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    Poetry
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    173 critiques spectateurs

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    Michel Gillen
    Michel Gillen

    5 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2024
    Cette femme concentré tous les problèmes de l'humanité, centre fin de vie elle découvre la beauté du monde et aussi sa noirceur. Ce jeune garçon ignoble révélateur d'une certaine génération ayant perdu toute référence. wEet surtout les adultes aussi répugnante tentant de camoufler un crime de leur rejeton. Et ce flic salace mais épris de justice. wC'est un film magnifique sur la fin du monde.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    Quel magnifique film.
    Je commence par la fin, où la jeune fille qui regarde derrière elle en souriant, cherche pour moi, la femme qui aurait pu lui parler et lui raconter la beauté du monde.
    Mais elle sera seule et c’est ainsi que commence le film.
    La femme qui cherche la beauté dans toutes les choses du monde qui l’entoure ou plutôt, qui va chercher où peut se cacher la beauté pour la mettre en valeur par la poésie semble n’avoir que pour elle la souffrance du monde. Car elle s’aperçoit que la méchanceté du cœur ou la laideur des âmes empêchent l’épanouissement de la bonté. La poésie ne peut rien ou est si peu qu’elle se fait détruire ou engluer dans l’atrocité de cette cruelle histoire.
    C’est bouleversant mais jamais sordide à part le sujet.
    La femme est la seule à pleurer et voit que le monde écrase de sa puissance aveugle la petite fleur qui veut s’épanouir. L’amour même perd toute innocence.
    Superbe.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2023
    La poésie et la bonté d'une grand-mère face à la laideur du monde et à son horrible petit-fils. L'émouvante actrice principale ne parvient pas à faire disparaître l'ennui qui naît de la longueur et de la froideur du film dont l'intérêt principal réside dans les paysages et l'observation de la vie coréenne.
    Brume Atalante
    Brume Atalante

    13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Un film qui aborde le sordide et le misérable qui nous heurtent de plein fouet, inattendus.
    Malgré des longueurs, on partage un vrai fragment de vie de cette grand-mère, très réelle dans sa fragilité, sa dignité et son naturel quelque peu fantasque.
    On retrouve le charme mélancolique des films indépendants coréens, tout en pastels et en silences.
    idagnidif
    idagnidif

    3 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Une grande-mère qui s'initie à la poésie ,travaille encore pour subvenir à ses besoins et éleve  seule un garçon adolescent. Ce dernier a commis un délit grave avec ses amis , ce qui n'a pas perturbé le calme de la bonne dame excentrique et qui essaie comme même de réagir.
    Acidus
    Acidus

