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    John Rambo
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "John Rambo" et de son tournage !

    Le retour de John Rambo

    John Rambo est le quatrième volet de la célèbre saga mettant en vedette vétéran du Vietnam John Rambo, immortalisé par Sylvester Stallone, après Rambo (1982), Rambo II : la mission (1985) et Rambo III (1988). Pour cet ultime chapitre, à l'instar de Rocky Balboa, son autre saga de légende à laquelle il a donné un ultime souffle, Sylvester Stallone est de retour dans le rôle principal et officie comme réalisateur.

    Hésitations sur le titre américain

    Avant de s'intituler en VO John Rambo, ce film s'est vu attribuer de nombreux titres provisoires dont Rambo 4, Rambo IV : End of Peace, Rambo IV : Holy War, Rambo IV : In the Serpent's Eye, Rambo IV : Pearl of the Cobra ou encore Rambo : To Hell and Back.

    Réalisateurs pressentis

    Sylvester Stallone n'avait pas au départ l'intention d'écrire et de réaliser le quatrième Rambo. Plusieurs cinéastes avaient été approchés pour mettre en scène ce dernier volet. Parmi eux, Renny Harlin, Gregory Hoblit, Ridley Scott et même Luc Besson.

    Les réticences de Stallone

    Après avoir acheté les droits de ce nouvel épisode de Rambo aux frères Weinstein de Miramax, le producteur John Thompson, de chez Millennium Films, a contacté Sylvester Stallone pour lui faire part de son intention de produire un nouveau Rambo, une idée à laquelle l'acteur s'est d'abord montré réticent. John Thompson se souvient : "Il ne voulait pas se lancer immédiatement dans ce projet. Il voulait d'abord pouvoir réfléchir afin de comprendre où en était ce personnage et ce qu'il restait à dire avec lui. Il a pris un temps de réflexion, d'autant plus qu'il travaillait à l'époque sur Rocky Balboa. Il a fallu attendre un bout de temps parce qu'il était très occupé avec Rocky et le succès qui a suivi. Mais j'ai attendu et au final, nous avons pu faire ce film."

    Stallone boucle la boucle

    Après le succès de Rocky Balboa, dernier film de la série des Rocky, Sylvester Stallone voulait aussi terminer celle des Rambo. Il explique : "Comme avec Rocky, je voulais revisiter Rambo et en terminer avec ce personnage. Le dernier film était plein de bonnes intentions mais son message n'a pas été entendu. Nous étions en 1988 et nous voulions montrer ce qui se passait en Afghanistan; la guerre froide venait de se terminer et les Russes retiraient leurs troupes. A cette époque, les gens et les médias ne se préoccupaient pas de ce pays, des moudjahidins et des talibans. Maintenant que nous savons ce qui s'est passé après le départ des Russes et qu'on voit ce qui se passe aujourd'hui, les gens s'y intéressent davantage. Mais à l'époque, le film n'a pas réussi à attirer l'attention sur la situation de ce pays. Je voulais donc terminer la série sur une meilleure note et revenir à une version du personnage plus proche du premier film."

    Un scénario passé aux oubliettes

    John Rambo aurait pu se battre contre un groupe de miliciens néo-nazis. Et oui ! En 1997, Sylvester Stallone avait écrit un scénario complètement différent de celui que l'on connaît aujourd'hui. Prenant appui sur le terrible attentat perpétré par Timothy McVeigh, membre d'une milice nationaliste, à Oklahoma City en avril 1995, l'acteur développa une histoire dans laquelle le soldat vétéran, travaillant dorénavant pour le compte de l'armée américaine, était contraint de remettre sa vie en danger le jour où sa famille se retrouvait prise en otage par un groupuscule d'extrême droite, partisan de la suprématie blanche. Un script qui tomba dans les oubliettes un certain jour de septembre 2001...

    Sly et les serpents

    Pendant la préproduction, Sylvester Stallone s'est entraîné à manipuler des serpents pour les séquences où Rambo les capture. Plusieurs d'entre eux étant mortels, l'équipe et les acteurs restaient à distance des reptiles pendant que Sylvester Stallone manipulait des pythons, des cobras et d'autres serpents venimeux. Avec l'aide des charmeurs de serpents, Sylvester Stallone a tourné plusieurs scènes avec des serpents vidés de leur venin.

