Derniers Avis : John Carter - Page 30

Très bon film, dommage qu'il ait été bouder par les spectateurs... Du coup perte de 200 millions de dollars aux États-Unis et démission du directeur de Disney ; alors que j'attends la suite avec impatience ! Enfin J'espère mais j'en doute qu'il en ait une

Encore un bien bel univers graphique que nous dessine cette fois en "live" Andrew Stanton, papa de Wall E : une planète Mars habitée & épique. Le scénario de cette histoire de rivalité & transportation est d'ailleurs plutôt bien ficelé (même si la patte Disney oblige à des explications neuneus). Doté d'un rythme agréable malgré sa longueur, on suit sans mal les aventures de John Carter, ancien confédéré projeté en plein putsch martien dans un univers truffé de trouvailles visuelles. Mon bémol réside dans l'aberration qu'est de produire un film aussi couteux pour y mettre un mec sans aucun charisme (a part peut-être sur les midinettes estampillés "Disney Channel" ?) dans le rôle principal : Taylor Kitsch... Et quand on sait que c'est tout un univers qui tourne autour de ce personnage principal... FAIL.

franchement pas mal, un bon divertissement. fin super. les critiques sont un peu dures. et la j ecris un peu plus car ma critique est soit disant trop courtes

Oui, c'est entre assez bien et très bien. On est dans la SFX, je ne connais pas le livre original mais, on sent bien un thème récurrent exploité chez les auteurs comme Burroughs ou AC Clarke. On se rend compte que les effets spéciaux des derniers Star Wars sont bien dépassés.
La fin est réussie.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas regardé un si bon film! Vraiment très original.

Créer un mythe à la hauteur de Star Wars parait aujourd'hui inespéré.
Et pourtant, c'était bien essayé : de superbes effets spéciaux, un monde bien pensé avec ses ses espèces endémiques, ses croyances, sa technologie.., des persos plutôt sympas, une histoire somme toute banale mais qui tient la route, bref, de bons ingrédients qui parviennent à créer leurs petits effets au moins pendant 1h.
Puis, c'est le drame.
Manque d'imagination ? Précipitation ? On a l'impression d'être monté dans une porsche et de finir le voyage dans une R5. On nous promet monts et merveilles et on ne reçoit que déception et frustration : les clés du mystère sont balancées à vitesse grand V, le dénouement est complètement bâclé et brouillon, et en plus, on veut nous faire passer la pillule en enrobant le tout de scènes d'action sans aucun intérêt.
On nous aurait menti ? OUI !

13/20 Bien sur, c'est un peu nunuche, mais moins qu'"Avatar".

à voir pour les effets speciaux...

Le film n'est pas révolutionnaire ni extraordinaire mais mise, selon moi, sur l'univers qu'il partage. En effet à l'instar d'avatar celui ci tire sa richesse de son côté science fiction qui, reconnaissons le, est assez fascinant. De toute façon le long métrage réussit sa mission à savoir nous divertir tout le long et vous le savez tout autant que moi que cette qualité n'est pas donnée à tout les films.

mouais. une jolie histoire, des jolis effets spéciaux mais c'est longuet et malgré des décors inspirés de la prélogie de star wars ainsi que le combat final, on est loin d'un chef-d'oeuvre. tout juste de quoi se changer les idées pendant deux heures

Un scénario bateau mais on s'y laisse embarquer bien volontiers et les acteurs sont bons.
On déplore le titre et l'affiche du film qui sont à l'origine du flop monstrueux de ce film, alors qu'il vaut quand même le détour.
A voir !

J'ai adoré mais il faut dire que je suis une amatrice du genre.... super scénario, super réalisation, des effets spéciaux monstre... à mi-chemin entre le conte et le cinéma d'aventure, on s'en prend plein les mirettes et en ressortant on espère une suite :-)

Ok, l'image est très belle, mais alors le scénario est limite. Pleins d'événements ne trouvent pas de raison... Vraiment dommage car ce film aurait pu être culte...

