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    Délivrance
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    4,0
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    364 critiques spectateurs

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    104 critiques
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    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Incroyablement condensé, Délivrance s'avère à la hauteur de sa réputation. La présentation des personnages en une scène, le duo guitare/banjo, la crudité de l'ensemble, tout concourt à mettre en place une ambiance exceptionnelle à peu de frais. Confrontés à une situation insoutenable, le mince vernis de civilisation a tôt fait de disparaître, l'hypocrisie faisant place à la sauvagerie qui n'a jamais été loin. L'idée n'est pas originale certes, mais donne un survival tendu et sans temps mort.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Sauvage et inquiétant. La promenade du dimanche va devenir une chasse à l'homme avec des êtres dégénérés qui sont assez horribles comme personnages!!!!!
    La jungle est un territoire de jeu sanglant et si peu à leur avantage. "L'expérience" va devenir aussi une découverte de soi-même. Un peu comme "sa majesté des mouches" où la nature bestiale de l'homme prend le dessus. On a enfin cette façon de filmer comme un regard qui traque et non qui suit les protagonistes. Plutôt angoissant et réussi.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2016
    La nature vue sous ses plus beaux et ses plus dangereux angles. Boorman oppose plusieurs mondes : cité contre campagne, brillance contre obscurité ... pour signifier le retour forcé de l'homme à ses instincts primitifs.
    La découverte d'un monde nouveau et inconnu pour quelques personnages venus de la ville peut se transformer en cauchemar, c'est bien le sujet du film qui est annoncé clairement par Reynolds lorsqu'il compare le groupe à Christophe Colomb. La tension grimpe progressivement, par de petits signes de mise en scène et de montage : le duel de banjos, la première descente en rapides, le bruit dans la forêt la nuit, jusqu'au résultat final. L'épilogue en devient plus angoissant sur le devenir des survivants. Ils ressortent d'une horrible aventure en forêt, univers détaché qui peut garder leur secret, sans jamais le cacher totalement dans les souvenirs. des personnages. Complexe, choquant et par sa bizarrerie dans la simplicité du film dans son budget, Boorman réussit à changer un monde admiré des promeneurs en cauchemar.
    gregbutton
    gregbutton

    24 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    Délivrance est un thriller assez prenant qui a le mérite d'aller tout au bout de son histoire et d'être crédible. Excepté la scène avec la falaise le film a assez bien vieillit, le scénario est assez original, une bonne surprise trés bien rythmé.
    joevebulle
    joevebulle

    2 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2016
    De la foret profonde à la rivière agitée ou bientôt, de la balade à l'horreur, un film culte des années 70.
    Bien joué dans un cadre magnifique avec quelques scènes cultes. Notamment un extraordinaire duo guitare violon non prévu qui à lui seul mérite qu'on regarde le film.
    Un film sous tension à voir si possible en VO.
    Eselce
    Eselce