    Casting de non professionnels

    Après avoir reçu la description des personnages écrite par Sylvester Stallone et les producteurs, la directrice de casting thaïlandaise Pasiri Pana a contacté plusieurs acteurs professionnels. Quand Sylvester Stallone a reçu en retour les CV et les bouts d'essai des acteurs choisis, il lui a demandé d'engager davantage de "véritables personnes". Pasiri Pana raconte : "Il voulait que je recrute de vrais Karens et de vrais Birmans. Ce qu'il cherchait, ce n'étaient pas des acteurs professionnels, mais des gens qui connaissent vraiment la guerre civile birmane. C'était très surprenant, surtout pour un film d'action. C'est plus difficile pour Sylvester Stallone de diriger une personne qui n'est pas un acteur professionnel et qui ne parle pas sa langue, mais il voulait avant tout des gens authentiques. Nous avons donc trouvé des réfugiés karens, des amputés, des victimes de mines et d'anciens soldats birmans."

    Muang Muang Khin, chef de la résistance karen

    Le cruel major birman Tint est interprété par Muang Muang Khin, en réalité chef de la résistance karen. Après avoir vu le massacre de l'insurrection de Rangoun en septembre 1988, Muang Muang Khin a rejoint les forces de la KNU et a été nommé officier et instructeur en charge d'un camp d'entraînement durant plus de trois ans. En 1999, il quittait le camp et montait au front pour se battre contre les Birmans. Bien que l'ancien rebelle n'ait aucune expérience d'acteur, Sylvester Stallone a été impressionné par son expérience du terrain et son application à jouer son rôle.

    Risques de représailles

    Le réseau de renseignement de l'armée birmane et les représailles qu'elle exerce ont rendu les cinéastes très prudents, en particulier pour l'engagement des acteurs et des figurants locaux. Les producteurs et Sylvester Stallone ont travaillé en étroite collaboration avec la directrice de casting Pasiri Pana pour préserver leur anonymat et assurer leur sécurité.

    Tournage en Thaïlande

    Le tournage a débuté à la mi-février 2007, pendant la saison chaude qui s'étend de janvier à avril et durant laquelle les paysans défrichent leurs champs en y mettant le feu. Une grande partie de John Rambo a été filmée sur la Mae Ngud et dans la région de Baan Tap Dua. De nombreuses séquences avec cascades et effets spéciaux ainsi que des poursuites en bateaux et des explosions y ont été tournées. Sylvester Stallone voulant tourner le plus près possible de la frontière birmano-thaïlandaise, la production a installé ses quartiers dans une très ancienne cité, Chiang Mai, la deuxième plus grande ville de Thaïlande qui se trouve dans les luxuriantes montagnes du nord-ouest du pays. Logistiquement parlant, John Rambo était une énorme et complexe production qui a nécessité une équipe de près de cinq cents personnes parlant cinq langues différentes. La société de production Legend Films, basée en Thaïlande, a aidé Millennium Films et les cinéastes en facilitant l'obtention des autorisations de tournage, des licences d'importation, des papiers officiels et en apportant son aide logistique. Certaines scènes tournées dans des parcs nationaux ont demandé des autorisations spéciales et des soins particuliers afin de ne pas endommager l'environnement.

    La construction d'un camp militaire birman

    La construction du camp militaire birman a demandé trois mois et demi de travail. Ce campement s'étendait sur un espace de deux hectares près de Mae Hor Pra et regroupait une cinquantaine de structures parmi lesquelles des tentes militaires, quatre ou cinq styles différents de baraques d'officiers et de soldats, des cantines, des sanitaires, des dépôts d'armes et de munitions et des lieux de rassemblement. Quatre tours de guet d'une vingtaine de mètres de haut chacune surplombaient le camp depuis des positions surélevées.

    Sous une pluie artificielle

    Pendant plusieurs semaines, les acteurs ont tourné de nuit dans la jungle sous une pluie artificielle. Ces scènes tournées dans la grande fosse du camp militaire birman ont été pour plusieurs d'entre eux les plus éreintantes.

    Attention aux touristes !

