Avis sur Mineurs 27

quelle déception
je n'avais jamais entendu parler de ce film et pour cause traitant de la pédophilie et de ses désastres
film très sobre mais très lent
un peu décousu
on s'y perd
rôle de anglade quasi muet

Pèdophilie et consèquences de maltraitance! Dans une histoire complètement inspirèe d'un fait divers, Tristan Aurouet perce les sujets qui sont encore tabous aujourd'hui! Le cinèaste choisit un casting qui n'est pas celui du voisin dont les jeunes Nassim Si Ahmed (toutes griffes dehors dès que l'on touche à son passè) et Finnegan Oldfield qui se tirent comme ils peuvent de ces rôles (sur)chargès et à fleur de peau! Côtè actrice, Marie-Ange Casta illumine la pellicule de sa beautè mais ça ne suffit pas! En revanche, Jean-Hugues Anglade est très bon en flic pourri jusqu'à l'os et ne laisse guère la vedette aux dèbutants tellement il est là où on ne l’attend pas! Avec pas mal de silences, car les mots n'expriment pas toujours ce que l'on ressent, encore plus devant l'immensitè de l'ocèan, "Mineurs 27" tente d'ouvrir le champ des possibles en dènonçant une figure de bourreau d'enfants mais de façon trop bancal et flou! Dommage, car il y avait du potentiel mais tout ceci est mal exploitè, notamment quand Tristan Aurouet choisit par exemple de glisser dans la distribution les deux frères Lellouche! Erreur fatale qui nuit le film dès qu'on les voit à l'ècran...

LES GAMINS. On se pose des questions, et on attends toujours les réponses. Film mineur, flou et maladroit. Seul Anglade est excellent et le plaisir de découvrir la petite Casta.

Malgré une bonne interprétation de la part des comédiens, j’ai été assez déçu par ce thriller français qui souffre d’un scénario beaucoup trop simpliste et ce malgré la présence d’un sujet de départ assez fort. Quant à la mise en scène de Tristan Aurouet, elle possède beaucoup trop de lenteurs (il y a en plus quantités de scènes particulièrement inutiles) et l’ensemble finit donc par être rapidement lassant pour le spectateur.

Casting raté, histoire nullisisme, réalisation plate, ce film est d'un ennui mortel. A zapper.

film s'apparentant plus à une production TV qu'à du vrai cinéma. Les jeunes acteurs sont certes très convaincants, le sujet sensible et d'actualité mais qu'est ce que c'est lent. De nombreuses scènes sont parfaitement inutiles et on s'ennuie ferme par moment. Certains diront que la lenteur est nécessaire mais franchement, il ne se passe pas grand chose quand même. Quelques incohérences aussi dans la trame de l'histoire....je ne le recommanderai pas vraiment.

(...) A trop vouloir en faire et à compliquer les choses pour paraître plus intelligent, Tristan Aurouet se perd et en oublie les spectateurs.
Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-thriller/critique-mineurs-27/

L’avis : En 2004, sort « Narco » petite fantaisie réalisée par deux réalisateurs qui entrent dans le monde du cinéma. Le premier, c’est Gilles Lellouche, déjà apparu dans mon idole et jeux d’enfants. Ce n’est qu’un début pour lui qui connaitra plus tard une certaine consécration (Mesrine, Les petits mouchoirs). G. Lellouche est par ailleurs scénariste, dialoguiste, acteur et co-réalisateur de ce film. Le second, également inconnu à l’époque, c’est Tristan Aurouet qui entre « Narco » et « Mineurs 27 » ne réalisera aucun film. Peux-on parler d’un come-back ? Si c’est un come-back, c’est doublement raté car meme en co-réalisant Narco, il n’a pas réussi à se faire un nom contrairement à son comparse Gilles Lellouche qui depuis « Les petits mouchoirs » s’est vraiment fait un nom dans le cinéma français. Ici, Aurouet change de registre. Il délaisse la comédie pour un thriller lugubre. Pour donner un coté sombre à son film policier, il rajoute des scènes de pédophilies, des scenes de…bref, donnant une belle image de la femme comme on en a l’habitude dans un cinéma mysogyne. Une fois de plus, la femme (Marie-Ange Casta) n’est qu’on objet de convoitise pour les deux personnages principaux incarnés par deux jeunes acteurs débutants peu crédibles et oubliables. A coté de ce casting, Jean-Hugues Anglade (Braquo) apparait comme un grand acteur populaire. Pourtant son personnage n’a rien de spécifique et apparait comme étant cliché. Il reste les frères Lellouche, dont le rassemblement est une bonne idée de la part du metteur en scène. Malheureusement, leurs bouffonneries peuvent induire à penser que le cinéaste veut faire parallèlement de l’humour (parfois ridicule) noir.

