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    Chien enragé
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    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2022
    Il n'est pas inhabituel de lire que la série de chefs-d'œuvre du maître japonais Akira Kurosawa, commença en 1950 avec "Rashomon ".

    Selon moi on peut même remonter un an auparavant et classer ce " chien enragé " parmi les plus importantes réalisations du récipiendaire de la palme d'or avec "kagemusha ".

    Film policier de haute volée, magnifiquement interprété ( on y retrouve Toshiro Mifune que Kurosawa avait employé un an plus tôt avec " l'ange ivre" ) et filmé.

    Cette enquête policière qui part du vol de l'arme d'un jeune policier qui tente avec un collègue expérimenté de la retrouver et ce dans le contexte de l'après-guerre atteint un niveau de perfection exceptionnelle.

    L'enquête policière est le prétexte pour Kurosawa d'aborder un de ses thèmes fétiches, celui du maître et de l'élève qui vient de l'histoire personnelle du réalisateur et qu'il abordera jusqu'à son opus ultime "madadayo ", d'ailleurs souvent injustement sous évalué.

    Il aborde aussi le thème de la réinsertion des soldats après-guerre, la responsabilité personnelle de ses actes et surtout l'honneur et le courage valeurs immarcescibles qui méritent jusqu'au sacrifice suprême.

    Si l'on s'en tient au registre du polar, le film est au niveau de ce que le cinéma hollywoodien a fait de mieux.

    Autant dire qu'il s'adresse autant au grand public qu'au cinéphile le plus exigeant. Un très grand film, un chef-d'oeuvre !
    ERG
    ERG