    Les touristes ont posé quelques problèmes aux cinéastes pendant le tournage des scènes sur la rivière. Le décorateur Witoon Suanyai explique : "Les touristes pouvaient louer des radeaux en bambou au nord de notre camp, et parfois certains d'entre eux débarquaient dans nos décors sans prévenir et se retrouvaient en plein milieu du tournage d'une scène. Il fallait donc faire attention à ce que personne ne soit dans l'eau quand nous faisions les scènes de poursuites et les cascades en bateaux. D'habitude, le site pour touristes fermait la rivière pour que le courant soit calme pour les radeaux. Mais à cause de notre barrage, le débit d'eau était devenu beaucoup plus violent. Les radeaux en bambou n'étant pas très solides, nous avons dû en réparer plus d'un... En plus du film, il y avait donc beaucoup d'autres choses à s'occuper."

    Plusieurs caméras à la fois

    Durant le tournage, Sylvester Stallone utilisait plusieurs caméras en même temps. Sur certaines scènes, cinq caméras filmaient simultanément l'action. Avec le directeur de la photo Glen MacPherson, Sylvester Stallone et le cadreur Vern Nobles ont utilisé plusieurs systèmes, angles et mouvements de caméras pour capturer l'action dans tous ses détails. Pour accentuer la confusion et la violence des scènes de combat, les cinéastes se sont servis de Steadicam, et ont fixé leurs caméras sur des véhicules tous terrains roulant en pleine jungle ainsi que sur des dispositifs leurs permettant de bondir au-dessus des falaises, de survoler de l'action, de flotter sur la rivière, de glisser sur le flanc des collines et de s'introduire dans les cages et les huttes de bambou.

    Sly multi-casquettes

    A propos de Sylvester Stallone, Graham McTavish raconte : "Il commence à travailler dès qu'il se lève, et ne s'arrête qu'en allant se coucher. Il travaille tout le temps, et sans jamais se plaindre. En tant que réalisateur, Sly est très ouvert et stimulant parce qu'il s'engage complètement dans ce qu'il fait et apporte une énergie puissante. Quand une telle force se trouve à la tête d'un film, elle inspire inconsciemment tous ceux qui y participent."

    Paul Schulze ajoute : "J'ignore comment il arrive en même temps à écrire, diriger et jouer tout en équilibrant ces trois activités. Tous les jours, il passait douze à quatorze heures dans la jungle à diriger, jouer, regarder les rushs, réécrire des scènes et superviser la seconde équipe. Je trouvais ça très motivant, mais j'étais surtout plein d'admiration pour sa capacité à faire tout cela en même temps."

    Julie Benz enchaîne : "Quand Paul dit que Sly faisait tout en même temps, je vous assure qu'il n'exagère pas. Il faisait toujours quelque chose, même quand les caméras ne tournaient pas. Vous pouviez très bien le voir en plein milieu du décor enlever avec une pelle les excréments des cochons ou abattre un arbre, puis faire un numéro d'acteur incroyable, et immédiatement après s'occuper des caméras pour la scène suivante. C'était impressionnant, n'importe qui voudrait pouvoir en faire autant ! Son énergie nous a tous beaucoup stimulés."

    Les mercenaires

    En se documentant sur les mercenaires, Sylvester Stallone a découvert que la plupart d'entre eux ont entre vingt et cinquante ans, et sont souvent, comme Rambo, d'anciens soldats qui ne trouvent pas leur place dans la société. Beaucoup sont croyants, souvent évangélistes. Certains sont mariés ou subviennent aux besoins de leur famille, d'autres ne recherchent que l'aventure et l'adrénaline. Pour montrer la diversité de ces hommes, Sylvester Stallone a créé les personnages de Lewis, Diaz, Reese, En-Joo et School Boy.

    Dialogues ajoutés

    Impressionné par l'interprétation des acteurs qui incarnaient les mercenaires, Sylvester Stallone a ajouté durant le tournage des dialogues et des scènes pour leur permettre d'explorer plus en détail leurs personnages.

