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    The Tree of Life
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    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Malick a voulu nous faire un 2001 moderne. Sauf que là il a mélangé l'histoire de l'univers avec une histoire de famille (très bien interprété). Du coup du début à la fin on a des coupes sur des vagues,de la lave, le visage de Brad Pitt et parfois Sean Penn. On se demande où il a voulu en venir. Niveau technique c'est magnifique, mais le côté symbolique/religieux et trop lourd et pèse sur notre jugement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2012
    The Tree of Life est le genre de films dont tout le monde parle et qui déçoit très souvent lors de son visionnage. Néanmoins, Terrence Malick travaille tellement ces films qu'on est en droit de se demander si il peut vraiment en rater un.

    Tree of Life est une oeuvre à part entière. Le film se divise en deux parties. La première est assez psychédélique et confuse. Malick nous superpose des images puissantes avec une voix off s'adressant à Dieu. Le tout veut faire très intello pour au final laisser une impression amère au spectateur.

    Heureusement que vient la deuxième partie, l'intérêt du film. Le voilà, le véritable arbre de la vie made by Malick, porté par un grand Brad Pitt et sublimé pour nos rétines. Les images sont tellement belles que seul le cinéma est apte à les rendre aussi magnifiques. Il y a quelque chose de magique quand Terrence se met à filmer, car tout est dit non pas par les mots mais par les images.

    Les nombreux thèmes exploités dans The Tree of Life font de ce film un film à part, rappelant beaucoup le 2001 de Kubrick, qui fait penser à ce que ce dernier aurait pu faire s'il était encore en vie aujourd'hui... Et même si la référence reste 2001, Tree of Life vaut le coup d'oeil, car c'est une oeuvre pure, intelligente et tellement représentative de ce que le mot "cinéma" signifie.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2011
    Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il affronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire... Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, un film de Terrence Malick est synonyme de chef d'œuvre. Dire que The Tree of Life est le meilleur film de l'année relève de la litote. Qu'il est le meilleur film jamais tourné est encore en dessous de la vérité. Je peux tout à fait comprendre que cette œuvre puisse rebuter certains mais ceux à qui elle parlera vivront une expérience cinématographique inédite qui les marquera à vie. Une vie d'ailleurs ne suffirait pas pour énumérer toutes les merveilles de ce film (même après la huitième vision, je découvre encore de nouvelles choses). Ce film est l'oeuvre d'une vie : Malick porte ce film depuis un an. Le jeune héros du film, c'est lui. En se replongeant dans ce passé et en filmant cette famille confrontée au deuil, il s'interroge sur les questions métaphysiques qui l'habitent depuis son premier film : la vie, la mort, l'amour, la beauté, la nature, la vie a-t-elle un sens ? Quelle est notre place ? Y a-t-il une raison à notre présence ? Malick pousse la réflexion dans un dialogue spirituel entre sa famille endeuillée et Dieu tout en remontant à nos origines depuis la création du monde. Ainsi, il nous offre une séquence admirable de la création de l'Univers depuis le big bang jusqu'à l'apparition de la vie sur Terre : tout y est, l'explosion, l'apparition des étoiles, la Terre boule de magma et l'arrivée de l'eau, les premières cellules, les invertébrés, les vertébrés... La courte séquence des dinosaures, visuellement sublime, nous rappelle la fragilité de la vie par leur disparition brutale mais Malick en profite aussi pour montrer la naissance de la première émotion. Cette longue séquence est non seulement sublime mais est également autobiographique puisqu'elle est notre histoire commune. Nous sommes tous de la poussière d'étoile et venons tous de cette évolution démontrée par Darwin. Malick théorise l'opposition entre grâce et nature incarné par la mère et le père de Jack. La séquence d'introduction résume le film à elle-seule : un écran noir, une étrange lumière (prémices du big bang, première image du monde offerte à un nouveau-né ?), des images de toute beauté, une musique envoûtante, une voix off chaleureuse, les images liées à chaque mot par la rigueur du montage. Malick a eu cinq monteurs, sûrement parce qu'il a fini par rendre fou les quatre premiers. Car jamais l'on a vu un film aussi maîtrisé au niveau de sa mise en scène que ce soit au niveau de l'esthétique, de la direction d'acteurs, du choix de la musique ou de la rigueur du montage. La place de chaque plan a été minutieusement pensée, tout comme le choix de la musique ou la réplique d'une voix off, l'image étant souvent une réponse au questionnement d'un personnage ou une métaphore. L'acceptation du deuil est montrée par une scène bouleversante et splendide sur une plage où morts et vivants se séparent. On est au-delà du cinéma, on est en pleine poésie. N'oublions pas les acteurs toujours aussi bien dirigés chez Malick : Brad Pitt est bouleversant et trouve là un de ses plus beaux rôles, Sean Penn dans un rôle très court mais qui a son importance est fort d'intensité mais la vraie révélation du film est Jessica Chastain, incarnation de la grâce et rayonnante de beauté angélique et de talent. Une grande actrice nous a été révélée cette année. Terrence Malick a eu un don : celui de faire des films. On le savait capable du meilleur mais là, il ne fait pas que montrer qu'il est un génie, il crée une œuvre symbolique allant au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer. Visuellement, c'est d'une beauté inédite et l'on sait que l'on ne reverra jamais plus cela, le film capte parfaitement les sentiments humains jusqu'à frôler l'âme, nous rappelle à notre condition d'homme tout en nous faisant découvrir la beauté qui nous entoure que nous ne pensons pas forcément à voir, nous fait réfléchir sur cette vie si fragile et paradoxale pouvant apporter les plus grandes joies et les peines les plus dures, nous interroge sur cette énigme qu'est le temps relatif et mesurable à différentes échelles. Terrence Malick repousse les limites du cinéma; en véritable démiurge, il a créé une œuvre autobiographique symbolique, poétique, musicale et picturale, une véritable symphonie d'images à la beauté rare qui bouleversera et émerveillera ceux qui y seront sensibles. Quant aux autres, il n'est pas impossible que dans quelques années, quand ils le redécouvriront, leur opinion sur le film soit différente. The Tree of Life ou le plus beau film jamais tourné et une Palme d'or amplement justifiée. Bravo et merci M. Malick !
    Abarai
    Abarai