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    Moi, à la place de Rachel, j'aurais pas tenu tête à ce gros barbu !
    Russel Crowe est totalement flippant, angoissant...mais je crois que ce qui m'angoisse le plus, c'est de lui avoir trouvé quelques circonstances atténuantes ;-)))))
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Je commençais à avoir du mal avec le cinéma japonais. Ce film vient un peu rehausser l'image que j'en ai. L'histoire est assez sympa, mais trop longue, et part dans trop de détails, ce qui en fait un trop long métrage... Malgré l'ennui qui s'installe, on peut tout de même profiter d'acteurs talentueux et d'une très bonne réalisation ! Si le genre policier vous intéresse, c'est une bonne expérience !
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Malgré quelques longueurs, un brillant polar noir du maître Kurosawa, à la mise en scène virtuose, qui fait le récit d’une chasse à l’homme dans le Japon cicatrisant d’après guerre.
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Un policier a perdu son arme et il doit la retrouver avant qu'un drame ne se produise. Ce qui commence comme une enquête classique devient par les mains d'Akira Kurosawa une réflexion philosophique sur l'animalité humaine et une retranscription du Japon d'après-guerre. Au-delà de l'implication morale du jeune inspecteur devant apprendre à vivre avec le poids de son erreur qui pèse plus à chaque balle tirée par son arme, chaque étape dans sa recherche sera l'occasion de présenter au spectateur la situation déplorable du Japon et sa population miséreuse. La misère perpétuant un véritable cycle sans fin, engendrant la pauvreté qui engendre le crime qui engendre à son tour la pauvreté éternellement. Kurosawa évite cependant de ne se limiter qu'à une illustration moribonde de son pays, chaque échange avec le jeune inspecteur est une occasion de rappeler que le basculement dans le crime est une tentation que tout citoyen doit combattre pour rester intègre afin d'éviter de rendre le monde encore plus pourri (le criminel recherché est autant un coupable qu'une victime, sortant de la Guerre et n'ayant trouvé aucune autre issue que le crime, la confrontation finale est une tragique représentation de ce tourment bipolaire dont souffre les personnages comme leur environnement). La frontière entre l'homme et un chien enragé est mince, mais Kurosawa nous montre que c'est un combat de tout instant.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2018
    " La malchance forme ou écrase, c'est au choix. Vas-tu te laisser écraser ? " Cette scène entre l'Inspecteur Murakami ( le charismatique et sensible Toshiro Mifune ) et son supérieur dans le commissariat est l'une des plus étourdissantes de ce long métrage. Akira Kurosawa change de registre avec ce film, à la manière de L'Ange Ivre déjà, cependant, il confectionne toujours ces créations avec ses thématiques habituel et le sentiment qui se dégage de celui-ci rejoins donc intimement les autres. Les déambulations incessantes de ce jeune inspecteur à travers la misère et la pauvreté se connecte avec les souvenirs des précédents œuvres, la force et la délicatesse ne font que se décupler de part ce procédé. J'ai déjà écrit quelques commentaires sur la prestation de Toshiro Miune plus haut dans cette critique mais je dois dire qu'il est si bon que cela est trop peu suffisant, j'ai pourtant bien du mal à trouver autre chose à dire sans tomber dans les compliments de circonstances et se ne serait point lui rendre justice. Un immense acteur, il incarne le cinéma de Kurosawa, voilà tout ! Takashi Shimura, Keiko Awaji, Isao Kimura et Eiko Miyoshi contribuent à la galerie de portraits dans laquelle ce même metteur en scène cherche à les inscrire de manière indélébile. Chien Enragé est avec L'ange Ivre une contribution aux cinéma dans son ensemble, deux monuments qui ont inspirés tant de réalisateur à travers le monde ... Je n'en suis qu'à mon sixième films, cette incursion dans la filmographie de Kurosawa ce révèle donc être encore très large et pleine de surprises à coup sur !
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    483 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2017
    Quand il se fait subtiliser son arme par inadvertance, un inspecteur fraîchement arrivé dans les services se voit offrir le choix de coopérer avec son commissaire dans le but de retrouver le revolver avant qu'il ne soit à l'origine d'un meurtre. Un synopsis déjà attirant renforcé par la toile de fond posant l'action dans un Japon dévasté par la Seconde Guerre Mondiale. Akira Kurosawa s'en sert pour signer un film politique et engagé sur l'appauvrissement et la dégradation du pays après les actes des américains. De suspect en suspect, les deux officiers ne trouvent qu'une population miséreuse et tiraillée moralement. Le jeune inspecteur joué par Toshiro Mifune est le premier à être choqué par la situation, considérant que chaque balle tirée sera la sienne et voyant en les soutiens du voleur, Yusa, des gens désespérés. Si le milieu est un peu à la traîne (tout en restant pertinent), c'est l'avant-dernière séquence impliquant la poursuite finale contre le voleur qui nous laisse sans voix, la maîtrise de l'espace est inouïe, Kurosawa rappelle en quelques minutes tout l'intérêt d'avoir suivi cette enquête pendant deux heures, sans dialogues et sans musique. Oeuvre d'après-guerre un peu longue, Chien Enragé reste toutefois un film très intéressant dans la carrière de son auteur.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2017
    « Chien Enragé » est le premier grand film d'Akira Kurosawa, en ce sens qu'il est totalement abouti aussi bien sur le fond que sur la forme, magistralement filmé, magistralement interprété. Il s'agit tout d'abord d'un film éminemment visuel. Tout en jeux de regards, en suggestions, en significations. Le jeu de l'ombre et de la lumière, l'effet de la chaleur sur les corps, les détails qui délivrent les réponses de l'enquête, le mouvement des personnages, et bien sûr leur regard. Le regard fiévreux de Mifune, jeune inspecteur qui s'est fait voler son arme de service, ce damné revolver qui le rend malade. Et puis la composition du plan, toujours aussi parfaite, souvent construite autour de trois acteurs : tantôt pyramidale, tantôt avec le personnage central en évidence, parfois l'un de dos, toujours avec ce soin, cet art du beau, et cette force picturale. Ensuite l'interprétation de Mifune et de Shimura force le respect : crédibles à 200%, ils sont véritablement leurs personnages. Mais les seconds rôles, comme toujours chez Kurosawa (et les Grands du 7e art) ne sont pas en reste, de la danseuse au maudit voleur de pistolet. Enfin et surtout le fond, le scénario. Dans ce film, Kurosawa se fait le témoin et le peintre de l'après guerre. Dans ce pays et ce contexte apocalyptiques, il oppose deux voies : la droiture, la vertu, le courage et la ténacité, incarnés par Mifune, et la chute, le désespoir, la violence, le néant, personnifiés par Yusa, le voleur de revolver. Mais ce qui fait la force exceptionnelle de ce long métrage, c'est qu'un rien les sépare. Tous deux se sont fait voler leurs affaires en rentrant de l'armée, tous deux ont vécu la guerre et ses traumatismes. Mais l'un a tenu, l'autre s'est effondré. Pourtant tous deux sont comme des frères jumeaux, presque des égaux, tels que représentés dans un fameux plan en fin de film, où ils se jettent dans un champ, presque dans les bras, épuisés, moralement et physiquement, l'un à la poursuite de l'autre, mais semblables par bien des aspects, l'un n'allant pas sans l'autre, à l'image de ce Japon qui se relève difficilement de la guerre, avec sa face lumineuse et sa face obscure. Tout ça est dit en un plan. Toute la force du cinéma de Kurosawa réside dans ce plan, où le fond se coule dans la forme pour ne faire qu'un seul et même matériau cinématographique. C'est la grandeur de son art, de son cinéma. Mais « Chien Enragé » ne se limite pas à ce plan. C'est avant tout une enquête trépidante, inlassable. Ce sont deux courses poursuites d'anthologie. C'est un Tokyo chaotique, agonisant sous la chaleur. C'est un des plus grands films noirs de l'histoire du cinéma. Oui, le premier grand chef-d’œuvre d'Akira Kurosawa, et loin d'être le dernier.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2017
    ce film clairement imité des films noirs à l'américaine est une sorte de thriller japonais confus , peu inspiré et terriblement long avec, par dessus le marché des interprètes sans grand relief. Quelques rares moments de bon cinéma-la fin dans les fleurs, par exemple- ne justifient pas l'enthousiasme assez délirant de certains. La musique est un étrange potpourri d'airs occidentaux célèbres, le comble du saugrenu étant atteint avec l'utilisation de la Paloma!
    Newstrum
    Newstrum

