Derniers Avis sur Relic

Très bon film. Bon scénario. Bon effets spéciaux. Bon acteurs(trice). Je recommande pour passer une bonne soirée.

Une évocation de la démence admirablement mise en scène grâce à trois formidables actrices (Emily Mortimer, Robyn Nevin et Bella Heathcote) qui nous délivrent ici une impressionnante prestation et savent nous emmener aux confins de la folie en nous faisant emprunter des sentiers aussi effrayants qu'inattendus. Natalie Erika James réalise ici un véritable chef-d'œuvre empreint d'émotion, une véritable peinture de la vie lorsque celle-ci se fait recouvrir par le manteau de la décomposition physique et mentale. Impressionnant.

Déçu du film par rapport au livre. Déjà l'histoire se passe normalement à NY, au fameux musée d'histoire (que j'ai visité en 2014 et qui est immense), il y a bien Margot Queen, le lieutenant d'Agosta, , il manque smithback le journaliste, il y a bien le docteur Frock (celui en fauteuil), sauf qu'il ne meurt pas et bien sûr le personnage important qu'il manque, c'est Pendergast du FBI. Le livre à une suite, les grenier des enfers, où l'on retrouve Margot, Smithback, d'AZgosta; Pendergast et Frock. Il manque aussi d'autres personnages. Preston et Child les écrivains du livre ont dû accepté sûrement le scénario pour l'argent, malheureusement. Donc pratiquement rien à voir avec le livre. Déjà au début, ce n'est pas un agent de sécurité qui est tué , mais les deux gamins.

The Relic porte bien son nom. Il est une relique de la saga Alien, plus proche du troisième volet d’ailleurs – voir à ce titre la scène à la symbolique sexuelle forte, ici dépourvue de motivation, entre le docteur Green et la grosse bébête –, orchestre l’affrontement entre une créature aux dimensions mythologiques et un groupe d’hommes et de femmes dans un huis clos voulu anxiogène. Le souci, c’est que Peter Hyams n’est pas David Fincher (ni Ridley Scott), et qu’il confond vitesse et précipitation : tout va trop vite, les séquences filent comme sur une chaîne industrielle d’assemblage de pièces détachées ; et pourtant, l’ensemble paraît traîner la patte, ne pas avancer, reproduire ad nauseam le cahier des charges de ce genre de production. Surtout, le film souffre de problèmes techniques dommageables : son montage surcoupe les scènes et crée un brouillage de la lisibilité qui renchérit sur les effets de confusion recherchés ; sa lumière est calamiteuse, si bien que des errances souterraines nous ne voyons rien, ou si peu ; sa photographie peine également à iconiser le monstre, lui donnant des airs de Predator numérique ; l’écriture de ses personnages se cantonne au minimum syndical, refuse de leur conférer un semblant de profondeur psychologique. Néanmoins, malgré tous ses défauts, The Relic vaut pour le portrait sans concession d’une humanité tourmentée, terrifiée à l’idée de changer de millénaire. L’exposition organisée au musée est consacrée à la superstition, elle doit « amener le monde aux portes du siècle nouveau », selon les termes du maire. Et ce n’est pas un hasard si nous entrons dans cette exposition par la bouche géante d’une entité monstrueuse : le long métrage se propose de descendre sonder les agitations de l’âme humaine et ses sursauts de foi à l’aune d’une ère nouvelle. L’espace du musée permet la rencontre et la lutte à mort de l’anthropologie et du surnaturel, deux domaines a priori inconciliables que le film croise de manière intéressante, quoique superficielle. Les bruits que fait la créature maléfique réveillent le potentiel cauchemardesque du musée d’Histoire Naturelle, les vitrines paraissent s’animer, l’Histoire se concrétiser et prendre vie. Une attention particulière est portée au combat qui oppose le lion et le zèbre lors de la réception du vernissage, puis lors des attaques de Kothoga : l’homme commence par engloutir des petits fours, siffler des coupes de champagne, signes luxueux de sa mainmise sur l’univers ; l’irruption de la créature le replace alors dans une chaîne alimentaire dont il ne constitue pas la tête, sa tête étant écrasée sous le poids de l’entité démoniaque. Il est donc regrettable que The Relic fasse, à terme, triompher l’humain et réduise en cendres sa menace surnaturelle, aveu de faiblesse ou de lâcheté, raccord maladroit à la primauté de l’homme sur ses peurs. Reste l’idée chère à Peter Hyams, puisqu’elle traverse toute sa filmographie, de l’irruption d’un mal qui se propage dans un corps et en perturbe le bon fonctionnement : le vaisseau d’Outland, l’humanité de La Fin des Temps (autre film sur la terreur que suscite l’idée du passage à l’an 2000), le musée et ses dédales de galeries en sous-sol, ses laboratoires labyrinthiques, ses infrastructures mécaniques pour le présent film.

