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    The Thing
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    749 critiques spectateurs

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    Simon1310
    Simon1310

    125 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2010
    La première fois que j'ai vu ce film, je devais avoir à peine 12 ans et ca se passait pendant les vacances de la Toussaint, le choc et la révélation que cela a été, m'a permis de découvrir un réalisateur: John Carpenter et l'un des films d'horreur les plus flippants que j'ai jamais connu.
    Voir 12 hommes prisonniers dans leur base, coupés du monde et à la merci d'une créature non seulement polymorphe mais qui en plus qui pouvait être l'un d'entre deux, me mettait dans la même situation qu'eux; j'avais autant peur qu'eux de ce monstre et j'étais à l'affut de la moindre manifestation de celle ci, et quand elle surgissait je sentais la même panique que les personnages. Mais le plus frustrant, c'est qu'il est impossible de s'attacher à un personnage en particulier, tous pouvaient être tué ou se transformer en la créature, il n'y avait pas de héros qui se distinguait du groupe; ce qui apportait plus de tensions et de suspenses.
    Le plus horrible reste la créature monstrueuse, prenant une forme toujours imprévisible mais surtout effrayante, elle reste pour moi le monstre le plus effrayant que j'ai jamais vu et aucun autre monstres au cinéma ne parut aussi fascinant que celle ci.
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    161 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    The Thing,que dire de cet oeuvre monumentale (tellement de chose) qui fait vraiment partis des fictions que je considère comme étant les plus abouties à ce jour .Réalisé par le grand maître John Carpenter et porté par un Kurt Russel au top tout comme son cinéaste .The Thing c'est une histoire simple et pourtant complexement intelligente et profonde avec l'âme humaine à un point ou chacun des protagonistes ainsi que le public se retrouve propulsé dans une folie mentale macabre . L'on pourrait dire que le scénario sent le déjà vu qu'il raconte la découverte de 12 hommes d'une chose effroyable dans l'Antartique , un enième affrontement entre l'homme et une créature , David contre Goliath et pourtant ! Jamais autant la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité, puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie dans The Thing .

    Carpenter à toujours eu une facilité déconcertante à insufflé une ambiance particulièrement lourde , pesante et malsaine dans ses oeuvre comme si il nous forcés à nous tenir en garde contre un danger que l'on sent à la fois lointain et pourtant si proche mais toujours constant et The Thing ne déroge pas à cette règle . En effet l'atmosphère qui règne ici est particulièrement strident, oppressant et anxiogène,à un point ou l'on se retrouve dans un contexte assez unique en son genre. D'ailleurs les décors joue également un élément essentiel à la peur transmise , la blancheur des vastes et profond paysages enneigés s'en fin et silencieux de l’Antarctique installe un mal être d'isolation qui laisse clairement penser qu'ils sont seuls au milieu de nulle part (ce qui est le cas) . Le bunkers de l'équipe de recherche à également une fonction angoissante mais traduit une autre peur , puisqu'il fait apte de confinement et donne vraiment une dimension de 8 clos très oppressant .

    Le sentiment d'isolement et d'enfermement sont donc constant et laisse les protagoniste seuls face à eux-mêmes (en plus de la chose). Et sur ce point Carpenter à était réellement inspirée car avant de nous confronter à la terreur physique provoqué par la chose il s'attaque avant tout à notre paranoia grâce au confinement provoqué autant par le lieu que l'habitat .Mais vous l'aurez compris même si l'environnement joue un rôle clé la folie ne provient pas que du cercle fermé des personnages elle vient aussi à eux depuis l'extérieur sous une forme des plus aberrant et grossière à chaque fois les contaminant tous les uns après les autres et se fondant en eux tel un loup par mis les moutons. Et c'est alors que la peur prend une fois de plus une nouvelle forme car peu à peu, la peur et la suspicion gagnent du terrain et envahissent les esprits de chacun.



