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    Le Verdict
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    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Alors que Frank Galvin est aux creux de la vague, alcoolique et que sa carrière d'avocat a été brisé par une accusation injuste, il se voit proposer une affaire visant à défendre une jeune femme dont la sœur est dans le coma depuis 4 ans, victime d'une erreur médicale. Sydney Lumet signe un passionnant film de procès avec "Le Verdict", au scénario captivant et bien écrit et malgré une trame classique c'est un récit plutôt sombre et pessimiste, où Lumet se fend d'une subtile critique du système judiciaire ou encore de l'institution catholique. Il nous concocte une très belle mise en scène, subtile et efficace et il sublime Boston, ses bars, ses maisons et nous offre un superbe cadre. Les interprétations sont excellentes, que ce soit Paul Newman dans le rôle principal, comme souvent excellent et charismatique, même plus âgés ou des seconds rôles comme la tout aussi classe et superbe Charlotte Rampling ou encore James Mason. Un très bon film, passionnant, qui bénéficie d'une grande direction d'acteur, d'une belle mise en scène et qui est sous-coté dans la filmographie de son réalisateur.
    this is my movies
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    619 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2015
    Le cinéma de Lumet est très dur à analyser pour un spectateur inattentif. Sa mise en scène paraît presque simpliste, dépouillée, certains diront télévisuelle. Il n'y a rien de plus faux. Sa connaissance parfaite de la grammaire cinématographique. Ainsi, il utilise tous les moyens à sa disposition pour rendre compte d'une situation, avec une grande économie d'effets : peu de musique, peu de mouvements, pas de jeu de vitesse avec la caméra et surtout un découpage qui doit flotter sous les mille plans alors que le film dure plus de 2 heures. (...) De la même façon, Lumet s'approprie le cadre et les effets de lumière pour exprimer par l'image des notions abstraites. Ainsi, le personnage de Frank est régulièrement représenté seul dans le cadre quand il fait face à ses adversaires, afin de mieux rendre compte de sa solitude. Quand la caméra bouge, c'est pour mieux le laisser au 1er plan, flou, quand les autres semblent ligués contre lui au 2nd plan. L'image souligne les paroles et parfois renforcent ces dernières. Pareillement, Frank est parfois représentés au milieu de ses 2 adversaires (Concannon et le juge), comme pris en étau entre le marteau et l'enclume qui veulent l'enfoncer dans sa perdition. C'est cette utilisation de la grammaire de l'image qui fait de Lumet un très grand réalisateur. (...) A mon sens, pour faire un grand film, il faut réunir 3 éléments majeurs : une mise en scène magistrale, des acteurs prodigieux et surtout un scénario maîtrisé. Autant dire qu'avec David Mamet à la plume, on est servi. Cet excellent artisan passe pour être un des meilleurs d'Hollywood dans son domaine. Cet homme du théâtre maîtrise les dialogues et les intrigue complexe comme peu d'autres dans le monde et son sens des dialogues tout comme sa science de la narration lui permet d'enchaîner les longues plages de palabres sans jamais être ennuyeux et tout en restant lisible. Si le montage acéré du film est une aide précieuse, il faut également savoir apprécier les différents monologues du film ou bien certaines scènes de dialogues notamment les scènes de prétoire, qui constituent souvent les vrais morceaux de bravoure du genre. Chaque mot est pesé, chaque phrase doit frappé le spectateur, chaque séquence doit faire avancer l'intrigue. (...) Au final, je dirais que nous voilà devant un grand film tout simplement, porté par une mise en scène éblouissante, avec des personnages attachants, une intrigue rondement menée, un rythme plaisant qui fait qu'on ne s'ennuie jamais tout au long des 2 heures du film avec des acteurs incroyablement justes qui récitent leurs numéros avec un savoir faire qui laisse pantois. On tutoie véritablement le chef d'oeuvre. La critique complète à lire ici
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sans être un film enthousiasmant, le verdict est un très bon film, retracant avec beaucoup d'intensité et d'intelligence la rédemption d'un avocat à la dérive. Sidney Lumet prouve à nouveau quel grand metteur en scène il est, avec beaucoup de subtilité. Les personnages sont forts et il est facile de pouvoir s'identifier ou s'attacher à eux. A noter la brillante performance de Paul Newman, épaulé de manière remarquable par Jack Warden et l'immense James Mason. A voir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Paul Newman et Sidney Lumet auraient pu se rencontrer bien avant cette collaboration tardive sur « Le verdict ». Lumet avait travaillé en 1959 avec Marlon Brando pour une adaptation de Tennessee Williams ("L'homme à la peau de serpent") et Newman lui aussi issu de l'Actor Studio était accoutumé aux adaptations théâtrales dont Lumet était devenu le spécialiste depuis le succès de "Douze hommes en colère". Mais la rencontre ne s'est pas faite avant cette année 1982 où Lumet se voit confier un scénario original rédigé par David Mamet qui sera d’abord rejeté pour permettre à Robert Redford de tenir le rôle de l'avocat avant que Lumet n'en revienne à Mamet une fois Newman entré dans la danse. Paul Newman est alors définitivement entré dans l'âge mur et les rôles de beau gosse ne sont plus pour lui. Il lui aura fallu un long apprentissage et une forte détermination pour tout d’abord se débarrasser d’une certaine forme de