Derniers Avis : Les herbes folles - Page 2

Je dois dire que ce film en plus de m'avoir profondément ennuyée m'a également passablement agacée. spoiler: Il s'agit donc d'un homme qui a des pensées de viol, de meutre, qui harcèle une femme car il lui a retrouvé son portemonnaie. Et cette femme, au lieu d'être inquiétée et de prendre ses distance...tombe amoureuse de lui. Quel est donc le message que beaucoup de femmes ou d'hommes harcelés doivent comprendre? De plus cet homme a des réactions de colère à des moments inatendus et trouve bon d'embrasser qui bon lui semble sous le nez de sa femme qui, évidemment ne bronche pas... Suzanne, la femme de Georges a par ailleurs 45 ans au moment du film et est déjà grand-mère, alors que le petit dernier n'a pas encore d'enfants, le coquin! Bref, beaucoup trop de détails qui ne me permettent pas de m'autentifier à ce film.

C’est marrant comme film, de bonnes idées et de très beaux plans. Belle couleurs et bonne intrigue. Un casting très bon. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 4/5

J'ai eu du mal cerner l'intrigue et l'histoire qui va arriver après le vol de ce sac, et l'homme qui va retrouver ce portefeuille, c'est surréaliste comme un rêve en effet, mais pas avec les dialogues et les images, l'intrigue reste trop mystérieuse.

Mais même si on a du mal à suivre les pensées de ces personnages, le film est assez bien tourné pour pas être ennuyant.

Les acteurs sont convaincants dans la gestuel et surtout leur regard , mais pas assez limpides au niveau des émotions.

Les images sont lumineuses, mais certains parti pris et gros plan n'ont pas lieu d'être, et sont même un peu dérangeant.

Ce film est comme son titre "Les herbes folles", je ne vois pas les liens entre tout ça mais en global, cela donne un film intriguant, et jolie à voir.

Je ne porte pas le cinéma d'Alain Resnais dans lon coeur. Son Oeuvre me révulse au plus haut point et ce n'est clairement pas "Les herbes folles" qui va changer la donne. Dans ce long métrage, je retrouve tout ce que je n'aime chez Resnais et les réalisateur de la Nouvelle Vague. En effet, si "Les herbes folles" date de 2008, on y distingue des relents de ce mouvement cinématographique des années 50/60. Les voix off sont pompeuses, le rythme est mou, la photographie et la mise en scène sont moches et le scénario est prétentieux et brouillon. Il résulte de tout cela un ennuie dont le générique de fin marque la limite. Si certains y ont vu de la poésie et ont ressenti une quelconque ambiance, tant mieux pour eux. Tous les goûts sont dans la nature mais, pour ma part, je ne pourrais que déconseiller FORTEMENT de vous pencher sur cette fable pédante.

Le film commence par nous happer directement, grâce à la réalisation, pourtant le fond est d'un classique, ça relève presque du miracle. Mais bon, ce sentiment que quelque chose de bizarre va se produire, ne va pas nous décrocher, pendant presque une bonne heure. Il faut aussi dire que André Dussollier, n'y est pas pour rien, il est absolument génial et perturbant dans son rôle. C'est par lui que la quête de la folie ce fait. D'ailleurs le fait qu'on rentre dans ses pensées participe à cela. Mais aussi et encore une fois grâce à la réalisation de Resnais qui nous capte, grâce à une atmosphère indescriptible. Le fait que je ne mette pas plus, c'est que le dernier quart d'heure ou demi- heure tourne en rond, n'avance plus, est figée, et la fin ne va pas assez loin, c'est vraiment dommage. Mais ça reste une superbe expérience.

Les herbes folles, l'avant dernier opus d'Alain Resnais, tranche littéralement avec la production française courante, et sous l’apparence d’une comédie se cache l’un des films les plus inspirés de son auteur. En s’aventurant dans les jardins secrets de ses personnages, le cinéaste met en avant la part cachée des êtres, entrant au cœur même de leurs désirs, de leurs quêtes, de leurs contradictions. Georges, marié et qui s’ennuie, trouve un portefeuille et tombe amoureux d’une femme en voyant sa photo. Elle, aviatrice, porte le nom de Marguerite Muir - comment ne pas penser à l’aventure « rêvée » d’une autre Mrs Muir - et l’histoire commence. Après avoir retrouvé son portefeuille grâce à Georges, Marguerite se matérialisera un jour devant lui à la sortie d’une salle de cinéma. Imaginaire ? Vie rêvée ? Vie réelle basculant dans l’irrationnel ? Décidément nous n’en saurons rien, pas plus que nous ne saurons si l’avion de Marguerite se perd dans le ciel à la fin du film et si nos héros passent de vie à trépas. Le cinéaste s’amuse à déjouer les codes et va même jusqu’à faire apparaître, lorsqu’ils s’embrassent pour la première fois au milieu du film, le mot fin sur l’écran… Les herbes folles semblent paraphraser cet adage de Pirandello qui dit que « L’imaginaire est plus vrai que la vie réelle ». Le labyrinthe de Marienbad n’est pas loin et Resnais, comme tous les grands cinéastes (Welles, Bergman) se pose sans cesse la question de la représentation, revenant aux sources du cinéma tel Méliès, cet autre montreur d’ombres qui utilisait tour à tour la magie, le théâtre et les effets spéciaux.

