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    Howl
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    Hastur64
    Hastur64

    193 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    « Howl » est typiquement le genre de film qui ne fera pas se déplacer les foules au cinéma ; moitié biopic, moitié évocation d’une des œuvres majeurs de la poésie américaine du XXème siècle, le film nécessite beaucoup de curiosité et le parti d’accepter un film qui dans la forme également se démarque de la production cinématographique mondiale. Le budget de deux millions de dollars, ridicule même pour un film du cinéma indépendant américain, témoigne à lui seul du peu de crédit commercial que les producteurs lui ont accordé. Le film se base sur des interviews d’Allen Ginsberg, poète et co-fondateur du mouvement de la « Beat Generation », sur les minutes du procès contre son éditeur après la publication de son poème « Howl » jugé obscène, et sur des passages du poème lui-même. Le film donne une vision de l’Amérique des années cinquante encore profondément conservatrice et à laquelle est en bute une partie de la jeunesse, révolte dont Ginsberg et Kerouac se font l’écho à travers leurs écrits. Il permet de dresser également le portrait d’un homme dont l’œuvre créatrice est un appel à l’épanouissement personnel et à l’acceptation de sa différence, pour Ginsberg son homosexualité. Le film adopte une forme éclatée où chaque époque correspond à type visuel particulier : l’année 57 en couleur, les années d’écriture du poème en noir et blanc et les passages du poème lui-même en animation. Le spectateur n’est donc jamais perdu dans la narration et profite de longs passages du poème en écho aux propos du poète et au débat du procès. James Franco incarne avec talent le poète tout en s’effaçant devant cette figure mythique et pourtant peu connue en Europe de la littérature américaine. Une œuvre qui demande un peu d’ouverture d’esprit et d’audace pour le regarder, mais qui offre un beau moment où cinéma et poésie se conjuguent. Il permet de rendre hommage également à celui qui inspira la contre-culture dans les années 60 et les mouvements hippies qui s’en dégagèrent. À voir pour profiter d’un poème et découvrir son créateur trop peu connus
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    64 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Film atypique pour un sujet assez atypique et surtout difficile à saisir et retranscrire. Le film ose varier les styles et tente des choses ce qui est tout à son honneur, mais il faut quand même avouer que tout n'est pas à la hauteur. Je pense que ce qui frappe le plus, évidemment, c'est la partie animée sensée mettre en illustration les mots de Ginsberg récités par Franco; et si je salue l'audace je suis moins satisfaite du résultat. Bien sûr le but n'était pas la prouesse technique à faire palir Pixar de jalousie, et je ne m'attarderai pas trop sur l'esthétisme du dessin mais sur la symbolique utilisée qui reflète une certaine lourdeur (et quand je dis lourdeur je veux dire qu'on a l'impression qu'elle a été laissée à l'appréciation d'une bande de collégiens frustrés). De plus, je trouve que cette animation détourne du poème au lieu de le mettre en valeur; en effet face à un tel déluge de formes et de couleurs, il est difficile de se concentrer pleinement sur sa signification et de s'y immerser complètement. C'est d'autant plus dommageable que je trouve que Franco s'acquitte très bien de sa récitation, son ton et sa voix parviennent sans difficulté à nous fasciner et bercer -et pourtant je dois avouer que je n'ai jamais trouvé qu'il ait une voix particulièrement agréable à l'oreille. Sinon le film comprend aussi des extraits de fausses interviews mettant en scène Ginsberg/Franco face à un interlocuteur inconnu et qui offre un apperçu de la vision de l'auteur sur son poème, le procès, sa vie... Enfin le troisième mouvement: le procès, qui est sûrement la partie la plus classique -cinématographiquement parlant j'entends- a son intérêt car sous couvert de refléter la rigidité et le puritanisme de l'époque, elle aborde des questions qui demeurent d'actualité; les thèmes abordés: l'art, sa signification, son interprétation, ses limites, sa censure, etc sont atemporels et universels, et cela qu'on soit sensible ou non à l'univers de Ginsberg et de la Beat Generation. Au final, Howl est assez limité en terme de biopic c'est certain; en revanche, en tant qu'adaptation d'un poème (tâche ô combien ardue), je dirais que si on parvient à passer outre cette animation maladroite, le film a des qualités fascinantes voire presque hypnotiques qui en font une expérience des plus intéressantes.