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    RoboCop
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    2,8
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    989 critiques spectateurs

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    Simon1310
    Simon1310

    125 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Robocop est dans la norme des films d'action à gros budget actuels, à savoir insipide et superficiel. Rien dans ce film ne permet de le sortir de la masse au contraire même, à une exception près il s'agit d'un remake d'un des meilleurs d'action et de science fiction des années. Et là c'est la chute, du film original il ne reste rien à part l'idée de départ, à savoir un flic transformé en robot; tout le reste a été aseptisé: la violence est devenue propre et sans bavure, l'humour noir a disparue, la critique satirique de la société américaine s'est transformé sous la médiocrité du réalisateur brésilien en un réquisitoire de pacotille contre les méchantes sociétés et les flics corrompus. Les quelques bonnes idées apportés par le film sont mal exploités ou laissé de coté, le plus évident c'est l'introduction de machines sur le sol américain par le vote d'une loi, qui est tellement en second plan qu'on s'en fout. Du coté des acteurs, hormis Michael Keaton, et Gary Oldman, c'est la foire des légumes, tous sont fades et transparents, surtout l’interprète de Robocop ou Alex Murphy qui a l'air de mieux s'en sortir en robot qu'en père de famille, ce qui n'est pas dure vu l'inexpressivité qu'il dégage. Le film aurait pu s'en sortir avec des scènes d'actions mais en plus d'être rares, on a l'impression de les avoir vu en mieux dans d'autre films, surtout que l'aspect gore et ultra violent ayant disparu, elles font presque pitié à coté de celle de son modèle sorti, il y a plus de 20 ans, un comble pour un film venu le dépoussiérer. Il ne fait aucun doute que ce film disparaitra des mémoires des cinéphiles, et que seul restera pour de longue décennie le seul, l'unique Robocop de Paul Verhoeven.
    Mondocine
    Mondocine

