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    Monsieur Verdoux
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    74 critiques spectateurs

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    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    J’hésitais à mettre 4.5 car ce n’est pas un film que l’on va revoir toutes les semaines mais ne boudons pas notre plaisir : c’est une réussite complète et inattendue. J’avais du mal à m’imaginer Chaplin avec des lignes de dialogues, surtout ayant vu plusieurs stars du muet se planter en passant au parlant. Alors si on ajoute que là il n’est plus Charlot, mais plutôt un psychopathe non dénué d’intelligence, ça rend le pitch plus qu’intéressant non ? Si ce n’est pas suffisant dites vous que c’est « le plus intelligent et le plus brillant des films qu’il ait réalisé », que l’idée vient d’Orson Welles, qu’elle a muri pendant 4 ans, le tout en gérant magnifiquement le noir et blanc de par l’expérience acquise dans ce domaine.
    Déjà ça s’annonce bien, mais ces présages sont suivis de réussites. En cela il faut faire remarquer que Charles joue très bien. Il a certes vieilli mais on le reconnait aisément, de même que c’est assez impressionnant de le voir performer dans un registre à l’opposé de ses rôles de Charlot. Il a gardé ses intentions de jeu, ses manières délicates et un côté séducteur, y ajoutant une diction parfaite qui fait vivre un très bon texte. Celui-ci est d’ailleurs excellent, des dialogues ciselés entre quiproquos bien amenés et les répliques philosophiques qu’il échange avec la jeune Belge. Cela le fait penser et l’amène à réfléchir, puis à infléchir sa position, et on voit en quoi ces lignes permettent ce cheminement. Au passage, spoiler: le mari de la Belge à la fin me fait furieusement penser au Petit Commerce de Boris Vian, « Canons à vendre »
    .
    Il faut également noter que c’est très réaliste, autant le jeu des acteurs, que l’histoire, que la trame… car en fait de séducteur il ne tombe pas toutes ces dames, puis il est beau parleur mais ses discours ne font pas toujours mouche. Cela reposant sur des faits réels (Henri Landru), et s’inscrit dans l’Histoire, on voit donc des images d’archives, qui ne font pas trop tâche une fois insérée dans la narration. Cela permet à Chaplin de faire la critique du capitalisme, cela lui sera reproché au point d’être hué, et que son film soit menacé d’interdiction. Au passage, le fait de ne pas reprendre son personnage de Charlot a déplu, ce long métrage fut un échec critique et commercial aux USA, nul n’est prophète en son pays… Surement parce que ses idées étaient trop avant gardistes, et que le commun ne louchait que sur son histoire personnelle.
    Même si ce film est plus sombre, rien d’affreux n’est montré, tout est suggéré. C’est là que l’on constate la qualité de la mise en scène on suit sans soucis, et la scène de poursuite involontaire avec Madame Bonheur est modèle du genre. De nombreuses touches d’humour parsèment l’ensemble, comme autant de contrepoids à des situations parfois pesantes (surtout pour l’époque). On notera que beaucoup de thèmes abordés sont encore d’actualité, cela permet à cette œuvre de bien vieillir, qu’il y a peu de musiques mais que cela ne gène en rien, que les autres acteurs jouent bien leur partition, qu’on ne dénombre guère de longueurs et que le rythme est bon car il nous tient en haleine jusqu’au bout des deux heures.
    Enfin, ce qui a achevé de me convaincre que ce film était un chef d’œuvre est : l’ambivalence continue que l’on y rencontre. Dans une comédie noire, virant parfois au vaudeville, Chaplin joue un salaud cynique mais humain, c’est rare et bien fait, tellement qu’on le soutient malgré ses actions répréhensibles, spoiler: on veut qu’il s’en sorte
    . C’est drôle par moments, mais terriblement macabre et sinistre par d’autres aspects (crise de 1929, 2nd Guerre mondiale), l’optimisme du héros contraste énormément spoiler: avec le désabusement qui le mènera à l’échafaud