Comme très souvent Peter Hyams vise juste et livre avec Relic, une série B de qualité. La première partie est sans conteste la plus intéressante, on y découvre les personnages et le film est à la limite du polar. Le seconde partie relève davantage du genre horrifique et s'avère moins originale. Agréable dans l'ensemble, d'autant qu'il y a la présence du très bon Tom Sizemore.

The relic est un film de monstre qui n'a aucun autre but que d'être un divertissement et qui s'assume pleinement. Les effets spéciaux sont plutôt réussis et le film est violent à souhait, malheureusement le design de la créature manque d'originalité. Aussi, les dialogues médiocres, les personnages ultra stéréotypés et le scénario convenu font en sorte que the relic n'est qu'un divertissement moyen parmi tant d'autre qui peut seulement être rafraîchissant pour les fans du genre en manque de sensation forte. La force de the relic vient surtout de la nostalgie que le film éveille en nous, car le film nous ramène à l'époque des club vidéos et de ses films de série B douteux qu'on trouvait à la tonne en format VHS.

Après autant d’années on aurait pu se retrouver devant quelques choses de dépassé, mais non. . Le film n’est certes pas exempt de défauts, mais reste un classique efficace. . Le blu-ray est d’ailleurs d’excellente qualité.

Film référentiel des années 90 en concurrence directe avec Mimic, sortit la même année. Une création qui pourtant ne fait pas l'unanimité. Culte pour les uns, nanar pour les autres. Objectivement, ce dernier demeure incroyablement convainquant, même avec du recul. Après Alien, les parasites en tout genre sont devenus monnaie courante, mais a t'on déjà vu un hybride pareil? Mi-scarabée, mi-lézard, et surtout mi-homme. Le tout de la taille d'un bœuf. Je te laisse imaginer l'allure du bétin. Communément appelé Kothoga par les aborigènes. Une créature hideuse et affamée d’hypothalamus humain se mettant en chasse du premier venu pour une décapitation en chaine. Un vrai massacre. Mais Relic est tout sauf une série B de bas étage, car la mise en scène est excellente, et les effets spéciaux incroyablement convaincants. Une réalisation d’ailleurs très proche de Daylight ou Godzilla, en huis clos, dans les galeries sombre d'un musée. Un action movie horrifique parfaitement huilé et conçu pour vieillir proprement, évinçant au passage bon nombre de niaiseries actuelles. Incontournable. 4/5

Le roman reprenait déjà tous les ingrédients de la série B horrifique, il n’est donc pas étonnant que Hollywood s’y soit intéressé. Si le récit est condensé afin de gagner en rythme, le même ton caricatural et légèrement ironique est présent. Le travail sur la créature est de bonne facture et les effets spéciaux ne laissent paraître leur âge que lorsqu’ils ont recours au numérique (ce qui, de manière judicieuse, est rare).

Si une envie passante vous prend de voir ce film, je ne dirais qu'une seule chose chère à Gandalf.
Fuyez ! Pauvre fou, fuyez !
Le scénario = Quel scénario ?
Les dialogues = Au secours
Les interprètes = Mais que vient faire Tom Sizemore dans cette galère; Ils sont tous nul.
Les effets spéciaux = vous les verrez si vous ne vous êtes pas endormi avant car la bestiole n'apparaît qu'à la fin.
Ne faites pas la même erreur que moi, ne gâchez pas votre temps à regarder ce nanar.

Sympathique film d'horreur qui ne brille certes pas par son originalité,mais le savoir faire du réalisateur la qualité des effets spéciaux et la bonne interpretation des deux acteurs principaux assurent le spectacle.Pas mal.

