Huit ans après le film d’horreur Silent Hill, Christophe Gans revient au cinéma avec un ambitieux projet : celui d’adapter le conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, La Belle et la Bête. Si le réalisateur tient à rendre hommage au classique de Jean Cocteau, il souhaite également offrir une nouvelle vision de cette célèbre histoire d’amour, en apportant un niveau de lecture plus contemporain.
Cette réécriture est portée par deux acteurs principaux dont le choix est une évidence pour Christophe Gans. D’un côté, Léa Seydoux est choisie pour sa capacité à être à la fois naturelle et sophistiquée. De l’autre, Vincent Cassel - que le cinéaste retrouve treize ans après l’avoir dirigé dans Le Pacte des loups - s’avère être le comédien idéal pour incarner un prince décadent et une bête.
Tourné dans les mythiques studios de Babelsberg, qui ont abrité le tournage de nombreuses œuvres du cinéma expressionniste allemand, La Belle et la Bête mêle mythologie antique, féérie japonaise à la Miyazaki et effets spéciaux digitaux, offrant des décors époustouflants, justement récompensés aux César.
Christophe Gans livre ainsi un divertissement haut de gamme, démonstratif d’un savoir-faire français de haute volée, et tout public. Sorti en 2014, La Belle et la Bête attire 1,8 million de spectateurs en salles.
La Belle et la Bête de Christophe Gans avec Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier...
Ce soir sur NRJ12 à 21h10