    1 204 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2016
    Un peu bizarre, comme film. La duo musical du début est très bon. Les têtes des "péquenauds" font peur. Mais alors la scène spoiler: du viol
    est à vomir. Finalement, le message "Faites du sport, vous vivrez plus longtemps" prend tout son sens avec ce film. Ce que j'apprécie, c'est que le groupe est soudé et que Burt Reynolds est très bon dans son rôle de leader à tête pensante. Je ne recommande par de montrer la scène indiquée plus haut à un public non averti.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    93 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    John Boorman avait déjà marqué les esprits avec 2 films teintés d'une violence sèche et atypique dans le Point de non-retour en 1967, et Duel dans le Pacifique en 1968 (tous deux avec Lee Marvin, est-ce un hasard ?). Ici, il amplifie ce sentiment puisque la violence devient un retour à la nature marqué par la sauvagerie. Mais il y a aussi la violence des éléments et la force indestructible de la nature, notamment celle des flots impétueux qui maintient le spectateur constamment en haleine. A ce danger physique s'ajoute le danger plus terrifiant encore venant des montagnards ; leur bestialité donne lieu à une scène d'agression marquante qui provoque un certain malaise et reste ancrée dans la mémoire. Le film constitue donc une démythification de l'idéologie écolo des années 70 : la nature n'est pas bonne et idyllique, elle est cruelle et hostile ; les gens qui y vivent ne sont pas des pacifistes mais des brutes dégénérées, de même que les citadins sont obligés de devenir eux-mêmes des violents pour rester en vie, à la base hommes paisibles, ils sortiront ébranlés d'une excursion qui a viré au cauchemar. Le film reste aussi saisissant par sa réalisation technique : les prises de vues furent souvent problématiques, et le tournage en extérieurs sur la rivière Chattanooga fut éprouvant. Assurément un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Tout comme Massacre à la tronçonneuse, Les chiens de pailles ou La dernière maison sur la gauche, Délivrance fait parti de ces œuvres cultes de années 70, ou la violences était hyper frontale.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2024
    Un film terrible, chargé d’une tension permanente, physique et morale, qui est à la fois captivante, fascinante et éprouvante. Tout commence par la confrontation de deux mondes, urbain et rural. Quatre hommes arrivent de la ville pour se ressourcer en pleine nature. Ils sont un brin arrogants et méprisants à l’égard d’une communauté de « péquenauds » vivant au fond des bois : quelques individus rustres – dont certains marqués probablement par la consanguinité – qui semblent largués par la civilisation et proches d’une nature que l’on devine brute et sauvage. Une scène géniale donne le ton de ce qui va suivre : le dialogue-duel au banjo entre l’un des citadins et un étrange gamin aux yeux plissés. Une scène magnétique et inquiétante. C’est le premier affrontement des deux mondes, qui donne déjà l’avantage à l’un des deux camps et se conclut sur une communion refusée.
    Dès le début, le film porte ainsi les germes d’un malaise et d’une violence. Cette violence, John Boorman en a cultivé l’expression – souvent paroxystique – dans toute la première partie de sa carrière, lorsqu’il était un réalisateur phare du Nouvel Hollywood (Le Point de non-retour, Duel dans le Pacifique). Délivrance s’inscrit dans ce courant et dans cette veine noire et pessimiste sur la nature humaine. C’en est même une sorte de manifeste, puisque le cinéaste explore ici les fondements de cette violence, dans un état de nature dont la conception est anti-rousseauiste au possible : il n’y a pas de bon sauvage, mais plutôt un homme qui est un loup pour l’homme (Hobbes). On est aussi bien loin de l’imagerie naturelle de la poésie romantique du XIXe siècle (la nature est une mère ou une amie accueillante et consolatrice) ou de l’écologie idéaliste des années 1970 (le retour à la nature est un retour à la paix, à l’harmonie). Boorman s’appuie sur un scénario de James Dickey (qui adapte son propre roman et joue le rôle du shérif, à la fin) pour livrer un des films les plus mémorables sur l’opposition nature/culture. La nature est présentée comme hostile et révèle à l’homme civilisé ses instincts les plus profonds : instincts de survie, peur animale, violence aveugle, contre lesquels les lois de la civilisation, les notions de morale et de justice, sont impuissantes. Le retour à la nature, pour Dickey et Boorman, n’est donc qu’un retour à la sauvagerie. Et la civilisation n’est qu’une tentative un peu vaine de l’homme pour enfouir sa part sauvage, pour maîtriser une barbarie quasi ontologique. On adhère ou pas. Mais force est de reconnaître la puissance inouïe de ce film. Le déroulé narratif est implacable, avec notamment une scène clé et choc (la rencontre des citadins avec deux hommes des bois) qui est à l’origine d’une fuite en avant tragique. Le cinéaste met en scène ce river-movie de façon intelligente et spectaculaire, immersive et oppressante, pour faire ressentir, jusque dans les dernières images, le traumatisme des personnages centraux, surtout celui du personnage incarné par Jon Voight (formidable). On en a le souffle court, du début à la fin. Grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Ça, ce Délivrance a une sacré réputation de film choc. Et au final le film contient une violence psychologique constante, ainsi qu'une scène chic assez efficace (bien que je m'attendais à pire, je le concède), et dénonce la violence humaine de la plus belle manière, nous faisant de plus prendre nos distances avec les protagonistes (tous très bien interprétés). Les paysages sont également splendides, et donnent à voir une nature dangereuse et destructrice. Si je devais chipoter, je dirais que les quelques dernières minutes du film trainent un peu en longueur, mais rien de bien gênant non plus.
    Ça reste un thriller psychologique de haut niveau.
    Louis G.
    Louis G.

    107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Très bons acteurs, film dur et dérangeant. Boorman livre un pamphlet parfois dur à supporter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    GÉNÉRAL : spoiler: C’est l’aventure de quatre chums qui vont descendre une rivière en canot dans un milieu qui leur est hostile. Un film où l’image du gars macho en prend une débarque.


    NOTES POSITIVES : spoiler: Voir l’image du macho Lewis (interprété par Burt Reynolds) qui s’éteint tout au long du film en même temps que le caractère fort d’Ed (interprété par Jon Voight) qui s’installe et doit faire face aux problématiques pour régler les situations.


    NOTES NÉGATIVES : spoiler: Scènes un peu longues de canot.