    , séducteur mais tueur qui épargne aussi une vie, coupable mais victime du système, golden boy mais campagnard, une abeille pleine de vigueur qui butine plusieurs fleurs en ville mais pantouflard, calme et posé chez lui en famille dans la cambrousse avec des voisins…
    Tout ça et une magnifique conclusion, virant sur la philosophie encore, créant un parallèle non voulu avec la situation actuelle, c’est trop on n’est plus habitués. J’ai (malheureusement) rarement vu de long métrages si bien construits pour ne pas reconnaitre l’exceptionnel, et c’est le cas ici.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Tragi-comédie noire signée Charles Chaplin, "Mr Verdoux" est le premier film où il va abandonner son personnage de Charlot et surtout le symbole de son déclin populaire dans le pays de l'oncle Sam. Il était alors en pleine tourmente dans sa vie privée à cause d'un procès pour reconnaissance en paternité ainsi que des liaisons avec des femmes plus jeune que lui mais surtout "Mr Verdoux" est une œuvre confirmant certaines pensée politique de Chaplin (et attention, quelle honte sur cette fabuleuse terre de liberté qu'était les USA de oser avoir des idées de gauches), c'est une véritable satire aiguë de la société qu'il nous livre là alors que l'on entre doucement dans la guerre froide et la paranoïa politique. Basé sur une idée de Orson Welles, autour d'un célèbre tueur Français, Chaplin la transforme et la remanie pou en faire cette satire où l'on va suivre Mr Verdoux, simple employé de banques réduit au chômage par la crise de 1929 et pour aider et subvenir au besoin de sa famille, il va épouser de riches veuves qui mourront rapidement par la suite. Le scénario est bien écrit et passionnant, tout comme les personnages et en particulier le principal, charmant et cynique (très bien interprété par Chaplin lui-même qui montre une fois de plus sa capacité à tout faire avec génie). Il brasse différent thèmes, outre l'après crise, à travers l'étude complexe de cet homme qui semple simple, doux et normal et qui va se mettre à tuer pour faire vivre sa famille, il étudie l'après guerre ou encore la société qui change (notamment à travers un très bon et intelligent discours final). Si la mise en scène est plutôt classique, elle est bien faite et efficace et la photographie en noir et blanc est belle. Les autres interprétations sont impeccables. Il n'oublie pas de rajouter quelques touches humoristiques qui marchent à merveille, sans jamais plomber le récit. A la suite de cet échec populaire ainsi qu'à cause de ses idées, Chaplin devient peu à peu une cible de la part des conservateurs et républicains de ce pays et suite à la chasse au sorcière et au Maccarthysme il quittera les USA pour la Suisse en 1953... En attendant, "Mr Verdoux" reste un très bon film, l'un des préféré de son auteur qui déclara que c'est son film "le plus intelligent et le plus brillant". Pour ma part, ce n'est peut être pas son film le plus accomplis, mais son plus personnel et il en devient touchant. Une grande et belle réussite.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Adaptation libre de la vie de Landru, ce film contient plus d’un point commun avec la version que Chabrol réalisera quelques années plus tard. Le récit est dans l’ensemble assez cynique et ironique, un ton inhabituel chez Chaplin, il ouvrait là une nouvelle voie dans son œuvre qui culminera avec le réjouissant jeu de massacre de « Un roi à New York ». L’humanisme de l’auteur ressurgit tout de même au détour d’une scène. Mr Verdoux veut tester un nouveau poison sur une jeune prostituée, il finit par se reconnaître dans le récit que lui fait cette jeune fille perdue, il décide non seulement de l’épargner, mais également de lui venir en aide. Toute l’ambiguïté de la morale du personnage est là. A la fois bon samaritain et tueur froid motivé par sa propre survie et celle de sa famille. On est désormais bien loin du comique enfantin de Charlot.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2017
