Derniers Avis : Harry Potter et le Prince de sang mêlé - Page 4

le meilleur Harry Potter, c'est tout. L.'ambiance, les images, la fin tout est fait pour nous mettre dans l'univers profond

C'est de mon avis le moins bon des Harry Potter. Ce n'est pas un mauvais film car il est doté de qualités visuelles (une superbe photographie bien lugubre et quelques plans très soignés) mais c'est clairement moins mouvementé que les opus précèdents. Ce n'est pas un mal en soi mais c'est parfois à la limite d'être soporifique et les 2h30 se ressentent sur la longueur. Les acteurs dont le trio de tête m'ont paru moins "dans le coup" à part l'indétronable Alan Rickman qui trouve son rôle plus étoffé dans cet opus. Le passé de Voldemort est bien plus intéréssant que les histoires romantiques qui n'apportent pas grand chose au réçit. C'est souvent ammené de façon étrange. Le grand final est très poignant. Un petit coup de mou qui sera rattrapé par les 2 derniers.

Je n'en attendais strictement rien après les opus 4 et 5 très médiocres, et me voilà à adorer "Le Prince de Sang-Mêlé". Je ne déconne pas. ENFIN on fait quelque chose de nos personnages, ENFIN on développe un fond, ENFIN Drago Malefoy est un vrai personnage, et quel personnage dans ce sixième opus, complexe et torturé, avec de vraies émotions touchantes, ça en est déconcertant ! spoiler: La révélation sur le prince de sang-mêlé n'apporte pas grand chose au final à part pour rajouter plus de fond à Severus Rogue (comme si il n'en avait pas déjà assez)
, mais entre une réalisation magnifique, de vrais moments d'émotions fortes, un vrai propos, de vrais personnages, pour moi c'est le film qui arrive à tirer son épingle du jeu. Et c'est également le plus détesté. Les fans des fois je ne les comprends vraiment pas...

# Scénario : 5/5
# Décors : 5/5
# Costumes : 4/5
# Casting : 5/5
# BO : 5/5
# Meilleur personnage : Albus Dumbledore & Tom Jédusor. A contrario, j’avoue avoir été déçue par les scènes avec Rogue, j’aurais aimée en avoir tellement plus, il méritait tout comme Tom.

Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé est le sixième opus de la saga Harry Potter réalisé par David Yates sorti en 2009, bon alors que vaut ce Prince de Sang Mêlé ? Ben pour moi c'est un cran en dessous des précédents opus, bien que le film soit une adaptation plutôt fidèle au livre, il prend beaucoup de libertés qui ne m'ont pas trop plu spoiler: comme l'absence de la bataille de la tour d'astronomie, trop de romances dans le film dont celle entre Harry et Ginny un peu hasardeuse, Rogue au second plan dans le film etc...
et qui m'ont fait sauter au plafond.
Le film est très bien réalisé par David Yates, le tout sublimé par la photographie de Bruno Delbonel qui est vraiment très réussi, c'est la meilleure photographie de la saga Harry Potter, pas pour rien que Delbonel fut nominé à l'Oscar de la meilleure photographie. Les acteurs sont toujours au top, Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson nous montre que leurs jeux d'acteurs ont bien progressé même s'ils jouaient tout les trois très bien avant. Les acteurs plus vieux jouent également très bien comme Michael Gambon qui nous livre à mon sens sa meilleure interprétation du personnage, Maggie Smith, Alan Rickman, Jim Broadbent jouent très bien également. La B.O de Nicholas Hooper est très réussie bien que je préfère la B.O de L'ordre du Phénix. L'émotion est juste à son paroxysme dans ce film, on passe par toutes les émotions, et avec ce final spoiler: mort de Dumbledore
qui est vraiment poignant. En résumé, pas mon opus préféré ni celui que je considère comme le meilleur mais il reste très réussi.

