Derniers Avis : Le Hobbit : un voyage inattendu - Page 14

Réalisateur de la légendaire trilogie du Seigneur des anneaux, Peter Jackson remet ça avec une autre trilogie sur la Terre du Milieu, prequel du Seigneur des anneaux. J'en attendais beaucoup du Hobbit, et au final, quelle déception. Le scénario se résume en une phrase : Bilbon part pour une aventure avec des nains. Et j'exagère qu'un peu parce que les principales scènes du film montrent Bilbon et les nains qui rencontrent des problèmes sur leur route. Malgré des personnages et une intrigue différente, Jackson nous ressort du Seigneur des anneaux : mêmes plans, mêmes décors, même ambiance ; le Hobbit ne se démarque pas de son prédécesseur. Les effets spéciaux ne sont pas beaux : là où le Seigneur des anneaux réussissait à nous montrer un monde à la fois fantastique et très réaliste, le Hobbit ressemble carrément à un jeu vidéo. Autre problématique du film, les personnages ne sont quasiment pas approfondis : on a 13 nains avec des noms quasiment identiques (ce qui fait qu'au final on ne se souvient que de 2 ou 3 d'entre eux), et seul Thorin est approfondi. Le livre était un compte pour enfant, et le reproche que je fais à Jackson (et je ne suis pas le seul), c'est qu'il a gardé cet humour enfantin qui ne correspond pas au côté somble de la saga (je pense surtout à la scène des trolls qui aurait pu être tendue et oppressante mais qui est au final lourde et pas sérieuse). Le film a aussi des qualités : Martin Freeman excelle dans la peau de Bilbon et apporte un bon humour british à son personnage, la scène avec Gollum est sympa et la musique est toujours aussi belle. Ça divertit bien en gros.
Au final j'ai eu l'impression d'assister à un remake médiocre du Seigneur des anneaux. Divertissant mais sans plus.

Retour en Terre du Milieu, j'étais à la fois enthousiaste et sceptique.
Pour l'un, j'étais ravi de retrouver l'univers de Tolkien avec la patte de P. Jackson qui avait réalisé un quasi sans faute avec le trilogie du Seigneur des Anneaux. Pour l'autre, j'étais quelque peu perplexe quant à l'utilité de 3 films pour résumé un livre de 300 pages.

Le film débute chronologiquement en même temps que La Communauté de l'Anneau, Frodon apparaît à l'écran, le premier lien entre les deux trilogies est sympathique et ranime de vieux souvenirs.
On a ensuite droit au résumé de la chute des Nains par Smaug, sans qu'il apparaisse pleinement à l'image, P. Jackson nous garde la surprise pour la suite (bien vu). Petit prologue qui nous rappelle la mise en scène de la Communauté: P. Jackson nous met à l'aise, la cohésion est parfaite avec les précédents films. Toutefois, premier bémol, on sent déjà le partie pris pour les images numériques, bien que visuellement il n'y ai rien à redire (pour le moment).

Comme à l'instar de la Communauté, le film prend le temps de se mettre en place et de nous faire découvrir les facettes des principaux protagonistes (Bilbon, Gandalf, Thorin), difficile de caser toutes les biographies de chaque nain :) Le ton est plus léger, l'humour plus présent. Le début du film reste fidèle à l’œuvre dont elle s'inspire jusqu'au passage des Trolls. Contrairement au livre, BIlbon se révèle plus courageux et avec l'aide de Gandalf parvient à se défaire des Trolls. Premier accroc par rapport au récit de Tolkien, mais cette (petite) modification ne perturbe en rien l’adaptation ni ne dénature l'histoire original (pour l'instant).

La compagnie reprend sa route et tombe sur Radagast. Premier gros changement vis-à-vis du livre et on devine
déjà qu'il y a aura plus dans ce film qu'une simple adaptation, et premier faux-pas. La représentation du magicien est complètement raté, à des années lumières d'un personnage de Tolkien, aussi peu soit-il décrit dans ses livres.
Notre troupe de promeneur se retrouve ensuite à Fondcombe. La scène sous les étoiles est visuellement splendide et on retrouve un lien avec "la Communauté", le conseil blanc remplace le conseil de l'anneau. P. Jackson sait nous rendre nostalgique.