    Les films de Charlie Chaplin sont les premiers à nous rendre amoureux du cinéma, ils sont les travaux d'un homme exceptionnel qui à travers ses œuvres parle d'amour, de cruauté et d'Histoire. Monsieur Verdoux cumule les trois pour une biographie inspirée d'un vrai criminel et tirée d'une idée d'Orson Welles (rien que ça). C'est avec ce film que Chaplin est devenu l'ennemi des États-Unis. Et pour cause, l'acteur/réalisateur casse son image de petit bonhomme inoffensif pour incarner un Barbe-Bleue des temps modernes, un modèle parfait et irréaliste de la galanterie masculine, un individu distingué, raffiné, multipliant autant les identités que les conquêtes et usant de son bon goût pour se venger des familles aisées. La manipulation de ces femmes bien rangées est si employée qu'elle en devient maladive. Verdoux est une conséquence et une victime de la Grande Dépression, du système qui n'a pas crû en lui alors que lui a placé tous ses espoirs en ce dernier, ses stratagèmes sont malicieux, prennent des semblants d'ironie, voire de rigolade, et malgré tout ça il est cohérent avec ses idéaux. Il ne s'en prend qu'à ceux qui se battent pour des raisons égoïstes mais respecte les personnes luttant pour ce qui leur est cher. Il n'oublie pas d'où il est venu et devient irrécupérable. Un portrait teinté d'humour noir (les tentatives d'assassinat d'Annabella Bonheur) mais aussi de beauté purement Chaplin (la fille sans nom que Verdoux épargne car voyant en elle son reflet) et dont la complexité du personnage ne peut être résumée en quelques lignes tant il en faudrait des paragraphes et bien plus encore. Une tragi-comédie sans égal.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2018
    Il faut savoir être patient devant un film qu'on attend, même si celui-ci déçoit fortement et longtemps, et espérer être récompensé. C'est peu dire que la première heure de "Monsieur Verdoux" n'est pas folle, montrant de manière très répétitive le quotidien de son personnage, campé par un bon Chaplin qui ne fait toutefois rien d’exceptionnel. Le film se lance véritablement quand il met en place sa mécanique comique – système qui sait aussi être déréglé comme lors de la rencontre entre Verdoux et une jeune belge – où la science du montage combinée à la géniale interprétation de l'acteur permet quelques moments d'anthologie, comme cette hilarante tentative de meurtre en bateau ou bien la folle scène de mariage où le tueur essaye d'échapper à l'une des invités. Alors que le film souffrait d'une platitude parfois exaspérante, il finit par se libérer et atteint même une indéniable puissance politique dans une issue qui, à l'instar de celle du "Dictateur", fait succéder la gravité au rire. Film in extremis réussi, en fin de compte habité, drôle et provocateur.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Le pari était osé: faire une comédie sur la vie de Landru, le célèbre tueur en série français. Sur une idée originale d'Orson Welles, Charles Chaplin tisse une comédie dramatique très éloignée de ses productions habituelles. Le personnage principal n'est jamais dépeint comme un monstre, mais plutôt comme une victime du système économique prêt à tout pour mettre sa famille à l'abri du besoin. L'humour est toujours là bien sûr, mais il est teinté de cynisme et au service d'une charge féroce contre le monde de la finance. Le film fut un échec commercial lors de sa sortie aux Etats-Unis. Le public était sans doute déconcerté par le brusque changement de ton de l'artiste (absence de Charlot, humour caustique...) ainsi que par les accusations qui pesaient sur sa personne (communisme, immoralisme...). C'est dommage car, bien qu'un peu trop long, Monsieur Verdoux est un film profond et rempli de bonnes idées de mise en scène.
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2013
    L'histoire se passe en France dans les années de la plus sévère crise économique que le monde ait connu, enfin je dis cela mais la crise des années 2000 est tout aussi importante et bien plus complexe.