De toute évidence, John Carter est un film souvent jouissif, jamais ringard. Andrew Stanton, avec la créativité qu'on lui connait, brasse différents genres cinématographiques en nous faisant passer par le western d'un Sergio Leone, par le Star Wars de George Lucas, par les contes des milles et une nuits, par l'univers Mad Max, Prince of Persia... Plus qu'un simple spectacle visuel destiné aux plus jeunes, les adultes se délecteront de ces nombreuses références.

La patte Pixar est omniprésente, avec des pointes d'humour faussement potaches mais vraiment intelligentes (la scène où John Carter teste la pesanteur est croustillante, pour ne citer qu'elle). Les dialogues sont également très bons dans l'ensemble, et sont une ouverture à différents quiproquos bien sentis (la barrière de langage au début du film).

Mais John Carter représente surtout une continuité dans le travail entamé par Stanton dans 1001 Pattes, et repris dans Wall-E : celui d'afficher un message humaniste, inscrit dans un monde utopiste, écolo, où les peuples ne seraient plus en guerre. Même si JC est avant tout un film d'aventures, les sous-entendus fusent de tous côtés pour notre plus grand bonheur.

Le point fort, maintenant, se situe dans l'aspect visuel : vu en Imax 3D, les images et les plans sont de toute beauté et participent grandement à l'immersion. Les effets spéciaux, remarquables mais jamais envahissants, sont également un énorme atout. Certaines scènes, impressionnantes (parfois même violentes), valent franchement le détour (notamment le combat dans l'arène).

Le point faible, maintenant, se situe dans l'histoire elle-même (aïe) : en l'espace de 2h20, Andrew Stanton tisse des intrigues à n'en plus finir à tel point que ces 2h20 ne suffisent même plus. Du coup, le spectateur se noie dans des évènements qui s’enchaînent les uns après les autres sans qu'aucun ne soit franchement abouti. Préférer la quantité à la qualité, ce n'est vraiment pas l'idéologie de Stanton. A-t-il été bridé par Disney dans sa réalisation ? Possible. Tim Burton en sait quelque chose (Alice). Sans compter les facilités scénaristiques qui se présentent sous nos yeux (la justification du prologue, le médaillon, les autochtones qui se mettent à parler français, ect...)....

Par exemple, l'histoire du 9ème rayon, source d'énergie inépuisable, peut s'identifier au travail humaniste cité plus haut, mais honnêtement, dans le film, on s'en moque totalement. On a également du mal à gober la justification de la présence de ces "dieux" (dont l'un est campé par Mark Strong). Certains choix resteront donc contestables, mais sont peut-être imposés par le cahier des charges.

Arrêtons-nous enfin sur la performance des acteurs. A ma grande surprise, Taylor Kitsch est certainement le moins ringard des derniers héros "live" Disney (en tout cas loin devant Prince Of Persia et compagnie). L'acteur, qui a pourtant tout pour être moqué, n'hésite pas à user d'auto-dérision et passe même pour l'anti-héro de service (ou devrais-je dire l'anti-prince). La présence de Lynn Collins passe comme une lettre à la poste et ne fait qu'ajouter de la beauté au film (ceci n'est pas une phrase objective). En revanche, je m'interroge sur la présence de Mark Strong ainsi que celle de Dominic West...

D'une manière générale, Virginie...heu pardon...John Carter, est un spectacle ambitieux, construit parfois sur des scènes téléphonées (Disney powa), un peu étiré en longueur (même si l'on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer), mais qui mise tout sur des effets visuels époustouflants, marque de fabrique Pixar. Même si l'on n'a pas devant nous le film inoubliable auquel on s'attendait, je n'hésiterai pourtant pas à le revoir pour quelques euros, afin de savourer une nouvelle fois ces plans, ces scènes d'action virevoltantes, cet humour "stantonien".

Tres belles images, bonne intrigue, et rebondissements. A voir!

Je me demande comment les responsables de ce désastre ne se sont pas rendus compte d'une telle médiocrité pour un tel budget.
Mention spéciale à l'actrice principale qui fait l'exploit d'être mauvaise en plus d'être moche. En général on nous sert une bombe platine qui occupe les yeux, là même pas.
La synthèse est bien gérée, c'est le seul point positif de ce film. Le reste est une succession de clichés insipides et rabachés mille fois.
Ceci dit, j'ai bien ri tellement c'est nul.