    La menace, incarnée à l'origine par la créature est très spéciale car elle se camoufle sous les traits de ses pauvre victime et vient à prendre leur identité ce qui fais qu'il est impossible de la différencier d'autre humain .Avec une telle faculté cela créera une psychose contagieuse à travers les personnages et surtout "nous" qui regardons le film . En effet tous deviennent alors des suspects potentiels, abritant possiblement l'abomination en leurs êtres . Avec un tel cadre Carpenter à libre cours pour jouer avec nos frayeurs et autre angoisse en jonglant tout du long avec ces différent niveau de terreur mis en place qui nous laissent jamais tranquille ne serais ce qu'un instant .Et pose pour le coup une ambiance vraiment prenante .

    La photographie du film est remarquable les jeux d'ombre et de lumière sont juste intelligent et ajoute encore plus de facilité au sentiment de paranoïa chez les protagonistes et chez le spectateur.La créature de Carpenter pousse l'horreur à l'extrême du à une esthétique du difforme en mouvement constant pour donner naissance à une créature réellement dégoûtante, affreuse , repoussante et des plus dangereuse ; à un point , ou même "l'Alien"de Riddley Scott fais gentil à coté de cette "Chose". Tout comme l'Alien le sang de la chose est des plus dangereux vu qu'il peut vous contaminez en un instant et de manière douloureuse . Lorsque ce monstre vous touche il fusionne alors avec votre corps lentement en rentrant par votre peau , votre squelette et fais cela alors que vous êtes encore éveillés . Je suppose qu'avec un tel procédé l'épouvante à du être d'une sacrée efficacité à sa sortie cinéma en 1982 vu que le Sida fut apparut quelques années plus tôt .

    L'un des moments clé et par ailleurs le plus flippant de cette allégorie , vient de l'angoissante et mythique scène du test de dépistage pour voir qui est contaminé . Cela donne naissance à une scène au somum de la crise de panique avec ces héros tant le stress ce fait intense . Les effets spéciaux sont juste remarquable pour l'époque et le sont encore aujourd'hui et donne la part belle à des moments flippant .C'est Rob Bottin qui c'est chargé des effets spéciaux composé surtout de mécaniques très convaincantes et impressionnantes de réalisme clairement en avance sur son époque servant encore aujourd'hui de grosse référence pour beaucoup de cinéaste .Quand aux acteurs chapeau bas, ils sont réellement stupéfiant !Une bonne grosse brochette d'acteur qui réussissent à faire passé magistralement leurs angoisse devant la situation quelque peu appocalyptique .



    Ce que je trouve fort , très fort c'est ce jeu de regard soutenu que ce lance chaque personnage ou l'on lie facilement la terreur dans leurs yeux . Cette folie va jusqu'à les consumés au plus profond de leurs âmes jusqu'à devenir fou pour certain ou même ce suicidés pour d'autres allantg jusqu'à s'entre tuer .Ils sont littéralement dévorés par un sentiment primitif les rongeant jusqu'à ce qu'il ne reste rien d'autre que des cadavres . Kurt Russel campe le personnage principal MacReady avec beaucoup d'aisance . Acteur fétiche de Carpenteur celui-ci c'est retrouvé plus d'une fois en tête d'affiche grâce à lui dans des long métrage comme Les Aventures de Jack Burtout ou encore New York 1997 ainsi que sa suite . Il est donc pas étonnant de retrouver le comédien dans ce film et au vu de sa performance parfaite ainsi que de son charisme je dirais tant mieux .

