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    Délivrance
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    4,0
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    364 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 990 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Le chef d'oeuvre de John Boorman qui va imposer une violence à un paroxysme rarement atteint avant lui! Est-il nècessaire de revenir sur cette extraordinaire descente en rivière qui va se transformer en vèritable cauchemar pour les citadins Jon Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty et Ronny Cox, nous rappelant, avec des scènes d'une duretè inouïe, que le retour à la nature est aussi un retour à la sauvagerie ? "Dèlivrance", presqu'entièrement filmè en extèrieur, occasionna un tournage physiquement très èprouvant, un rècit qui vous rèserve des sensations fortes, à plus d'une reprisel Un mètrage à couper le souffle où la nature se montre plus forte que l'homme, avec un hallucinant duel musical entre la guitare de Drew et le banjo magique d'un gamin muet, dèformè par la consanguinitè, qui a fait date depuis! Aujourd'hui, on mesure pleinement le chemin parcouru par Boorman! Avec "Deliverance", il signe une oeuvre phare des annèes 70 avec des images terrifiantes, gravèes à tout jamais dans nos mèmoires! Voir Ned Beatty se faire violer en grognant comme un cochon, c'est comme assister à un accouchement! C'est dire qu'il faut retenir son souffle durant toute la projection...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2024
    Un film terrible, chargé d’une tension permanente, physique et morale, qui est à la fois captivante, fascinante et éprouvante. Tout commence par la confrontation de deux mondes, urbain et rural. Quatre hommes arrivent de la ville pour se ressourcer en pleine nature. Ils sont un brin arrogants et méprisants à l’égard d’une communauté de « péquenauds » vivant au fond des bois : quelques individus rustres – dont certains marqués probablement par la consanguinité – qui semblent largués par la civilisation et proches d’une nature que l’on devine brute et sauvage. Une scène géniale donne le ton de ce qui va suivre : le dialogue-duel au banjo entre l’un des citadins et un étrange gamin aux yeux plissés. Une scène magnétique et inquiétante. C’est le premier affrontement des deux mondes, qui donne déjà l’avantage à l’un des deux camps et se conclut sur une communion refusée.
    Dès le début, le film porte ainsi les germes d’un malaise et d’une violence. Cette violence, John Boorman en a cultivé l’expression – souvent paroxystique – dans toute la première partie de sa carrière, lorsqu’il était un réalisateur phare du Nouvel Hollywood (Le Point de non-retour, Duel dans le Pacifique). Délivrance s’inscrit dans ce courant et dans cette veine noire et pessimiste sur la nature humaine. C’en est même une sorte de manifeste, puisque le cinéaste explore ici les fondements de cette violence, dans un état de nature dont la conception est anti-rousseauiste au possible : il n’y a pas de bon sauvage, mais plutôt un homme qui est un loup pour l’homme (Hobbes). On est aussi bien loin de l’imagerie naturelle de la poésie romantique du XIXe siècle (la nature est une mère ou une amie accueillante et consolatrice) ou de l’écologie idéaliste des années 1970 (le retour à la nature est un retour à la paix, à l’harmonie). Boorman s’appuie sur un scénario de James Dickey (qui adapte son propre roman et joue le rôle du shérif, à la fin) pour livrer un des films les plus mémorables sur l’opposition nature/culture. La nature est présentée comme hostile et révèle à l’homme civilisé ses instincts les plus profonds : instincts de survie, peur animale, violence aveugle, contre lesquels les lois de la civilisation, les notions de morale et de justice, sont impuissantes. Le retour à la nature, pour Dickey et Boorman, n’est donc qu’un retour à la sauvagerie. Et la civilisation n’est qu’une tentative un peu vaine de l’homme pour enfouir sa part sauvage, pour maîtriser une barbarie quasi ontologique. On adhère ou pas. Mais force est de reconnaître la puissance inouïe de ce film. Le déroulé narratif est implacable, avec notamment une scène clé et choc (la rencontre des citadins avec deux hommes des bois) qui est à l’origine d’une fuite en avant tragique. Le cinéaste met en scène ce river-movie de façon intelligente et spectaculaire, immersive et oppressante, pour faire ressentir, jusque dans les dernières images, le traumatisme des personnages centraux, surtout celui du personnage incarné par Jon Voight (formidable). On en a le souffle court, du début à la fin. Grand film.
    septembergirl
    septembergirl

    565 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un très bon survival des années 1970, à l'atmosphère pesante et dérangeante, qui se déroule au cœur de l'Amérique profonde. Les paysages sont superbes et le casting est de choix. Un film qui dégage une violence psychologique intense et qui, de part son caractère réaliste, exerce une oppression ininterrompue, un malaise profond. Aventure, action, suspense, rebondissements et horreur sont au rendez-vous. Une réalisation très marquante ! Bestiale, sauvage, angoissante et déroutante !
