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kibruk
114 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juin 2010
Moins réussi que "L'étrange Noël de Mr Jack", "Coraline" est techniquement à la hauteur mais en retrait pour ce qui est du scénario. La première partie est des plus réussie avec une ambiance savamment inquiétante, mais on tombe hélas dans une dernière partie très classique et bien peu inspirée qui est loin de satisfaire l'ensemble des espérances.
Peut-être le meilleur long-métrage animé de 2009. A ne surtout pas faire voir à des enfants trop jeunes (j'en ai fait l'amère expérience...) Malgré ça, je suis fan : l'histoire, l'esthétique, l'ambiance, rien à jeter !
Coraline est epoustouflant le scenario crée par neil geiman (ce genie) est ici merveilleusement adapter a l'écran par le realisateur de l'etrange noel de monsieur jack (dont le nom m'echappe). Lhistoire bien que a priori simple possede plusieur niveau de lecture et possede une ambiance unique tour a tour mignon drole et m^me carrement flippant (certes me faire peur n'est vraiment pas difficile) parfaitement réalisé et maitriser on ce sent vraiment proche du personnage de coraline et pendant la durée du film on retombe en enfance (avec l'emerveillement et la peur que ca incombe) un grand film vraiment je le conseille
génialement original. dans la lignée de 'noel de mr jack' et autres 'noces funèbres', coraline est un film qui nous touche d par son originalité. aors, on aime ou on n'aime pas. moi j'ai aimé!
En 2010 l’animation a fait de sérieux progrès notamment grâce aux films en images de synthèses comme Final Fantasy. Pourtant certains films d’animation par choix ou faute de moyens utilisent des techniques diverses plus ou moins réussies. Ici l’animation se veut en correspondance avec l’univers noir et Carrollien de cette adaptation de la nouvelle de Neil Gaiman mais force est de constater que le film ne se donne pas les moyens d’exploiter les ressources intrinsèques au volume imaginatif de l’histoire.
Avec des films d’une qualité pareille, le monde de l’animation a encore de beaux jours devant lui ! Dernière production en date de Henry Selick, Coraline constitue un petit bijou tant par son univers sombre et inquiétant que par son esthétique à mi-chemin entre le dessin animé et le film en images de synthèse. Et si l’histoire est passionnante de bout en bout, le film promet quelques passages, notamment dans la dernière demi-heure, d’une beauté visuelle à couper le souffle !
Coraline est une petite fille au tempéremment bien trempé. Elle emménage avec ses parents dans une vieille batisse aux allures Hitchcockiennes. Délaissée par ses parents très pris par leur travail, elle explore la nouvelle maison et trouve même un passage secret lui permettant d'accéder à un apprtement identique au sien. Identique, enfin presque, il est plus lumineux et coloré et surtout elle rencontre ses autres parents... Des autres parents, pareil aux siens, mais à l'écoute et disponible, les parents idéalisées de cette petite fille. Mais cette vie rêvée a un prix conséquent que Coraline refuse de payer; comment va-t-elle fuir ce rêve qui tourne vite au cauchemar. Henry Selick signe ici un film d'animation de très haut niveau; avec "L'étrange Noël de M. Jack", il y a déjà 15 ans, il nous avait déjà émerveillé. Son film est d'une noirceur et d'un gothique proche des univers de Burton, mais force est de constater que sur ces 2 films, il dépasse le maître. Ce film est aussi une réflexion sur l'enfance et le secret désir que chacun d'entre nous a eu au moins une fois de changer de parents. Obtenir tout ce que l'on désire en étant enfant est fort, la contrepartie de cet acquis est symbolisée ici par des yeux remplacés par des boutons. Ayant tout, ne perd-on pas son libre arbitre, sa propre vision? Ne devient-on pas une simple marionnette du monde de consommation dans lequel on vit? Le film appelle à réfléchir. Les thématiques abordées sont proches celles abordées par la "Voyage de Chihiro"; un autre chef d'oeuvre, moins sombre. Ce film est aussi truffés de trouvailles visuelles étonnantes, un vrai petit bijou... mais pour les plus jeunes... Et pour terminer, la musique du francais Bruno Coulais est d'une qualité peu souvent égalée et épouse parfaitement le film. Toujours présente, elle se fait souvent discrête, mais est toujours indispensable. A voir et à écouter absolument.
Etonnant ! Ce film d'animation passé inaperçu surplombe, et de loin, la plupart des productions "pour enfants" des grands studios. Scénario qui tient debout, esthétique au top, personnages crédibles et attachants, mondes "parallèles" et fantastiques très bienvenus et bien rendus... Magnifique ! Foncez !
L'une des plus grandes injustices qui soit fut d'avoir attribué cette merveille qu'est The Nightmare Before Christmas au seul Tim Burton et par conséquent éclipsé ce maitre de l'animation image par image qu'est Henry Selick. Combien de fois ai je lu sur les forum des fans de Burton qui aveuglés (à raison d'ailleur) par leur idole ont dit : "C'est pas Burton qu'a réalisé le film ?! Ouais, bon ! De toute façon le realisateur devait être un Yes man". J'ai moi-même aimé un instant crut à cette théorie. Mais avec Coraline, il n'y a plus de doute possible. NON, Henry Selick n'est pas un Yes man ! Oui, c'est un réalisateur de talent. Dans Coraline on baigne dans une atmosphère mélancolique relevant de la poesie à l'état pur. Selick adapte avec brio le conte macabre de Neil Gaiman avec une mise en scène époustouflante entre Laughton et Fellini (ne serait-ce que pour la grosse femme en string). Chaque détails a une signification, depuis la mante religieuse mécanique à la toile d'araignée géante (symboles de la maternité oppréssante) en passant par cette poupée au générique de début, signifiant la manipulation des enfants, ou encore les mains mécaniques remplaçant l'ordinateur du père mais remplissant les mêmes fonctions (l'homme abdiquant face à la machine à des fins de facilités). Il faut également notter la grande beauté des musique du français Bruno Coulais. Coraline est un film indispensable de nos jours alors que l'on a de plus en plus tendance à abrutir nos tête blonde à de grosses guimauves dégoulinantes de mièvrerie pour mieux les embrigader dans notre société hyperconsumériste. Le monde de l'Autre mère est à l'image de ces rêves trop sucrés qu'on tente de faire ingurgiter aux enfants. Mais ce monde révélera son visage : immense big brother macabre peuplé de rats et d'insectes géants et qui s'auto-détruira pour laisser place a un grand espace vide complètement blanc comme dans Matrix. Voilà pourquoi je déclare Coraline, d'utilité publique.
moi, qui ne suis pas fane des animations de Tim Burton, j'ai bien aimée ce film pour ses personnages, ses décors et surtout pour l'originalitée de l'histoire !!!!! c'est supers bien fait !!!!! par contre, je le conseille bien à partir de 10 ans !!!!! les enfants qui ont moins risques d'avoir un peu peur surtout quand coraline voit son autre mère qui est retransformée en méchante !!!!! (physiquement, elle est moche !!!!!)