Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Z20050527155857987239172
1 abonné
47 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 1 mai 2023
L'histoire est intéressante mais c'est trop long. La fin est ratée. Reste une impression d'ennui et de gâchis. L'intérêt du noir est blanc est discutable et n'arrange rien...
Film en noir et blanc pour marquer la période des années 1910. La narration appuie davantage la période et ici, il se passe des accidents dignes de vengeances enfantines faisant suite aux punitions parentales. C'est un peu lent mais l'époque est impeccablement reproduite et il y a une atmosphère lourde, pesante ressentie à travers les enfants. De même, il n'y a pas de musique d'ambiance pour une meilleure immersion à la vie du village. Mais la vie est morose, pesante et l'accroche est difficile à maintenir jusqu'au bout tant le film manque d'intensité.
Partagé entre une maitrise formelle incontestable (noir et blanc sublime et plans fixes faisant naitre une tension parfois oppressante) et un scénario bancal, "le Ruban Blanc" est une palme d'or très étrange. Ce film joue en effet sur l'attente d'un dénouement, en posant la question suivante: Qui a bien pu commettre ces actes terribles dans ce village d'Allemagne du Nord en 1913 ? Si l'immersion dans cette situation est intrigante par instants, on finit par se lasser devant tant d'interrogations (souvent vaines) et peu de réponses convaincantes. Il faut aussi ajouter à cela des personnages étonnement schématisés (ces derniers sont en fait tous pourris jusqu'à la moelle). En opposition à cette épuisante simplicité se construit une histoire complexe, grâce aux jeux de suspicions et de dénonciations. Un film dont la force apparait sur courant alternatif, et aux allusions aux racines du nazisme multiples et pénibles.
L'histoire n'est faite que d'une accumulation de mini-histoires et d'incidents pas toujours intéressants touchant à la vie des habitants. Certaines scènes n'apportent rien au film et le rendent ennuyant. Après reste des décors de hauts niveaux et de très bons acteurs.
Je ne comprendrais jamais que l'on puisse donner des palmes d'or à ce genre de film. Pas que ce soit mauvais, non, le thème est bien trouver, et l'histoire assez intéressante, mais que ce film est truffés de longueur et de non-dits, et comme d'habitude avec Haneke, faut tout deviner. C'est bien de ne pas tout mâcher, mais quelques explications supplémentaires n'auraient pas été superflues. En tous cas, déçu.
Le Ruban Blanc n'est pas le plus grand film d'Haneke ni son plus poignant malgré son talent indégnable. Il est à conseiller en priorité aux inconditionnels du cinéaste, les autres s'ennuieront profondément.
Porté aux nues par la critique professionnelle et amateur, Palme d’Or au Festival de Cannes 2009, Le Ruban Blanc est souvent considéré comme le film le plus accessible de son auteur, Michael Haneke.
Pourtant pétri de bonnes intentions, doté d’un sujet très intéressant, écrit par un Michael Haneke assisté de Jean-Claude Carrère, Le Ruban Blanc ne m’a pas du tout enthousiasmé. En effet, malgré quelques acteurs qui sortent du lot, comme Christian Friedel (un peu trop innocent à mon avis), Burghart Klaussner ou encore Ulrich Tukur (comme d’habitude), ce film à la réalisation qui alterne entre l’erratique et le beaucoup trop démonstratif est beaucoup trop ennuyeux et embrumé pour intéresser un spectateur moyen, sans le perdre en route. C’est très dommage car l’idée du film est vraiment fantastique. Le noir et blanc n’a aucune autre utilité que de montrer une époque.
C’est vraiment dommage que le film ne soit pas vraiment passionnant, parce qu’on sent un fond vraiment talentueux.
Après Elephant et The tree of life c'est la troisième Palme d'or que je regarde des années 2000, c'est la troisième que je n'aime pas (il y avait Inglourious basterds la même année pourtant, mais pour les culs serrés du jury il est clair qu'ils ne pouvaient pas récompenser un tel film), je vais finir par ne plus en regarder, heureusement j'ai vu Pulp fiction ou encore Taxi driver dans la liste des films primés, sinon j'aurai pris la décision de fuir définitivement cette Palme d'or. Alors esthétiquement on dit que c'est superbe, d'accord le noir et blanc est beau, c'est vrai. Je ne trouve pas le film mauvais, je le trouve insignifiant, pourtant le scénario et certaines scènes ne le sont pas, mais il n'y a aucun génie dans la mise en scène et en plus il n'y a aucune musique, ça pour moi c'est un très mauvais point. De plus le film est très lent, j'adore quelques films lents, mais celui-ci non. Quelques fulgurances m'ont permis de ne pas trop m'ennuyer.
Sur conseil, j'ai regardé ce film. Je me suis dit qu'il n'aurait pas eu la palme pour rien. Et bien voilà, mon sentiment premier est la déception. On arrive à accrocher à l'histoire, à ces évènements étranges qui se produisent.Mais voilà, on veut un dénouement, et on en a pas!! Je suis allée voir l'analyse du film, pour comprendre où l'auteur voulait en venir, et qu'il fallait surtout se focaliser sur l'éducation des enfants très dure qui peut les transformer. Bref, son propos est compréhensible, mais ne le regardez pas si vous souhaitez vous divertir, car ce film est long et lent.