    32 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Chien Enragé (1949) d’Akira Kurosawa fait partie des films néo-réalistes que Kurosawa a consacrés au Japon de l’après-guerre. C’est l'un des films-sommes de Kurosawa, où sa prodigieuse virtuosité technique lui permet à la fois de décrire une époque et d’exprimer sa conception humaniste de l’existence. Voir ma critique du film sur mon blog :
    overlook2
    overlook2

    20 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Un des plus grands films d’Akira Kurosawa, qui trouve l’équilibre parfait entre l’intensité du film noir (une traque haletante dans les bas-fonds de Tokyo) et un discours politique d’une grande virulence (le japon humilié de l’après-guerre qui flirte avec l’abime). Le fond et la forme se nourrissent mutuellement pour arriver à une véritable quintessence cinématographique, d’où émergent avec une rare pertinence la thématique du double (le flic et le tueur sont les deux facettes du même ressentiment national) et la dimension dostoïevskienne du récit (le héros déchiré entre orgueil et auto-affliction, la plongée dans la « vie vivante » des bas-fonds, le meurtre qui se pare d’une coloration métaphysique). A cela s’ajoute des acteurs incandescents et une mise en scène à la fois implacable et se permettant les plus grandes audaces formelles (les ahurissants plan-séquences, le découpage expressionniste…). Bref, une vraie leçon de cinéma.
    this is my movies
    this is my movies

    629 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2016
    Kurosawa qui fait dans le polar, ça donne forcément un excellent film, surtout quand T. Mifune est également de la partie. Une course-poursuite intense et haletante dans les ruines d'un pays encore traumatisé par sa défaite et la destruction d'une partie de son territoire. L'occupation US est parfois évoquée mais c'est surtout dans son étude de caractères que le film frappe juste. L'intrigue est solide, le rythme assez élevé pour un film de Kurosawa et on a droit à quelques séquences d'action vraiment solides et enlevées. Un polar noir qui tient en haleine. D'autres critiques sur
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2016
    Malgré l’envie de réviser Kurosawa, ce film vu en fin d’une journée fatiguante m’a moyennement tenu en haleine. Et pourtant, le genre policier offre une intrigue à suspens, aussi intense que celle que l’on retrouvera dans la deuxième partie de Entre le ciel et l’enfer.
    La peinture sociale du japon d’après-guerre est fouillée et passionnante. Le conflit entre la vieille génération de l’inspecteur Sato, interpreté par l’excellent T. Shimura, et celle du débutant, joué par T. Mifune, tout jeune acteur fétiche de Kurosawa. Mais aussi la confrontation entre les deux chemins différents pris par ceux de la nouvelle génération : la bifurcation de destin est ténue entre le jeune détective et le délinquant qu’il poursuit. Il a fallu choisir comment s’en sortir après la défaite.
    Tout parait filmé avec simplicité et facilité, mais les plans sont cadrés avec soin. Ils nous sont naturels parce que copiés depuis pour devenir des classiques.
    La musique est variée et pas que japonisante ! Ce film ne sera pas mon préféré de Kurosawa, mais il complète utilement l’approche de la filmographie de cet immense metteur en scène.
    mars 2016
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Alors qu'il songe d'abord à démissionner après s'être fait voler son revolver chargé dans le tramway, un jeune policier va se lancer à la recherche du voleur et chercher à ce que son arme tue le moins de personnes possibles.