    A retenir également l'acteur Keith David alias Childs qui reviendra lui aussi en tête d'affiche dans une autre réalisation de Carpenter , l'excellent "Invasion Los Angeles" sortie en 1988 . J'aime beaucoup son personnage robuste qui finira par donner lieu à la scène la plus contre verse (encore aujourd'hui) du film c'est à dire le plan final avec lui et MacReady . Qui est la bête entre les deux ? Ou bien est elle morte ? Tant de question et de théorie dessus et pas l'ombre d'une réponse de Carpenter laissant planer encore le doute dessus afin que l'incertitude continu de planer dans notre esprit tel une peur jamais éteinte .Après plus de 35 ans réussir à garder une telle hype autour de ce long métrage je dit bravo .Malheureusement The Thing fut un flop lors de sa sortie au cinéma malgré ses énormes qualité à cause d'un concurrent à l'époque du nom de "E.T" mais la sortie VHS rencontra un énorme succès et fit de lui un film culte et un chef d'oeuvre de l'horreur .

    La musique de The Thing possède une place de premier ordre tant elle est en osmose avec son support . Une partition froide du grand Enio Morricone loin de ce à quoi il nous as habitués et qui pourtant crève l'écran tant elle est impactant , rude ,inhospitalière , impassible , désespéré , funeste... Une immersion dans l'effroi du à une musique anxioghène et stridente qui amène encore plus facilement le spectateur a s'immerger dans cet environnement oppressant . Et le truc le plus dingue c'est que l'on doit cela à juste 2 notes qui ce répète inlassablement tel un écho qui stimule en nous un sentiment d'insécurité mortuaire et lugubre, désespérant et amer à la fois évoquant la peur dans sa plus simple conception . C'est Carpenter qui d'habitude écrit et compose lui même les bo de ses film mais pour The Thing il a tenu avoir l'aide de Morricone car il tenait à avoir à atteindre un autre niveau de peur grâce au son . Bien entendu les musiques de ce film ne ce résume pas qu'à un titre en particulier , les autres mérite tout autant une attention particulière que je vous encourage à écouter .



    CONCLUSION:

    The Thing est s'en contestation possible un chef d'oeuvre de l'horreur qui à marqué son époque et su traverser plusieurs génération . Carpenter considère ce film comme étant sa plus grande réussite à ce jour et je suis d'accord avec lui .Peindre la peur si précisément qu'on puisse la toucher et en faire une retranscription aussi cauchemardesque que l'homme face à son apocalypse annoncé il n'a que Carpenter pour faire cela .Ce n'est pas innocent si il est reconnu comme par ses pairs comme l’un des metteurs en scène les plus talentueux et les plus influents de son époque. Si vous ne l'avez pas vu alors je vous le conseil absolument dans sa version remasterisée et vous verrez que malgré l'âge il reste d'une efficacité redoutable .

    5/5 CHEF D'OEUVRE !!!
    Shelby77
    Shelby77

    139 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Critique de "The Thing (1982)".
    Un chef-d'œuvre horrifique. The Thing est la preuve que les effets spéciaux pratiques vieillissent mieux que les Effets spéciaux faits à l'ordinateur. Le film dispose d'une mise en scène intéressante et un climat angoissant. La fin est intelligente, ça laisse à beaucoup d'interprétations pour les spectateurs. 5/5
    CH1218
    CH1218