Moins de péripéties et de scènes spectaculaires dans ce sixième volet, mais plus d'humour et d'émotion : après avoir cherché ses marques avec L'Ordre du Phénix, saturé d'action et d'effets numériques, David Yates prend ici le temps de dérouler son histoire et trouve le ton juste, le parfait équilibre entre légèreté et gravité. Avant le double épisode final, on retrouve ici ce qui faisait le charme des précédents films : l'aspect sentimental de La Coupe de feu (mais de façon plus prégnante ici puisque nos personnages principaux tombent amoureux), l'humour utilisé avec parcimonie mais toujours savoureux, sans renier pour autant la noirceur de L'Ordre du Phénix et l'émotion avec la mort d'un des personnages principaux, sans nul doute l'une des scènes les plus bouleversantes de la saga. Et si les scènes spectaculaires se font plus rares, elles sont toujours superbes et intenses. Peut-être pas le volet le plus surprenant ni le plus brillant, mais constamment captivant et plaisant, on ne lui en demandait finalement pas plus. Une réussite.

Dans une saga littéraire, prenez le tome 6, l'avant-dernier censé vous préparer à l'affrontement final, découvrir en flashback comment Tom Jedusor est devenu Hitler-chez-les-sorciers, rapprocher Hybris de sa Némésis, terminer sur un cliffhanger qui rebat les cartes. Transformez le tout en une bouillie adolescente de 2h30 où les plus grands moments du livre sont évacués manu militari par une incompréhension crasse des enjeux.
Hors le rapport, toujours tendancieux et quelque part malhonnête, du film au livre, ce Prince de Sang-mêlé ne trouve pas l'équilibre entre la menace, d'emblée reconnue (alors que jusqu'ici personne ne voulait croire au retour de Voldemort), incarnée par les agissements suspects et terribles psychologiquement de Malefoy (un film entier aurait pu traiter du personnage), et l'insouciance des héros plus perturbés par des guilis dans le bas-ventre que par autre chose. Pour saisir l'ampleur du gâchis, prenez la première trilogie Star Wars, voyez comment les sentiments nourrissent l'intrigue, et demandez maintenant à Disney de tout normaliser, dans une ambiance de cour de récré que seuls quelques rares séquences viennent électriser - Yates est malgré tout un bon faiseur et la photographie est superbe.
Tout cela reste incompréhensible, d'une scène d'intrusion au Terrier absente du livre qui malmène la logique, à l'évacuation sine die du climax final. Qui pourra enfin comprendre pourquoi le Seigneur des ténèbres est allé cacher ce qu'il devait cacher dans cette grotte ? Encore une fois, merci le livre.
Bref, c'est un joli foirage, inintéressant, tout au plus rageant, que ses concepteurs ont peut-être vu comme une simple transition, alors que le film aurait dû poser les véritables enjeux, autrement plus adultes et à l'oeuvre dans les Reliques de la Mort.

6ème opus mal réalisé au point de vue scénaristique. Beaucoup de choses supprimé alors que le livre est essentiel pour l'histoire du mage noir. Le film gâche la beauté du livre. On apprend quasiment rien sur la vie du mage noir alors que le livre parle bien plus de sa jeune vie. De plus Ginny est effacée de l'histoire alors qu'elle apparaît plus coriace et plus présente dans l'œuvre de JK Rowling. Enfin, dans la fin du livre, l'ordre du phénix et les mangemorts nous offre un duel épique alors que dans le film il n'y a pas de duel. Le fait de permettre à Dumbledore de transplaner dans l'enceite de Poudlard fait perdre toute la logique de ce que dit Hermione. et puis ne mettre la partie ou Crabbe et Goyle se travestisse pour protéger Drago est la petite touche humoristique du livre pas mis dans le film. Un film plutôt décevant quand on voit le chef-d'œuvre du livre.

Trois étoiles, c'est pas une mauvaise note.Je trouve que ce film est pas mal, mais comparé aux autres Harry Potter, il est bof. Le livre est super et je trouve que dans le film, ça parle trop des histoires d'amour de machin et truc au lieu de parler des choses vraiment importantes. Il y a par exemple certains souvenirs importants explorés dans la pensine dans le livre qui ne sont pas explorés dans le film, et pour mettre quoi à la place ? Des histoires d'amour cucu. Après, il y a toujours la magie des films Harry Potter, et ça parle pas QUE d'amour, mais ça parle déjà TROP d'amour comparé au livre. Et c'est pas comme si les scénaristes avaient su rendre ces histoires intéressantes.