maniérisme apprise chez Lee Strasberg puis se sortir des rôles de play-boy imposés par son physique de dieu grec. En 1982, à 56 ans il est au sommet de son art ayant donné le meilleur de lui-même depuis une quinzaine d'années. Paradoxalement, il ne tournera plus beaucoup durant les 26 ans qu'il lui reste à vivre (9 films). Peut-être a-t-il senti qu’était venu pour lui le moment de livrer avec un réalisateur lui aussi au sommet, l’une de ses meilleures interprétations ? Peut-être aussi, sentait-il intuitivement que d'autres occasions ne lui seraient plus données, les réalisateurs du nouvel Hollywood faisant désormais la part belle aux De Niro, Pacino ou Hoffman ? C'est donc conscient de tous ces enjeux qu'il s'abandonne à la caméra de Lumet qui lui offre ce rôle d'avocat revenu de tout, alcoolique honteux restant figé dans le passé après un brillant début de carrière brisé par une sombre affaire de corruption. Newman qui traîne avec lui la douleur de la perte d'un fils (Scott mort en 1978 par overdose) n'a sans doute pas eu beaucoup de difficultés pour exprimer la souffrance rentrée de cet homme au bord de l'abîme. Les premières images du film presque muettes sont remarquables qui présentent ce vieux beau traînant son désarroi dans les pubs de Boston à jouer au flipper tout en sirotant son gin avant d'aller vendre ses services frelatés dans les salles funéraires dont il se fait régulièrement expulser manu militari. Mais il est dit que tout homme peut un jour rebondir s'il s'en donne les moyens et que la chance veut bien frapper à sa porte. Celle-ci se présente avec une affaire médicale opposant un riche hôpital de la ville dirigé par une institution religieuse à la famille d'une jeune femme plongée dans le coma depuis quatre ans. C'est devant le lit de la malade que Frank Galvin va avoir la révélation que sa vie peut à nouveau avoir un sens s'il consent à se mettre au service d'une noble cause en redonnant sa dignité à cette jeune femme que la société a abandonnée sur un lit d'hôpital. C'est un Newman magistral qui en vingt minutes donne vie à cet homme, avec une économie de moyens, marque de sa longue expérience. Lumet doit désormais parachever le travail en menant comme il sait si bien le faire le suspense judiciaire. Rien ne manque des rebondissements nécessaires pour captiver le spectateur et Lumet qui pianote en virtuose sur la partition que lui a écrit David Mamet sort de son chapeau les premiers violons que sont les James Mason, Jack Warden, Milo O'Shea ou Ed Binns dont il a déjà dirigé certains, notamment dans "Douze hommes en colère" (Jack Warden et Ed Binns). Tout ce gratin des seconds rôles hollywoodiens accompagne un Newman en apesanteur qui donne le la. Pour parachever le tout et donner une touche sulfureuse à un film qui diffuse déjà une odeur de tubéreuse entêtante, Lumet fait entrer en jeu Charlotte Rampling qui apporte la touche définitive de classe à ce joyau du film judiciaire. Les critiques comme l’Académie des Oscars ne s'y sont pas trompés, nommant le film cinq fois sans toutefois qu'il ne remporte aucune statuette. Pour ce qui est de Paul Newman, il devra s'effacer devant Jack Lemmon récompensé pour son premier Oscar dans "Missing". Sans vouloir faire de peine au grand Jack Lemmon qui aurait pu être couronné bien avant (« La Garçonnière »), la prestigieuse statuette aurait dû cette année-là revenir à Paul Newman. Certainement repentante, l'Académie récompensera l'acteur quatre ans plus tard pour sa performance dans "La couleur de l'argent" de Martin Scorsese, réalisateur plus dans l'air du temps. Que tous ceux qui ont la chance de ne pas avoir encore vu "Le Verdict", se précipitent sur le magnifique Blu-ray édité avec des bonus originaux sur la genèse du film
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2019
    Sydney Lumet comme dans la plupart de ces films se bat constamment contre l'ordre établit, les idées reçus et surtout plaide en faveurs des défaites annoncés et courus d'avances. Douze Hommes en Colères, Serpico, Un Après-Midi de Chien, L'Homme à la Peau de Serpent sont des exemples plus ou moins explicite auquel s'ajoute Le Verdict. Ce dernier revisite le mythe de David contre Goliath tout en refilant les clés du camion à un Paul Newman des plus inspirés. Un acteur qui fait office de Grand parmi les Grands ! Le scénario prend quand à lui au bide et trouve une lucidité à travers le voyage périlleux de ses protagonistes qui dégringolent. Ils chutent, ils se relèvent néanmoins. La tirade de Franck incarne parfaitement cela mais c'est assurément touts les silences qui traînent ici et là qui laisse entrevoir cette constatation avec plus de clarté ... Un film qui prend son temps, qui nous perds parfois mais difficile de ne pas en ressortir bouillant et conquis par son audace et sa délicatesse. Qui plus est sans esbroufe superflus, le calme olympien règne en maître.
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Un polar judiciaire parfaitement réalisé par Sidney Lumet et porté par le jeu fantastique de Paul Newman dans le rôle central. Si la photographie est de qualité, le scénario se montre par contre assez peu passionnant. Il a cependant l'intérêt de nous montrer les détails de l'instruction d'une affaire judicaire. Il nous conte une histoire sans grandes envolées mais avec tout de même quelques belles séquences comme la scène ou l'avocat incarné par Paul Newman se fait sermonner par son coach spirituel joué par l'excellente Charlotte Rampling. Elle interprète le rôle de Laura Fischer, dont on se demande (et je ne suis pas le seul) ce qu'elle vient faire dans l'histoire.
    cylon86
    cylon86

