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    Délivrance
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    4,0
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    364 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 mai 2019
    J'ai maintenant 57 ans, et j'ai rarement été aussi déçu. Pourtant, j'avais tellement entendu parler de ce film...
    Mais tout sonne faux : les quatre "héros" sont foncièrement antipathiques. Quatre blaireaux qui n'ont rien à faire là où ils ne devraient pas mettre les pieds. Loin d'un film culte, je vois là un film totalement inutile, à part la scène du banjo.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    84 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juillet 2018
    Malheureusement même si ce Délivrance a été bien considéré, il a considérablement vieilli et s’est largement fait surpasser en termes d’intrigue, de nature, « d’horreur » et d’à peu près tout. Le film est lent, mou, long, il ne se pas grand-chose avec des plans qui s’éternisent ou de simple balade en canoë. Les dialogues sont incroyablement vides, le casting est pourtant bon mais l’ensemble et particulièrement certaines scènes ne font pas crédibles. Une note « gentille » plutôt pour ce qui l’était que ce qu’il est devenu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Un film osé qui dépeint une mise en scène du crime masculin le plus infâme, c’est de ce cinéma que vient « Django Unchained », « Les huits salopards » et les séries TV carcérales. Sa violence choc peu intense par son bruitage limite laisse bien sans voix, pas de partie de rigolade après l’escapade amicale sportive, la tournure d’un banal scénario puis à la lenteur que ça avance, devient une intrigue dramatique. Le cauchemar submergé en sentiment malsain se gagne en intensité, on comprend ce qui se passe, la lancée dès cette scène d’ouverture au banjo est claire pour le meilleur des moments tendus lâchés dans la faune. En plein mouvement des droits civiques, porteurs contre les idées reçues sur l’homosexualité perçue comme une abomination, les perversions furent parmi les interdits, se cachant dans la forêt sauvage peuplé de monstre au visage humain, des hideux consanguins. Les courants rapides et autres conséquences interagissent avec la nature, représentation de tous les dangers métaphoriques. La fin est frustrante quand l’heure de comprendre la honte de la victime, une difficulté d’en parler d’un tabou de société. Un lourd secret à garder au sein de ce cercle d’amis survivants, plus rien ne sera comme avant et le commencement d’une profonde souffrance psychologique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2018
    je me souviens du choc quand je l'ai vu au cinema c'était en 1974 !!
    Borman nous emmene dans cette randonnée et l'on passe du plaisir citadin à la barbarie profonde des premiers ages.
    La rivière est toujours là comme une amie puis doucement comme dans un cauchemard, elle se transforme en monstre sanguinaire.
    Le meilleur moment est pour moi une des dernières scènes quand un des protagonistes aprés leur sauvetage, pleure sans raison alors que ses amis l'entourent, c'est trés humain car cette situation nous l'avons tous parfois ressentie.
    J'ai lu les critiques négatives, qui estiment le film trop lent ou mou.
    Je pense qu'elles sont rédigées par des jeunes gens blasés par les effets spéciaux qui ne veulent pas qu'on leur conte une histoire humaine simplement.
    Emmanuel B.
    Emmanuel B.

    29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Une virée entre potes qui tourne au cauchemar. La beauté sauvage des paysages, l'Amérique profonde et un duo guitare-banjo légendaire. Vous n'en sortirez pas indemne.
    Fabien S.
    Fabien S.

    457 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2017
    Un chef d'oeuvre de John Booreman. Un bon film d'action et d'aventure avec de très bons acteurs. Un petit bijou.
    Cronenberg
    Cronenberg

