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    Roland Emmerich : le grand destructeur de retour ?

    Universal aurait offert à Roland Emmerich les commandes d'un film tiré du jeu vidéo "Asteroids".

    Au départ, adapter Asteroids, jeu vidéo datant de l’an 1979 (ère Atari), cela revient un peu à porter Pong sur grand écran : pas qu’on soit contre, mais on a un peu de mal à voir ce que cela pourrait donner – en comparaison, Ridley Scott semblerait presque disposer d’infinies ressources s’il choisissait d'adapter vraiment Monopoly un jour, comme il en fut un temps question. Mais les studios ont après tout l'habitude d'enrichir la trame parfois famélique de certains jeux vidéos, pour le meilleur ou (surtout) pour le pire.

    Universal, après avoir acquis les droits du jeu, songerait donc à confier les manettes à Roland Emmerich, ange de la destruction qui s’était paraît-il juré de ne plus ravager la Terre après 2012. Heureusement pour le réalisateur, Asteroids, le film devrait lui permettre de ne point rompre ses voeux, puisque selon Vulture le pitch de l’OFNI situe l’intrigue APRÈS la destruction de la Terre. Les humains rescapés vivent alors dans de lointaines colonies établies au sein d'une ceinture d’astéroïdes, au côté d’aliens qui, pour avoir secouru ces mêmes survivants, ne s'en révèleront pas moins d'infâmes nuisibles responsables de la destruction de notre bonne vieille planète qui planifient une éradication totale de notre espèce... Certes, comme le souligne Collider, si l'on se fie à ce premier synopsis leur logique paraît un brin étrange, secourir avant d'achever le travail, mais on rappelle que ce sont des extra-terrestres - et qu'un zeste de perversion ne saurait nuire.

    Comment le film traduira-t-il "l’univers" pour le moins minimaliste du jeu vidéo ? Etait-il finalement nécessaire d’en racheter les droits pour produire un film de SF qui doit encore tout inventer, à commencer par son fil narratif (on imagine tout de même que oui, Universal se mettant ainsi à l'abri de poursuites comme de projets concurrents) ? L’essentiel est peut-être qu’après Anonymous, dans lequel Emmerich revisite une "théorie biographique" portant sur William Shakespeare, le cinéaste revienne à ce qu’il sait le mieux faire, après avoir successivement abandonné son projet de film à micro-budget (The Zone) et la série qui devait tenir lieu de suite à 2012. En attendant Independence Day 2 ?

    AG

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