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    585 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Pour donner vie à la révolution poétique et politique menée en 1957 par Allen Ginsberg, qui deviendra par la suite la figure de proue de la Beat Generation, Howl, du nom du fameux poème pamphlétaire, souffre d’un paradoxe regrettable : tuer la puissance figurative et imagogène de l’œuvre de Ginsberg en asphyxiant le film de sauts temporels, de séquences animées, d’entretiens avec l’auteur. Si l’œuvre commence par surprendre le temps que ces trois segments se mettent en place, c’est leur alternance sur un mode automatique qui peu à peu ennuie et donne envie de quitter la salle pour se replonger dans les mots ici saturés de Ginsberg. Le paradoxe demeure pourtant intéressant : à vouloir trop incarner, on désincarne. Non que James Franco ne parvienne à saisir l’essence du protagoniste principal ; le souci réside vraiment dans cet empilement de scènes qui paraît refuser ce hasard vaincu mot par mot qu’est la lecture de poème.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Bon eh ben c'est un bon petit film moyen qu'on a là ! Il a beaucoup de qualités, mais malheureusement pas mal de défauts aussi, ou du moins un gros défaut qui gâche tout. Bon, premier point fort : l'histoire est intéressante. Allen Ginsberg a eu une vie intéressante, donc le film est intéressant. La façon dont les réalisateurs traitent l'homosexualité du poète, ses ressentis là-dessus, ce qu'il a du surmonter etc.. Tout ça est pas mal du tout ! Le débat sur la valeur littéraire du livre "Howl" est pas mal aussi, avec parfois des véritables images du passage en justice de celui-ci, ce qui rend ce film et ce scénario encore plus intéressant. L'alternance des 3 types de scènes (à savoir l'interview de Ginsberg (alias James Franco) qui parle de son passé et ses ressentis, les scènes de débat sur le poème et les phases animées illustrant les vers du poète) n'est ici pas un handicap quand dans d'autres films. Cette sorte d'interview est très intéressante car, même si ce n'est pas le vrai poète, on a presque l'impression de voir un documentaire et ça rend le tout presque réel, on a l'impression d'avoir les vraies déclarations de Ginsberg, sa vie, etc.. Quand il parle de son passé, c'est aussi très intéressant, car on voit d'où vient son inspiration et ce qu'il a vécu. Les phases de débat son bien écrites et très bien jouées. Enfin, les phases animées illustrent bien les vers que l'on entend simultanément, c'est une bonne idée des réalisateurs. Cependant, venons-en à ces vers. C'est l'un des points faibles de ce film (un pont pourtant nécessaire ?) : cette poésie n'est pas accessible et compréhensible pour tout le monde. On a parfois beaucoup de mal à comprendre et interpréter ces poèmes (c'est ce dont il est justement un peu question dans le débat), ce qui fait que lors des phases animées on décroche assez rapidement, on ne suit plus trop, et c'est bien dommage, il ne faut pas qu'un film perde notre attention, sinon il n'est pas bon. Cependant, ce n'est pas une catastrophe puisque l'alternance des différents types de scènes fait que le film retrouve notre attention à la fin des scènes animées, mais ça reste bien dommage. Autre bon point concernant le film (et le scénario) : il contient d'excellentes répliques et de très bons massages, de bonnes moralités ! Par exemple : "A part quand on tue quelqu'un, personne n'est jamais réellement choqué par l'expression d'un sentiment", phrase qui se réfère ici à l'homosexualité du protagoniste. Ou encore : "Une prophétie, ce n'est pas de savoir si la bombe tombera en 1942, c'est de connaître et ressentir quelque chose que quelqu'un ressentira dans 100 ans". C'est ce genre de phrase qui rendent le scénario et la valeurs défendues par ce films encore plus beaux ! James Franco est absolument génial dans ce rôle qui lui va à merveille, on y croit à fond, il a vraiment la tête pour jouer ce type de rôle, c'est parfait. Le type de poésie, même si celle-ci est difficile à comprendre et analyser, est poétique et vulgaire en même temps, mais c'est ça qui est fort. Cependant il y a deux points qui m'ont fait clairement baisser ma note : l'ennui profond créé à plusieurs reprises par les phases animées, et la fin du film qui fait un peu trop "documentaire sur la fin de la vie de l'artiste", ça ne fait pas très cinéma, et comme le film est très court il aurait clairement pu être rallongé pour que l'on voit tout ce qui est dit explicitement, même si c'est rapide. Si il n'y avait pas eu ces deux mauvais côtés, ma note aurait certainement été de 4,5/5 ou même 5/5... Ce n'est pas un mauvais film, il est tout à fait bon et on peut le voir sans problème, mais c'est dommage car on passe à côté d'un chef-d'oeuvre.