    69 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2014
    Robocop version 2014 est loin d’être la catastrophe annoncée et José Padilha est en grande partie l’artisan de ce sauvetage inespéré. Le cinéaste injecte de son talent de petit génie virtuose pour signer un film traversé de fulgurances de mise en scène et qui surtout, fait l’effort au-delà de son formatage calibré grand public, de conserver le fond politisé du film de Verhoeven en réactualisant ses thématiques. Un actioner humble, honnête et divertissant, qui ne pourra pas, bien entendu, soutenir la comparaison avec son modèle. Mais malgré ses nombreux défauts, on a envie de dire "respect" à son auteur d'avoir su accoucher d'un résultat limitant la casse alors qu'il se battait contre vents et marée face à un studio borné à vouloir faire de Robocop ce qu'il n'est pas. Voir notre critique...
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Il semble bien qu'à peu près tous les classiques d'action des années 80 auront droit à leur remake. Heureusement, si tous ces films sont traités avec autant de sérieux que ce remake du Robocop de Paul Verheoven, on devrait s'en tirer pas trop mal. Les modifications apportées au récit original (1987) sont non seulement significatives, mais aussi plus puissantes et plus ambitieuses au niveau moral. Il y a autant de tension dramatique spoiler: à savoir si Robocop va survivre à une autre fusillade qu'à savoir si son intégrité humaine est préservée.
    Le long métrage prend le temps de mettre en place les personnages importants et pour programmer ce policier mi-humain mi-robot, posant des questions complexes qui surpassent le simple film d'action. Visuellement, le film en entier est bien sûr beaucoup plus soigné que la version de 1987, les effets spéciaux étant beaucoup plus crédibles et bien intégrés. Cela dit, voilà une excellente occasion de réfléchir à ce que les spectateurs de 2041 penseront des effets spéciaux d'aujourd'hui ... Les acteurs sont eux aussi beaucoup plus subtils que dans la version originale, à commencer par Joel Kinnaman, qui a le luxe de travailler avec un personnage plus complexe et plus profond que celui de Peter Weller. On n'attendait rien de moins de la part des expérimentés Gary Oldman, Michael Keaton et Samuel L. Jackson, hilarant dans le rôle délirant d'un présentateur télé ultra-patriotique. Le réalisateur José Padilha propose donc un long métrage efficace, profondément différent de l'original, mais significativement amélioré sur les points les plus importants : l'ambiguïté morale, la complexité du scénario et les effets spéciaux. Souffrant de quelques problèmes de rythme, Robocop demeure convaincant que ce à quoi on s'attendait.
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2014
    Incroyable de voir le bashing qu'à subit ce film, le condamnant presque avant même sa sortie, alors qu'il est d'un niveau bien plus élevé que la majorité des blockbusters qui sortent actuellement, the amazing spiderman est notamment visé. Au final quand on lit les critiques, on s'aperçoit que la majorité de ceux qui n'aiment pas mettent des mauvaises notes car on a refait le film favori de leur enfance... ça laisse rêveur. Ça laisse rêveur car Padilha est un fervent amateur de l’œuvre originale qu'il considère comme parfaite. Il essaye donc pendant 2h de faire son propre film, il ne se contente pas , de refaire le même avec la technologie dont on dispose actuellement. Après ça plait ou ça plait pas, mais il a une vraie vision du personnage.
    Là où dans l'original Robocop était une machine avec un cerveau d'homme, Robocop est ici un homme auquel on a greffé une machine, oui oui c'est complètement différent. Là où le premier montrait Robocop comme une machine fiable par rapport aux autre robots on a tout l'inverse ici, puisque les machines fonctionnent parfaitement et que Robocop est une technologie expérimentale. Rien qu'avec ces 2 points essentiels on voit que ce film est complètement différent du 1er, et mérite donc un peu plus de respect.
    Malheureusement on sent que Padilha a eu les mains liées pendant le tournage, tant le film reproduit les codes hollywoodiens du blockbuster, on sent les coupures au montage quand on enchaine certaines scènes sans réelles rapports.
    C'est bien dommage car tout le reste est hyper bien foutu. D'une part on a une approche totalement différente du héros, qui est un vrai anti-héros en fait, avec un scénario très politisé, où omnicorp se rapproche de plus en plus dangereusement du pouvoir, avec un belle réflexion sur le rôle des médecins dans l'évolution de la science, car Robocop est une sorte de Frankenstein du Dr joué par Gary Oldman. Bref il y a pleins d'idées, plus ou moins justes, mais le film essaye vraiment de se démarquer et je respecte ça. En plus Padilha sait parfaitement filmer les scènes d'actions, avec des gunfight dont les plans durent toujours plusieurs secondes, et ça ça fait plaisir ! Et c'est bien rythmé en plus.
    Un bon film donc, dont le seul reproche que je peux lui faire est d'y aller un peu avec des gros sabots pour porter son message, là où l'original était plus subtil, mais il faut malheureusement s'adapter à son époque.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    Robocop premier du nom faisait partie des films de mon enfance, et je dois dire que j'attendais ce remake avec impatience, mais surtout avec appréhension. Résultat des courses? Je crois bien que je pourrais en parler des heures durant, et que je ne m'en lasserais jamais. En effet, voila un excellent remake que ce Robocop, mais aussi un superbe film doublé d'un divertissement d'extrême qualité. Voila peut être la surprise de ce début d'année 2014, et surement l'un des meilleurs films du mois de Février.