Un film sombre, très sombre, dont les qualités de mise en scène sont indéniables mais qui propose une lecture déterministe de l'histoire assez déconcertante et décourageante.
Esthétiquement, une merveille qui mérite ses étoiles, mais l'histoire ???? quelle histoire ??? des approches, des sous-entendus, aucune explication, une lenteur abominable. Le fils de la baronne est rétabli, mais ils ne pensent pas lui demander qui l'a agressé ? La déclaration de guerre n'a strictement aucun rapport avec l'histoire, faut pas prendre les gens pour des cons. Je vais finir par fuir tout film primé palmé !
Du grand cinéma, des plans de folies, des travellings nettes et précis,... La liste est plus que longue. Mais malgré tout cela, la mayonnaise ne prend pas. La faute à une intrigue peu mise en valeur, des personnages dont le destin ne nous intéresse peu ou proue, c'est 2h30, c'est en noir et blanc... ça reste subjectif,mais le talent est là c'est une évidence.
"Le Ruban Blanc" à obtenu la palme d'or du festival de Cannes en 2009, à croire qu'il n'y avait rien de fameux cette année là. Le film épouse très bien l'idée qu'on peut avoir de l'époque d'avant la première guerre mondiale, à propos des mœurs. Grande présence de la religion, autorité du mari sur sa femme et ses enfants, les discussions sont d'un grand calme, pleine de respect et les individus sélectionne leurs mots avec prudence... En clair une époque glacial, où les adultes sont d'une sévérités inimaginable envers leurs enfants afin de les conditionner à une misérable vie qui respecte l'optique de l'Église ; alors que les parents s'y sont détourné depuis bien longtemps. L'œuvre est en noir et blanc, il n'y a aucune musique exception faites des morceaux joués par les protagonistes, on bénit les moments ou ce silence omniprésent est brisé par des notes de piano. On suit plusieurs familles différentes, de classe sociale variable (de la plus basse à la plu haute). Les protagonistes s'appliquent à construire une façade qu'ils affichent au grand jour, mais derrière ce mur des choses horribles se cachent. On est mis au courant des vices et des secrets malsains de chacun, dont la plupart sont choquants, mais seulement dans l'idée car la réalisation se veut douce et froide, sans aucune émotion. Un doute plane dans le film, celui de l'auteur des crimes. Malheureusement, on est très vite pris au dépourvus et on arête de chercher le responsable. Il n'y a aucun indice et le village comporte un nombre conséquent d'individus, alors on se laisse porter par le film et on ne donne aucune chance à l'intrigue. Cette aspect aurait du être creuser pour éviter les longueurs, le thème sur les vices de chacun n'est pas assez intéressant pour nous captiver correctement. En plus d'être ennuyeux, il faut tenir plus de deux heures pour assister au dénouement. Au bout d'un moment on oublie qu'on regarde la palme d'or 2009. En somme on à l'impression d'avoir perdus son temps, pourtant on se trouvait devant une œuvre singulière, se déroulant à une époque qui permettait un lourd suspens. Que ce genre de film soit plutôt rare ne nous fait pas de mal, "Le Ruban Blanc" est un drame ennuyeux qui demande du courage pour en venir à bout.
« Ennuyeux » « Lent » Beaucoup de choses de ce genre ont été dite sur le dernier Haneke. Et bien qu’il m’arrive de penser ça, je pense que le ruban blanc mérite des critiques qui serait plus élaboré. Car Haneke est vraiment interessant principalement pour ses thématiques qui sont la violence (plus précisément le sadisme) et le rapport à l’image. Exit le rapport à l’image, la violence (morale évidement, c’est pas SAW dont on parle) est le principal moteur du ruban blanc. Comme d’habitude chez Haneke, le sadisme fait partie integrante du métrage. On peut évidement mettre en évidence « scolaire » du film. On a surtout reprocher à Haneke de faire une lecon et de dire au public ce qui est bien ou mal. Peut etre que c’est le cas, mais pour moi ce qui prime. Il regne une tension entre tout les personnages qui exprime bien le sadisme morale. Les enfants sont victimes des adultes et les adultes savent que quelque chose d’horrible peu arrivée.Le jeu des acteurs est assez spéciale, mais montre un malaise évidement. Voir cette scène ou un petit garçon s’interoge sur la mort. Il demande alors à une fille si tout le monde doit mourire. Elle lui répond que cela arrive à tout le monde, à elle aussi. Débité, le petit garcon lui demande si lui va mourrire. Voyant le regard de chien battu du garcon, elle lui annonce qu’il mourira dans longtemps. Le jeu du jeune garcon est bluffant dans cette scène, fesant de ce personnage un etre dont l’espoir semble s’éteindre à l’écoute des réponses. Le reste du casting joue aussi sur une tension palpable. Le seul qui peut paraitre serein c’est le personnage du doyen. Mais c’est pour mieux cacher le malaise qui règne en lui. Les séquences avec les enfants m’ont particulièrement sensibilisées. Le film est plus intéressant par la réflexion qu’il suscite, que ce qu’il montre. Si vous avez du mal avec le rythme lent, je peux vous dire, autant ne pas voir le film (on a jamais vu un générique de début aussi lent). Mais contrairement à d’autres films d’auteur, Le ruban Blanc à des choses à dire. Même si pour certains spectateurs, il est parfois difficile de les capter.