    212 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2018
    Eh ben, c'était vraiment un film très ennuyeux qui ne suscite absolument rien, ce film qualifié d'Ultra violent ne repousse aucunes limites et les images sont moches. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Considéré comme un chef-d'œuvre, Délivrance, tourné en 1972, fit entrer le cinéma américain dans une ère nouvelle. Le film n'a rien perdu de son atmosphère étrange et profondément malsaine, et certaines de ses séquences, dont la fameuse scène au banjo, parlent encore aux cinéphiles du monde entier. Mise en scène de manière magistrale, cette remontée d'un cours d'eau en canoë magnifie la nature autant qu'elle en exploite ses aspects les plus sombres. À travers ce long-métrage brutal et percutant, John Boorman voulait ainsi porter une réflexion sur le mythe du retour à la nature et de ses illusions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2017
    "J'ai fait beaucoup de films. Peut-être soixante ou soixante-dix. Il n'y a pas trace de cinquante d'entre eux dans ce musée. Dix d'entre eux sont OK, même assez bons. Mais toute une partie d'une salle est dédiée à Délivrance car ce film a changé ma vie."
    Une confession signée Burt Reynolds lors de la réunion organisée dans le musée Burt Reynolds en Floride (si, si, ça existe!) avec les trois autres acteurs principaux du films, Jon Voight, Ned Beatty et Ronny Cox, à l'occasion du 40ème anniversaire du film. Une conversation présente dans les bonus de cette édition blu-ray qui nous permet de mesurer à quel point ce film et son tournage épique datant de 1972 tiennent une place à part dans la mémoire des quatre comédiens, intimement liés par ce qu'ils considèrent comme une aventure extraordinaire.
    "What the hell you wanna go fuck around that river for?
    -Because it's here."
    Profiter du moment présent, apprécier la beauté authentique et la quiétude d'un monde qui va disparaître. Tel est le point de départ du scénario de ce survival écolo, véritable classique du ciné américain poisseux et teigneux des seventies ayant traumatisé quantité de randonneurs. Quatre potes vivant à Atlanta, Ed, Lewis, Bobby et Drew, se rendent dans le sud des Appalaches en Géorgie pour descendre en canoë une rivière isolée qui va être engloutie sous un lac artificiel suite à la construction d'un barrage. Lors d'une petite pause dans les bois, Ed et Bobby vont tomber sur deux autochtones armés bien crasseux qui vont s'avérer être des rednecks de compétition. Le genre de type dont les seules relations sexuelles consenties se font avec des membres de leur famille ou à défaut avec des animaux - et dans ce cas il est relativement difficile d'évaluer le consentement d'une chèvre ou d'un porcinet. Et à propos de porcinet, Bobby, comme par hasard le plus joufflu, va se retrouver en slibard à ramper dans la terre et imiter les cris d'un cochon avant de vivre un rapprochement très intime et très embarrassant avec un des deux ploucs, tout ça devant son copain ligoté à un arbre et l'autre demeuré édenté qui ricane bêtement. Le cauchemar ne fait alors que commencer.
    Le film du réalisateur et producteur anglais John Boorman ("Excalibur", "Rangoon") est resté dans les mémoires non seulement pour cette scène éprouvante qui fait brutalement basculer cette histoire de descente contemplative d'une rivière en sauvage descente aux enfers mais aussi pour une séquence intervenant au début: le fameux "duel" guitare/banjo dans laquelle Drew et un jeune du coin atteint par une déficience génétique improvisent un formidable et virtuose duo country. L'universalité de la musique efface l'espace de quelques minutes une incommunicabilité qui s'installe dès la fin de cet instant magique de complicité mélodique. Comme un aperçu du thème du choc des civilisations au sein d'une nature détruite par l'Homme que Boorman développera treize ans plus tard dans "La forêt d'émeraude".
    "Délivrance" pose la rivière en personnage central du film, une rivière condamnée qui se montre de plus en plus dangereuse, symbole d'une nature vengeresse opposant sa propre sauvagerie à celle des hommes. Elle représente également une échelle métaphorique sur laquelle se situerait le point de non-retour ("Le point de non-retour" est d'ailleurs le titre d'un précédent film de Boorman). A quel moment n'est-il plus possible de faire marche arrière, que ce soit dans le tumulte des flots ou par rapport à nos propres actes? Portés par une interprétation sans failles, le réalisme et la tension du film sont appuyés par le fait qu'il n'y a pas de héros parmi ces personnages semblant se retrouver dans un sursis rappelant celui du milieu dans lequel ils luttent pour leur survie. Celui qui semble le plus apte à affronter cette épreuve extrême, Lewis, le leader du groupe aux gros bras qui aime avoir le contrôle et se plaît à relever des défis, se retrouve réduit par les circonstances à un rôle de figuration et voit son destin remis entre les mains de ses compagnons transformés en cibles mouvantes, citadins peu aguerris face à toute forme d'agression primitive.
    Visuellement, le film est littéralement fait de bois. Un bois qui en renforce son authenticité, matériau noble travaillé par la patine du temps imprimant quasiment tous les plans d'une nostalgie nimbée d'un charme rustique: forêt, cabanes, guitare, canoë, arc, feu de camp, jusqu'à l'image marquante de cette petite église déménagée avant l'inondation d'un village. La remasterisation offerte par cette édition sortie en 2016 restitue une magnifique photo aux couleurs chaudes et rend toute sa splendeur aux paysages bordant la rivière Chattooga, mais le gros défaut du film n'est malheureusement pas corrigé, ce qui aurait certes constitué un sacré exploit: la scène de l'escalade de la falaise par Jon Voight tournée en nuit américaine. Je peux vous le confirmer ici solennellement, mes amis amateurs de belle image et de lumière chiadée: c'est définitivement la pire nuit américaine de l'histoire du cinéma! Un foirage total! Couleur improbable, arrière-plan de rivière surexposé, ciel solarisé bavant parfois sur la tronche du futur papa d'Angelina Jolie! Pas joli-joli pour le coup, tout ça! Comme une vilaine tâche sur une toile de maître. On imagine aisément que John Boorman a autant ramé en post-prod que ses acteurs pendant le tournage pour essayer de rattraper le coup. Vilmos Zsigmond, le directeur photo, a pourtant assuré ensuite une brillante carrière ("Rencontre du troisième type", "Voyage au bout de l'enfer", "Blow out", "Crossing guard"…). Alors qu'est-ce qui s'est passé, nom de Dieu??!! Il avait découvert un alambic bricolé par les péquenauds du coin et s'était bourré la gueule à la gnôle frelatée? Le caméraman avait gobé du LSD et était barré en plein trip psychédélique?? L'assistant avait mélangé les filtres de caméra avec les filtres de la machine à café??? J'en sais rien mais là y a truc qui a clairement déconné! Ce qui est véridique, c'est que Boorman, lui, était très occupé pendant le tournage à s'engueuler avec James Dickey, l'auteur du livre qui a inspiré le film, un grand gaillard bourru à l'alcool pénible qui était très pointilleux quant à l'adaptation de son oeuvre et la direction d'acteur. Tellement pointilleux que le réalisateur a fini par lui filer le petit rôle du shérif qui mène l'enquête lors de l'épilogue pour qu'il lui foute la paix! Une délivrance, quoi.
    les-chroniques-cine-de-francisco.
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 758 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2017
    un classique du genre ...mais quel genre ? quand le film d ' aventures de transforme en angoisse voire l ' horreur . John Boorman filme cette virée entre mecs qui tourne au cauchemar comme un vrai thriller au bout de l Amérique profonde . Ça reste aujourd'hui encore tellement actuel dans la réalisation qu' on vraiment du mal à croire que c ' est les années 70.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 février 2017
    Ce film est une aventure humaine qui va tourner en cauchemar, il nous montre que la nature prend toujours le dessus sur l'homme et aussi la pauvreté qu'il peut y avoir dans l'Amérique profonde. C'est d'ailleurs des gens pauvres qui attaquent ces aventuriers. Je trouve qu'il y a des similitudes avec le film Voyage au bout de l'enfer même si ce n'est pas la même histoire. De très bons acteurs et la photographie de Vilmos Zsigmond toujours aussi magnifique. Un film comme on n'en voit plus aujourd'hui et c'est bien dommage.
    gandalf001
    gandalf001