    C'est à cause de cette crise que Verdoux qui est un homme marié et a priori respectable se trouve au chômage et par conséquent il décide de gagner sa vie en épousant des femmes riches.

    Qu'est ce qu'il était génial Chaplin!

    Orson welles aurait pu réaliser le film, mais je pense que ce film était vraiment pour Chaplin.

    Ca aurait surement été un film très noir avec Welles.

    Réussir à faire un film si dramatique en le rendant pourtant parfois si drôle, il n'y a que Chaplin pour faire ca.

    Le scénario est excellent, pleins de rebondissement et pleins d'intrigues, d'ailleurs ca devient de plus en plus compliqué pour le personnage de Chaplin au fur et à mesure que le film avance.

    Chaplin y dépeint la fin des valeurs familial, il nous parle de la crise des années 30, il nous parle de justice. De comment il peut être facile de manipuler les gens avec de belles paroles.

    Chaplin livre donc une nouvelle critique de la société, une société individualiste à l'aube de la seconde guerre.

    D'ailleurs Monsieur Verdoux est une victime de cette société puisqu'il se retrouve au chômage et dans l'incapacité de retrouver du travail.

    Il arrive un rendre un anti-héro attachant et ca je crois que c'était une première au cinéma.

    Un film noir, intelligent, mais aussi très drôle.

    Chaplin est l'un des plus grands réalisateurs du cinéma et Monsieur verdoux est un très grand film.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    93 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Le meilleur Chaplin pour moi, même si j'aime son personnage de Charlot là c'est juste génial et parfait en tout points.
    Pour étayer je dirais qu'il joue très bien cet homme cynique, désabusé, spoiler: meurtrier mais bon père de famille
    , très différent du comique que l'on a plus l'habitude de voir. Étant donné qu'il a pu sortir un film comme "Le dictateur" avant qu'Hitler ne se révèle complètement, un autre film sur le taylorisme en partie (les temps modernes), pas étonnant qu'on le retrouve dans une relecture de Landru. Il sait appréhender la société de son époque, et le noir et blanc rend très bien, tout comme les quelques mimiques qu'il a su garder et utiliser à bon escient.
    nicothieb
    nicothieb