    151 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2016
    Lors d’une mission scientifique en Antarctique, 12 hommes vont se retrouver en proie à une chose venue d’ailleurs. Ce huis clos paranoïaque et glaçant est, pour moi, le grand chef-d’oeuvre de John Carpenter. Film culte fantastique et véritablement angoissant, « The Thing » est sublimé par des maquillages horrifiques et des effets spéciaux fantastiques de Rob Bottin et porté par un casting impeccable, dominé par Kurt Russel, acteur récurrent dans la filmographie du génial metteur en scène.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2012
    De nombreux films savent choquer. Beaucoup peuvent déranger, perturber, voire même angoisser. En revanche très peu peuvent se vanter de faire vraiment peur, d'effrayer littéralement le spectateur sur la durée d'un long format... The Thing version 1982 est de cette espèce rare de films qui vous flanquent une frousse implacable et inoubliable. John Carpenter rend actif le spectateur en réalisant un thriller horrifique surpuissant campé par 12 hommes en galère... bloqués par une tempête de neige incessante à travers laquelle la Chose, tapie quelque part, attend. D'abord fonctionels les personnages de The Thing sont dans un deuxième temps savamment travaillés par Carpenter, ce dernier faisant basculer l'intrigue fantastique vers un survival cauchemardesque et hautement psychologique. Si le film ne démarre pas véritablement sur les chapeaux de roue - en raison notamment de l'abstraction du décor, de l'atmosphère diurne et de l'inévitable exposition des nombreux personnages de l'intrigue - le suspense va crescendo au fil des chapitres de ce terrible jeu de massacre. Jouant énormément sur l'une des peurs les plus redoutables du genre humain - à savoir la paranoïa - The Thing surpasse le Alien de Ridley Scott dans sa portée traumatique : l'extraordinaire élaboration des effets spéciaux, la leçon de mise en scène de Carpenter, la crédibilité du scénario et de ses enjeux et le casting fracassant font de ce remake l'une des réussites majeures du cinéma fantastique. Il n'y a guère que le Eraserhead de Lynch qui m'ait autant impressionné dans le genre. Le chef d'oeuvre de John Carpenter.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 081 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Un des monuments de Carpenter, si ce n’est son Monument. The Thing est un sommet du huis clos, et est un des meilleurs films fantastiques des années 80. C’est une pépite indémodable. Kurt Russell est au sommet de son talent, et s’il est secondé par une flopée d’acteurs qui n’ont pas franchement percés, tout le casting est ultra-solide, interprétant avec vigueur des personnages bien travaillés et consistants. Le scénario est excellemment trouvé, et a inspiré pas mal de films depuis (Whiteout notamment). Si on aurait pu avoir un bête remake d’Alien, Carpenter joue davantage sur la paranoïa entre les personnages, le monstre se contentant finalement de profiter de cette tension permanente entre les protagonistes, qui involontairement créés les situations de leurs fins. C’est très bien mené, rythmé à souhait, plein de rebondissements, bref c’est carré. La fin est sublime et il y a quantité de scènes anthologiques (notamment celle où ils essayent de déterminer qui est la créature). Visuellement The Thing a très bien tenu le choc, et cela révèle la force de ce métrage lors de sa sortie. Outre les paysages, magnifiques et dépaysants à souhait, la mise en scène, d’une habilité redoutable, la photographie qui rend merveilleusement l’atmosphère pesante et oppressante de cette base du bout du monde, ce sont les effets spéciaux qui éveillent l’attention. Si certains ont un peu vieillis tout de même (le corps devenant mâchoire notamment) ils sont globalement ultra-impressionnants, et font partie, avec ceux de Terminator II entre autre, des effets spéciaux de légendes. Il y a par ailleurs un coté gore parfois très réjouissant, The Thing ne manquant pas d’idée en la matière. L’ensemble du métrage bénéficie encore d’une bande son remarquable, avec surtout le thème, tout en sobriété de Morricone, qui contribue à l’une des introductions de films les plus mythiques. Bref, voilà un métrage absolument incontournable, surtout pour les amateurs de cinéma fantastique, et si The Thing le remake est un film pas déshonorant, il est nettement inférieur au premier du nom. Beaucoup plus sombre, austère, désespéré, la version de Carpenter est un film d’atmosphère remarquable, et développe un suspens parfaitement gradué, culminant avec un épilogue culte. Personnellement je ne m’en lasse pas, tout étant dans une parfaite harmonie qualitative. The Thing est indéniablement à avoir dans sa dvdthèque tant il reste aujourd’hui incontournable.
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Un chef d'oeuvre en matière de science-fiction et d'horreur, dans la lignée d' "Alien". Une réalisation totalement maîtrisée : une mise en scène et un scénario très prenants, un climat d'angoisse et de paranoïa parfaitement retranscrit, un talentueux jeu d'acteurs, des effets spéciaux impressionnants et terrifiants. Une magnifique oeuvre qui est aussi portée par la très belle et très appropriée musique d'Ennio Morricone. Un huit-clos dans l'Antarctique particulièrement inquiétant... A découvrir !
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2017
    Film culte par excellence, The Thing est un must du genre. Sorti en 1982, je trouve qu'il n'a pas pris une ride. Le film est oppressant, on ne sait pas à qui faire confiance, la Chose est dégueulasse (le travail d'Albert Whitlock et de Rob Bottin sur les effets spéciaux et les maquillages est époustouflant), la réalisation de Carpenter est soignée et maîtrisée et la musique d'Ennio Morricone finit d'implanter cette ambiance on ne peut plus angoissante. Le suspense est vraiment total et Kurt Russell est tout simplement charismatique en chef de troupe. Bref, The Thing est une oeuvre magistrale, un chef-d'oeuvre du film fantastique et un des meilleurs films de Carpenter. Incontournable et culte.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Remake tellement supérieur à l'original. Il le réinvente en y insufflant une universalité fracassante autour des thèmes étouffants de la paranoïa et de la survie en milieu hostile. "L'homme est un loup pour l'homme" eut été la parfaite accroche pour en résumer l'atmosphère aussi pessimiste que schizophrène.