    QBN
    QBN

    23 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2013
    Putain mais c'est quoi ces animations 3D?? Même Hé Arnold c'est plus beau.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    267 abonnés 2 803 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Entre bio documentaire et illustrations animées, Howl est une réussite visuelle incontestable. Mais la lecture des poèmes ne rend pas aisée l'accessibilité au film, en plus d'un sentiment d'une vie survolée. Reste la marque d'une époque, d'une société et de son mouvement de pensée où, ici, le liberté artistique a pu enfin s'exprimer!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 208 abonnés 7 236 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Présenté il y a tout juste deux ans au Festival de Sundance, Howl (2010) bénéficie finalement d’une exploitation (tardive) en salles alors qu’une sortie en DTV aurait été plus judicieuse vu la manière avec laquelle le film de Rob Epstein & Jeffrey Friedman parvient à nous faire sombrer dans un ennui inextricable. 85 minutes centrées sur Allen Ginsberg, ce biopic sur le célèbre poète américain (1926/1997) intéressera peut-être les amateurs du poète mais quant aux fans de l’acteur James Franco (qui incarne le personnage principal), ils seront tout simplement déçus de sa prestation qui dévoile aucune émotion lors de ses longues tirades. La mise en scène alternant prises de vues réelles et animations aurait pu laisser présager quelque chose d’original et d’intéressant mais les scènes à rallonge auront finalement réussit à nous assommer.
    ffred
    ffred

    1 503 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2012
    Voilà enfin le premier film original de l’année, grosse surprise et énorme coup de cœur. Pour tout dire je n’avais entendu parler de la Beat Generation que de loin, plus pour Kerouac que pour Allen Ginsberg, inconnu au bataillon. Et donc encore moins pour son poème sulfureux et scandaleux (pour l’époque) Howl. Outre la découverte de cet univers, c’est avant tout une œuvre à la forme et au ton originaux que nous voyons là. Le film est un savant kaléidoscope autour du fameux poème (en prose) : le procès de l’époque contre l’éditeur (les excellents David Strathairn en procureur et Jon Hamm en avocat de la défense, Jeffs Daniels, Mary-Louise Parker, Alessandro Nivola et Treat Williams en témoins), un portrait de Ginsberg (magnifique, inspiré et parfait James Franco) sous forme d’interview, la lecteur du dit-poème en public par l’auteur et sous forme de dessins animés (photo, couleurs et montage superbes) collant parfaitement au texte. Tout cela est très intelligemment écrit et mis en scène par Rob Epstein et Jeffrey Friedman, réalisateurs venant du documentaire (The celluloid closet, The times of Harvey Milk…)...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-howl-99599855.html
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Mineure mais agréable, cette reconstitution d'un procès absurde vaut par l'universalité de son propos et de kitchissimes séquences d'animation. James Franco tente encore de casser son image lisse.
    Requiemovies
    Requiemovies

    186 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2012
    Rob Epstein et Jeffrey Friedman, connu pour leurs documentaires engagés, Paragraphe 175 et Celluloid Closet ont porté Howl à bout de bras dès sa genèse. Le fait d’avoir plusieurs casquettes sur ce projet personnel explique peut-être que dans sa forme le film ne séduit pas vraiment, voir même échoue dans sa moindre tentative narrative.
