Avis sur Hollywoodland

Ce film accumule les erreurs de narration. Déjà une certaine confusion s'installe dès le début puisqu'il faut un petit moment pour comprendre que le film est monté en flashback alterné, La multiplicité des personnages n'aide pas non plus d'autant que certains sont à peine écrit. Et puis faut il parler des arcs narratifs secondaires qui nous perdent ou de l'extrême lenteur des scènes ? Et puis cette fin qui en plus de ne n'être pas claire sur tous ces aspects nous laisse come un gout d'inachevé. Bref, ça ne va pas du tout.

À l'image du désastreux Dahlia Noir (que de mauvais souvenirs), Hollywood aime à déterrer de vieux faits divers, parce que cela fait plus classe dans des automobiles des années 50 avec de beaux costumes et de belles maisons que des deal de drogue dans des des ghettos noirs avec des types roulant dans des Subaru verte fluo...
Le film reprends donc tous les défauts de son prédécesseur : les mystères restent entier alors même qu'on attend du réalisateur qu'il prenne partie et donne son véritable point de vue, plutôt que de nous faire tourner en bourrique en nous faisant croire qu'il a des réponses ou qu'il mette à jour des faits étouffés à l'époque.
Sinon, pour combler les trous (parce qu'on ne tient pas 25 minutes avec ce script), on essaye de "dénoncer" les travers de la société d'Hollywood des années 50, derrière les paillettes, que la vie n'était pas toute rose et patati patata...
Et aussi faire un parallèle lamentable entre la vie de Reeves et celle du privé qui enquête sur sa mort.
L'ensemble a du gagner un prix pour l'ennui qu'il procure, pas de suspense, pas d'intrigue, des personnages non-développés, à aucun moment on n'arrive à réellement saisir le destin de Reeves ou des autres protagonistes.
Chapeau pour le casting : tous les acteurs jouent comme des pieds : même si j'ai apprécié Ben Affleck pour le parallèle entre la carrière de Reeves et la sienne avec tant de similitudes.
Par contre, Adrian Brody n'est pas crédible dans son rôle de privé au bout du rouleau, à des années-lumières d'incarner un détective retors et jusqu'auboutiste.
Finalement, le réalisateur en conclue qu'il s'est peut-être réellement suicidé... Sympa. T'aurais pu le dire et nous éviter de perdre notre temps!
Seul point positif : le film sera l'occasion pour les spectateurs de faire une sieste bien méritée de plus de 2 heures, avec une musique qui s'y prêt à merveille (disponible en pharmacie sur ordonnance).

Joli film bien réalisé sur le glamour hollywoodien et la désillusion qui l'accompagne.
A l'exception de Diane Lane qui est magistrale, le réalisateur et tous les autres acteurs semblent avoir pris le parti pris de la nostalgie. De ce fait, l'enquête passe souvent au second plan pour laisser la place aux décors et costumes qui sont superbes.

Un bon polar bien dialogué et trés bien réalisé.

Entre biopic et polar noir "d'époque", "Hollywoodland" déçoit sur la fin par son manque de prise de position: on aurait aimé être convaincu du crime crapuleux de type mafieux, voire éventuellement passionnel, plutôt qu'un possible et banal suicide: il s'agit de Superman, quand même! Pas de l'épicier du coin!
Les amateurs de reconstitutions historiques sur le monde du cinéma US pourront également se tourner (si ce n'est déjà fait) vers "Hollywood liste rouge" (2011. avec Jeff Goldblum) beaucoup plus sinistre, sur les relations entre pouvoir et studios au début des années 60.

Agréablement surpris, je suis juste perplexe quant à la fin (enfin on ne peut pas l’appeler comme ca !). Ben Affleck et Adrian Brody font des merveiilles et on se prend au jeu de savoir ce qui s'est passé. très bonne réalisation.