S'ensuit le passage dans les montagnes et les Gobelins. Tout comme les Trolls, ceux-ci sont entièrement numériques mais très réussis. J'aurais toutefois préféré que Jackson reste fidèle au roman lors de la poursuite des Gobelins après la compagnie de Nains. Elle aurait été plus drôle et ce serait parfaitement ancrée dans l'univers plus enfantin et comique du film par rapport au "SDA". De ce point de vue l'absence de sang, pour obtenir un film tout public, est une grosse erreur qu' on a du mal à occulter et stoppe l'immersion du film pour nous, adulte.

Le duel d'énigme entre Bilbon et Gollum est, pour moi, la scène la plus réussie du film mais aussi la mieux retranscrite du livre. Pour la première fois, Bilbon ne peut compter que sur lui-même et son côté Touque prend le dessus sur le Sacquet. La capture de mouvement sert (à nouveau) idéalement le personnage de Gollum et son rendu poisseux.

La découverte de l'anneau et son évasion des griffes de Gollum font passer BIlbon au Niveau 2 du Hobbit, moins couard, plus courageux. Pas le temps de se reposer pour au temps avec la première bonne idée de Jackson: Azog, qui s'inscrira comme fil rouge de la trilogie, épée de Damoclès au dessus de la Compagnie (alors qu'il est depuis longtemps bouffé par les vers chez Tolkien). Le rendu visuel de l'orque pâle est correct mais un peu trop lisse, on regrettera le non-choix du maquillage comme pour les Uruk-hai.

Bilbon passe aussitôt au stade Hobbit Niveau 3 en sauvant Thorin devant son ennemi juré. La scène dans les arbres (nouvelle version 2.0 avec la présence d'Azog) conclut le premier tiers du livre mais on sent déjà le rythme des chapitres s’accélérer. Le film se termine lui sur un petit clin d’œil de Smaug, qui nous dit à bientôt pour le prochain numéro.

Une Aventure incroyable qui ne déçoit pas. Dans la lignée du Seigneur des Anneaux! magique

Le meilleur de la trilogie Le Hobbit, le troisième meilleur film de l'univers de Tolkien et à ce jours le quatrième meilleur long-métrage de Peter Jackson derrière Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi, King Kong et Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'anneaux. Le Hobbit : Un Voyage Inattendu est en effet un excellent prequel ! Côté ambiance, j'ai été plus séduit par la trilogie de 2001-2003 car l'atmosphère était plus sombre alors que là, elle est plus tout publique de part son côté ironique ; mais ça n'est pas non plus Le Monde de Narnia ! Il y a également beaucoup plus de CGI et par conséquent beaucoup de moins de paysages naturels et d'usage de maquillage mais ces effets visuels nominés aux Oscars sont très marquants ! La photographie est quand à elle très belle et précise ! Concernant la 3D, elle n'est pas mal en terme de profondeur mais c'est un peu du foutage de gueule pour ce qui est des jaillissements. Les nouveaux personnages (les douze nains et Radagast) sont très attachants car ils ont tous une personnalité spécifique. Et puis, quel plaisir de retrouver Gandalf, Bilbon, Gollum, Elrond, Galadriel, Saroumane et Frodon. Avec Ian McKellen, Martin Freeman, Ian Holm, Andy Serkis, Hugo Weaving, Cate Blanchett, Christopher Lee et Elijah Wood qui retrouvent leurs rôles, le casting est parfait ! Au sujet des nouveaux acteurs, Richard Armitage était particulièrement un bon choix pour incarné Thorin. La bande originale du film est vraiment réussie, la musique que j'ai adoré, c'est Misty Mountains interprétée par certains membres du casting et Richard Armitage. Le scénario est quant à lui fidèle au roman et l'histoire est hyper captivante malgré la durée du long-métrage ; c'est sans doute parce qu'elle est riche en action, en émotion, en ironie et en rebondissements ! Mon moment préféré ? spoiler: La confrontation entre Bilbon et Gollum
! Ce premier opus a vraiment permit aux spectateurs de se replonger dans le fameux l'univers de Tolkien, un monde qui nous déduit dés la première minute du film !