    112 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2012
    Alors que la bande annonce laissait présager un chef d'oeuvre, quelle déception que The Tree of Life. Pendant plus de 2h, Terrence Malick joue avec nos nerfs en nous offrant une histoire simpliste qui ne s'envole à aucun moment, sur fond de confessions catholiques en voix-off.
    Et pourtant, les acteurs sont formidables, le montage très intéressant, les images jolies. Quoique, le cinéaste a le don de se ridiculiser avec des mouvements improbables vers le soleil brillant à travers les branches, tandis que rien ne s'y prête.
    Alors qu'est-ce qu'on retient ? Un scénario misant tout sur la symbolique, laissant de côté le spectateur avec des métaphores incompréhensibles. Mais aussi, une claque visuelle, notamment à travers cette interlude insensée, mais pourtant terriblement grandiose, où l'on divague dans l'espace, remontant même jusqu'à la création du monde.
    Oui, ce moment, même si terriblement long, est pourtant d'une beauté onirique incroyable. Il n'est pas étonnant de voir que c'est Douglas Trumbull, créateur des effets spéciaux de 2001, qui est derrière les trucages de ces séquences.
    C'est beau, la partition est agréable (même si trop sollicitée), et certains détails se révèlent ingénieux. Mais il ne se passe rien, on ne comprend pas et on en a aucunement envie.
    The Tree of Life c'est ça, un enrobage de toute beauté, pour un contenu bien décevant, trop intellectuel, trop pénible.
    Regardez la bande-annonce et vous aurez tout vu du film.
    SmEuG
    SmEuG