"Hollywoodland" aborde les dernières années de George Reeves, célèbre pour avoir incarné Superman dans la série TV des 60's, et mort dans des circonstances troubles. Le film se compose ainsi de deux histoires en parallèle. D'un côté, la vie de l'acteur, piégé dans un rôle qu'il déteste, et aux relations sentimentales complexes. Celui-ci est interprété par un Ben Affleck touchant, qui sortait alors de ses rôles plus lisses, pour s'orienter davantage vers un cinéma plus exigeant. De l'autre côté, le film suit un détective privé minable (fictif), joué par un convaincant Adrien Brody, qui enquête sur la mort de Reeves. "Hollywoodland" peut décevoir certains, car il ne s'agit en aucun cas d'un polar ou d'un film noir. Si la reconstitution du Hollywood de l'âge d'or est soignée, l'ensemble se veut avant tout dramatique, avec une fin ouverte. En résulte quelques longueurs, mais la réalisation très correcte et les bons acteur rendent le tout appréciable.

L'histoire de cet acteur qui interprétait Superman dans une série des années 50 permet de découvrir l'envers du décor d'Hollywood de ces années-là. Le film en lui-même tend à être ennuyeux du fait de ces nombreux flash-back qui ralentissent le rythme de l'enquête du détective privé. J'aurais également préféré qu'il y ait une vraie fin à ce film.

Un thriller pas mal du tout, tant par sa structure que par l'ambiguïté des personnages.

La biographie de George Reeves ex-superman de la télé américaine dans les années 1940 doublée de l’enquête sur sa mort qui n’a jamais été élucidée. S’est-il suicidé comme le veut la thèse officielle ? A-t-il été tué par sa maîtresse plus âgée que lui ou par sa nouvelle fiancée ? Mieux, un meurtre a-t-il été commandité par le patron de la MGM de l’époque ? Le réalisateur ne tranche pas mais se sert plutôt de l’enquête pour mener en parallèle du parcours de l’acteur jusqu’à sa fin sordide une diatribe contre Hollywood et les studios d’alors en pleine crise. L’acteur qui semblait avoir du talent n’a jamais pu sortir de son statut de Superman. 30 ans plus tard il est arrivé un peu la même chose à Christopher Reeves lui aussi Superman pour le reste de sa carrière. La reconstitution est soignée et on assiste avec plaisir à ce destin tragique très bien interprété par l’ensemble du casting avec une mention particulière à Ben Affleck qui nous montre ici qu’il peu jouer autre chose que les beaux gosses décérébrés de ses débuts

"Hollywoodland"(2006)s'attache à suivre parallèlement les destins de George Reeves,interprète de Superman dans la série télévisée des années 50;et du privé qui enquêta sur les circonstances douteuses de sa mort. Inutile de préciser que les deux parties ne sont pas égales du tout,celle concernant les tribulations lasses d'un Adrian Brody qui mime ses héros d'antan,étant fatiguante et exempte de surprise. En revanche,dès que le film s'intéresse à l'envers du décor hollywoodien,où la fiction semble rejoindre la réalité,c'est d'un autre acabit. Ben Affleck obtenait là le rôle de la réconciliation avec son public,bénéficiant à plein de la mise en scène soignée et respectueuse d'Allen Coulteur.

Un excellent film policier . Adrien Brody incarne un détective privé à l'âge d'or d'Hollywood. Le mystère du suicide de l'acteur qui jouait Superman dans les années 50 interprété par Ben Affleck.

Enquête sur la mort de George Reeves évoquant différentes hypothèses et donc laisse le spectateur se faire sa propre idée. Toutefois, le film parait interminable.

GEORGE REEVES RETURNS. Un fait divers à la sauce Allen Coulter qui reste toujours sans réponse. Les comédiens, les décors, tout est honorable.

Inspiré par la mort mystérieuse de l’acteur George Reeves, un polar d’atmosphère séduisant mais manquant un peu de passion, au scénario bien ficelé qui nous plonge dans les coulisses d’Hollywood des années 60, porté par un beau casting, avec notamment l’interprétation impeccable du duo Adrien Brody/Ben Affleck.
3,25