Relic est un bon film d’horreur, pas forcément au top, mais qui reste de belle facture et assure le divertissement.
Le casting ne présente pas de grands noms sur le papier, malgré quelques acteurs connus essentiellement dans des films d’importance moindre ou pour des seconds rôles de prestige. Pourtant ça tient plus qu’honorablement la barre, surtout du côté d’un Tom Sizemore qui prend son rôle avec une redoutable efficacité. Doté d’un personnage assez original, il tire son épingle du jeu, malgré la présence agréable de Penelope Ann Miller, qui néanmoins ne parvient pas à piquer la vedette à Sizemore. Les seconds rôles sont eux aussi bien construit, avec des acteurs de qualité en la présence de James Whitmore et de Linda Hunt, qui impose sa présence toujours singulière. Donc pas de ratage de ce point de vue.
Le scénario est original, et utilise bien l’ambiance du Museum d’histoire naturelle. Pour ma part je souligne malgré tout surtout le rythme très prenant, la petite touche d’humour bienvenue, et l’originalité du sujet qui apporte du sang neuf au film de créature. Après il ne faut quand même pas être super regardant sur les explications qui ne m’ont personnellement pas franchement convaincus, et restent relativement prétextes. Mais enfin ce n’est pas essentiel non plus, mais ça reste une aspérité non négligeable.
Sur la forme, ce qui m’a choqué à chaque visionnage de ce métrage, c’est la photographie qui reste réellement mauvaise. Mauvaise car beaucoup trop sombre. Le film gère très mal cet aspect obscurité, et c’est gênant plus d’une fois pour des séquences parfois importantes. Cela et les effets spéciaux approximatifs de la fin restent les deux éléments les plus critiquables visuellement. Pour le reste la créature apparait peu mais elle a de l’allure, la mise en scène d’Hyams fait preuve d’efficacité en ménageant justement les « interventions » de la créature et en faisant monter le suspens, et il faut reconnaitre que la tension est souvent là pour notre plus grand plaisir. Plaisir doublé par ailleurs par des effets horrifiques impressionnants pour une production assez friquée. Le film se veut violent, sanglant, et c’est vrai que parfois ça dépote. Le tout servi par une bande son un peu neutre mais pas désagréable et bien dans l’ambiance.
En fait Relic est un film de monstre qu’il faut voir si on aime le genre, et qui s’avère un pur produit de divertissement comme Hyams s’en est fait la spécialité de manière plus ou moins heureuse. Pour ma part je conseille ce film, en dépit de défauts qui, corrigés, auraient pu faire de Relic un de ces petits incontournables du cinéma d’horreur. 3.5.

Je ne me lasse pas de regarder ce film, sous-estimé par beaucoup mais qui s'en sortira de mieux en mieux avec le temps, (je conseille au passage la lecture du roman "Relic" de Preston & Child - et éventuellement de sa suite "Le Grenier Des Enfers" - afin de pouvoir comparer avec l'histoire portée à l'écran par Peter Hyams en 1997, le personnage principal de la version littéraire à savoir Aloysius Pendergast n'étant toutefois pas présent dans la version cinéma). Le scénario se tient et reste cohérent, bon casting général (et notamment un Tom Sizemore en forme pour son rôle du Lieutenant D'Agosta), musique de circonstance et toujours très bien maîtrisée par John Debney, de bons décors (avec un musée de Chicago sombre et inquiétant à souhait), répartition correct entre CGI et animatronique, une belle relique (on la voit peu, certes, mais elle est superbe et correspond totalement à l'esprit), et enfin bien sûr la féroce créature du maître Stan Winston. À voir, et à revoir !

Malgré le fait que le film surfe sur une vague d'un genre déjà bien encombré, c'est une habile série B horrifique qui renoue avec les grosses bestioles très très méchantes. Le scénario de ce côté ne renouvelle rien, mais l'ambiance très flippante et quelques effets choc permettent de passer un très bon moment. Excellent Tom Sizemore, débarrassé de toute star pour lui voler la vedette...

Un film avec une grosse bébête béliqueuse, qui lorgne du côté d'Alien mais qui n'arrive jamais à se hisser au niveau de son modèle, restant une banale série B. 11/20