    16 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    Delivrance est un film qui a exceptionnellement bien vieilli. Le rythme est bon et la tension est très bien gérée. Le réalisme de l'histoire induit différents comportements qui semblent tout à fait naturels. Délivrance a mérité l'oscar du meilleur film de 1973.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Très bon film à suspens avec du rebondissement. Les décors y sont et les paysages sont somptueux.
    De gores, de la violences, des scènes crues et surprenantes spoiler: (comme celle du viol dans la forêt)

    Ce film d'aventures des années 70 ou règne une atmosphère étrange nous montres la cohésion et l'esprit d'équipe de ce groupe qui partent en randonnée dans un premier temps jusqu’au moment ou ces deux mecs surgissent dans cette forêt : C'est le début de l'enfer pour ce groupe et ils sont face à un dilemme spoiler: (Que faire du mec qu'ils ont tué ? )


    A scénario originale, saisissant et choquant on nous dévoile avant tout ici la cruauté, la barbarie des ces deux hommes incivilisés dans une région étendue et boisée à perte de vue.
    La suite du film est une question de survie pour ce petit groupe.

    De très grande qualité malgré quelques petites faiblesses avec quelques passages un peu plats.
    Une bonne mise en scène, des acteurs corrects et la petite musique de banjo au début et celle du générique de fin sont agréable et complète le tout.
    Wagnar
    Wagnar

    65 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2016
    Non pas que j'ai détesté ce film, mais je ne l'ai pas vraiment apprécié non plus. Mes attentes ont été déçu pour la plupart. Je m'attendais à un film d'aventures bien rythmé, brutal et sauvage. Hélas, ce n'est pas le cas ici, malgré un jeu d'acteur assez honorable et une excellente réalisation. Le film ennuie par moment et manque de péripéties. Le scénario n'est guère riche et pas assez passionnant. Et puis la scène du viol est plutôt gratuite. John Boorman a fait beaucoup mieux dans sa carrière (ses meilleurs films restent pour moi Excalibur et la Forêt d'Emeraude).
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    19 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2018
    Vaut-il son statut de film culte, ce Délivrance ? Tout ça est très subjectif bien sûr, mais il faut reconnaître que le film a terriblement vieilli, dans sa forme que dans le fond. Autrefois film ultra violent amenant une réflexion sur la folie et les limites de l'homme, il n'est plus aujourd'hui qu'un simple film d'aventure surjoué parsemé d'instants vaguement malsains... Il n'en reste pas moins un bon film.
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