Alors déjà le projet d'adapter Bilbo c'était pas le plus intéressant de l'univers de la Terre du Milieu mais bon... Après il s'en est suivit une succession de mauvais choix artistiques plus incommensurables les uns que les autres, et j'aurais toujours préféré voir Del Toro que Jackson à la réal. Du coup cette trilogie est naze, incohérente avec elle-même et celle du SDA, bref un gros foirage phénoménal. N'empêche j'aime bien ce premier épisode, il nous donnait de l'espoir, beaucoup de remplissage mais on se faisait pas trop chier, après j'ai énormément de reproches à lui faire que ce soit d'un point de vue esthétique ou quoi. Après si le deuxième se vaut pour la scène de Smaug, celui-là c'est pour la scène avec Gollum, très bonne mise en scène et je trouve qu'il est même plus flippant que dans le SDA, c'est dommage, j'ai toujours l'impression que dans cette trilogie ce qui est similaire avec le SDA est plus réussi que dans celui-ci. Bon après dans les points forts du film y a le casting, la réalisation, toussa toussa, mais merde les gars, c'était obvious que 3 films ce serait de trop.

Un film décevant qui amorce un prequel raté avec pour ambition l'humour et pour public pour le plus jeune âge...! Si ma note est sévère, elle est à la hauteur de ma déception.

Peter Jackson avait accompli ses désirs de cinéaste en adoptant l'oeuvre phare de JRR Tolkien: "Le seigneur des anneaux". Il n'avait donc nullement l'intention d'adapter sa préquelle "Bilbo le hobbit" Il fut pourtant dés le début impliqué dans le projet en tant que scénariste et producteur, comme caution morale et artistique et confia la réalisation à Guillermo Del Toro, maître du fantastique au détriment de Sma Raimi, réalisateur à la carrière similaire à celle de Jackson. Pourtant le choix de Del Toro est logique étant donné que "Le hobbit" est plus considéré comme un conte pour enfants, le cinéaste mexicain a déjà démontré sa maîtrise dans le genre avec "Le labyrithe de Pan", l'univers de Tolkien aurait pu lui permettre de libérer sa folie visuelle quasiment infinie. Mais l'histoire en décida autrement et Peter Jackson fut contraint de revenir à la réalisation de la saga qui fit de lui un modèle et donc de changer l'orientation des films, la patte de Del Toro étant personnelle. Il n'est plus question que "Le hobbit" soit un simple conte fantastique se déroulant avant "Le seigneur des anneaux" par le réalisateur du "Labyrinthe de pan" mais une préquelle à part entière, ou les évènements de la trilogie amèneront ceux du "Seigneur des anneaux" en plus d'enrichir l'univers déjà vu il y a dix ans. En adoptant ce choix narratif, Jackson et ses équipes donne au livre dont il s'inspire toute l'ampleur qu'il mérite car rappelons le, "Le hobbit" n'est pas très épique ni émotionnel et parait même comme une sorte de brouillon de d'ensemble de l'oeuvre de Tolkien. Ce dernier a même du retoucher deux chapitres après la parution du "Seigneur des anneaux" et compléter les ellipses de l'intrigue dans les annexes du "Retour du roi". Il a même songer à réecrire entièrement son premier roman dans un version beaucoup plus étoffé et mature pour que l'ensemble de son univers soit plus cohérent. Suite de la critique dans "La désolation de Smaug".

Malgré le temps qui est passé depuis les superbes Seigneurs des anneaux, on sent que Peter Jackson a voulu surfer sur la vague qui avait porté cette saga. C'est une bonne aventure avec de nouveaux personnages attachants et le retour de ceux qu'on aimait bien. Mais la musique fait réchauffée, les dialogues sont bien faibles et on a du mal à prendre la quête au sérieux.

Il manque aussi le souffle épique dans ce premier volet d'une trilogie mais on pourra le comprendre en sachant que Tolkien a écrit Bilbo le Hobbit à l'intention des enfants.