    Et quelle scène finale ! une bonne dose de non-dit sur les motivations des 2 rescapés, d'incertitude quant à leur devenir, et l'irruption du danger (à travers le personnage revenu de l'enfer des glaces) mais sur la pointe des pieds, ce qui le rend d'autant plus inquiétant. Il y a enfin la fatalité, l'aveu d'impuissance des 2 survivants face à leur sort illustré par ces flammes qui partout autour d'eux s'épuisent dans une ultime danse, lascive, avant de s'éteindre en beauté. La dernière gorgée de whisky au coin du feu n'est pas qu'un clin d'oeil aux grands westerns qu'affectionne le réalisateur, elle cristallise ce reste d'humanité qui unit les 2 personnages dans le couloir rougeoyant de la mort, sporadiquement éclairé par un échange de regards, celui de 2 chiens féroces, toujours prêts à bondir, jusqu'à leur dernier souffle.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    "The Thing" est le premier volet de la trilogie de l'apocalypse de John Carpenter sorti en 1982. C'est un huit clôt dans une station en Antarctique où les membres d'une base américaine se retrouve confrontés à une créature d'origine extraterrestre prenant l'apparence organique de n'importe quel être humain, ce qui va instaurer un climat de terreur et de paranoïa. Ce film est le deuxième huit clôt de Big John après "Assaut" (1976), thème que l'on reverra dans "Prince des Ténèbres" (1987), et il le domine avec brio, l'atmosphère est vraiment angoissante élevant le degré d'immersion à son maximum. "The Thing" est avant tout le remake du film de Howard Hawks de 1950 (adapté de la nouvelle de J. W. Campbell) dont Carpenter était un grand admirateur. Son film se veut par contre plus fidèle à la version écrite. On retrouve un de ses acteurs fétiches Kurt Russell comme premier rôle, toujours tout en charisme, ainsi que Keith David, vu dans "New York 1997", le reste du casting est plutôt bon, dévoilant une petite palette de personnages nécessaire à l'intrigue. Car le but du film est le cloisonnement et la paranoïa, la tension monte crescendo, mise en musique par le génial Ennio Morricone et Carpenter lui même, démontrant un sens du rythme maîtrisé et cohérent. Les effets spéciaux sont très réussis, la bonne époque des maquettes et des maquillages sophistiqués, bien loin de la surenchère numérique actuelle, là il s'en dégage un vrai charme, décuplant l'aspect terrifiant et répugnant de certaines scènes. L'aspect fataliste joue également en faveur du film, la fin suggère une vision plutôt inédite du film de genre. "The Thing" est un grand thriller de science-fiction et un des points d'orgue de la filmographie de Carpenter.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2023
    Une base de recherche en antarctique, douze hommes, une entité inconnue capable de prendre la forme de n'importe qui. La traque commence. S'arrêtera t-elle ? Quarante ans plus tard, on est toujours pas sûr de la réponse. À l'image de ce titre - The Thing - assez vague pour exciter l'imaginaire mais tellement évocateur dans la mémoire cinéphilique. Au point d'avoir presque fait oublier sa nature de "redite". En grand fan de l'original (La Chose d'un autre monde, 1951), John Carpenter entendait bien se réapproprier la nouvelle Who Goes there ? signée John W. Campbell plutôt que de bégayer l'adaptation sortie trente ans plus tôt. L'idée est donc d'en revenir à la substantifique moelle. Avec le scénariste Bill Lancaster, ils font le choix d'une intrigue ramassée, avec un nombre réduit de personnages (ils étaient 37 dans le roman), et une Chose repensée. Question icônes, Carpenter est un fournisseur en tout genre : Michael Myers, Snake Plissken, Christine ou Jack Burton. Avec The Thing, il accomplit sa plus grande œuvre.