Certainement le film Harry Potter que je mettrais à l'avant dernière position. Le film est très long, et l'intrigue prend du temps à se poser. On pouvait beaucoup attendre de cette adaptions d'une roman de J.K Rowling, qui est très bon. Malgré tout on ne peut pas enlever le côté émouvant de ce film. On comprend que le réalisateur a voulu explorer le côté origine de la saga avec de nombreux flash-back et plans en noir et blancs. L'ambiance du film est très sombre ce qui est un très bon point et qui fait la force de ce film.

Harry qui drague tranquille dans le métro, Dumbledore qui s'intéresse au tricot, l'attaque avortée des Mangemorts au Terrier, Lavande et son Ron-Ron, Cormac qui vomit sur Rogue... désolé mais c'est totalement inutile ! L'histoire se complexifie, c'est l'occasion de parler des Horcruxes, du transplanage (important pour la suite), de la mission de Dumbledore mais ce sixième opus se contente d'être une (mauvaise) comédie romantique au lieu de donner d'importantes informations sur le danger qui menace : Lord Voldemort. Pourtant, quand le film redevient sérieux, nous sommes plongés directement dans l'histoire et Dumbledore est réellement touchant pour son grand final. La direction d'acteur est mauvaise et en plus l'image est terne, grise, froide, sombre... la photographie est une horreur, on ne voit rien. David Yates se loupe complètement, il n'a pas les épaules pour un tel projet.

Un très bon Harry Potter, pas le meilleur mais très plaisant ! Cette fois, peu de grand spectacle, surtout l'aspect psychologique avec la relation qui se développe entre Harry et Dumbledore, la jeunesse de Voldemort qui est très intéressante à découvrir etc. Les amourettes sont un peu légères et prennent proportionnellement trop de place dans le film, même s'il est agréable de voir ses personnages grandir et devenir des adultes.
Et la fin, peu spectaculaire, est tout de même jouissive car elle annonce la couleur pour les 2 derniers épisodes ! Harry est fin prêt pour botter les fesses du mal !

Les films se suivent et ne se ressemblent pas. Moins accrocheur, cet épisode manque cruellement d'action. Il est ennuyant, long, mièvre et destiné à un public d'ados.
Où sont partis les 250 millions de dollars de budget ?