C'est dommage, ça avait si bien commencé, l'histoire me semblait bien partie avec un thème intéressant et puis voilà que ça dérape, je m'y perds, je n'y comprends plus rien et plus rien n'a de sens. Si c'est un film pour intellos je le leur laisse volontiers mais merci mais non merci pas pour moi !

Alain Resnais fait un film pénible et poussiéreux dans des gags datés qui tombent toujours à plat. La mise en scène est elle aussi mauvaise,car elle ne donne pas grand chose. Le ton est propre à Renais,mais que fait il de tout ça,absolument rien. Les herbes folles à la gout d'une tentative ratée qui n'aboutit sur rien.

Je mets quand même une étoile, car le développement de l'intrigue à travers l'ambiance et le "rythme" ont réussi à me laisser éveiller durant un certain temps, en tout cas suffisamment longtemps pour que je veuille tout de même connaitre la fin... Le seul bon côté de ce film est qu'il arrive à mon sens à éveiller la curiosité du spectateur, à travers les différents revirements des personnages. Le casting est également de premier choix, composé quasi exclusivement d'acteurs "coup de coeur".

Mais ces revirements sont justement l'aspect du scénario qui m'a le plus agacé, au point que ce film a fini par perdre tout attrait pour moi. Les rebuffades des personnages sont tellement soudaines qu'elles en deviennent totalement obscures: spoiler: le personnage de Dussolier est-il vraiment l'acharné à la limite du maladif que Resnais tente de dépeindre vers la moitié du scénario, ou est-il simplement un amoureux transi (et amoureux de qui au final?...)? Pourquoi le personnage de Sabine Azéma tombe-t-il amoureux de cette façon? C'est vrai: elle le repousse alors qu'elle ne l'a jamais vu; et soudain elle ressent le besoin de le rencontrer, et c'est alors à son tour de la rejeter (et pourquoi)?

Je suis peut-être trop simplet pour "capter" les personnages (en particulier celui de Dussolier), mais je regrette vraiment qu'il me faille lire les éloges des érudits du cinéma pour que je puisse comprendre ce film...

Histoire insolite "sans queue ni tête" pour certains, remplie d'inventivité pour d'autres. Ce long-métrage d'Alain Resnais ne laisse en tout cas pas indifférent. Je l'ai trouvé original et plaisant. Dussollier et Azéma y sont comme toujours excellents. Un très bon cru du réalisateur.

Je viens de revoir ce film dont je ne me souvenais de presque rien...
Normal, il n'y a rien à retenir de ce film chiant! D'excellents acteurs y sont pourtant réunis mais le scénario nous plonge dans l'ennui... Désolé Monsieur Resnais, par respect pour votre récente disparition j'aurai aimé dire du bien mais ce n'est pas possible. RIP.

J'ai adoré ce film, je ne suis pas (pour le moment du moins) un grand connaisseur d'Alain Resnais, mais je dois reconnaître que son inventivité et son dynamisme me touchent particulièrement. Cet homme-là sait raconter une histoire plutôt banale de façon extraordinaire. Le film est porté par d'excellents comédiens, très précis. Ce qui est frappant dans ce film, c'est la profondeur atteinte sans en avoir l'air. En résumé un très beau film, drôle et touchant.

Après un banal vol de sac deux personnages interprétés par Dussollier et Azéma sont appelés à se rencontrer mais en suivant des pulsions totalement déraisonnables , comme des herbes folles qui ont poussées là ou on ne les attends pas : c'est tout le charme du film .

Ne chercher pas une rèelle signification aux "Herbes folles", il y en a pour ainsi dire pas! Une honnêtetè qu'il vous faut cher spectateur assumer puisque ce film du gèant Alain Resnais, long crash en direct, constitue une oeuvre particulière dont le scènario est tirè du roman « L’incident » de Christian Gailly! L'histoire commence avec le vol d'un sac à main! ça aurait pu ne pas commencer si Georges n'avait pas retrouvè le portefeuille et s'il n'ètait pas devenu obsèdè par cette Marguerite...Fantaisiste, le metteur en scène nonagènaire (Resnais a 87 ans durant le tournage) s'amuse autour de cette variation sur les alèas du hasard! Sa mise en scène est maîtrisèe, rien à redire la-dessus, jouant avec brio des couleurs (notamment le cinèma où l'on passe "The Bridges at Toko-Ri" de Robson) et des espaces! Deux comèdiens formidables: Andrè Dussolier et Sabine Azèma! De curieux rapports entre les deux personnages qu'ils incarnent! il est dommage qu'on se sente parfois complètement larguè par une philosophie de bazar, laissant le final sur pilotage automatique! Ceci-dit, ce « Resnais 2009 » mèrite une seconde vision pour en dècouvrir peut-être les secrètes beautès ( « N'importe, nous nous serons bien aimès » . Gustave Flaubert)...

Un scénario qui ne captive pas et des personnages confus.