    Dès le début, la surprise. Tout en voyant le symbole du lion de la Metro Goldwyn Mayer apparaître à l'écran, on ne peut qu'être surpris par la voix spéciale de Samuel Jackson qui prend la place du rugissement mondialement connu de ce fauve symbolique. Si vous préférez, ce lion, c'est celui que l'on aperçoit au début de chaque James Bond, et avant le générique de nombre d'autres films très célèbres ou en passe de le devenir, tout comme ce Robocop. Puis, on aperçoit Jackie Earl Haley sans un cheveux sur le crâne, et ceux qui l'auront connu pour ses rôles dans Watchmen et Freddy comprendront le choc que cela fait de le voir chauve, lui qui a une expression faciale si particulière. Bon, y a pas à dire, il est toujours aussi impressionnant devant le grand écran, notamment en militaire sans âme et sans coeur condamné à être un bad guy du film sur un point de vue comportemental. Le ton ironique des informations du premier film est toujours présent, et c'est Jackson lui même qui reprend le rôle des deux journalistes au grand sourire lorsqu'ils annonçaient de mauvaises nouvelles. Notre vision du journal télévisé à changé, tout comme notre pensée et notre conception de la machine en général, ce qui m'en fait venir à Robocop lui même, et qui est, ne l'oublions pas, l'intérêt principal de cette ré-adaptation de l'homme de fer. Il est clair que la psychologie du personnage l'emporte sur l'action et sur la vengeance, et ce dès les premiers instants où l'on aperçoit pour la première fois notre héros. Et c'était justement cela qui manquait au premier opus : la psychologie. Mais attention, je ne dis pas que ce véritable film culte était bête ou basique, non, je dis seulement qu'il aurait gagné avec quelques notes d'humanité en plus. Car oui, on ne se concentrait pas assez sur l'homme comme dans cette nouvelle version, mais un peu trop sur la machine qui voulait devenir un homme. Dans ce remake, c'est plutôt l'homme qui ne veut pas être une machine, et qui se bat contre le contrôle de ceux qu'il considère comme ses geôliers. Et personnellement, c'est un message que je trouve certes basique et surfait, mais extrêmement joli et bien traité, à l'image de la famille d'Alex Murphy qui trouve ici son importance, et qui n'est pas exclue du flm après les 30 premières minutes comme s'amusait à le faire Robocop second du nom. Là, sa femme et son fils ont une réelle importance et servent aussi à le rattacher à sa part d'humain et font que, même lorsque l'on a une machine sous nos yeux, on pense être face à un humain. Comme je le disais précédemment, la psychologie est beaucoup plus approfondie que par le passé, et le métrage n'est plus une histoire de vengeance certes passionnante, mais plutôt classique. Robocop punira tout de même ceux coupables de sa mort, mort d'ailleurs moins intense, cruelle et marquante que précédemment, mais il ne le fera que vers la fin. Ma critique sera longue, car j'ai beaucoup d'autres choses à dire sur ce Robocop ( 4 ), et c'est pourquoi je vous invite à vous rendre sur mon blog en cliquant sur le lien ci dessous.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2014
    Enième remake aussi casse-gueule qu'inutile d'un film culte, Hollywood préférant resucer les recettes... Cette fois-ci on s'attaque au film "Robocop" (1987) de Paul Verhoeven avec, par contre, la bonne idée de confier la caméra à José Padilha, réalisateur de l'excellent "Troupe d'Elite" (2007). Ce dernier a annoncé vouloir se démarquer de l'original, soit préférer une réflexion sur comment rester humain malgré sa condition de droïde plutôt que se pencher sur le securité paranoïaque et l'ultra-violence... Autant dire que sur ce point c'est très loin d'être convaincant. La présence de l'épouse (la charmante mais souvent trop sous-exploitée Abbie Cornish) est par contre plus importante, imposant un plus d'émotion pas désagréable. Entouré d'un casting solide (Gary Oldman, Mickael Keaton...) le rôle titre a été offert à Joel Kinnaman, acteur suédois déjà vu dans le "Millenium" (2011) de David Fincher et surtout connu pour son rôle dans "The Killing" ; ce dernier s'avère plutôt un bon choix à tout point de vue. Dès le début on sent que le film ne va pas faire dans la finesse, et on ne parle pas de violence juste d'un scénario au message moralisateur martelée... Un prologue aussi lourdingue que long auquel se greffe une première partie interminable de plus d'une heure avant d'entrer dans le vif du sujet ! Ajouté à ça un rôle de bouffon de l'extrêmisme sécuritaire incarné par un Samuel L. Jackson qui en fait des tonnes et beaucoup trop présent sur l'ensemble du film. Padilha réalise donc un remake (comme trop souvent) moins bon que l'original, moins intéressant car délivre un message trop mâché et convenu. Reste quelques scènes où l'émotion fonctionne bien et une denrière partie où l'action est assez efficace pour ravir les fans du genre. Un divertissement hollywoodien pur jus donc, sans intérêt mais juste assez formaté pour remplir son cahier des charges. En prime on a surtout une grosse envie de revoir l'original de Verhoeven !
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2014
    Pauvre Paul Verhoeven... Après une suite à "Basic Instinct" et un remake de "Total Recall", voici le remake de "RoboCop". Qu'est-ce qui change ? Pas grand chose au niveau de l'histoire qui est à peu près la même avec évidemment quelques changements où le thème est globalement centré sur la place de la machine chez l'homme et les problèmes que cela implique. Certes, cette version modernise le tout mais était-ce nécessaire ? Je dirais que non. Entre une mise en scène impersonnelle et un scénario bourré de personnages caricaturaux et de scènes bancales, le seul point positif du film est Gary Oldman. En médecin brillant confronté à des problèmes d'éthique, il est très bon et apporte une vraie profondeur à son personnage. Contrairement aux autres acteurs dont le pauvre Joel Kinnaman qui entre dans la voie du blockbuster par la mauvaise porte dans un rôle franchement décevant. Et ce ne sont pas les scènes d'actions, froides et sans aucune tension, qui vont rattraper le tout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 février 2014
    une honte à l'original.