    2 258 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Autrefois brillant avocat, Frank Galvin n'est plus que l'ombre de lui-même. Alcoolique travaillant dans un bureau délabré de Boston, il n'a eu que quatre affaires depuis trois ans et ne les a pas gagnées. Jusqu'au jour où vient à lui l'affaire qu'il attendait : celle d'une femme devenue un légume suite à une négligence des médecins lors de son anesthésie. Refusant l'argent qu'on lui propose pour régler cette affaire à l'amiable, Galvin met l'affaire au tribunal. Même si tout semble perdu s'avance, il s'agit pour lui de laver son honneur et de redorer son blason au service de la juste cause. Le scénario écrit par David Mamet est un régal tant il est bien construit dans la façon dont il déroule son intrigue et fait évoluer le personnage de Frank. Tous les éléments du film de procès sont réunis et c'est encore une fois l'occasion pour Lumet de montrer qu'individuellement, personne ne peut rien faire contre les institutions, corrompues par l'argent et le pouvoir. Sa mise en scène se fait ici très sobre mais n'en est pas moins efficace d'autant plus que le ton de l'ensemble est relativement sombre. Et face à un James Mason irrésistible en avocat salaud, Paul Newman est excellent dans un rôle désabusé.
    Plume231
    Plume231

    3 479 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    Un des meilleurs films de Sydney Lumet qui décrit de façon très réaliste les rouages de la justice américaine. L'ensemble de cette description est plutôt desespérant et tend vers un pessimisme noir. Et pourtant le "happy end" du film est bizarrement convaincant malgré tout. Au niveau de l'interprétation, Paul Newman est parfait, James Mason et Jack Warden aussi. Un des meilleurs films de procès jamais réalisés.
    Akamaru
    Akamaru