    Par des choix hasardeux et complexes de mise en scène, Epstein et Friedman laissent le goût amer d’un film maladroit dans sa forme. Les réalisateurs prennent le parti pris d’une réalisation décousue avec de multiples flashbacks, illustrations animées par une voix-off, ellipses d’une maladresse appuyée. Comme si l’ensemble n’apparaissait pas assez chargé, ils gardent, comme empreints de leurs anciens travaux, des tics de mise en scène du documentaire. Nous aurons ainsi droit à de nombreuses images d’archives parsemées ça et là comme une obligation de forme, alors que rien ne prête à l’instant même que celles-ci soient dévoilées. On retiendra qu’à ces moments précis, seul l’éveil des consciences intéresse les réalisateurs.
    Cette conjugaison de formes et de faits apporte une irrégularité de rythme pesante et décousue. On se perd dans ce « mitraillage » d’images alors qu’on recherche désespérément une continuité dramatique au mieux, voir un simple chemin narratif au pire. En outre, par un choix probablement assumé, de tourner en longue focale, Epstein et Friedman soulignent de manière encore plus anxiogène le malaise visuel qu’apporte leur film.
    Alors tout n’est pas mauvais, les séquences animées par le talentueux Erik Drooker, bien qu’inutiles, fondent un onirisme urbain. Comme une échappée, ces petits moments, bien que « noirs », résonnent comme des respirations. Là est bien le mal de ce métrage, où chacune des séquences isolées est intéressante mais non la continuité même du film. La mise en scène souffre à trop d’égards de nombreux allers et retours dans la vie de Ginsberg. Séquences d’interviews, de plaidoiries, de fictions ; s’ajoute à cela une voix-off omniprésente, pas forcément désagréable mais paralysée par un contenu très (trop ?) lyrique. Nous sortons ainsi souvent de la partie fiction ; à chaque fois que la performance des comédiens nous interpelle, la mise en scène, par un rythme haché, nous coupe dans l’élan immersif que le film se devait d’amener.
    Triste constat sur un tel projet qui pouvait être prometteur.
    En contrepoids de la mise en scène intervient la réussite du casting. James Franco. Imprégné par son rôle (son goût pour la littérature n’est pas un hasard de casting), mimétisme présent, Franco donne une interprétation fidèle et habitée d’ Allen Ginsberg. Sa prestation arrive à nous séduire, nous amener à comprendre ce que Ginsberg voulait défendre à l’époque. On n’attendait cependant un peu plus d’un Jack Kerouac, interprété par le discret Todd Rotondi, rôle qui demandait un charisme tout autre pour jouer un des auteurs majeurs du XXème siècle. Certes sa présence à l’écran est réduite mais une frustration est présente.
    Les savoureux « duels » entre Jon Hamm et le sous-estimé David Strathairn restent un des points précieux du film, sans rendre transcendant les séquences dans lesquelles ils apparaissent puisque ces dernières, comme le reste, semblent être parsemées, ça et là, de manière décousue comme on le précisait sur l’ensemble de la mise en scène. Hormis l’interprétation, il n’y a rien de vraiment fulgurant à sauver sur le plan technique de Howl hormis une composition sonore, du délicieux Carter Burwell et divers artistes venant envelopper l’ensemble d’un élégant fond sonore et en parfaite résonance des années 50.
    Par une réalisation éclectique et décousue, Rob Epstein et Jeffrey Friedman passent à côté de leur projet, oubliant de procurer une continuité à leur mise en scène. Toutes émotions se retrouvent alors fréquemment sabordées, laissant le spectateur en total désintérêt de l’œuvre. Reste alors la présence de James Franco qui, en tête d’un casting intéressant, sort son épingle du « jeu » et apporte sur la dernière ligne droite un intérêt mesuré au film.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2012
    Un biopic d' Allen Ginsberg et un peu plus globalement un survol de la "beat generation". C'est un exercice de style plat, convenu, fait d'interviews reconstituées, de lectures sur des images d'animation d'un niveau proche de rien, d'images d'archives et de la reconstitution évidemment caricaturale du procès fait à l'éditeur de Ginsberg après la publication d'Howl. Jon Hamm joue le flamboyant avocat défenseur de la liberté, of course, Jame Franco joue le poète maudit, of course. Ce qu'on apprend tient en deux phrases et en terme esthétiques ou de mise en scène c'est une sorte d'exercice scolaire.