    Une version aseptisée et grand public, pour un film qui ne devrait justement jamais l'être.
    Pour la violence décomplexée, la froideur, le charisme des personnages (surtout des grands méchants...) et l'ambiance unique du film de 87, on repassera.
    Les acteurs sont juste là pour prendre leur chèque (Samuel L Jackson en tête, de plus en plus ridicule dans ses petits seconds rôles), les personnages sont sous exploités de façon abyssale (le vilain Vallon, à des années lumières de Clarence dans l'original...) et la relation Murphy/Robocop avec sa femme et son fils est totalement ratée et ridicule...
    Le seul truc à sauver reste l'intro, et on entend fort heureusement l'espace de quelques secondes l'énorme BO (un peu modifiée certes...) qui contribuait à rendre encore plus culte que culte la version d'origine.

    Bref encore un remake pour ado avec un Robocop qui bondit tel un félin, est souple comme Catwoman, et qui bien sûr ne fera quasiment jamais coulé une goutte de sang (bah oui faut bien faire un max de tunes en évitant le -12...
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Alors que les plus célèbres films de Paul Verhoeven ont droit à des remakes, séquel ou autre reboots, comme la suite à Basic Instinct ou encore le remake de Total Recall (deux échecs artistique et commercial) c'est au tour de "Robocop" d'en passer par là. Ce n'est pas un copier-coller scène par scène, même si dans l'histoire on est très proche de l'original, mais malgré une envie de changer, ca reste raté et on a du mal à être captivé par cette version qui est surtout là pour divertir à grand renfort de numérique, d'action et de rythmé effréné. Malheureusement entre la mise en scène impersonnelle et raté, la non-exploitation de beaucoup de thèmes, l'absence de subtilité ainsi que d'une atmosphère sombre et oppressante, le coté moraliste et conventionnel (notamment tout ce qui tourne autour de la belle famille Américaine) ou encore des personnages inintéressant, on ne parvient pas à se passionner pour ce film qui en devient assez désagréable et lourd (notamment lors des scènes d'action qui sont assez mal filmé). Le casting impressionnant n'est pas forcément à la hauteur (surtout les seconds-rôles). Bref on est bien loin de l'original, c'est même assez désagréable comme film et il donne surtout envie de revoir la version de Verhoeven !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 février 2014
    Mettre un zéro n'est pas chose aisée, mais force est de reconnaitre que l'équipe derrière ce remake honteux ne fait rien pour éviter le naufrage. Ce RoboCop, version 2014, fait partie de ces films dont on sait dès les premières minutes qu'on ne pourra rien en attendre et dont nous ne pouvons que constater, scène après scène, la chute dans une médiocrité abyssale. Si le film reprend l'essence de la version de 1987 il s'éloigne de celle-ci en déroulant une nouvelle trame, hélas très brouillonne. Fait étrange sur ce remake, la trame semble quelque peu modifiée, mais le film ne joue jamais sur l'effet de surprise pour les premières apparations de RoboCop par exemple. Comme ci les producteurs et scénaristes n'avaient pas vraiment su dans quelle direction aller, s'adresser aux initiés ou offrir un film original pour les plus jeunes. Le résultat donne une structure très mollassonne, dont il est impossible d'extirper une quelconque rythmique, tout est plat de l'ouverture jusqu'au "climax" aux limites de l'amateurisme.

