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    Pas de pitié pour les perdants !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Courses à mort, sports violents, combats d'arènes, télé réalité qui dégénère...Dans ces jeux de l'extrême, qu'ils soient antiques ou futuristes, une seule règle : un vainqueur..et pas de pitié pour les perdants !

    Kennedy Miller Productions

    Le duel à mort : "Mad Max 3", "Dune", "New York 1997", "Doomsday"...

    Dans le futur, en particulier celui ravagé par une guerre nucléaire, une pandémie et / ou la raréfaction des ressources les plus élémentaires pour survivre, on régresse parfois méchamment. Au point de ressortir, pour distraire la foule, les duels à mort, qui ne sont au fond qu'un écho futuriste aux combats de gladiateurs romains. Plus ou moins codifiés, ils ont toujours le même but : le meurtre de l'adversaire.

    Deux adversaires, un seul vainqueur. Là aussi il existe quantité d'exemples. On peut citer New York 1997, où, fait prisonnier par le Duke, Snake Plissken (Kurt Russell) affronte sur un ring un colosse. Dans Doomsday (2008) de Neil Marshall, on repart carrément au Moyen âge lorsque Rhona Mitra affronte un géant en armure dans les ruines d'un château écossais, sous l'oeil amusé du seigneur des lieux,  un ancien médecin chercheur (Malcolm McDowell) devenu fou, chef d'une tribu de dégénérés. Quant au Dôme du tonnerre de Mad Max 3, c'est une cage métallique où tous les coups sont permis..."It's Dying Time !".

    Ci-dessous, un extrait de Mad Max 3 :

    Dans la veine / sillage de l'univers post-apo de Mad Max, on mentionnera Le sang des héros, sorti en 1989. C'est l'unique réalisation de David Webb Peoples, qui est surtout connu pour son travail de scénariste. C'est à lui que l'on doit les scénarios de Blade Runner, Ladyhawke, Impitoyable, ou encore celui de L'Armée des 12 singes. Le film possède des têtes d'affiches plutôt sympa, comme Rutger Hauer, la belle Joan Chen, alors âgée de 27 ans, et Vincent D'Onofrio.

    Dans le Space-Opera culte et maudit Dune de David Lynch, Paul (Kyle MacLachlan) et Feyd Rautha (Sting) s'affrontent avec plus de classe, au couteau. Mais le principe reste le même.

     

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