En général, ce film est le moins apprécié de la saga,et je comprends pas trop pourquoi. Je déteste ce qu'a fait Yates sur les autres films de la saga qu'il a réalisés (encore que, le 5 est pas si mal), mais là je le trouve bon.
Pour commencer, je n'aime pas les livres. spoiler: J'ai relu le 4 récemment et j'ai été surpris de voir à quel point j'en avais rien à faire de la mort de Cédric tant c'est mal écrit et trop vite raconté.
Tolkien sait créer un univers, lui donner de la poésie, le décrire, le rendre cohérent. Le Seigneur des Anneaux est souvent associé à de la littérature jeunesse mais c'est un livre pour adulte, qui ne peut que tomber des mains d'un enfant de l'âge des lecteurs de Rowling et même plus pour certains. C'est de la grande littérature anglaise, une fresque mythologique écrite par un philologue de génie. Bref, si vous voulez lire autre chose que des produits de consommation, qui se lisent en trois jours malgré le nombre important de pages, lisez Tolkien, pas Rowling.
J'explique ça pour dire que je m'en fiche totalement que David Yates ait coupé des passages importants et qu'on n'ait pas beaucoup d'explications sur le Prince de Sang-Mêlé. Ce film s'intéresse à ses personnages, et c'est pratiquement le seul de la saga à le faire correctement avec le 3. Chez Columbus, ils ne font qu'expliquer le scénario, chez Newell, les coupures par rapport au livre sont forcées et les interactions n'ont parfois aucun sens, spoiler: comme quand Harry et Ron se disputent sans raison et se réconcilient de façon tout aussi artificielle
, le 5 ne se pose presque jamais et va trop vite (c'est le plus court de la saga, là où le livre qu'il adapte est le plus long), et le 7 se pose deux ou trois fois, mais ne fait que montrer des personnages déprimés dont le comportement est influencé par des objets magiques. On ne voit jamais leurs interactions au quotidien, leurs problèmes de couple, le stress avant un match de sport devant toute l'école, comment il s'entendent avec leurs profs avec qui ils passent toute l'année (j'entends par là leurs profs normaux, pas Dark le Sombre (qui, je pense, fait bien plus peur à la majorité des gens que Voldemort)).
Dans Harry Potter 6, on a enfin tout ça. Les personnages sont vrais. Harry s'autorise des petites vannes pour provoquer sa pote Hermione ("Elle s'intéresse à toi uniquement parce qu'elle pense tu es l'élu ! - Mais je suis l'élu !" [le frappe avec un livre]). Slughorn est juste génial et la scène ou il parle de son poisson Francis est à la fois drôle et touchante, et inédite par rapport au livre, qui amène la discussion plus maladroitement et montre un Harry violent envers son prof. Ce qui marche parfaitement, c'est ce contraste entre cette insouciance et l'atmosphère extrêmement pesante du film. On a certes Ron qui est très drôle à admirer la lune à cause d'un filtre d'amour, ou Rose et Hermione qui s'engueulent dans l'infirmerie, mais par dessus, on a toujours ce filtre sépia, cette image terne qui rappelle que le Seigneur Sombre se prépare. On alterne des scène de goûtés avec celles où Malfoy, perdu, spoiler: essaie de faire venir les mangemorts à Hogwarts
. On a donc dans ce film, le meilleur traitement du personnage de Draco qui est enfin autre chose qu'un camarde de classe qui s'acharne sur les plus faibles, le meilleur traitement de Dumbledore (jamais son lien avec Harry n'a été aussi fort que dans ce film spoiler: et la scène où il provoque un tourbillon de flammes est magnifique
(au passage, le film a l'une des meilleurs BO de la saga)), le meilleur traitement du trio principal et des interactions qu'il peut y avoir dans ce groupe d'amis. Pour une fois dans la saga, on peut s'identifier. Pour une fois, Harry n'est pas vu comme une menace ou un héros par tout le reste de l'école. Il agit de son côté et aux yeux de tout le monde, c'est un élève normal.
Enfin, je n'ai jamais aimé la magie dans cette saga, car elle est beaucoup trop présente et n'a pas d'autre intérêt que d'être de la magie. Ce n'est pas comme chez Tolkien, où elle est relative à un savoir, à la technologie et même à l'industrie, à la volonté de dominer autrui et au pouvoir. J. K. Rowling ne s'en sert pas pour tenir un propos en particulier (indirectement si, il y a tout le discours sur le racisme, sur la notion de "sang-pur", mais la magie en elle-même, ce sont que des gros éclairs qui sortent d'une baguette). Dans Star Wars, il y a toute une philosophie autour de la force, qu'on y adhère ou pas. Tout ça pour dire que ce que j'aime dans Harry Potter 6, c'est que la magie se fait discrète. Il y a toujours la pensine, deux ou trois sorts d'attaque, et la magnifique tempête de flammes de Dumbledore, mais ce n'est rien comparé au déluge d'effets spéciaux du 4 et même avec les autres films en général. Et dans ce sixième opus, il y un propos à travers la magie. Ce n'est pas juste pour faire joli ou éliminer un adversaire. spoiler: Felix Felicis par exemple, c'est pratiquement un palcebo. Ron réussit ce qu'il entreprend à partir du moment où il croit en avoir bu et Harry gagne surtout en assurance et en charisme, ce qui lui permet de persuader Slughorn. C'est plus une question de confiance en soi. Septum Sempra, c'est clairement la force et la colère de Harry qui lui échappent, et on peut imaginer à quel point il peut être mal après avoir pratiquement tué Draco. Parfois, on ne montre pas la magie, on la raconte, on en fait un récit poétique sur un pétale de fleur qui se change en poisson, qui lui-même disparaît du bocal à la mort de Lily Potter. C'est juste un moment touchant.

Bon après, il y a toujours le même souci de montage avec Yates : il manque clairement des plans, notamment dans les scènes d'action. Ça donne un côté accéléré un peu bizarre au film parfois, et c'est pareil dans tous les Harry Potter que Yates a réalisés.

Un bon film qui se rapproche plus de l'œuvre originale que le précédent. L'ambiance assez sombre du volume est bien retranscrite, malgré que la descente aux enfers de Drago soit tournée au ridicule dans cet opus. En revanche, il n'arrache pas les 4 étoiles à cause de la ridicule romance entre Ron et Lavande qui a tendance à donner au film un air de série d'ado niase... Il reste un assez bon film dans l'ensemble. Je recommande.