Derniers Avis sur Cours, Lola, cours

Tom Tykwer nous dévoile différentes versions d'une même histoire afin de souligner les conséquences de nos actions.

Film allemand mêlant thriller, drame et action, Cours, Lola, Cours, est un long-métrage aussi atypique que sympathique, réalisé par Tom Tykwer. L'histoire nous fait suivre Manni, le copain de Lola, qui doit remettre une grosse somme d'argent à un trafiquant de voitures. Seulement, en cours de chemin, il égare la somme contenue dans un sac plastique. Il ne lui reste alors plus que vingt minutes avant qu'on vienne lui réclamer l'argent. Désespéré, il téléphone à Lola pour le tirer de ce mauvais pas. Cette dernière sort de chez elle en courant dans l'idée d'aller voir son père banquier qui pourrait peut-être l'aider. Ce scénario est en réalité beaucoup plus original que cela et s'avère prenant à visionner pendant toute sa durée d'une heure et vingt minutes. On assiste pendant tout ce temps à une course effrénée d'une folle intensité, ne permettant pas de s'ennuyer un seul instant. Le concept se dévoile au bout de quelques minutes, donnant ainsi une toute autre dimension à l'intrigue. En effet, celle-ci recommence à plusieurs reprises, permettant ainsi à Lola de s'essayer à des embranchements alternatifs modifiants en partie le déroulement de son parcours dans l'espoir de voir sa finalité heureuse. De plus, le cœur de ce sprint est avant tout lié à l'amour. Une belle romance portée par deux personnages principaux attachants, interprétés par Franka Potente et Moritz Bleibtreu. Du reste de la distribution, on retiendra les visages d'Herbert Knaup, Nina Petri et Armin Rohde. Tous ces individus entretiennent des rapports pressés par l'importance ce l'enjeu et sont soutenus par des dialogues de bonne facture. L'ensemble est réalisé de façon frénétique par Tom Tykwer. Sa mise en scène est créative à défaut d'être toujours esthétique. En effet, l'étalonnage n'est pas très reluisant. Ce visuel peu attirant est accompagné tout du long par une b.o. aux compositions technos ultra présentes. Si ces titres ne sont pas toujours qualitatifs, ils se marient si bien avec les images qu'ils se laissent écouter sans déplaisir. Cette course contre la montre s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Cours, Lola, Cours, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert pour son aspect singulier.

« Cours Lola, cours » du réalisateur allemand Tom Tykwer (1999) est un film que j’affectionne car il expose l’analyse de 3 scénarii possibles, un peu comme dans « Smoking/No smoking » de Alain Resnais (1993). Dans la première partie c’est Lola (Franka Potente) qui va mourir après sa course effrénée pour apporter une belle somme d’argent prise dans la banque de son père, dans le seconde c’est Manni (Moritz Bleibtreu) qui meurt à quelques secondes près et dans la troisième partie l’issue est heureuse. Le rythme du film est effréné reposant sur la course de Lola à travers Berlin. Le choix des couleurs et des plans est superbe et le fait d’intégrer à ce film des séquences de dessin animé est fort ingénieux. Un très bon film au suspense haletant. J’avoue ne pas avoir s’il existe d’autres films de ce type ?

Un film vraiment intéressant qui joue avec le temps, comme son préambule l'annonce il pose beaucoup de questions et les réponses sont aussi multiples et pas toujours cohérentes. Mais il faut être un rétrograde avancé pour ne pas voir pas mal de choses vraiment intelligentes et questionnantes (et non questionneuses, comme quoi les conformistes sont bien là hors de leur repaires bornés) sur l'essentiel de l'humanité ici. Un esthétisme certain, ce film ne se démodera pas même après plusieurs centaines d'années et c'est une qualité extrêmement rare. Sa limite ce sont ses choix et malgré une cohérence de loin supérieure à la moyenne, son exigence est telle que celle-ci fait aussi son point faible. C'est un retour de manivelle, le jugement pour ce film je le fais sur des critères différents de la plupart des autres tant il a une conscience aigüe de ce qu'est l'existence.

S'inscrivant dans la lignée de réflexions avivées par Mister Nobody ou L'Effet Papillon quant au destin et aux conséquences de tout choix même le plus insignifiant apparemment, ce récit survolté bénéficie d'un couple sympathique et surtout d'un singulier souci esthétique entre vidéoclip, grunge et animé. Néanmoins le rythme empêche l'implication émotionnelle et le happy end déleste la problématique de sa potentielle profondeur. Un bonbon rafraichissant cependant!