    Le film est une perfection absolue sur le plan narratif, technique et horrifique. Il entre dans le vif du sujet sans attendre. Il n'y a aucun texte introductif, aucun mode d'emploi, aucune explication. Dix minutes et déjà confus ? Tant mieux, les douze membres de l'équipe de recherche sont dans le même cas. Carpenter a justement pensé sa mise en scène afin que le public n'aie jamais d'avance sur les personnages. Qui est qui, qui fait quoi, quelle relation entre chacun : on l'apprend au fur et à mesure, souvent de manière intuitive et finalement peu par le dialogue. Libre de s'attacher, prière de se méfier. Car il suffit d'un hors-champ, un léger mouvement de porte ou une ellipse, et le piège se referme. Plus on comprend la Chose, plus The Thing nous tient à sa merci. D'où vient la menace, peut-on l'identifier sans se tromper, se révélera t-elle à nous ou est-ce nous qui nous révélerons à elle ?

    Nulle porte de sortie. Dehors, c'est un désert de glace et le froid polaire. À l'intérieur, c'est une menace aussi implacable qui grandit. Elle n'a pas une forme mais une infinité. Elle est multiple, imprévisible, animale, humaine, sournoise, monstrueuse. Engagé par John Carpenter, le responsable des effets spéciaux Rob Bottin a l'idée d'une Chose dont les capacités de mutation dépasse l'entendement. Un an de travail, zéro jour de repos, une hospitalisation pour couronner le tout. Bottin y a laissé sa santé, mais son travail lui est passé à la postérité. Ses créations peuplent encore les cauchemars de millions de spectateurs. Et font du film un sommet de terreur organique, où Carpenter se sert de la Chose protéiforme pour exposer en plein jour les mécanismes de défense de notre espèce face à l'inconnu et son inclination à l'extrémisme (paranoïa, xénophobie, bestialité). The Thing a en plus le bon goût de laisser une petite zone d'ombre au cours de sa résolution. Quand le thème (inoubliable) ouvrant le film résonne de nouveau pour le générique final, on est libéré...En tout cas, on en a l'air. Pour être aussi réussi, The Thing ne pouvait venir que d'ailleurs. Un chef d'œuvre définitif.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    Hier, je vous avez écrit une critique sur "The Thing" qui avoisinait les 4500 caractères. Et comme je n'ai pas de chance, ou alors est-ce un signe du destin, un problème s'est produit et j'ai perdu tout mon travail sur ce métrage. C'est pourquoi je vous la refais aujourd'hui, tout en espérant n'avoir oublié aucun détail, pour ne pas que mon analyse se trouve incomplète par rapport à celles que j'écris d'habitude. Voila, je ferme cette parenthèse, et vous souhaite une bonne lecture! Dans une précédente critique sur "La Mouche" de David Cronenberg, j'avais évoqué les effets spéciaux "The Thing", les comparant avec ceux du remake de "La Mouche Noire", n'hésitant pas à les tarir d'éloges, mais les trouvant tout de même moins bons que ceux de ce dernier. Nous y reviendrons plus tard. Nul ne pourra dire le contraire, "The Thing" est un film culte, le huis clos par excellence, un film aussi précurseur que novateur. Alors je sais bien que c'est le remake de "La Chose d'un autre monde", mais c'est réellement ce métrage ci qui a popularisé cette situation désespérée et oppressante des hommes isolés en plein Antarctique ( ou en Arctique, cela dépend des fois ), à la manière du mythique "La Nuit des morts-vivants", qui a instauré vie à la mythologie moderne de ceux que l'on appelle, aujourd'hui, plus communément "zombies". Qu'est-ce qui fait