    Je parle de remake honteux, car rien n'est à sauver dans cette infâme daube, le casting est raté et propose un Alex Murphy transparent et anti-charismatique au possible, une musique grossière quoique reprenant le thème original, et des personnages totalement inintéressants. Même avec un budget de 100 millions de Dollars, la production semble fauchée et propose des décors et costumes dignes tout au plus d'un téléfilm. Censé se dérouler en 2028 le film ne propose de futuriste que quelque accessoires en plus des robots, type ED-209, déjà présents. Pour couronner le tout les scènes d'action, fadasses et assez rares, sont impossibles à suivre à cause de la réalisation typée très "reportage" de José Padilha qui donne un sacré mal de crâne. On sent une légère volonté de conserver le ton satyrique du film de Verhoeven mais le tout est trop dilué pour retenir vraiment l'attention.

    En conclusion, ce RoboCop version 2014 est LA bouse de l'année et part avec une sacrée avance pour s'imposer comme le pire film de l'année. Avec un résultat pareil, Columbia et MGM auraient mieux fait de détruire toute preuve d'existence de cette immense farce. À éviter à tout prix !!!
    Marc T.
    Marc T.

    239 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Première partie intéressante, orientée psychologie, morale, éthique, et puis une deuxième partie qui délaisse l'aspect humain pour devenir un jeu vidéo à travers les yeux de Robocop. Ok on a compris le principe, il veut se venger, mais pourquoi en faire des caisses ? Un peu plus de sobriété et d'humanité aurait fait de ce Robocop 2014 un bon film. Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 février 2014
    Dans la liste inter-minable des remakes (j’ai décidé, il faut en prendre son parti, il y aura toujours des remakes), il y a des films cultes auxquels s’attaquer relève soit du masochisme et de l’inconscience totale, soit de la débilité profonde surtout lorsque les œuvres clé se trouvent être les monuments actionners 90′s que sont Total Recall et aujourd’hui Robocop.

    Ce dernier, sous un film irrévérencieux au possible en même temps que sauvagement violent cachait une satire anticonformiste du capitalisme à outrance américain en même temps qu’un véritable roman graphique de l’Amérique ultra-violente, ultra-armée. Son descendant est à renier, à déshériter, à exclure dans la forêt, à attacher à un arbre en espérant qu’un ours viendra lui bouffer les entrailles en même temps que les écureuils viendront finir les restes.

    Cette cuvée 2014 avec son cul entre deux chaises, n’a pas le goût puissant et étonnant des entre-deux mers mais plutôt la saveur sirupeuse et parfois écœurante de ces vins trop sucrés qui vous donnent envie de gerber au bout du 3e verre.

