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    Cannes 2017 : Faute d'amour, film "formellement éblouissant" et "desespéré" pour lancer la Compétition selon la presse
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Trois ans après son Prix du Scénario pour "Leviathan", Andrey Zvyagintsev revient en Compétition et ouvre les festivités de ce 70ème Festival de Cannes avec "Faute d'amour". Qu'a pensé la presse de ce premier candidat en lice pour la Palme d'Or ?

    Pyramide Distribution

    Faute d'amour d'Andrey Zvyagintsev - Compétition - Sortie le 20 septembre

    DE QUOI ÇA PARLE ?

    Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser... Aucun des deux ne semble avoir d'intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu'à ce qu'il disparaisse.

    LE REALISATEUR ET CANNES

    La belle histoire entre Andrey Zvyagintsev et le festival débute en 2007 lorsqu'il présente Le Bannissement en Compétition, et offre à son acteur principal un Prix d'Interprétation. De retour dans la plus prestigieuse des sections cannoises en 2014 avec Leviathan (après un détour par Un Certain Regard avec Elena trois ans plus tôt), il repart de la Croisette avec un Prix du Scénario. Fera-t-il mieux cette année grâce à Faute d'amour ?

    QU'EN PENSE LA PRESSE ?

    Emanuelle Spadacenta / CinemaTeaser : "Faute d'amour foudroie dès son premier quart d’heure, quand, lors d’une scène banale d’engueulade entre un homme et une femme qui vont divorcer, une porte se referme et révèle, comme on met une claque à quelqu’un pour le réveiller d’un état léthargique, leur enfant qui pleure à gros sanglots. On ne saurait décrire l’électrochoc de cinéma que Zvyagintsev a su mettre en scène (...) La Russie d’aujourd’hui semble tout à fait apathique. Ça permet au moins [au réalisateur] de faire de bons films…" - Lire la critique complète

    Owen Gleibergman / Variety : "L'esthétique dramatique d'un film comme Faute d'amour - solide comme un roc bien que calme dans son observation, réaliste tout en étant métaphorique - en fait un film calmement impressionnant mais il n'est pas sûr, aux Etats-Unis du moins, qu'il y ait encore un public d'art et essai pour une oeuvre comme celle-ci. Il aboutit (à un plan final retentissant), mais ne tient jamais sa promesse de façon puissante." - Lire la critique complète

    Sylvain Lefort / LCI : "Formellement éblouissant, thématiquement désespéré, Faute d’amour s’inscrit dans la lignée des films de grands auteurs du cinéma contemporain, de Cristian Mungiu à Nuri Bilge Ceylan." - Lire la critique complète

    Dan Fainaru / Screen Daily : "Fidèle à son titre, Andrey Zvyagintsev nous délivre une image cruelle, désespérée et impitoyable de la nouvelle classe moyenne russe, régie par l'égoïsme, l'avidité, la frustration, l'envie, la colère et l'anxiété dans Faute d'amour (...) Même si Faute d'amour tend à abuser de notre hospitalité pendant plus de deux heures, ses carrières en festival et dans le circuit d'art et d'essai est assuré, au vu de la réputation de son réalisateur, même en étant moins spectaculaire que ses précédents succès." - Lire la critique complète

    Thomas Sotinel / Le Monde : "Ce film qui vacille au bord du désespoir est peut-être le plus bouleversant de son auteur. Dans le paysage désolé du chauvinisme, de la bigoterie et de l’égoïsme qui enserrent la société russe, l’auteur de Leviathan cherche avec frénésie des raisons de ne pas se décourager, entraînant son film et son public dans cette quête." - Lire la critique complète

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