A part les nichons de mlle Casta et si, à l'instar d'elie seymoun, on aime les blondes à forte poitrine, ce film a un vague intérêt les premières minutes. ensuite, le kaléidoscope de courtes séquences ne servent qu'à noyer un poisson déjà mort, je veux dire: le spectateur. D'ennui...

Le film affiche une certaine ambition: la pédophilie, une histoire d'amour, un polar. Ça aurait pu être indigeste, on la frise à certains moments, mais force est de constater l'efficacité de la narration. L'intrigue prend le temps de s'installer pour donner du relief à ses personnages. Il est d'ailleurs dommage que le scénario s'embarrasse d'afféteries inutiles (plans qui durent inutilement...), mais plus le film avance plus la tension monte progressivement. Un suspense assez prenant où de jeunes acteurs pas toujours très justes sont néanmoins crédibles. Jean-Hugues Anglade est un peu caricatural mais on prend plaisir à le détester.

Difficile de voir Mineurs 27 en salles. Alors que ce film d'auteur nous promettait un total contre emploi d'un Jean-Hugues Anglade au sommet de son art, le film de Tristan Aurouet déçoit plus qu'il ne passionne. Alors que le début nous fout en pleine tronche un Anglade transformé et effrayant, il faut attendre ensuite environ la moitié du métrage pour le revoir dans son rôle de flic corrompu et violent. Toute la première partie tente de nous expliquer ce lourd secret entre ces deux jeunes que tout oppose d'apparence, à l'exception de leur amour pour la même fille. Mais l'histoire se perd trop rapidement dans le sentimentalisme débile d'ados à la plage. Marie Ange Casta, en l'occurence loin d'être une bonne actrice, ne sert que de trompe l'oeil et de faire valoir, ne servant qu'à nous imposer sa plastique qui ne sert absolument à aucun élément du métrage. Reste une deuxième partie où notre (anti)héros se retrouve confronté (enfin) à son lourd passé. Aucun détail malheureusement n'aide à la compréhension, ni sur ce passé ni pourquoi une des victimes renseigne son tortionnaire. Alors que le final tente de faire la part belle à la morale et à la justice, un simple coup de sonnette chez ce flic signe de prise au piège manque son effet et nous laisse sans réel dénouement ni réelles explications. Maladroitement, Aurouet offre à Anglade un rôle absoluement exceptionnel mais ne lui permet pas d'en faire le rôle de sa vie (ce qui aurait pu être le cas). Tout comme son ami Lellouche remonte le niveau de l'ensemble, Mineurs 27 ne survit que grâce au charisme d'un des meilleurs acteurs français.

Beaucoup de critiques je trouve pour un film plutôt sympathique certe pas un grand chef-d'oeuvre mais ça tiens bien en haleine. Le sujet est très sensible et Anglade dans un registre qu'on a pas l'habitude de le voir s'en sort avec les honneurs. Les décors des Landes sont superbe . Par contre les frères Lellouche sont nul , ils ont font des tonnes , dommage Gilles est très bon d'habitude. Film passable mais pas nul .