de "The Thing" un film culte? Je vais vous en faire une liste, certes raccourcie, car je n'ai pas la place et le temps de tout vous dicter, mais une liste quand même! Alors, je le considère ainsi parce que le scénario est tout simplement génial, très original, comme je l'ai dit précédemment, que les acteurs sont tous aussi bons les uns que les autres, que les effets spéciaux, comme je l'ai déja précisé, sont époustouflants, que la réalisation est d'exception, et j'en oublis bien d'autres! Pour ce qui est de la mise en scène, c'est normal qu'elle soit ainsi, puisque c'est un long-métrage du Carpenter des années 80, à qui l'on doit des oeuvres telles que "Christine" ou encore "New York 1997", et pas de celui de "Ghost of Mars", sorte de repompée de "The Thing" sous une version western. Afin de bien vous convaincre du niveau des maquillages et autres effets spéciaux, je vais vous en parler plus amplement. Si je les ai comparé avec ceux de "La Mouche", c'est surtout parce que je n'en avais jamais vu de tels dans un film des années avant les années 90, si ce n'est le film de David Cronenberg. Pourquoi pas avant les années 2000, et durant les années 90? Si je vous dis "Terminator 2", cela vous convainc? Nous sommes d'accord alors. Là, leur réalisme est tellement saisissant, leur aspect tellement viscéral et répugnant! La chose est réellement répugnante, mais tellement bien faite, même 30 ans après sa venue au monde. L'impact est resté le même, et l'on ne pourra qu'être sublimement impressionné par le résultat final. Peut-être moins viscéraux et réalistes que ceux de "La Mouche", mais tellement plus impressionnants et horribles! Si tous deux possèdent bien un unique point commun, c'est qu'ils sont, sans que l'on puisse le contester, terriblement poignants, à un tel point qu'ils arrivent à créer une atmosphère d'angoisse et de paranoïa, en même temps que le fait la mise en scène. Ce sont bien ces effets spéciaux qui m'ont convaincu que Stan Winston, décédé en 2008 à l'âge de 62 ans, était un génie du cinéma, et des artifices qui l'accompagnent. Si vous ne le connaissez guère, c'est tout simple, il est à l'origine des effets spéciaux de "Terminator 1 et 2", celui que j'ai cité plus haut en exemple, ainsi que ceux de la trilogie "Jurassic Park", de "Predator", d' "Aliens", et de bien d'autres! C'est d'ailleurs lui qui a réalisé les maquillages d' "Edward aux mains d'argent" de Tim Burton! Vous voyez l'artiste quoi! D'ailleurs, la mise en scène de John Carpenter est tantôt horrifique, à la manière d'un "Halloween, la nuit des masques", tantôt paranoïaque, comme dans un "Invasion Los Angeles", tout en restant bien loin de l'action presque omniprésente d'un "New York 1997". Ma critique sera bien plus longue, et c'est pourquoi je vous invite à cliquer sur le lien ci dessous, qui sera bientôt disponible!
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2016
    The Thing : classique d’angoisse devenu culte du maitre de l’horreur John Carpenter qui encore une fois arrive à nous captivé dans une ambiance très immersif. Ambiance glacial et flippant dans ce film qui fait froids dans le dos a des moments. Avec une bonne dose de stress et de suspense dans un lieu glacial complètement isolé du monde ou personne peut-vous secourir. Vraiment l’ambiance du film est un gros point fort dans ce film ou l’angoisse et la peur des personnes face a cette « chose » va tourné au stress et a la paranoïa de tout le monde, ce qui va peut être les mené a leur perte. Et face a eu : the thing : la