Derniers Avis : The Tree of Life - Page 7

Après avoir découvert le cinéma de Terrence Malick avec "La ligne rouge", je me suis rapidement plongé dans le visionnage de ce film apparemment controversé. Nul besoin de revenir sur l'esthétique des images qu'on nous présente, elles sont tout bonnement splendides. Malick pourrait presque se contenter "paresseusement" de nous envoûter avec ses centaines de courtes séquences filmées à contre-jour. La lumière a d'ailleurs une place notable dans cette oeuvre, c'est par ce biais que les images sont sublimées, et que le film nous interpelle subtilement sur nos dimensions spatiale et temporelle.

Estampillé "film métaphysique" dense par excellence, l'erreur serait d'essayer de tout comprendre de "The tree of life". Par sa poésie directe et universelle, Malick fait appel à la subjectivité de chaque spectateur (le père aborde d'ailleurs le sujet avec ses enfants). Quasiment chaque image et dialogue sont travaillés et comportent des significations, métaphores ou autres allégories. Ce film a l'avantage indéniable de ne pas être trop verbeux, et, si l'on rentre dans le récit, difficile de rester spectateur-passif, le cerveau se met inexorablement en éveil.

Le lien entre "The tree of life" et "2001" est fréquemment rappelé, à juste titre selon moi. A la différence que cette histoire contient une dimension humaine prégnante.
En regardant ce film, vous serez sûrs d'une chose, il ne vous laissera pas indifférent.

Énorme déception,c'est les mots.Visuellement c'est assez exceptionnel mais il n'en est pas de même pour l'histoire qui m'a laissé de marbre et sans intérêt profond.Je me suis ennuyé dès la première demi-heure de film donc c'est dire...Ceux qui veulent se laisser tenter,bon courage à eux.

Quand la folie et le talent qui va avec est mise au service des culs bénis, cela donne un produit sans profondeur, destiné éventuellement à une projection imax à Catholic Park.

The Tree Of Life est un chef d'œuvre. Une œuvre magnifique et un film magistral qui fut présenté en compétition officielle au 64ème Festival De Cannes en 2011 et qui a obtenu la Palme D'Or qui est assurément amplement mérité. Une récompense à la hauteur du métrage.
Pour moi il s'agit là de l'un des meilleurs films de tous les temps, l'un des plus beaux films qui existent car il apporte énormément au cinéma. Ce n'est pas qu'un simple film, car il se voit presque comme un voyage où il faut se laisser porter. Si comme moi vous êtes captivé, le métrage vous emmène loin et vous ne verrez pas le temps passer. C'est aussi à vivre comme une sorte d'expérience cinématographique car c'est un film expérimental et contemplatif.
Scindé en trois parties bien distinctes toutes plus intéressantes les unes que les autres. C'est une ode à la vie et à la nature où sont abordés beaucoup de thèmes forts tel que l'origine du monde, le sens de la vie, l'amour et la haine, la famille, le deuil et la mort, la foi. Tous ces thèmes sont abordés sur l'histoire principale du film qui est le rappel des souvenirs d'enfance d'un homme qui se questionne sur le monde. Il est dit et je cite "conçu comme « une épopée cosmique, un hymne à la vie », il porte un regard croisé sur la genèse de l'humanité et la jeunesse difficile d'un garçon des années 1950" ce que je rejoins parfaitement et vous donne l'esprit du film.
Réalisé de mains de maître par le talentueux Terrence Malick, ce film est aussi une sorte d'alternative au révolutionnaire et chef d'oeuvre 2001, L'Odyssée De L'Espace par le maître Kubrick. Que des beaux plans nous sont montrés, la réalisation est magnifique, elle nous transporte. Des images parfois intenses, sublimés par une bande son extraordinaire, l'une des meilleures appliqués au cinéma. Ici c'est un peu comme dans la majorité des films de Kubrick, de la musique classique qui règne en maître mais de façon à accentuer d'une très belle façon les images. Entre autre du Bach, du Berlioz, du Brahms, du Tavener mais surtout le très fort et sublime Lacrimosa de Zbigniew Preisner. La partie originale de la bande son est très belle également composé par le français Alexandre Desplat.
L'introduction du film impose le ton, et accompagné par la musique, elle reste inoubliable et magistrale. Ému par l'ensemble qui donne des sensations et des frissons.
En plus doté d'un superbe casting où tous les acteurs sont merveilleux, extraordinaires et justes dans leurs rôles ainsi que ceux jouant les enfants avec : Brad Pitt, Jessica Chastain avec un gros coup de cœur pour ces deux-là où ils forment ici un couple et car pour moi ce sont eux les plus impressionnants dans leurs jeux d'acteurs, Sean Penn, Tye Sheridan, Fiona Shaw, Hunter McCracken, Laramie Eppler.
Un film qui n'est peut-être pas à la portée de tout le monde, qui divise de par son style, sa réalisation lente mais incroyablement maîtrisé. Je le recommande car il est un film qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. Un chef d'œuvre magistral aux images subliminales qui donne un peu de la réflexion. A voir et à revoir.
Ma note : 10/10 !