    614 abonnés 3 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Le cinéma coréen regorgen de pépites et si des noms comme Park Chan-Wook, Kim Jee-Woon ou Bong Joon-Ho occupent le haut de l'affiche et sont connus à l'international, ce sont finalement les arbres qui cachent la forêt. Une forêt riche dans laquelle se trouve Lee Chang-Dong. Ce cinéaste n'est pas le plus prolifique mais chacun de ses longs métrages méritent le détour. "Poetry" n'échappe pas à la règle. Ce drame est sobre dans sa forme mais puissant dans les émotions qu'il véhicule. A la fois tendre et dur, poétique et terriblement réaliste, ce film dénude l'âme humaine dans ce qu'elle peut avoir de pire mais aussi de meilleure. Finalement, "Poetry" c'est le portrait d'une vieille femme dépassée par les évênements mais qui ne cesse de lutter pour et contre la vie, contre les injustices et la violence du quotidien. Un beau film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Récompensé à Cannes pour son scénario, "Poetry" est en effet doté d'une écriture subtile et particulièrement réaliste en ce qu'elle mise sur l'opacité des personnages. Lee Chang-Dong n'explicite jamais la relation entre une grand-mère passionnée de poésie qui perd la mémoire et son petit-fils, qui a violé avec d'autres camarades une jeune fille de leur collège qui s'est par la suite suicidée, mais s'en tient à une mise en scène objective de l'action, dépourvue de psychologie et de justification. Aucune communication n'est possible entre ces deux personnages, ce qui renforce une tension que l'on sent progressive et qui aboutit à un final ambivalent, à la fois cruel et moral. Il est étrange que la plupart des critiques n'aient vu en cette grand-mère qu'une femme digne qui ne baisse jamais les bras – quelle paresse intellectuelle que de simplifier le personnage et a fortiori de proposer une lecture erronée du film ! – alors que ses décisions sont parfois contradictoires : il est par exemple curieux qu'elle demande de l'argent au vieux paralysé dont elle s'occupe afin de le remettre aux parents de jeunes violeurs, décision remise en cause lors des dernières minutes. Ce n'est pas parce qu'elle va dans le sens d'une certaine justice morale qu'elle ne doute pas et qu'elle est par moments débordée, cela indépendamment de la maladie qui la gagne. La perte de la mémoire n'est pas là pour excuser le personnage, elle justifie l'urgence d'écrire enfin un poème, de saisir la beauté du monde avant que celle-ci ne lui échappe définitivement; la recherche de la poésie n'est pas ce qu'il y a de plus réussi dans le film (les leçons auxquelles elle assiste sont sommaires et les lectures qu'elle écoute assez ennuyeuses) mais sa concrétisation est absolument bouleversante : l'issue de "Poetry" établit de façon surprenante un lien entre la grand-mère et la fille suicidée, lequel se fait à travers un tissage sensuel de voix, de mots et de gestes suggérés. Si "Poetry" aurait pu être encore plus mystérieux, on se souviendra longtemps de ces derniers plans, magnifiques, sur le fil du flashback et d'une figuration de l'invisible.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Un très beau film, et une leçon de regard ("bien voir", c'est le sujet de ce film), et donc de mise en scène. Lee Chang-dong raconte l'histoire assez terrible de la grand-mère d'un violeur, en utilisant les marges du récit, en laissant hors champ les images et les mots les plus durs, pour mieux nous amener vers une fin aussi belle qu'inattendue. Remarquable interprétation de Yoon Jeong-hee. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Lee Changdong signe un film intelligent, avec l'héroïne principale qui est superbement interprétée par Yun Junghee. Cette héroïne essaie de mettre de la poésie dans sa vie monotone, surtout quand la sienne est bouleversée par l'acte qu'a fait son petit-fils, un garçon qu'elle aime malgré ses nombreux défauts. La photographie est lumineuse et donne une certaine esthétique au film. Certains moments auraient pu être coupés et ne sont pas bien utiles mais la question de la poésie est abordée de manière parfois très subtile
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2015
    Le cinéma sud-coréen est en général sombre et violent, et sous ses airs de film sensible et poétique, "Poetry" l'est également. On y suit une grand-mère nommée Mija, incarnée par une actrice au talent apparent Yoon Jung-hee, rêveuse et aimant soigner son apparence en mettant de jolis habits ; par contraste, sa vie est morose : le petit-fils avec qui elle vit lui est hostile et bien qu'elle montre de l'enthousiasme pour son travail d'aide ménagère, cela ne la rend pas vraiment heureuse. Tout bascule le jour où elle décide de suivre un cours de poésie et apprend la mort d'une camarade de son petit-fils : son regard va changer, et être plus lucide. Elle se rendra compte que notre monde est gouverné par la bienséance et les faux-semblants. Malheureusement ce changement de caractère est traité avec un rythme trop lent pour être tout le temps digne de notre attention, et Mija est agaçante, car trop à l'ouest, passive et absente (notamment en ce qui concerne son petit-fils). Les thèmes de la vieillesse et de la poésie sont traités de manière trop légère et ce qui aurait pu être un très bon film n'est au final qu'un film, non dénué de charme certes, mais un peu vain. Une semi-réussite.
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2015
    Une mise en scène proche de l'indigence et une histoire longue et ennuyeuse, avec les sous-titres de surcroît, font qu'il est fort pénible de se passionner pour ce long-métrage jusqu'au bout. En revanche, à recommander chaudement aux insomniaques!
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2015
    En fait ce film est bien parce-qu'il est bien plus que l'histoire d'une femme d'un âge respectable qui s'initie à la poésie ; ce film est l'histoire d'une femme qui cherche surtout à vivre en harmonie avec ce qu'elle vit et comment elle le vit et comment elle devrait le vivre. Elle est partagée entre son amour pour son vaurien de petit-fils et son amour pour la vérité. Et comme le bien finit toujours par triompher, c'est en filigrane que le réalisateur nous laisse deviner ce qu'il ne fait que nous suggérer et c'est une délicatesse toute orientale à laquelle je suis sensible.
    toriyazaki
    toriyazaki