    Dixième film d'Akira Kurosawa, Chien Enragé nous entraîne directement et sans répit dans cette affaire de vols d'armes et le cinéaste japonais orchestre son récit avec brio et talent. Tendu tout le long, il fait peu à peu monter la tension pour mieux nous immerger dans la lutte et la traque réalisée par ce jeune policier. Il retranscrit tous les doutes et le conflits intérieur qu'aura ce flic tout le long du film. L'histoire est solidement écrite et la mise en scène est au niveau, sachant la rendre prenante et intrigante dès les premières secondes et nous happe du début à la fin.

    Chien Enragé est aussi intéressant sur plusieurs niveaux de lectures, derrière cette enquête très bien ficelée se cache une vision réaliste et sombre du Japon d'après-guerre. Un Japon sous l'emprise américaine et qui se rapproche donc inévitablement du mode de vie de ces derniers mais aussi un Japon pauvre et c'est au plus profond de la noirceur et de ces quartiers miteux où vole, marché noir et misère sont fortement présents que Kurosawa nous immerge. Les frontières entre le bien et le mal sont parfois bien minces et il renforce souvent cette ambiguïté, notamment dans la façon dont le policier et le voleur sont similaires. Le futur réalisateur des Sept samouraïs maîtrise parfaitement bien son récit et met bien en avant la richesse de ses propos sans jamais sacrifier l'enquête et la traque qui eux, restent haletants, tout comme sa façon de dresser le portrait de ses personnages où il met aussi en place un choc de générations.

    La force de Chien Enragé se trouve aussi dans la façon dont Kurosawa met peu à peu en place une atmosphère âpre, oppressante et tendue, très proche des films noirs alors en vogue dans l'âge d'or hollywoodien, et retranscrit la chaleur caniculaire de son récit. La qualité d'écriture, en plus de se voir au niveau de l'histoire et des personnages, est aussi visible sur les dialogues qui sont bien souvent aussi justes que pertinants. Devant la caméra, Toshirô Mifune et Takashi Shimura participent pleinement à cette totale réussite, tout comme l'ensemble des acteurs où chacun arrive à se fondre dans son personnage, permettant aux spectateurs de mieux s'y identifier.

    Peu de temps avant d'obtenir une certaine renommée sur le territoire américain, Kurosawa livre ce polar noir, très bien ficelé, âpre et efficace où il met en scène sa vision du Japon d'après-guerre et ses bas-fond.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    Vu ce film de Kurosawa au festival Lumière. J'en ai bien compris, enfin je crois, l'art, la manière et la finalité : montrer dans le Japon d'après guerre, avec comme prétexte la recherche d'une arme volée à un policier, l'évolution et les doutes de la société japonaise...doutes du jeune flic sur les concepts de responsabilité et culpabilité, évolution des rapports hiérarchiques et familiaux, destinées qui ne tiennent qu'à un fil : le flic et le voyou assassin ont le même parcours jusqu'à la guerre. Toute cela baigne dans une chaleur grise et étouffante, omniprésente du début à la fin du film (chacun sue, s'évente, s'essuie..)...mais, je me suis quand même ennuyé pendant 2 heures, à cause des longueurs et des langueurs, à cause du parler nippon ( j'ai l'impression que certains japonais ne parlent qu'en criant)..Quelques scène de supsens réussies ( l'appel du vieux flicau jeune, retardé par l'incompréhension d'un concierge) et une musique souvent étonnante ( du musette, du tango, la Paloma...)
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