chose, ce montre absolument terrifiante et horrible, increvable, qui ce transformé et copie tout ce qui a de vivant : qui va arriver a terrassé a l’usure : la chose ou les humain, le suspense est a son maximum dans ce film et jusqu'à la fin, on est captivé et prit par ce film ou la survit est un point très important, vraiment j’ai adoré le scénario, très bien foutu et parfaitement maitrisé car il y a pas mal de scène très intelligente, avec du suspense hautement maitrisé, que ça soit la scène du test du sang, ou même au début, un coté très mystérieux vraiment appréciable. De plus la réalisation signée donc par le maitre de l’angoisse John Carpenter est toujours aussi excellent ; plans de caméra posé et efficace, vraiment impeccable, rien a dire, c’est que du bon et j’ai était surtout impressionné par les effets spéciaux qui pour aujourd’hui sont encore vraiment excellent, depuis les années 80, ils ont pas prit une ride. Des effets spéciaux comme sa a l’époque, sa devait être totalement révolutionnaire, bluffant et angoissé a l’époque surtout pour la chose. Ensuit, les acteurs sont vraiment très convaincant et parfait dans leur rôle, ils font bien ressentir leur peur et leur paranoïa. Surtout Kurt Russell qui encore une fois est excellent parfait dans sont rôle et très charismatique avec sa barbe et tout. Et pour finir, les musiques sont excellent et participe et accentue l’ambiance et l’angoisse du film, c'est du Morricone, bon malgré tout, elles restes très discrets mais c'est typique les musiques qu'aime Carpenter donc Morricone a bien répondu au attentes du réalisateur. Voila ce film est une réussit, un classique que je vous conseil absolument. Un coup de cœur mais aussi un pur chef-d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    Le plus grand film d’horreur fantastique qui soit ; 1h48 de stress, d’angoisse, de paranoïa ; qui est qui, qui fait quoi, d’ou viens cette chose ? Bref, il n’y pas plus efficace comme film, inutile d’en dire plus, y a rien à en dire tellement je connais ce film par coeur, c’est une merveille que je regarde à nouveau avec plaisir, au moins une fois par an, à la période de Halloween par exemple : à noter que la version Full HD du Blu Ray est vraiment terrible, et que Kurt Russell restera toujours le meilleur dans ce rôle ; un look superbe ^^
    Roger Cola
    Roger Cola

    28 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    J'ai vu ce film à 13 ans, et je n'ai pas dormi pendant deux jours. J'avais même peur de sortir dehors la nuit pour fermer le portail. Mélange de huis-clos et de science-fiction d'horreur, le principe repose sur la confiance qui se dégrade entre les coéquipiers car chacun d'eux est susceptible de contenir la chose en lui. Ce film est aussi tendu qu'une corde à linge, on retient sa respiration tout du long. Les effets spéciaux sont accablants de réalisme et ces visions cauchemardesques de corps tordus dans tout les sens me restent en mémoire encore aujourd'hui ( spoiler: en particulier la célèbre scène où le ventre d'un mort s'ouvre pour arracher les bras du chirurgien
    ). Et là où brille le film, c'est que le monstre est une chose, elle peut être n'importe quoi et n'importe où (c'est d'ailleurs ce qui fait le génie de Carpenter: la peur vient d'un concept et non de l'être humain lui-même). Et bien évidemment, une bande-son mémorable, sobre et menaçante. Avec The Thing, "Big John" s'impose comme LA référence en matière d'horreur. Traumatisant.
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