Tout n'est pas bon à prendre dans ce film. Il y a quelques longueurs évidentes.
Mais l'ensemble est... apaisant. The Tree of Life est un film rempli d'esthétique, et de beauté visuelle.

Un film américain à la française : peu joyeux, mais beau.

Three of Life est un film dramatico-fantastique qui crée un énorme fossé entre son côté esthétique et philosophique. On ne peut vraiment pas qualifier ce film qui, pour moi, est une incompréhension totale ! Beaucoup trop de confusions et le message final que le réalisateur veut faire passer n'est pas du tout clair et mis en avant.

Au départ, l'histoire est très simple et d'une aisance à comprendre. Malheureusement, elle finit en queue de poisson, étrange et incompréhensible à certains moment. De plus, trop de choses sont évoquées simultanément, et même si tout est évidement liés, je n'ai ni vu, ni ressenti cette évidence.

Un peu plus de détails ...

Dans la forme du film : les images sont magnifiques, elles sont dignes des plus grands photographes du monde, mais aussi des meilleurs scientifiques. Le macroscopique et le microscopique se mélangent et se confondent parfaitement. Les scènes de vie sont poétiques et la musique est envoûtante.

Dans le fond du film : Comme je l'ai dit précédemment, le message est trop confus. Le réalisateur a trop misé sur la forme, le fond est mis de côté et j'ai eu beaucoup de mal à décortiquer l'histoire. Le personnage joué par Sean Penn est trop mis de côté pour apporter des informations concernant le film. Pleins de petits détails et de défauts à relever concernant ce point. L'ambition du réalisateur semblait trop grande. Néanmoins, on peut relever une bonne performance de Brad Pitt dans son rôle de père autoritaire.

En bref ...

Un film bien plus esthétique que philosophique où la forme écrase le fond au point de rendre la thèse quasiment inaudible et incompréhensible. Un moment agréable de cinéma pour les amateurs de poésie, ennuyant pour les autres.

The tree of life aborde des thèmes très intéressants, l'univers, l'Homme, les relations enfants-parents... Ce qui m'a le plus surpris c'est la beauté des images, que c'est beau et bien filmé, chaque plan est vraiment magnifique! Mais voilà, les deux plus gros problèmes du film, c'est que je me suis vite ennuyé et que j'ai trouvé ça assez prétentieux... De plus, le film n'arrive pas à confronter le thème de l'univers avec celui de l'Homme, ce qui laisse le tout un peu brouillon... Mais, certains acteurs ne servent pas à grande chose, Sean Penn (qui d'ailleurs n'était pas au meilleur de sa forme) ne sert pas à grand chose et sert juste comme une star. Néanmoins, la dernière demie-heure du film reste intéressante, où l'on voit les problèmes relationnelles et l'autorité du père. C'est la seule chose qui m'a plu en plus des images et de la musique, parce que sinon j'ai regardé beaucoup de fois ma montre..