    Robocop 2014 est une merde infâme ! Dégoulinant de sentimentalisme nauséeux et teinté d’une lamentable branlette existentielle sur une pseudo éthique médicale qui survole à une altitude Baumgartnienne les tenants et les aboutissants d’un transhumanisme qu’il entend condamner, Robocop relifté s’affranchit totalement de tout propos tendancieux, de toute subtilité narrative, de toute auto-parodie. En plus de se regarder et de se complimenter le nombril, il édulcore son univers pour basculer dans un soap ridicule qui tortille du cul et ressemble plus à une série TV pour Disney Channel qu’à un PG18 bourrin qui fait marrer par son exagération totale en même temps que son fond touche parfaitement là où ça fait mal.

    La violence rabâchée jusqu’à l’auto-parodie de Verhoeven, la créature de Frankenstein de chair et de métal bricolée et sanglante contraste avec la canette de Pepsi et le manque de hargne et de bollocks du réalisateur d’épisode de Pokemon qu’est José Padilha. Robocop, n’arrête plus, ne flingue plus ou à peine, il tase ses ennemis, n’a plus de directives, forcément, c’est une couille molle.

    Lisse comme un cul de nourrisson, le flic métallique se la pète Ironman, fusionne avec K2000, met un peu de peinture noire pour montrer qu’il est trop dangereux et devient ce qu’il était au départ, un film quasi infantile, sur un super héros métallique réchauffé à mort au micro-ondes pour en altérer encore plus le goût. Manque plus qu’un gyrophare sur le sommet du crâne. Résultat, on nous sert une soupe dégueulasse où 15 minutes « d’action » maximum se disputent 1h42 de blabla insipide torchée par des acteurs qui n’y croient pas une seconde entre un drame familial aussi émouvant et triste que de voir Marc Dutroux se faire coller une balle dans le buffet et agoniser pendant des heures et des flics ripoux sorti d’un épisode raté de Julie Lescaux.

    Quand on se paie Gary Olman et Michael Keaton, l’un et l’autre aussi à l’aise dans les rôles de salopards psychopathes patentés, on essaie d’exploiter leurs capacités dans le scénario pour leur filer un peu d’épaisseur au lieu de les faire passer à la trappe au profit d’une espèce de sergent de pacotille primaire con comme un balai et expressif comme un steak tartare. Que l’on n’attende rien de la part de l’acteur principal ok, mais même Peter Weller donnait plus d’émotion et de sensibilité à Robocop que Joel Kinnaman, véritable monolithique abruti longiligne qui même sous sa forme humaine semble avoir du mal à connecter deux neurones.

    Quand on rabâche un détroit en état de ruine et sous la coupe d’une atmosphère de violence telle qu’elle en demande des moyens quasi militaire pour revenir à la normale, on évite de montrer une ville en plein soleil, des gens qui déjeunent en terrasse et des enfants qui se baladent comme si on était à Disneyland. La ville qui était un coupe-gorge où le viol et le meurtre étaient aussi courants que les feux rouges fait penser à une paisible bourgade de province où on achète Détroit-matin en sirotant son Starbuck Coffee dans un parc où les oiseaux chantent au-dessus des portiques où les enfants black-blanc-latino font de la balançoire en se tenant la main. Et je caricature à peine !

    Voir l’un après l’autre Robocop premier du nom et sa version de 2014 montre bien le recyclage foireux, le nivellement par le bas du cinéma d’action qui privilégie de vfx (Visual effect) au détriment d’un vrai travail d’ambiance, de mise en scène et de scénarisation. C’est une preuve supplémentaire du manque total de couilles des studios qui veulent ratisser le plus large possible en vidant totalement de son sens une franchise dont elle ne fait qu’exploiter le nom. On te recrache des références, des clins d’œils pour remplir le cahier des charges et faire genre en attendant que la machine mercantilo-nostalgique fasse son effet.

