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    5 bonnes raisons de (re)voir "Le Cinquième élément" ce soir sur France 4

    Chaque semaine, la rédaction d'AlloCiné vous donne cinq bonnes raisons de (re)voir un film qu'elle juge incontournable à la télévision. Ce soir sur France 4, "Le Cinquième Elément" de Luc Besson avec Bruce Willis et Milla Jovovich.

    De quoi ça parle ?

    Au XXIII siècle, dans un univers étrange et coloré, où tout espoir de survie est impossible sans la découverte du cinquième élément, un héros affronte le mal pour sauver l'humanité.

    Ca passe quand ? 

    Ce mercredi 29 avril à 20h45 sur France 4.

    1/ Film français… : Même si la majorité des acteurs qui figurent au casting est américaine, le film est français ! Le Cinquième Element est l’une des plus grosses productions européennes de l’histoire et l’un des plus grands succès Made in France dans le monde. Notons que Maïwenn et Mathieu Kassovitz apparaissent dans le film, tous deux dans des scènes mémorables. Alors que la première incarne une diva (dont nous reparlons un peu plus bas), le second campe un voleur attifé d’un chapeau improbable et d’un rire de dégénéré… 

    2/ …Casting international : Le casting justement, revenons-en car c’est l’un des points forts du film. Milla Jovovich, créature divine, Eve des temps modernes, à la fois belle, ingénue et sauvage, est au centre du récit. À ses côtés, on retrouve Bruce Willis, chauffeur de taxi bourru teint en blond platine, Chris Tucker présentateur radio très queer avec combinaison panthère et faux airs de Prince et Ian Holm dans le costume du prêtre. Chaque personnage, par sa singularité, représente l'un des cinq éléments du film. N’oublions quand même pas de mentionner Gary Oldman, inoubliable dans la peau du méchant Zorg.

    3/ Un film ultra référencé : Beaucoup de références SF jalonnent le film de Luc Besson. La première assez évidente, est la ville futuriste dépeinte dans le Metropolis de Fritz Lang. On peut également citer la bande-dessinée Metal Hurlant, dans laquelle un chauffeur de taxi recueille une jeune femme poursuivi de toute part, Blade Runner, sorti 15 ans plus tôt sur nos écrans avec au casting, des voitures volantes et Brion James (Répliquant Léon dans le film de Ridley Scott et Le Général Munro dans celui de Besson), Alien (Ian Holm est crédité au générique des deux films)... Les plus cinéphiles d’entre vous peuvent s’amuser à lister tous les clins d’œil SF, il y en a un paquet.

    4/ De la SF pop : Le Cinquième élément est l’un des premiers films de science-fiction à ne pas dépeindre un futur austère et désolé. Ici les voitures volent et les jolies rousses tombent du ciel. C’est  pop, punk, haut en couleur… Et pour cause ! Les costumes des personnages sont signés Jean-Paul Gaultier, qui amène ce qu’il faut de fantaisie pour rendre cet univers lumineux. Un pro de la mode donc mais aussi des pros de la SF car Luc Besson s’est entouré pour l’occasion de Moebius et Jean-Claude Mézières, qui participent tous deux à la conception graphique du film.

    5/ La diva dance : La Diva Plavalaguna, incarnée par Maïwenn, interprète un "Air de folie", tiré de l’opéra romantique Lucia di Lammermoor du compositeur Donizetti. Une parenthèse musicale qui prend une tournure très particulière, dès lors que l’opéra se transforme en une création musicale signée Eric Serra. En montage alterné, la caméra virevolte de la scène aux coulisses, où Leeloo combat à mains nues une horde d’extra-terrestres. Les deux scènes s’entremêlent, comme une illustration de la féminité moderne : sensible (La Diva) et combative (Leeloo). Ne serait-ce pas ça, l’idéal féminin de Besson ? Rappelons qu’au moment du tournage Besson est marié à Maïwenn, qu’il quittera peu de temps après pour entamer une relation avec sa nouvelle héroïne Milla Jovovich.

    L'équipe de Merci Qui ? vous dit tout sur "Le Cinquième Elément"

     

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