    DarioFulci
    DarioFulci

    84 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Le mouvement Beat Generation d'Allen Ginsberg, auteur d'un recueil de poésie jugée indécente et immorale. Où comment les mots, la rhétorique, le discours ont une importance décisive dans la défense d'un point de vue. Un film sur la liberté d'être et de penser, les moyens d'exprimer ses opinions et parallèlement de créer un œuvre littéraire fondamentale. Le film n'est pas facile d'accès, c'est très littéraire, bavard, sans réel enjeux dramatiques. L'essentiel n'est pas là. Ce qui fonde le film est à trouver dans les mots que James Franco défend avec une talentueuse conviction. A voir l'esprit clair pour ne pas trouver le temps long et ennuyeux.
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Sur le plan purement cinématographique, Howl est très moyen. Dans sa forme trop lisse, le film ne réussit pas à nous plonger pleinement dans la poésie de Ginsberg malgré une belle performance de James Franco. Les réalisateurs jonglent entre un procès qui n'arrivent pas à retranscrire tout l'enjeu de cette accusation si ce n'est au sein du tribunal, des mises en images maladroites car trop concrètes de certains passages du poème et, une interview de l'auteur de cet essai sous les traits de James Franco. Au final, on regrette que le film n'arrive pas à retranscrire la force du poème ni même celle des événements qu'ils retracent. On reste assez impassible devant cette œuvre pourtant singulière qui à pour seul avantage de nous donner envie de lire les poèmes de l'auteur et d'en apprendre plus sur lui. Une espèce de mise en route qui aurait gagnée à nous laisser libre d'interpréter nous même les passages du poème (même si hors contextes, l'animation est réussie). Un film que l'on retient pour son sujet, non pour son traitement.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2012
    Ce docu-fiction, centré sur le fameux procès qui mit HOWL à l'affiche des médias, regorge, en parallèle aux reconstitutions, de poésie visuelle, à travers des animations somptueuses, oniriques et effrayantes. L'ensemble, d'une fluidité parfaite, d'une puissance authentique, se trouve un peu appesanti par le caractère répétitif des termes du procès, qui s'attarde donc sur les passages à connotation sexuelle du poème-manifeste. James Franco, en Allen Ginsberg, assure, avec une diction apparemment étrange mais fidèle. Le patchwork fiction-docu-anim fonctionne parfaitement, contrairement à ce qu'en disent d'autres critiques dont on peut se demander s'ils possèdent la sensibilité requise pour pouvoir jouir de cette sorte d'OFNI. Certes, on aurait pu amoindrir la place attribuée aux échanges judiciaires; cependant, cette composante permet de soutenir l'attention et fait chambre d'écho à l'impact du texte sur les esprits. Bien qu'il s'embourbe quelque peu dans un mysticisme d'allure manichéenne, le texte contemporain vibre encore dans toute sa force. En matière d'intimité, J. Epstein et J. Friedman ne tergiversent pas et expriment les aléas sentimentaux et l'évolution homosexuelle du poète, qui se révèle dans l'affirmation de soi.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Un film sur un poète, qui plus est qui porte le nom d'un poème, doit-il contenir de longs extraits de poésie ? On a ici un film qui répond par l'affirmative. Et il y a de tout dans ces extraits. Ils sont tous répétés plusieurs fois, d'abord récités froidement hors contexte, et une seconde fois après un décryptage contextuel et sémantique. L'exercice est intéressant, mais trop systématique et trop répété. Aussi, le fil rouge du film est un procès fait par un représentant de la société bien-pensante contre l'éditeur du recueil de poème pour outrage à la dignité et autre balivernes. Or, ce débat manque de mordant, de conviction. Tout juste esquisse-t-on un sourire lors de son dénouement qui ne fait aucun doute quant à sa nature. En fait, les passages les plus intéressants du film résident dans l'entretien intimiste avec le poète, sur la vision qu'il a de sa poésie ; sur la façon dont les idées, les mots, les lettres lui viennent. Là, on entre dans un échange où l'on amené à doucement percevoir la magie de la création. James Franco est comme d'habitude bon. Attention toutefois à ne pas être catalogué comme l'acteur qui joue des rôles de gay acculé par la société (on avait déjà vu ça dans l'excellent Harvey Milk).
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