    2 803 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Quand le spécialiste du film de procès Outre-Atlantique rencontre l'immense Paul Newman,ça donne "Le Verdict".Sidney Lumet,puisqu'il s'agit bien de lui nous livre un thriller judiciaire singulier,à l'atmosphère plombée par la déchéance du personnage principal.Ce Frank Garbin,avocat piteux et alcoolique n'a pourtant rien d'attirant.Mais on s'attache irrésistiblemment à lui,et à sa volonté de refaire surface à tout prix,de se battre seul contre tous.Paul Newman,tout en intensité,est bien sûr la carte maîtresse du film.C'est aussi une fine analyse des rouages du système judiciaire américain,dominé par l'argent et les groupes de pression.Un happy-end en trompe l'oeil.Le devoir accompli,les ténèbres toujours présentes.Déroulement trop classique cela dit,avec une première demi-heure trop lente,et un manque certain de rebondissements.Mais il y a Paul Newman,tout est dit...
    Julien D
    Julien D

    1 104 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Le réalisateur du film référence en matière de suspense juridique ("Douze hommes en colère" bien sûr!) remet ça en racontant l'histoire d'un avocat déchu plaidant dans une affaire plus que délicate dans le seul but de retrouver ses anciens idéaux de justice. Les prestations de Paul Newman et de tout un casting choisi avec discernement ainsi que les rebondissements parfaitement mis en images par Sidney Lumet en font un film palpitant.
    NeoLain
    NeoLain

    4 241 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2011
    Du grand Sidney Lumet, Paul Newman joue un avocat qui tente de remporté un procès et l'angoisse est de mise. Charlotte Rampling joue une femme qui sort avec Newman et il apprend que la mademoiselle travaille pour le camp adverse, vous y retrouverez aussi un autre grand acteur sous la peau d'un autre avocat, qui n'est autre que James Mason (Voyage au centre de la terre). Le verdict est un film ou le tout est bien étirer, mais aussi pour voir pour sa maitrise à mener un casting de premier ordre et une atmosphère qui vous fait rentrer direct comme si vous étiez vous-même au coeur du procès. Verdict ! c'est un grand classique.
    selenie
    selenie

    5 439 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2009
    Bon film de "procès" (un genre en soi) avec en prime un Paul Newman dans un rôle inhabituel (hasitant, alcoolique). L'histoire de base est déjà vue, rien de bien neuf ; procès du pot de fer contre le pot de terre ce dernier défendu par l'avocat râté, un ingrédient presque obligatoire du genre.
    Heureusement c'est mis en scène par Sydney Lumet (grand réalisateur du non moins grand "12 hommes en colère") un connaisseur du genre. On s'implique dans l'histoire mais il faut bien avouer que son lot de surprise est de toute façon attendues.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    Film qui tarde à décoller, mais qui au final est passionnant. Sidney Lumet écorne au passage la justice, la médecine et le clergé, ça fait beaucoup en un film, mais c'est bien construit et tout à fait crédible.
    Serpiko77
    Serpiko77

    47 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Une histoire simple racontée simplement et interprétée sobrement.à l'image de Paul Newman. Du Sydney Lumet pur jus.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2010
    Mon verdict : Un film intéressant avec quelques très bons dialogues mais parfois un poil longuinet et ennuyeux.
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