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Une femme de 70 ans, Mi-ja, vivote entre son emploi de femme de ménage auprès d'un infirme, entre son petit-fils dont elle a la garde et entre son tout nouveau cours de poésie . Elle semble épanouie et la caméra de Lee Chang-dong nous invite à découvrir son quotidien tranquille.A peine après avoir eu le temps de faire connaissance avec cette sympathique dame, on apprend qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer et que son petit-fils serait coupable de viol sur une jeune fille de son collège qui se serait suicidée. Son quotidien bascule alors dans une nouvelle existence...Le réalisateur coréen prend son temps et tente de filmer la nature sous un aspect poétique; on découvre en même temps que son héroïne, qui s'ouvre à la poésie, la saveur d'un abricot tombé de son arbre , le bruissement du vent dans un arbre ou encore la beauté d'une pomme. Le temps est alors suspendu. Pas grand chose ne se passe à l'écran, le réalisateur souhaitant sans doute que l'on ressente plus que l'on ne regarde...Un parti pris osé qui risque de rebuté pas mal de monde. D'autant plus que le réalisateur a jugé bon de nous faire partager quelques instants du cours de poésie ou alors quelques récitations de poèmes dans un club d'« amoureux de la poésie ».140 minutes qui pourront alors en paraître le double pour certains, malgré la beauté de chaque plan et la très belle performance de l'actrice principale, Yoon Jung-hee...
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Comparable à un Mother (de Bong Joon-ho) sur fond de poésie, un film doux et humain .
    On retrouve une belle caméra qui joue sur le naturel des images et offre de belles prises lumineuse fort agréable .
    Le film parle autant de poésie et de la beauté du monde que de cette femme qui fait tout pour aider son petit fils .
    L'actrice est excellente et contribue à la beauté face aux cruels difficultés de la vie .
    Néanmoins je trouve ça dommage de ne pas explorer un peu plus le coté de la maladie de la femme qui est l’Alzheimer .
    Un poil long par moment mais rien de bien gênant, Poetry est un beau drame, humain, doux et touchant .
    ptiverat
    ptiverat

    11 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2014
    Trouver la poésie quand on baigne dans un univers sordide de viol, quand on est femme de ménage pour un vieillard handicapé qui rêve de jouir, quand sa propre vie est en sursis à cause de l'Alzheimer, pas facile! Et pourtant à petites touches cette vieille dame, une espèce de Maude asiatique, trouve le chemin de son poème qu'elle nous livre à la fin en rédemption du suicide du viol de cette jeune fille douce. Ces viols et ce suicide, intimement lié à l'histoire de son petit-fils, ouvre la porte de la poésie . Il faut évidemment prendre un autre rythme que la dégustation Hollywoodienne du cinéma pour savourer chaque vers de ce long poème cinématographique . Et pour chaque moment glauque et sans espoir d'une société rustre et barbare s'inscrit un moment de poésie qui nous mène au poème final en évitant les écueils des longues tirades et des rimes faciles. Certains trouveront la finale facile, mièvre, mélodramatique c'est qu'ils n'ont pas compris que la finale n'a aucune importance au cinéma; c'est le chemin qui y mène qui a sa valeur! On pourrait presque dire la même chose pour la poésie si ce n'était que contrairement à une finale de cinéma la bonne poésie enserre à jamais dans notre âme un mystère . Vu ainsi la finale de ce film est très réussi et parfaitement en accord avec la poésie.
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