    33 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2011
    Le défi impressionnant de Terrence Malick avec Tree of Life, c'est raconter l'histoire d'une vie... ou plutôt de la Vie. Pour cela, il fallait bien commencer par le commencement, la source de tout être vivant, la création de l'univers, autrement dit la Génèse.
    Quel réalisateur n'a jamais ambitionné de mettre en image la naissance du cosmos? Quel cinéphile n'a jamais rêvé de voir une telle scène sur grand écran? Ce fantasme partagé par des millions de passionnés, Terrence Malick en a fait une réalité. Trente minutes de pur bonheur abandonnant le spectateur au coeur de ces images spectaculaires, tantôt donnant lieu à des festivals de cosmogonie idylliques rappelant un certain 2001, tantôt à des paysages à la beauté menaçante, ou encore à l'apparition des premières formes de vie sur la planète terre. Aucune gratuité dans cette séquence, elle n'est pas là uniquement pour faire joli. Car les premières bases de la réflexion philosophique du film prennent place ici, à travers de petits détails. A l'instar du film de Kubrick qui faisait un parallèle direct entre l'être humain et l'animal (représenté par des singes), Malick montre un dinosaure en plein complexe de supériorité venant poser sa patte sur un autre reptile plus petit que lui. Par ce geste, cet animal illustre l'humanité dans toute son arrogance. L'homme ne représentant qu'un stade du développement du monde animal, il paraît évident qu'il est dirigé par les mêmes instincts de survie que ses ascendants, dont l'essence même est de devenir plus fort que l'autre. C'est ce que Malick appelle la voie de la Nature. Quoiqu'il advienne l'être humain est possédé par un instinct primitif qu'il devra combattre toute sa vie s'il veut atteindre la voie de la Grâce, afin de trouver le bonheur. Aimer son prochain, faire preuve de vertu, la voie de la Grâce se résume par des valeurs ecclésiastiques et un peu naïves. Toutefois, le film n'a rien de candide, car s'il montre bien une chose, c'est que dès sa naissance l'homme est condamné à suivre la voie de la Nature par la faute de l'environnement dans lequel il grandira. Dans Tree of Life, ceci se matérialise à travers ces enfants éduqué par une mère à la représentation quasi Christique, qui ne peuvent suivre la même voie, tant ceux-ci sont sans cesse rattraper par la dure réalité du monde souvent incarnée par leur père.
    Tree of Life raconte donc l'histoire d'une vie dont la mécanique n'est composée que par les rouages de l’imitation, le pouvoir et la jalousie, mal contre lequel chaque être humain se doit de lutter afin de trouver la félicité.
    Cette vie qui s'inscrit à l'écran, n'est en fait que les souvenirs du personnages interprétés par un Sean Penn se remémorant ces instant clés de son existence. La mise en image de cette subite manifestation mémorielle demeure l'un des points éminents du long-métrage, tant celle-ci convient parfaitement au contexte. Une narration éclatées comme des souvenirs que ne reviendraient que par bribes, une caméra toujours en accord et en mouvement avec les corps et objets qui compose l'action, comme si l'esprit de Penn dans un processus mental inconscient remaniait ses images mentales afin qu'elles conviennent à l'émotion que ses réminiscences lui rappelle. Cet assemblage semble danser sur une magnifique musique d'Alexandre Desplat, qui se ressent plus qu'elle ne s'analyse.
    Pour conclure, je dirais que Tree of Life restera un film majeur dans l'histoire du cinéma par la puissance de ses images et des sujets qu'il aborde (la famille, le deuil, le passage à l'âge adulte), par sa philosophie idéaliste mais pas naïve, et la façon inédite de filmer avec laquelle Malick donné vie son court métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mai 2011
    Malick n'est pas Kubrick ; il excelle dans le domaine de l'intime mais se plante magistralement dans la grandiloquence. "The tree of life" brille lors des scènes familiales ; ayant grandi moi-même dans une famille patriarcale aux règles sévères, le film m'a souvent rappelé de vieilles histoires. Mais quand "The tree of life" penche du côté "2001 : A space odyssey", là Malick se plante méchamment. Heureusement que le ridicule ne tue pas car avec ses dinosaures compatissants, le réalisateur n'aurait pas fait long feu. Si on supporte tout le cirque new-age, alors on pourra profiter de grands moments de cinéma, entre les dinos et les galaxies...
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2011
    J’ai enfin vu le film de mon idole. Pourtant tout avait mal commencé, il a fallu que je suive une mamie myope et sénile qui avait l’air de connaitre le cinéma, pour que je goure de salle. J’ai bien mis 15 minutes à me rendre compte de ma connerie j’ai donc raté tout le début. Cela ne m’as pas empêché de rentré directement dans l’émotion du film, sublime évocation de souvenirs d’enfance filmé à hauteur de gosse, partagé entre dieu le père et mère nature, tout le dilemme du cinéma de Malick est là, exposé de la manière la plus simple.
    On peut penser que ces sensations liées à l’enfance sont universelles, visiblement elles ne le sont pas tant que ça. Certains spectateurs s’emblent totalement passé à côté, c’est peut être qu’ils n’ont, soit pas eu d’enfance, ou qu’ils n’en sont pas sortis, ou bien qu’ils ont tout oublié. On ne peut donc éviter les sempiternelles remarques de fin de séance du genre « J’ai rien compris » (et rien ressentis surement) ou « c’était qui lui ? Le petit ou le grand frère ?». Pourquoi vouloir tout expliquer ? Comptabilisé ? Rationnalisé ? On est bien au pays de Descartes et des Cahiers du cinéma.
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