    Olmo
    Olmo

    38 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2010
    Délivrance. L’un des premiers survivals de l’histoire de cinéma. Quel film! Quelle force dans la narration ! La nature est ici une force antagoniste, presque palpable, une force brutal, qui brutalise l’homme, et ici nos 4 citadins biens pensants, qui sont partis pour le week-end le plus terrifiant de leur vie. John Boorman fait ici une nouvelle fois preuve d’une extrême maîtrise dans la mise en scène des tensions et des enjeux dramatiques, les acteurs sont au rendez vous pour un classique du river movie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Ça, ce Délivrance a une sacré réputation de film choc. Et au final le film contient une violence psychologique constante, ainsi qu'une scène chic assez efficace (bien que je m'attendais à pire, je le concède), et dénonce la violence humaine de la plus belle manière, nous faisant de plus prendre nos distances avec les protagonistes (tous très bien interprétés). Les paysages sont également splendides, et donnent à voir une nature dangereuse et destructrice. Si je devais chipoter, je dirais que les quelques dernières minutes du film trainent un peu en longueur, mais rien de bien gênant non plus.
    Ça reste un thriller psychologique de haut niveau.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Des randonneurs du dimanche lors d'une descente en rapide où ils ne seront pas confrontés seulement aux dangers de la nature, mais aussi à des montagnards détraqués. L'ambiance est bien lourde (dans le bon sens du terme) et angoissante, malgré que les personnalités de ce groupe hétéroclite ne soient pas toujours très convaincantes. Mais globalement le côté thriller est très bien réussi et très prenant, avec un Jon Voight qui finit par spoiler: prendre le dessus
    . Mais que dire de son personnage intéressant et de son soutien actuel des crimes sionistes, son mépris des droits des palestiniens, ou son soutien aux guerres injustes et sanguinaires de g.w.bush!?
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2009
    Monument du cinéma, "Délivrance" a souvent été copié mais n'a jamais été égalé. Sans doute le premier film "survival", il démontre encore aujourd'hui comment la suggestion et l'ambiance l'emportent sur la simple visualisation de la violence. Fort et fascinant, les scènes marquantes sont nombreuses et on peut constater avec joie qu'il n'a pas pris une ride. Mais c'est surtout son scénario, adaptation rigoureuse d'un grand livre, qui permet de faire de "Délivrance" un film majeur. Les personnages (interprétés par un quatuor impeccable) et le message sous-jacent sont passionnants, rien à voir avec la multitude de films souvent douteux qui inondent depuis tant d'années nos écrans.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 189 abonnés 7 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2012
    Délivrance (1972), œuvre emblématique de la filmographie de John Boorman nous offre ici un survival forestier millésimé comme on en voit plus de nos jours (dans la même veine, on pourrait citer Long Weekend - 1978 de Colin Eggleston). Le film fait toujours figure d’œuvre culte et ce même s’il vient de fêter ses 40 bougies. On part à la rencontre de quatre amis qui décident le temps d’un week-end de descendre en canoë une rivière, mais pas n’importe laquelle puisque celle-ci va s’apprêter à devenir un lac suite à la future construction d’un barrage. Mais ce qui devait être un formidable moment entre amis au cœur d’une nature luxuriante va s’avérer être en réalité un véritable cauchemar où nos quatre compères vont devoir faire face à une population des plus inquiétante et hostile. La périlleuse rivière va alors se transformer en un terrible périple où ils n’en ressortiront pas indemne. Adapté du roman éponyme de James Dickey (publié en 1970), John Boorman nous entraîne au cœur d’une chasse à l’homme étouffante dont les protagonistes vont devoir tant bien que mal s’extirper. Ce qui donnera lieu à un survival mémorable et au combien prenant où l’on retrouve dans les rôles principaux Jon Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty & Ronnie Cox.