    Seul problème, si les enfants n’ont pas souvenir du Robocop originel, les parents eux ont un vrai point de comparaison et ne peuvent qu’avoir envie de vomir leur pop-corn à la figure de José Padilha pour bien lui faire comprendre la médiocrité abyssale de son travail.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2014
    Hollywood et les remakes c'est une grande histoire d'amour qui existe depuis bien longtemps déjà et au fil des ans on peu distingué trois sortes de remakes. Premièrement les remakes réussis qui arrive à apporter une vision différente sur l'oeuvre original et même parfois la surpasser ( Scarface, La mouche, The Thing de Carpenter, Dredd... ), ensuite il y a les remakes inutiles, en soit il ne sont pas foncièrement mauvais même parfois plutôt bon mais il n'apporte rien de plus à l'oeuvre original et ne servent qu'à surfer sur un succès passé ( La Colline à des yeux de Aja, Wolfman, 3h10 pour Yuma,... ) et pour finir il y a les remakes ratés qui font insultes au précédent film et qui dénature sa vision ( le prequel de The Thing, Evil Dead, Invasion,... ). Ici RoboCop est une sorte d'hybride à mis chemin entre le reboot et le remake, et en tant que remake il ne se situe pas dans une catégorie précise car il est entre la réussite et l'inutilité. En soit si vous avez déjà vu le chef d'oeuvre avant-gardiste de Verhoeven ce remake ne vous apportera rien de mieux mais il aborde toutefois de nouveaux thèmes intéressants. La principale réussite de ce film, c'est de ce démarquer le plus possible du film original même si parfois il va lui faire quelques clins d’œil beaucoup trop appuyer et parfois mal géré spoiler: ( le "dead or alive you coming with me" est mal placé tout comme le thème brillant Basil Poledouris ou encore la première apparition de RoboCop en costume noir mis en scène comme dans le précédent film )
    . Les thèmes abordés ou du moins la façon de les aborder sont assez différents même sil il y a toujours la critique acerbe de la société et de l'impérialisme américain, la manipulation des médias, le système corrompu et la nécessité de l'humain face à la machine. Mais au lieu de ce restreindre qu'a la ville de Détroit, le film se place dans une position de mondialisation très actuelle notamment avec les événements de Téhéran au début du film et les passages en Chine. De ce faite le film manque clairement d’une identité visuelle, on sera plus proche d'un univers anémique tel que l'on voit dans les productions Marvel. On est très loin du Détroit cyberpunk de Verhoeven et le film aura mérité à créer sa propre Détroit pour avoir une ambiance forte car ici tout est trop lisse, trop propre. Cela déteint très clairement sur le héros du film qui ici est très fade et qui ne s'impose jamais face aux seconds rôles du film qui sont plus travaillé, car on a parfois du mal à s'attacher à RoboCop et il manque clairement d’âme ce que l'oeuvre original arrivait à retranscrire à la perfection. Sinon l'implication des médias est excellemment géré et son clairement les meilleurs scènes du film grâce au sous-texte géo-politique qui tape là ou sa fait mal et qui tape fort. Le scénario de ce remake est donc plus intelligent qu'il n'y parait et fait la part belle au personnage, notamment pour le médecin, le journaliste et le boss OmniCorp, et aux relations que ceux-ci entretiennent comme la relation entre RoboCop et son créateur qui renvoie directement à la relation entre Frankenstein et sa créature. Néanmoins le film ce plante complètement lorsqu'il veut intégrer la famille de Murphy dans le récit car elle n'apporte que très peu même sur le plan émotionnelle et psychologique car on ne s'attache pas à cette cellule familiale qui à été mal exposé, mal géré et qui se révèle empreint de clichés ce qui rend l'ensemble agaçant. On regrettera aussi que le faite que le film va beaucoup trop vite dans son dernier tiers en résolvant les situations de façons beaucoup trop rapide sans enjeux dramatiques forts. Sinon les acteurs sont bons que ce soit Joel Kinnaman qui campe un RoboCop convaincant même si peu exploité au final et qui ce fait écraser par l'excellent Gary Oldman, le génial Samuel L. Jackson et le très bon Michael Keaton mais son rôle est ici plus caricatural et grossier. La réalisation de José Padilha sent le chaud comme le froid, ses scènes d'actions sont aseptisés et n'ont pas la brutalité et le coté épique de celles de Verhoeven mais la première fusillade avant l'incident de Murphy comme l'attaque dans le repaire de Vallon ont un certains sens de l'esthétique et arrivent à en imposé par contre les autres sont assez oubliables. Mais le film à le mérite d'évité la surenchère et reste très soft au niveau de l'action pour ce concentrer sur ses personnages et sa critique de la société. C'est clairement dans l'émission de Novak que Padilha ce montre le plus inspiré et il offre aussi une scène effroyable et brillante qui parait totalement surréaliste pour un film axé grand publique, c'est lorsque Murphy découvre ce qu'il reste de son corps. Une scène tétanisant et marquante qui est très intéressante dans sa façon d’être mis en scène et dans son principe, c'est assurément le bijou du film. Donc ce remake est une semi réussite et un semi échec, réussite car il évite la redite par rapport à son modèle et y apporte des choses intéressantes mais échec car le film manque d’âme et d'humanité, rarement passionnant dans l'action et pas assez profond dans ses questionnement. On est loin, très loin de l'oeuvre intelligente et épique de Verhoeven mais on est aussi très loin de l'échec présentie. Il y a vraiment un potentiel dans cet réactualisation de RoboCop et si suite il devait y avoir et si ses thèmes sont correctement approfondie on pourrait aisément avoir un film du même calibre que celui de Verhoeven. En conclusion RoboCop est un remake acceptable mais si il pâtit de nombreux défauts, il essaye de proposer quelque chose de différent et d'intéressant même si il rate parfois à l'entreprise l'intention en reste louable et il est peut être inférieur à son modèle mais il est largement supérieur aux deux suites de ce dernier.
    Marc L
    Marc L