    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: La scène de musique au début. Cette scène montre dès les premiers moments du film la force de la musique. Cette force qui nous rassemble, peu importe nos origines. Cette force qui produit du beau. Nous voyons la relation professeur-élève entre les deux guitaristes. Tout est laid dans ce village qui fait penser à la Crète dans Zorba le grec. Les villageois en particulier sont frappés et maganés par la vie. On a l’image typique de la femme qui reste dans la maison et qui regarde par la fenêtre, car tous ceux qui sont dehors sont des hommes. Dans une autre maison, la mère et son enfant sont terriblement affligés par la maladie. Même le petit garçon, qui devrait représenter l’enfance dans sa pureté, est déjà laid. Du côté des protagonistes, nous remarquons déjà une nette différence de niveau entre Ed et le professeur par rapport à Lewis et le « chubby ». En effet, ces deux derniers débarquent dans le village avec une attitude de supériorité arrogante. Par exemple, lorsque Lewis fait faire le plein d’essence et lorsqu’il négocie pour ramener les autos pour 30$. Ou lorsque le chubby dit à Ed comment c’est arriéré comme place lorsque les deux musiciens jouent, mais qu’un villageois arrive et lui dit qu’au moins, ils savent jouer du banjo. Déjà dans les quelques premières minutes du film, on voit qu’Ed et le professeur entrent en harmonie avec la population locale grâce à la musique qui rassemble et qui montre qu’elle peut enlever les frontières. Quand Lewis fait le plein en faisant son macho, le pompiste n’est pas du tout impressionné par lui. Au contraire, il n’essaie que d’éviter sa grosse stature en se penchant pour voir la magie qui s’installe entre les deux musiciens. Ensuite, le pompiste ira danser, le petit garçon sourira pour la seule fois du film, bref tout le monde se rendra compte de ce moment qui se démarque, excepté Lewis et le « chubby » qui ne voient même pas la beauté de ce moment, car ils sont trop préoccupés par leur image et leur mépris. Cette scène est formidable pour la musique et a marqué un point dans l’histoire du cinéma. La scène du meurtre du montagnard. C’est une des scènes qui montre la progression d’Ed qui doit prendre la décision sur ce qu’ils font du corps du violeur des bois. C’est aussi une scène où c’est Lewis qui est le premier à bien comprendre la situation et ses enjeux. Les autres ne le comprennent pas et Ed finit par le comprendre. En effet, ils sont dans un milieu qui leur est hostile. Ils ne sont pas dans leur élément. Le gars est un montagnard vicieux et pourri. C’est une petite communauté serrée et Lewis a raison lorsqu’il dit qu’ils seront dans une situation inextriquable lorsqu’ils reviendront pour le procès, car le montagnard risque d’avoir de la famille dans la police, le jury, etc. et qu’ils feront face à des inconnus hostiles. Aussi, la réputation du « chubby » sera compromise en ramenant le corps. En évitant de ramener le corps, ils préservent la réputation du « chubby ». Aussi, le « chubby » et Ed seraient morts si Lewis n’avait pas tué le montagnard. Et ils risquent fort bien d’être incriminés s’ils ramènent le corps, car personne ne croira à cette histoire en plus de faire face à des gens hostiles. Le professeur pris dans ses théories ne voit pas clair dans la pratique des faits, mais Ed, à qui la décision revient finalement, finit par comprendre les enjeux de la situation et par prendre la bonne décision. Se garder une porte de sortie. Similairement au film noir, ce film montre l’histoire d’hommes qui se mettent dans la une situation inextriquable et qui font face à une problématique qui ne fait que boule de neige plus le film avance. Et c’est souvent comme ça dans la vie. En effet, on a été niaiseux et on n’a pas assez pensé à notre affaire et on se ramasse dans une situation qui nous met au pied du mur. On n’a pas trop de portes de sortie et on fait du mieux qu’on peut pour se débrouiller et s’en sortir, mais l’erreur est déjà accomplie et plus ça va et plus c’est difficile de se sortir de l’embarras. Comment donc s’en sortir? En se gardant toujours des sorties de secours. Ici, Ed a décelé cette sortie et c’était de tout éliminer, ce qu’il réussira à faire. 