    Une œuvre définitivement culte, à l’image d’une des séquences du film, à savoir celle du banjo.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2007
    Un bon film d'aventure bien interprété, mais l'histoire reste simple et les réactions des personnages pas forcément crédibles ou naturelles. Même si la peur et la tension est bien palpable chez les personnages, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Ce film ne vaut pas la forêt d'émeraudes du même réalisateur mais cela reste à voir quand même.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2012
    Film culte, encore un. Scènes fortes, prises de risques et jeu d’acteurs physique sans aucun doute. Une première partie ou plane un certain mystère, et des personnages inquiétants. Forman dérive vers le film d’action glauque, sans pouvoir donner un sens profond à tout cela. La tension palpable qui monte en pleine nature sauvage et sans issue a inspirée un bon nombre de sequels sur la bande de citadins qui s’égare là où elle n’aurait jamais du s’aventurer. Dans cette version, ils laissent quelques plumes, leur fierté, mais arrivent à garder la tête froide et leurs illusions. La figure du héros surgit à point nommé au beau milieu d’une situation impossible pour sauver l’ego du mêle américain. C’est la seule explication que j’ai trouvé, à la transformation comme par magie d’un des quatre idiots en Rambo avant l’heure, qui arrive à soulever une montagne, (faux spoiler), et sauver tout le monde. Le film redevient un banal film d’aventures légèrement dérangeant, qui se passe dans la nature, avec une vision pas trop complaisante de la white trash, mais qui n’en a pas assez dans le ventre, vu le début qui promet trop, et qui ne donne pas assez après. Sinon Burt Reynolds est inattendu, et le thème à la guitare…virtuose et connu, il est plus dans les mémoires que le film lui-même.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2009
    Peut-être quelques faiblesses techniques en 2009, des redites de canoë dans les rapides par exemple (plusieurs fois les mêmes images ?), mais cela reste un film marquant, à l'atmosphère repérable sans confusion possible avec quoi que ce soit d'autre... Une somptueuse musique d'inspiration blue-grass ! Je me souviens de la terreur ressentie lors de l'assaut dans la forêt après le lancement des kayaks avec leurs passagers plein d'allégresse (j'avais 20 ans quand le film est sorti en salles), fichtre, on ne s'attend pas à une histoire aussi sidérante, franchement à la limite du supportable tellement c'est corsé sur le plan psychologique. Stéréotypes trompeurs, révélés dans cette descente endiablée du Saint-Laurent, j'en ai encore la chair de poule !
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    164 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Quatre amis citadins décident de partir pour un week-end d'aventures dans un espace naturel reculé au sein des Appalaches. Tels les trappeurs de jadis, ils prévoient de descendre en canoë la rivière sauvage, en voie de disparition afin de laisser place à un barrage favorable à l'apport d'électricité. Or, cette expédition mise en place par Lewis (Burt Reynolds), le leader du groupe à la flèche bien aiguisée, marque à sa façon la fin d'une époque de voyage authentique américaine de ce siècle, rapidement sacagée par un duo de violeurs et les aléas naturels qui les prennent en chasse... Loin des écrits rousseauistes faisant l'éloge de l'harmonie entre l'Hommet la Nature, John Boorman restitue une violence originelle empruntée dans cette relation. "Délivrance" parle de tout ceci, par le biais d'une vision métaphorique très puissante du rapport des Américains avec leur propre territoire et son histoire alors en 1972. Le script se réfère très explicitement à l'expédition de Meriwether Lewis du début du XIXe siècle, s'inscrivant dans le mythe de l'histoire nord-américaine. L'ouverture articule plans de rivière et des bulldozers de chantier les remplaçant, au profit d'une vive opposition entre la nature sauvage et la vie urbaine. spoiler: Les mouvements des deux violeurs, amorçant une tragique continuité scénaristique, ne sont par ailleurs pas sans rappeler l'articulation des machines issues de cette séquence.