    6 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chaplin se faisait vieux, il devenait dingue : il a accepté un rôle pareille. Le héros se marie, il tue sa femme, il se marie, il tue sa femme, etc... Ca pendant 8 fois. Au bout d'un moment, ça allait mal pour M. Verdoux : un flic le surveillait, à un de ses mariages il croise la mère d'une des femmes qu'il a tué, il se fait choper et il meurt. Ce genre de film se voit une fois et c'est bon.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2020
    Quelle claque ! Il fallait vraiment tout le talent de Charlie Chaplin pour arriver à provoquer de l'empathie pour un tueur en série ! D'ailleurs on ne voit jamais les crimes, le film préférant insister sur ses ratages et ses gaffes verbales ou gestuelles, et à ce propos la scène spoiler: du bateau
    est un peu moment de bonheur, la scène spoiler: du mariage qui tourne au burlesque ("j'ai perdu mon sandwich")
    en est une autre. Et puis il y a ces scènes très fortes et intelligentes avec la très belle Marilyn Nash magnifiquement photographie, Chaplin dirige bien ses acteurs, mais c'est surtout avec les femmes qu'il atteint la perfection, que ce soit l'extravagante et farfelue Martha Raye, la belle mature Isolbel Elsom ou encore la jolie fleuriste et son sourire désarmant. Alors évidemment il y a le message (je n'aime pas les films à messages) qui à l'intérêt de pointer du doigt les fauteurs et les profiteurs de guerre, mais fallait-il l'énoncer de cette façon. Non, Charlie, on ne justifie rien par le pire sinon c'est le bordel !. Cette réserve étant dite, Monsieur Verdoux reste un très grand film sans aucun temps mort et dont on se délecte de sa vision
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Premier échec commercial de Chaplin dont la vie privée était alors malmenée, "Monsieur Verdoux" n'a pas connu le sort qu'il méritait. Peut-être le film était-il un peu trop en avance sur son temps ou peut-être que le public n'était pas préparé à voir leur célèbre Charlot quitter son personnage pour incarner un tueur en série, séducteurs de femmes fortunées et assassin à ses heures qui dépouille ses victimes de leur argent. Le film est noir et cynique (sûrement le plus sombre du cinéaste) mais Chaplin n'a pas perdu pour autant son humanisme : il fait de son personnage une victime de la crise économique qui tue pour subvenir aux besoins de sa famille, un petit garçon et une femme handicapée. Et son Monsieur Verdoux n'est pas non plus un mauvais bougre comme lorsqu'il décide d'épargner une jeune fille qu'il a accueilli et qui lui affirme avoir connu l'amour. Chaplin sait rendre son personnage sympathique sans pour autant tenter de l'excuser et il nous livre une excellente composition qui n'a pas à lui faire regretter l'époque du muet tant il s'en sort avec merveille dans le parlant. Certes, il garde son style (celui qui l'a fait connaître et qui fait qu'on l'aime) mais sait s'en dégager pour mieux servir son œuvre. C'est à ça qu'on reconnaît les grands cinéastes.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Monsieur Verdoux (1947) fut un échec commercial lors de sa sortie, ce qui est plutôt déconcertant car cette œuvre est d’une justesse, à la fois drôle et passionnante. Le film, trop en avance sur son temps n’avait pas rencontré le public escompté, pourtant, le scénario valut à Charles Chaplin d’être nominé aux Oscars en 1948 !
    Basé sur une idée de Orson Welles, Charles Chaplin nous interprète avec brio un escroc manipulateur, qui séduit, vole et assassine ses victimes !
    Drôle et cynique, de l’humour tout au long du film, porté par des actrices excellentes et si particulières.
    On se souviendra longtemps de la séquence où Mr Verdoux se trompe de verre, entre celui rempli de Salsepareille et l’autre, remplit de vin et de poison.
    Chaplin excelle comme d’habitude dans son rôle, homme à l’allure bourgeoise, avec sa fine moustache (physique type du Parigot des années 40/50).
    Inspiré de faits réels ayant survenus entre 1910 et 1920, l’histoire rocambolesque captive avec facilité et sans temps mort.
    Cynévore
    Cynévore

    45 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Après la sortie du Dictateur en 1940, Charlie Chaplin constate avec horreur l'atrocité de la guerre, et le caractère utopique de son fameux discours de fin, dans lequel il défendait la vision d'un monde pacifié. Monsieur Verdoux, c'est en quelque sorte la réponse. Inspiré d'une histoire vraie, il relate les méfaits d'un arnaqueur qui, dans les années post-1929, avait pour habitude de séduire les veuves fortunées, de les épouser, puis de les tuer, afin de récupérer leurs biens en héritage. Par là, le monsieur subvenait aux besoins de sa famille, de peur que celle-ci ne soit réduite à la misère réservée aux petites gens de l'époque. Pour Charlie Chaplin, cette histoire est l'occasion de dénoncer la perversité d'un système, dans lequel naîtront les totalitarismes du XXème siècle. L'artiste rompt avec ses habitudes et propose une histoire beaucoup plus sérieuse. Une histoire tragique, teintée de pessimisme. Autant vous dire que ce n'est pas une partie de plaisir, mais M. Verdoux explore la nature humaine avec brio. Donc que dire de plus ? Toute histoire n'ayant pas vocation à plaire au spectateur, M. Verdoux mérite ses 5 étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2011
    Un très bon Chaplin : bien écrit, bien réalisé et bien sur émouvant.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2010
    Quelques bons gags et aussi une incitation à la réflexion philisophique à la fin. Dommage qu'il y ait aussi quelques longueurs tout au long du film !
    Les meilleurs films de tous les temps
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