Un film qui court à 100 à l'heure, un style stroboscopique excitant je dirai !!!
Trois destins aux antipodes qui se mêlent avec brio dans ce métrage haletant et captivant.
Franchement excellent

Film original aux allures philosophiques. Destinée, causalité, amour sont les thèmes abordés dans ce film avec habilité sur fond de musique électro punk. L'actrice joue remarquablement bien. Un court métrage "ovni" réservé aux cinéphiles en quête d'originalité et de sens.

Un très beau drame allemand avec Franka Potente dans le poignant rôle de Lola. Un film puissant en emotion.

Plus conceptuel que cinématographique, ce film intrigue dans un premier temps mais devient presque navrant à la longue. La mise en scène est trop clippesque malgré une bo techno pas inintéressante. Un concept de 3 film en 1 un peu léger. 5.5/10

Cela faisait tellement longtemps que je rêvais de voir ce film dont le titre m'obsède depuis sa sortie en 1999 avec en plus cette affiche intrigante. Je ne savais pourtant pas du tout de quoi cela parlait! Bizarre, y'a des films comme ça. Et là je me retrouve face à un film incroyable, au montage dynamique et ultra techno, une histoire avec un soupçon de surnaturel, l'acteur Moritz Bleibtreu que j'adore et que j'avais découvert dans l'excellent film L'expérience. Ce film est moderne, passionnant et furieusement bien monté. Un must-see incontournable.

Critique de "Cours Lola Cours". 100000 marks disparus, un homme en danger, une femme en détresse. Voici les principaux ingrédients pour ce film et cela a été une belle surprise pour moi. Sans la moindre explication le film nous propose la même histoire avec des changements et des des dénouements différents. Je trouve originale cette prise de risque. Le réalisateur va droit au but. Le film a un rythme dynamique et on n'a pas de temps morts ou longueurs. 3,5/5

Un film survitaminé, enchainant, sans temps mort, les péripéties de la charmante et sportive Lola. Ayant marqué le cinéma allemand des années 90, Cours, Lola, cours, s'appuie sur un scénario original, travaillé, fourmillant d'inventivité et présentant Berlin sous un autre angle. La musique techno omniprésente, accompagne parfaitement les images qui défilent à une vitesse effrénée. Un bon moment de cinéma, qui est devenu au fil des années, culte. A voir.

C'est un film vraiment original. Il y a de l'humour (dans les dialogues et les situations), des effets visuels délirants, un scénario à tiroirs, des personnages caricaturaux mais attachants, une mise en scène nerveuse et novatrice, des idées de rebondissement vraiment incroyables... Mettez le tout dans un shaker et mélangez très fort et vous obtenez ce film vraiment TRES différent des productions américaines hollywoodiennes.
Je n'ai même pas fait attention à la musique de fond très "techno" et pourtant omniprésente, c'est dire si on ne s'ennuie pas pendant ce triptyque de "20 minutes de la vie de Lola et Manni".

Lola, incarnée par Franka Potente, reçoit un appel de son compagnon l'informant qu'il a perdu 100.000 deutschemarks, qu'il doit remettre très rapidement à un malfrat, sans quoi il sera exécuté. Lola dispose ainsi de 20 minutes pour trouver cette somme.
Ce film dispose d'un rythme efficace. Il démarre immédiatement et la contrainte de temps sur le déroulement de l'action maintient une certaine tension, appuyée par une musique hypnotisante. Le scénario est surtout très original dans sa construction, spoiler: l'histoire se déroulant à 3 reprises, influencée par des détails qui changent le déroulement complet de l'intrigue. Je trouve que le fait de dévoiler le destin de certains personnages croisés est une bonne idée, mais je regrette que cela ne soit pas plus approfondi
. Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup aimé ce long-métrage.

Encore une production européenne qui n'a rien à envier aux films ultraformatés venus des States. Lola a 20 minutes pour sauver Mani et très rapidement comment le thème de la course peut tenir sur tout un film. Avec cette idée de départ, le scénariste nous offre des rebondissements étonnants et des frissons garantis. Cette production allemande tient en halène et captivent dès la première minute. Le film ne dure que 66 minutes mais la densités des personnages et de leurs trajectoires respectives donnent l'impression d'un film de 2 heures. Il faut souligner la puissance narrative de l'oeuvre qui parvient à raconter plusieurs. La symbolique est forte et le scénariste joue beaucoup avec les idées de destinées, hasards, effet papillon. Lola cours et cours pendant une heure pourtant à la sortie du film ce sont les sentiements de quietude et de solennité qui habitent le spectateur. Film étrange mais captivant, à voir en V.O (allemand).