Je pense que j'en voudrai longtemps à PJ de nous avoir servi un Hobbit à la sauce overdose de numérique et d'humour minable ; je ne parle pas des "méchants" qui passent tous pour des crétins sans nom.

Un premier volet magnifique, avec des scènes marquantes et une bande-son superbe.

A la hauteur de mes attentes. Un très bon film de fantasy, passionnant et grand public. C'était la première fois que je voyais Martin Freeman et j'avais l'impression de voir bilbo en face de moi. Il l'a joué à la perfection et méritait l'oscar pour ce rôle. C'est un film grandiose qui démontre le talent de jackson. Cependant la bande son est en dessous du seigneur des anneaux et certaines scènes auraient dû être dans la version longue. C donc un 4, 5 afin de ne pas baisser la moyenne, même si il mérite plus un 4,1.

On retrouve avec plaisir le monde des Hobbits et les grandes aventures. Ça fait du bien!

Alors oui la comparaison avec le seigneur des anneaux serait facilement en défaveur du hobbit cependant cela faisait très longtemps qu'on n'avait pas eu la joie de voir du "fantasy" de qualité. Depuis le seigneur des anneaux justement.
Peter Jackson a fait du bon travail avec cette trilogie.
Pas facile de prendre le relais de Tolkien pour étoffer l'histoire.
J'ai pris un grand plaisir à me rendre au cinéma et à replonger dans l'univers de la terre du milieu, du mordor et de tous les personnages de Tolkien.

Bilbon Sacquet le Hobbit (Martin Freeman) reçoit la visite d'un voyageur inattendu qu'il renvoie sans fioritures. C'était Gandalf le magicien (Ian McKellen) qui lui a tendu un piège car il voit s'inviter chez lui douze nains affamés, pour le moins sans gènes et plutôt embarrassants. Dernier arrivé : Thorin Ecu-de-Chêne le Roi des nains (Richard Armitage) qui lui propose un marché. Bilbon accepte finalement de suivre les nains et le magicien pour les aider à rechercher Erebor, leur royaume perdu.

Le périple sera long et semé d'embuches : Bilbon jugé au début un peu couard, va se révéler courageux, voire parfois rusé, et ainsi sauver ses compagnons d'aventure. Au cours de leur épopée, ils seront aidés par les elfes, attaqués par des Orques, des Trolls, des araignées, des géants de pierre....

Les masques et les maquillages sont grandioses. Les effets spéciaux sont excellents. Les décors studios se révèlent fantastiques et les décors naturels de Nouvelle Zélande sont admirables.

Une bonne réalisation de Peter Jackson qui nous donne un film d'aventure fantastique agréable à suivre.

Comme Michael, il s’appelle Jackson et s’enferme dans son monde. Mais s’il n’a pas signé Thriller, Peter a lui aussi marqué le cinéma : sa trilogie du Seigneur des anneaux est devenu le film de chevet de toute une masse de geeks, rolistes, gamers et rêveurs de tous bords. Ainsi, nous rentrons au Mordor, pour suivre cette fois une joyeuse bande de nains, lourdauds et querelleurs, venus aidés les déjà bien connus Gandalf et onc’ Saquet. Leur quête ? Bouter un diabolique dragon aux dehors d’une forteresse bourrée d’or. Oui, Bilbo le hobbit, qui n’est pas à proprement parler un chef d’œuvre, est d’abord et surtout un conte pour enfants. En un tome. On devine s’il a fallu broder, enrober, détailler, recréer pour en faire un nouveau triptyque au niveau de son prédécesseur. Eh bien, ce n’est pas une franche réussite. Vous vous rappelez L’aventure des Ewoks ? Ce spin-off de Star wars où tout était moins bien, les trucages, les acteurs, le scénar, mais qu’on regardait tout de même pour prolonger la magie ? Ce hobbit est ainsi : une distribution moins charismatique, une histoire plate et lisse, de l’action rare, des effets plus clinquants. Mais on reste, parce que quand même, ça divertit. Pour combien de temps ?