    305 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    "Robocop" se voit offrir un remake loin d'être désagréable. Il était nécessaire de remettre ce héros au goût du jour et permettre de le faire connaître aux plus jeunes. Plus sombre, plus profond (léger mais tout de même), du style, des effets-spéciaux de bonne qualité, ce super flic s'en sort plutôt bien dans sa version 2014. Les super héros évoluent avec la mode (fini les slips rouges et autres combinaisons en latex), et chez Robocop, le noir lui va comme un gant. Du pur divertissement à base d'action qui ravira cette clientèle déjà acquise. 12/20
    Prad12
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    0,5
    Publiée le 16 février 2014
    Quand on a réalisé Tropa de Elite comme Jose padilha, comment peut-on faire une telle daube ?............
    Paul Verhoeven avait filmé la réalité, les voyous. Jose Padilha avait fait la même chose à Rio de Janeiro, sans manichéisme sans idéologie politiquement correct. La réalité froide et sans concession. Ok, le film se passe dans le futur, c'est de la SF. Bien, mais voir un cyborg armé d'un Taser faire peur aux voyous armés jusqu'aux dents d'armes militaires......... je me marre. Detroit est une ville à très grande majorité Afro-Américaine dont les gangsters seraient tous blancs........ je me marre. Hollywood est une machine à fric insolente, fière, capitaliste et gauchiste et pourtant les méchants sont toujours des hommes d'affaires capitalistes, pour se donner bonne conscience........ je me marre. La science à travers Gary Oldman est réhabilité mais les médias un peu trop à droite type Fox News à travers le prêcheur illuminé Samuel L. Jackson sont descendus en flamme... soit pour faire plaisir aux libéraux américains soit parce qu'ils critiquent un peu trop Hollywood...... je me marre. Bref, ceci n'est pas un film divertissant mais une leçon sur la "bonne" façon de penser.......une daube......
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