    En promettant ainsi à ses trois compagnons de les ramener chez eux en temps et en heure pour leur match hebdomadaire, Lewis met ainsi la puce à l'oreille au spectateur assidu, en perspective d'une promesse qui ne saura être tenue comme telle qu'elle était prévue à l'origine. Dans l'absolu il s'agit d'une sorte de voyage exotique où l'Homme affronte les lois naturelles tout en croisant le fer avec les gens de sa propre nature. Intrépides Lewis, Ed (Jon Voight), Andrew (Ronny Cox) et Bobby (Ned Beatty) n'idéalisent pas la nature à cause de leur connaissance substantielle, ressentie au jour le jour. Par exemple, ce qui se passe lors du fameux "Dueling Banjos", désigne bien à sa façon le coeur vibrant du métrage, est aussi celui dans lequel les événements s'avèrent les plus décisifs. Grâce à l'affrontement du banjo (le jeune au visage qui semble vieillit par son milieu social) contre la guitare du citadin, un esprit de communauté (jusqu'ici semblant déchu) renaît par le biais de la musique. Se forme par la suite une forme d'inquiétude existentielle suscitée par l'espace naturel, sujet central du film, que la mise en scène cherche à traiter et à communiquer au spectateur. La nature gagne les quatre hommes au fur et à mesure de leur émergence, percevable comme étant un présage négatif: la nature est en voie de les avaler, s'emparer d'eux, les anéantir intérieurement. "Délivrance" est un puissant thriller, de sauvagerie et de canoë rythmé par ses entêtants airs de guitare-banjo dont la disparition progressive intensifie la violence grandissante de la nature. Ils ne servent non plus la musique, mais à battre une mesure imaginaire, se balançant sur un métronome mystique amorçant la suite de l'aventure.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    40 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Malheureusement , "Deliverance" est souvent réduit à la fameuse scène (terrible cela dit) du "banjo". Pourtant, ce film a bien plus à offrir. Encore en pleine période "Peace and Love", où le mythe d'une nature accueuillante et aux vertus cathartiques battait son plein, Boorman prend le contrepied de tout le monde (ou presque) et porte un oeil infiniment plus sombre sur cette même nature, ainsi que sur la nature humaine. Si les paysages sont filmés dans leur expression la plus belle, cette beauté est inséparable d'une violence et d'une voracité qui fait voler en éclat les beaux principes de la civilisation. Nécéssité fait loi, la loi première étant la survie ici. Le casting est impeccable, le film est surtout d'une tension extréme. A revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Film qui a très mal vieilli! Au point même que s'en est impressionnant. La lenteur du déroulement de l'histoire et l'extrême simplicité de cette dernière minent le film. De plus, tellement de film de "survivor" sont sortis depuis que les amateurs du genre resteront sur leur faim tellement Délivrance est sage et sans surprise par rapport à tout ce qui se fait aujourd'hui. Si vous souhaitez voir un film ayant pour thème principal la violence chez l'homme (violence sexuelle, mais aussi violence justifiée par la protection de sa propriété), l'opposition entre citadins méprisants et ruraux arriérés, et autres réjouissances, vous devez voir Les Chiens de Paille avec Dustin Hoffmann, qui lui n'a pas pris une ride malgré ses 40 ans et est autrement plus choquant et instructif!
    Estonius
    Estonius

    2 489 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Ou comment une simple expédition en canoë tourne au cauchemar. C'est remarquablement bien fait avec des paysage et prise de vues extraordinaire. Le scénario est très habile et montre de suite son coté inquiétant avec le gosse autiste qui joue du banjo. C'est à la fois un film d'aventure à suspense et une étude sur les l'évolution de l'attitude des personnages face à l'adversité : Reynolds, le fier à bras qui tue au lieu de mettre en fuite n'est plus qu'une loque une fois blessé, Voight s'en sort bien, fait quelques arrangements avec sa conscience mais finit par craquer, le guitariste pète les boulons, mais l'attitude la plus surprenante est celle du joufflu, humilié et violé, il semble avoir complètement gommé cet épisode de sa mémoire, y compris dans cette étrange scène de table où il est question dans la conversation d'un concombre gigantesque. Tout cela justifiant l'adage selon lequel en cas de péril aucune personne ne réagit comme on aurait pu le prévoir. Un grand film, très fort, qui reste ancré dans la mémoire, une légende du cinéma.
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