Il ne brille certes pas par sa modestie, mais l'Arbre de la vie, très exigeant pour le spectateur, est vraiment une merveille sur le plan formel et sensoriel : les images sont somptueuses, l'emploi musique classique / plages de silence / voix off berçante est d'une justesse incroyable. On a rarement eu l'occasion de découvrir des oeuvres hors-normes aussi barrées et abouties depuis la disparition de Kubrick...ce film s'inspire de cette lignée impossible héritée de 2001. Contrairement à ce qu'on pourrait penser de prime abord, le propos n'est pas compliqué à suivre ; ce qui demandera un réel effort au spectateur c'est l'adaptation au rythme. J'étais passé complètement à côté des Moissons du Ciel et de la Ligne rouge, mais ici je me suis laissé prendre par la magie du cinéma de Malick, un vrai bonheur pour les yeux et les oreilles, peut-être un peu moins pour le cerveau...même si le côté panthéiste ne me choque pas. C'est sûr, si pour vous le cinéma doit toujours être une séquence début-développement-dénouement-fin mené sur un schéma linéaire de façon assez rapide, ce qui est respectable en soi d'ailleurs, ne vous attardez pas trop dans cette entreprise... La séquence "cosmique" fera rire les esprits étroits, je l'ai trouvée pour ma part absolument splendide. Un film qui fait planer, de façon licite en plus...

Film tout simplement parfait. Pour dormir. Soyons sérieux : il ne se passe rien. Absolument rien. Entre deux scènes, on nous projette une photographie de la création de l'humanité, ouais bon c'est très beau mais au bout de deux heures, ça commence à être légèrement lassant. Ce film restera dans ma mémoire juste parce que c'est le seul film où je me suis endormie dans la salle.

The Tree of Life est pour moi, LE Chef-d'œuvre de Terrence Malick. C'est un film remplit de symboles et de poésie, où l'on voit un père strict élever ses enfants avec des valeurs chrétiennes.
Tout comme La ligne rouge, ce film reste une expérience sensorielle qui ne vous laissera pas indifférent.

Esthétique, délicat et poétique, The Tree of Life est incontestablement un beau film. Il s'appuie sur la forme, qu'il triture en tous sens, pour exacerber le fond et toucher la sensibilité du public. Et pour ça, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ratisse large, en ce sens qu'il ne lésine pas sur les effets pour émouvoir, à grands coups de lenteur et de monotonie pseudo-philosophique et de tire-larmes. Alors on adhère ou on reste stoïque, c'est peut être plus une question d'humeur personnelle au moment où on visionne le film que de qualité sur la première partie. Mais sur la seconde, on peut se dire que Malick s'est comme emmêlé les pinceaux dans son propos. Car le fond, d'ailleurs, si peu qu'on gratte un peu de la multicouche de poésie doucerette qui nous assaille, on découvre qu'il n'est pas si profond qu'il en a l'air et que sa mise en valeur, si peu qu'elle soit mal ficelée comme tel est le cas en deuxième partie, et une impression d’esbroufe commence à s'immiscer... Le film est beau, c'est sûr, il est touchant aussi, mais il en fait des caisses pour dire des choses simples, d'où l'impression de prétention qu'il laisse à la fin, entre deux phases d'ennui, il faut le dire. A voir pour la qualité des images plus que pour le message, - déjà moult fois exploité, certes, mais ça n'ôte rien à sa noblesse -, mais surtout mieux mis en valeur.

du Terrence Malik.... d'une bonne base, il en tire un film interminable!
Dommage....
Donc 2,5/5 car la moitié du film est très bonne (lorsqu on enleve les 30 premières minutes et les 20 dernières)

Grande beauté formelle mais le propos est assez naïvement religieux. Contrairement à un Lars Von Trier qui se servirait de cet aspect en explorant son coté sombre et ses conséquences sur la psychologie humaine (culpabilité, rédemption...), ici on est dans l'exaltation pure et simple.
Alors certes c'est du cinéma et du cinéma très bien fait, qui ose. Mais globalement c'est ennuyeux, et d'autant plus si l'on n'adhère pas à la vision de l'auteur.