Premier long-métrage en solo pour Tristan Aurouet (qui avait co-réalisé Narco - 2004). Avec Mineurs 27 (2011), on s’attendait à un palpitant polar, à en voir le casting et l’intrigue, il y avait de quoi s’attendre à quelque chose d’original et passionnant, mais hélas, c’est le calme plat, pire, l’encéphalogramme plat. Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est que les acteurs sont parfaits dans l’ensemble, à commencer par Jean-Hugues Anglade (malgré une caricature de pervers sexuel beaucoup trop prononcé/caricaturé, son côté Francis Heaulme avec ses cheveux rabattus et ses grosses lunettes ne font que grossir les traits de son personnage au risque de masquer totalement son jeu d’acteur), mais à côté de cela, on pourra toujours se rabattre sur Marie-Ange Casta (sœur de Laetitia) ainsi que Nassim Si Ahmed. On regrettera amèrement que l’intrigue soit aussi alambiquée et labyrinthique, si bien que l’on se retrouve rapidement perdu, cherchant à comprendre quel rôle vient jouer tel ou tel acteur, attendant impatiemment le dénouement afin de pouvoir y voir plus clair. A trop vouloir en faire et à compliquer les choses, Tristan Aurouet se perd et en oublie les spectateurs.

Avant de regarder « Mineurs 27 » je n’avais jamais entendu parler de ce film dont je savais au mieux qu’il y avait Jean-Hugues Anglade au casting, c’est donc vierge de tout a priori que j’ai regardé ce long-métrage. Le film fini j’ai éprouvé des sentiments partagés où dominait tout de même une certaine déception. Le film traite avec sobriété, et en l’incluant dans une enquête policière, du problème de la pédophilie et des répercussions sur les enfants une fois devenus de jeune adultes. Si le sujet est traité avec beaucoup de mesure et en évitant tout cliché ou scène scabreuse, l’intrigue à force d’ellipses et de non-dits peine à trouver son rythme et la première demi-heure envoie le spectateur sur de fausses pistes, ce qui rend difficile son adhésion à l’intrigue policière qui se profile et dont les tenants et les aboutissants sont parfois à la limite du crédible. Les réactions des personnages sont quelquefois absconses et on peine à savoir qui fait quoi, qui est au courant de quoi et où le réalisateur veut en venir. Cet égarement permanent du spectateur dessert le film et empêche que celui-ci rentre dans l’intrigue et la psychologie des personnages. Jean-Hugues Anglade fournit une belle prestation en flic terne et trouble, mais on peut se demander par contre quel besoin avait le réalisateur de portraiturer de façon si risible les hommes de mains incarnés par Gilles et Philippe Lellouche qui n’apportent rien et donnent un côté comique au film, tombant en fait comme un cheveu sur la soupe. Les jeunes acteurs, dont le formidable Nassim Si Ahmed, donnent beaucoup pour camper des personnages dont la psychologie nous échappe tout le long du film pour ne se matérialiser partiellement qu’en toute fin. Un film globalement décevant par, à mon avis, un manque de structure scénaristique qui rend psychologie des personnages et intrigue trop floues pour capter le spectateur qui passe donc la moitié du film à se demander mais bon dieu il se passe quoi ?... À voir en se munissant de beaucoup de patience et de mansuétude.

Très bon jh Anglade, il m a impressionné dans cette performance glacial de flic bien dérangé. Un scénario plutôt bien foutu et qui par sa mise en scène installe une ambiance malsaine et fait son p'tit effet. On ressent assez bien le malaise des victimes silencieuses et meurtries qu a voulu faire passer le metteur en scène. Pour ma part, j ai apprécié ce thriller français même s il n est pas des plus abouti, ne sera pas un incontournable du genre(on retrouve trop cette ambiance de tous les polar français et ici, rien d original) il vaut malgré tout le coup d oeil si vous tombez dessus.