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    [Cannes ON AIR] Le Festival vu par… Dom - Samedi 19 mai

    Du 16 au 27 mai, suivez les aventures cinématographiques et cinéphiles de quatre blogueurs au Festival de Cannes 2012. Aujourd'hui, Dom nous parle de Antiviral, de la Villa Inrocks et Dracula 3D . Avec AlloCiné et Carte Noire.

    Passionné par tous les cinémas, mais surtout celui de David Lynch, réalisateur en devenir tout droit sorti de l'ESRA Paris, écrit sur Silence Action depuis 2010.

    Tel père, tel fils. Voici l'adage que confirme Brandon Cronenberg avec Antiviral, un thriller fascinant qui se déroule dans une société où le culte de la star a atteint son paroxysme. Les maladies des célébrités sont devenues un commerce aussi lucratif que dangereux : pour se rapprocher de leurs idoles, des gens sont prêts à inoculer virus et infections à n'importe quel prix ! Le vice allant jusqu'à la consommation de steak à base de cellules musculaires de ces personnalités belles et intouchables. L'atmosphère du film convoque directement celle des films de David Cronenberg, entre Crash et eXistenZ, tout comme le malsain rapport à la chair entretenu par Brandon.  Avec un surprenant acteur principal (Caleb Landry Jones) et une intrigue qui creuse au plus profond du malaise capitaliste, voici un premier film tout à fait épatant  bien qu'il ne soit pas dénué d'erreurs de jeunesse.

    Première frustration du Festival : rater un film que l'on attendait impatiemment, à savoir Lawless. Ayant tenté vainement d'obtenir une invitation pour monter les marches avec l'équipe du film, je me suis dirigé bien trop tard vers la file de dernière minute qui aura permis toute fois à environ 80 chanceux de pénétrer dans la salle juste avant l'envoi du film. Ce n'est donc pas cette année que j'assisterai à une projection en la présence de l'immense Jessica Chastain, rayonnante comme à chacune de ses apparitions sur le tapis rouge.

    Pour endiguer mon malheur, je me suis donc dirigé vers la Villa Inrocks où trois groupes se sont relayés, dont les très énergiques Willy Moon.  Bien moins peuplée qu'à son ouverture, la Villa Inrocks se montre comme le lieu idéal pour apprécier de la bonne musique autour d'un verre (gratuit, deux cartons sont offerts à l'entrée) et d'y rencontrer jeunes acteurs, producteurs et autres personnalités du milieu du 7ème art.

    Même si Dario Argento n'a pas livré de bon film depuis de nombreuses années, on garde toujours espoir de voir le maitre du giallo se relever pour nous notre plus grand plaisir. Hélas, ce ne sera pas le cas avec son Dracula 3D, présenté en séance de minuit avec un discours de Thierry Frémaux sur la scène du Grand Théâtre Lumière et une séquence hommage au cinéaste italien. C'est simple, son nouveau film est une série Z d'une nullité effarante : rien n'est à sauver. Direction d'acteur catastrophique, mise en scène au rabais, effets spéciaux d'un autre temps, tout concoure pour envoyer ce Dracula dans la galaxie des nanars cosmiques. La séance la plus décevante de ce 65ème Festival de Cannes.

    Demain, je tenterai la séance de rattrapage de Lawless, de découvrir Amour et La Chasse.

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