    Contexte historique

    Depuis presque soixante ans, les Karens de Birmanie, un peuple de fermiers et de paysans, tentent de survivre en luttant contre l'oppression des militaires birmans. Les tortures, les meurtres, les viols, les mutilations et les exécutions massives ont forcé un million de Karens à se réfugier dans des camps, et plusieurs autres millions à fuir dans la forêt et la montagne, où ils mènent une guérilla contre l'armée birmane. Les agressions systématiques contre le peuple karen ont été qualifiées par les Nations Unies de "génocide lent mais indéniable". La lutte entre les combattants de la liberté karens et le pouvoir birman est la guerre civile la plus longue de l'Histoire.

    Beaucoup d'idées et de scénarios...

    Beaucoup d'idées et de scénarios pour un quatrième Rambo avaient été proposés depuis le dernier film. Plusieurs histoires se déroulaient au coeur des conflits en Irak, en Afghanistan, au Soudan, en Colombie, et même au Darfour. John Thompson et Millennium Films possédaient déjà une demi-douzaine de scénarios mettant en scène Rambo, mais Sylvester Stallone voulait une toile de fond moins connue et une histoire se déroulant dans un des conflits les moins médiatisés du monde. Sylvester Stallone explique : "J'ai fait des recherches, j'ai parlé avec beaucoup de gens, j'ai appelé le magazine Soldier of Fortune (une revue destinée aux mercenaires et aux soldats professionnels) et les Nations Unies. A chaque fois que je demandais quel était le conflit le plus meurtrier et le moins couvert par les médias, on me répondait “la Birmanie”. Cette histoire est basée sur des faits réels et sur une guerre qui dure depuis soixante ans. Les exactions montrées dans le film sont celles que subissent les gens dans ce pays. En fait, la plupart des atrocités qui leur sont infligées sont tellement horribles que nous ne pouvions pas les montrer. C'est la guerre dans toute son horreur."

    Un tournage éprouvant pour l'équipe

    En décidant de faire son film en Thaïlande, Sylvester Stallone savait qu'il allait avoir besoin pour ses décors d'une rivière traversant la jungle. La ville de Chiang Mai, à quatre heures de la zone de conflit birmano-thaïlandais, était idéalement située pour établir le camp de base de la production. Tous les jours, l'équipe et les acteurs de John Rambo se levaient avant l'aube et voyageaient vers le nord pendant plus d'une heure pour se rendre dans les montagnes, couvertes de jungles et comptant d'abondantes cascades et rivières, des lacs, des cavernes et des gorges qui ont servi de décor au film. Sans intérieurs ni studios, l'équipe a travaillé pendant plus de trois mois dans les conditions les plus difficiles, subissant la pluie, la grêle, le tonnerre, les éclairs, les inondations, de hautes altitudes, la chaleur extrême et une humidité étouffante. Dans la jungle des montagnes, la température oscille entre 32 et 38°C et s'accompagne d'un taux d'humidité proche de 100%."

    Cascades et entraînement

    Julie Benz, qui n'avait jamais joué dans un film d'action, a engagé un entraîneur personnel dès qu'elle a eu son rôle. Elle raconte : "J'ai commencé à m'entraîner deux fois par jour, six jours par semaine parce que je savais que j'allais être la seule femme du film face à tous ces gars endurcis, et surtout face à Sylvester Stallone. Il fallait absolument que je sois au top pour endurer tout ce qui allait venir. J'ai beaucoup travaillé pour augmenter mon endurance." Au-delà des difficultés liées à l'environnement sauvage, le nombre des cascades a représenté un véritable défi pour les acteurs et les cascadeurs. John Thompson explique : "Les scènes d'action de ce film sont très brutales. Ce ne sont pas de simples fusillades avec des inconnus qui se font descendre et tout un tas d'effets visuels. Les combats se font à mains nues ou avec des armes de poing, c'est très violent, très primitif." Sylvester Stallone et son équipe ont méticuleusement chorégraphié les cascades et les effets spéciaux, avec pour objectif de recréer à l'écran toute l'horreur et la brutalité de la guerre.