2e partie du film un peu flou. Le réalisateur a sûrement voulu nous montrer qu’en situation de crise et de survie, tout devient un peu flou. On ne peut pas tout comprendre, mais on doit agir. On n’est pas si sûr que le professeur a été tiré, on n’est pas si sûr qu’Ed a tué le bon gars. Après plusieurs écoutes, on comprend plus que le professeur s’est jeté dans l’eau par lui-même, car il était dépassé par les événements. Ed aurait dû le raisonner et le calmer avant de repartir. Le professeur ne comprenait pas et surtout n’acceptait pas que des hommes puissent agir d’une façon si primitive. Aussi, on se rend compte que le montagnard qu’Ed a tué était le bon. Mais peu importe s’il n’était pas sûr de ces deux éléments, Ed a compris qu’il fallait agir et poursuivre dans le sens qu’ils avaient choisi et qu’une fois qu’ils étaient allés de l’avant, il fallait qu’ils continuent dans cette direction pour le bien du groupe. Enfin, même le retour à la civilisation n’est pas clair et c’est sûrement voulu, car on se rend compte que la police ne voulait pas de problèmes d’ici à ce que le lac couvre la rivière et que même si les histoires ne concordaient pas toutes, il les laissait partir pour ne pas avoir de problèmes. Ed vs Lewis. D’un côté, Lewis (Reynolds est excellent parce qu’il est plausible lorsqu’il joue) est un type sympa, mais on se rend compte qu’il est un être plus limité qu’Ed, qui lui, remet les choses plus en question. Dans l’armée, Lewis serait un excellent sergent et Ed un meilleur commandant, car dans l’armée, comme dans la vie, on n’a pas juste besoin de bons exécutants, mais aussi de preneur de décisions plus complexes, d’hommes qui pensent plus loin que la simple et dure survie. Le professeur est théorique et responsable, Lewis est mâle, pratique et pas très responsable et Ed semble représenter l’équilibre entre les deux pour bien fonctionner. Lewis est plus aimé parce que beaucoup de monde voudrait être comme lui. Il est simple à comprendre. Je suis critique à son égard. L’excuse qui se casse la jambe est une belle occasion pour Ed de prendre les choses en main, car avec Lewis, ils se seraient peut-être tous ramassés dans le fond de la rivière ou d’autres problèmes seraient arrivés parce qu’il prend trop de chances et que son sens des responsabilités n’est pas très développé. Milieu hostile. On comprend pourquoi l’homme crée les villes. C’est un milieu social où nous avons plus de contrôle et où nous sommes plus en sécurité. En société, nous coopérons pour mieux survivre et mieux vivre. Nous pouvons ainsi passer à un autre niveau supérieur que celui de la survie.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    57 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Vendu comme la référence ultime en matière de film d'aventure et de survival, "Délivrance" oeuvre emblématique dans la filmographie de John Boorman a rapidement acquis un statut de film culte. Mais pour les jeunes cinéphiles issus de la nouvelle génération, le long-métrage fait plutôt l'effet d'un pétard mouillé. Quatre citadins américains, se réunissent afin de descendre une rivière très mouvementée en canoë. Mais cette aventure va devenir un véritable cauchemar, nos compères devront alors faire face à une population des plus inquiétantes dans un milieu hostile. Adapté du roman éponyme de James Dickey, l'intrigue nous plonge au coeur d'une chasse à l'homme dont les protagonistes auront bien du mal à s'extirper. Oeuvre phare des années 70' en raison de son audace et de son côté novateur, "Délivrance" a choqué toute une génération en raison de son côté violent prononcé ainsi que d'une scène de viol, qui paraît aujourd'hui plus que banal. Mais le long métrage du cinéaste américain souffre du poids des années, et quarante ans après sa sortie a pris quelques rides qui lui donnent des allures de nanard rocambolesque. Pourtant doté d'une réalisation sublime qui nous fait découvrir une nature luxuriante avec une très belle musique de fond et d'une tête d'affiche convaincante (Burt Reynolds et Jon Voight), le cinquième long-métrage de John Boorman souffre d'un manque de tension et de rebondissements. C'est mollasson, même la scène de sodomie est longue, les méchants sont vraiment pitoyables avec leurs têtes de consanguins et apparentent le film à une véritable série Z. Le réalisateur tente de donner des leçons de morale pompeuses sur l'action de l'Homme sur la nature... Cependant le côté violent, déplacé et malsain du film est assez séduisant, l'atmosphère pesante et dérangeante trouve parfaitement sa place. La violence psychologique qui s'en dégage, de part son côté réaliste parvient à exercer une impression de malaise. "Délivrance" se révèle au final un survival surestimé qui malgré quelques bonnes idées ne parvient pas à nous donner la dose d'adrénaline que l'on attendait.
    Arnaud R
    Arnaud R

    85 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2015
    Délivrance est un grand film d'angoisse, creepy à souhait et mixé à une dose d'adrénaline unique. Pr une ambiance unique et désormais culte, il s'impose comme un des must-sees des films de genre et un des plus dérangeants jamais vus. Burt Reynolds est monstrueux de charisme et particulièrement inquiétant. Rentrer dans une forêt géorgienne devient tout de suite plus délicat ensuite.
    Kinshaw.
    Kinshaw.

    13 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Délivrance est censé être un des meilleurs films de survival ! Quelle bonne blague !! A part la scène au banjo qui est vraiment bonne, le reste est long et ennuyeux, la fin carrément nulle....grotesque.
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