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    "Cold in July", "Dallas Buyers Club"... Les années 80 n'ont jamais été aussi tendance !

    Avec "Cold In July ou "Dallas Buyers Club", les années 80 ont de nouveau pris d'assaut les affiches en 2014 ! Zoom sur les fictions de ces deux dernières années qui nous ramènent en plein dans les 80's...

    Les années 80... Oniriques

    Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère…

    Pourquoi les eighties ?

    Ce n'est pas la première fois que Gregg Araki retourne dans les années 80, époque qu'il chérit et qu'il avait notamment explorée via Mysterious Skin. Si le roman de Laura Kasischke - dont White Bird (2014) est l'adaptation - se déroulait dans l'Ohio, Araki choisit de déplacer l'action en Californie, dans une ville de banlieue qui ressemble à celle où il a grandi. "J'ai besoin de connaître intimement l’atmosphère d’un lieu pour pouvoir créer l’univers d’un film", confiait-il pour promouvoir le film.

    De la même manière, il choisit de changer quelque peu l'époque. Le roman se déroulait entre 1986 et 1989 : Gregg Araki choisit de décaler son histoire de deux années, de 1988 à 1991 (année du lancement de Twin Peaks), afin de toucher également aux années 90. De même lorsqu'il invite Sheryl Lee de Twin Peaks à se joindre au casting, c'est loin d'être un hasard. L'ombre du mystère et du surréalisme Lynchien plane sur White Bird, l'ombre de Laura Palmer...

    Comment montrer les 80’s ?

    Dans White Bird, cet ancrage eighties est essentiel pour plusieurs raisons. D'une part, les eighties permettent une ambiance pop. On voit donc les ados du film s'habiller n'importe comment, écouter The Cure ou porter des stickers et des t-shirts affublés des noms "Depeche Mode" ou "Joy Division". De la même manière, le décor de la maison des Connors respire le rétro. A part la chambre de Kat, typiquement dans son temps, le salon et même la cuisine font très années 70, laissant penser que la famille est installée depuis pas mal d'années.

    Et pour cause. White Bird a beau être aérien et onirique, il déconstruit aussi le rêve américain tel qu'Eve, la mère de Kat, l'avait rêvé. En plaçant son film à la fin des années 80, dans une banlieue tranquille, Araki suggère qu'Eve a grandi dans les années 50/ 60 avec en tête le modèle de la femme au foyer parfaite. 

     

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