    Un tournage très physique pour Stallone

    A 62 ans, Sylvester Stallone avoue : "Avec l'âge, cela devient de plus en plus délicat de faire toutes ces cascades, d'autant qu'il n'y a guère d'effet CGI : c'est du vrai de vrai à l'écran ! J'ai pratiquement effectué toutes mes cascades sauf celle de l'explosion finale où on me voit sauter d'une colline. Pour le coup, j'ai utilisé une doublure. Et tant mieux car j'ai vraiment cru que mon cascadeur allait y passer, d'autant que l'on a dû faire plusieurs prises de vue. Il vous faudra vraiment voir le making-of du DVD et vous verrez combien ce fut un tournage périlleux et dangereux. Ce fut vraiment une guerre grandeur réelle. On a eu tellement d'accidents que la liste serait trop longue, entre les morsures de serpents, les blessures cutanées diverses... J'ai même eu un bout de bambou qui m'as transpercé le biceps ! Mais c'est tout ça qui a fait de ce tournage une grande aventure inoubliable."

    Rambo pensé avant Rocky

    A l'origine, Sylvester Stallone souhaitait réaliser John Rambo avant Rocky Balboa. Mais le projet de revoir une dernière fois le boxeur sur le ring fut accepté si vite par la MGM que Stallone dut se résoudre à réaliser John Rambo en second.

    Honorer deux personnages de légende

    Pour le producteur Kevin King, "Rocky et Rambo sont souvent utilisés pour parler de Sylvester Stallone parce qu'ils sont avant tout ce que Sly en a fait. D'une certaine façon, ils font partie de lui. Il aime d'ailleurs raconter que le matin au réveil il se sent très Rambo tant qu'il n'a pas bu son café, et qu'après, il se sent plus Rocky ! Il voulait une belle fin pour ces deux personnages. Rocky Balboa était le dernier de la série des Rocky; avec John Rambo, il achève celle des Rambo."

    Quand Stallone parle de Rambo

    Sylvester Stallone déclare à propos de John Rambo, l'un des deux personnages (avec Rocky Balboa) qui a fait sa gloire : "Le personnage de Rambo rappelle ces héros mythiques qui doivent accomplir contre leur volonté une tâche pour laquelle ils sont nés et qu'ils ne peuvent refuser. Rambo est un homme droit, pour lui les choses sont simples et se résument à une lutte du bien contre le mal. Les mauvais doivent être punis et les faibles être protégés. Cette façon de voir rappelle les histoires avec lesquelles nous avons grandi, toute la mythologie du bien contre le mal."

    Rambo : l'anti-super-héros

    Le producteur Kevin King définit le personnage de John Rambo : "Rambo n'est pas un super-héros, et c'est ce qui fait sa force. La différence tient à la nature même de la violence qu'il exerce : c'est une violence éthique, des représailles qui se justifient. Il n'a pas de pouvoirs extraordinaires, tout ce qu'il fait s'inscrit dans la réalité. Il agit de façon humaine, brutale et réaliste face à l'oppression et la violence."

    Tournage thaïlandais

    Dans un souci d'authenticité, Sylvester Stallone a désiré tourner le plus près possible de la frontière birmano-thaïlandaise. C'est ainsi que pour John Rambo, la production ses installée dans l'ancestrale cité de Chiang Mai, la deuxième plus grande ville de Thaïlande située dans les montagnes du nord-ouest du pays.

    Bye-bye Colonel Trautman

    John Rambo est le premier film de la saga sans le Colonel Sam Trautmann, incarné dans les trois premiers volets par l'acteur Richard Crenna. Quand ce dernier décéda au début de l'année 2003, James Brolin fut en lice pour lui succéder dans John Rambo mais le rôle fut finalement, purement et simplement, abandonné dans la version finale du scénario.

    La suite : un "Rambo 5" ?...

    Même si Sylvester Stallone a toujours déclaré que John Rambo serait l'ultime volet de la saga des Rambo, des rumeurs insistantes annoncent la possible mise en chantier d'un cinquième film en cas de succès.

    ... ou un film intimiste ?

    Comme pour tordre le cou aux rumeurs d'un éventuel cinquièle film, Sylvester Stallone déclare que "John Rambo est sans doute, pour les membres de l'équipe les plus jeunes, l'une des dernières occasions de participer à un tournage "à l'ancienne". Pour ma part, je sais que c'était la dernière fois que je travaillais de la sorte. Je ne ferai plus rien de semblable maintenant. Je crois que pour mon prochain film, je vais faire quelque chose avec deux personnages autour d'une table, comme dans My dinner with Andre de Louis Malle."

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