Lors de sa projection à Cannes en 2011, la moitié de la salle se vida et de nombreux spectateurs sifflèrent la séance. The Tree of Life était selon eux "une arnaque, une mascarade". Ainsi, lorsque le film du très rare Terrence Malick remporta la tant convoitée Palme d'Or, ce fut un grand étonnement! Le film a pas mal divisé, et c'est assez compréhensible.
Pour ma part, j'ai également été divisé. Je vous avoue qu'il m'a fallu un petit moment pour rentrer pleinement dans le délire de Malick. Le film commence sans introduction, on découvre les personnages, mais ils sont à peine exploités, ils auront plus d'importance dans la seconde partie du film. Puis Malick enchaine avec l'origine du monde. On se retrouve alors avec des images d'une beauté intense, qui n'ont peut-être pas toujours des liens entre elles, mais ce n'est pas trop important, on se laisse emporter. Puis viennent les dinosaures. Pour être honnête, j'ai trouvé leur apparition un peu "too much", je pense que leur présence était dispensable, car ça m'a un peu sorti du film. En plus, j'ai l'impression que cette séquence ne va pas très bien vieillir... Enfin soit, ce n'est qu'un détail, le film regorge de tellement de choses qu'il serait ridicule de s'attarder sur la courte apparition des dinosaures.
Bref, la première partie du film est une sorte de melting-pot qui regroupe un peu de tout, qui introduit légèrement les personnages et qui nous montre quelques jolis plans. Oui, c'est peut-être joli, mais là, je commençais déjà à bailler. Je redoutais que le film soit entièrement de cet acabit. Plus de 2 heures avec des images qui se suivent sans qu'il y ait de ligne directrice, ça m'aurait vite gonflé. Heureusement, après 40 minutes de film, j'ai enfin fini par accrocher au film!
L'histoire commence à se poser, on y retrouve Brad Pitt et Jessica Chastain, qui élèvent leurs trois enfants. J'ai trouvé cette partie excellente, on y suit l'évolution de cette famille, de la naissance des enfants jusqu'au début d'adolescence de ces derniers. Cette partie du récit est selon moi la plus puissante, la plus belle et la plus passionnante. La relation père-fils est bien exploitée, et l'alchimie qui opère entre les différents interprètes est très naturelle, on a vraiment l'impression qu'ils forment une vraie famille. Et à travers le quotidien de ces personnages, on se rend compte à quel point le film peut être complet quand il s'agit de décrire les émotions. Sans blague, je pense que Malick aurait pu se contenter de faire un film sur cette famille sans pour autant partir dans son délire "origine de la vie". L'histoire de cette famille se suffit à elle-même, elle est carrément passionnante!
Et c'est là que vient la grosse frustration de The Tree of Life: Sean Penn, qui incarne l'ainé à un âge adulte, ne fait qu'une courte apparition. Les nombreuses scènes dans lesquelles il était censé apparaitre furent coupées au montage (une habitude avec Malick). D'ailleurs, d'après Sean Penn, on pourrait monter un second film rien qu'avec les rushes le mettant en scène. Et ça, c'est ce qui manque à ce film pour le rendre plus complet! J'aurais tellement adoré voir ces scènes, quitte à faire durer le film une heure de plus!
Et franchement, une heure de plus avec une telle mise en scène, ça ne m'aurait pas du tout dérangé! Malick filme la nature comme personne d'autre. Il parvient à créer une ambiance à l'aide de sa caméra. Les mouvements de déplacement donnent une identité visuelle au film. C'est beau, très beau, je pourrais voir ce genre de spectacle pendant des heures.
On pourrait comparer The Tree of Life à un autre film culte qui a également pas mal divisé: 2001 L'Odyssée de l'Espace, de Stanley Kubrick. Les thématiques sont à peu près les mêmes, il y a énormément de symbolique dans les deux films, et les deux œuvres ne sont pas facilement abordables et laissent pas mal de questions en suspens. J'aime ce genre d'œuvres, qui font réfléchir et qui jouent avec nos sens.
Bref, malgré une première partie longuette et des allusions religieuses un peu envahissantes, j'ai assez bien apprécié The Tree of Life, mais j'en ressors avec un sentiment de frustration. Ce n'est pas facile de noter un tel film, c'est le genre de film qui nécessite plusieurs visionnages pour pleinement en apprécier le contenu. C'est un film qui est assez marquant, mais reste à voir si dans 40 ans, on parlera encore de The Tree of Life ou non.

J'ai vu ce film pour sa palme d'or au festival de Cannes. C'est la seule œuvre de Malick que j'aie vue et j'en resterai là. Un film grandiloquent, ennuyeux et, que pour ma part je n'ai pas trouvé émouvant du tout.