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    L'Empire des Ombres
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    190 critiques spectateurs

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    Vinz1
    Vinz1

    123 abonnés 2 292 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    Très intrigant et intéressant au premier abord d’un point de vue visuel et scénaristique, « L’empire des ombres » se mord la queue passé la première demi-heure, pour sombrer rapidement dans une succession de plans sans grand intérêt. Les incohérences sont légions, rien ne nous est expliqué quant à la fin et la religiosité plombe tout le film, malheureusement comme c’est souvent le cas dans les productions américaines de seconde zone. Faussement intello dans son discours (soyez écolo, c’est mieux, la lumière ce n’est pas bien !) l’ensemble laisse inexplicablement le spectateur élaborer ses propres interprétations sans pour autant glisser une piste de réflexion véritablement tangible. Petit divertissement ras des pâquerettes, ce film est une incontestable déception au vu de l’énorme potentiel dont Brad Anderson a témoigné par le passé. Dommage !
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Fort d'un parcours professionnel chaotique, jalonné de péloches tantôt excellentes (Session 9, The Machinist) tantôt médiocres, Brad Anderson n'a rien d'un dilettante. S'étant attiré le mépris de sa profession suite à certaines déclarations ouvertement critiques envers le système Hollywoodien, il se trouva contraint de diluer son talent dans la réalisation de produits télévisés de plus ou moins bonnes factures, emballant quelques épisodes de séries prestigieuses comme The Shield, Sur écoute et Masters of horror.

    Il revint finalement au cinéma par la petite porte avec un inégal Transsiberian (2008) avant de s'atteler à cet Empire des ombres (Vanishing on 7th street) dont la production chaotique et une promotion inexistante relégua le film, sitôt après sa sortie en 2010, sur les rangées des rayons promos des grandes surfaces. Les difficultés de production se ressentent d'ailleurs quelquefois à son visionnage, notamment dans son dernier acte bâclé que bon nombre des rares spectateurs ayant vu la péloche se sont accordés à critiquer. C'est indéniable, la fin est nulle et personne ne s'est privé pour le dire.

    Oui mais, et ce qui précède alors ? Tout y est-il à jeter ? Certainement pas.
    Jugez plutôt sur le pitch. A la faveur de l'obscurité totale, suite à un black-out, la population quasi-entière de Détroit s'est évaporée, sans explication plausible. Ne subsiste d'eux que leurs vêtements jonchant les trottoirs et leurs voitures vides. Seuls quelques personnes sont encore de ce monde, épargnés grâce aux sources de lumière qu'ils ne quittent plus, seule arme pour les protéger de la voracité d'ombres rampantes et de nuits de plus en plus longues. Quatre d'entre eux trouvent bientôt refuges dans un petit bar aux lumières vacillantes tirant sur les derniers ressources d'un générateur électrique. Alors qu'il est 11 heures du matin et qu'il fait nuit noire dehors, les survivants spéculent sur ce qu'abritent les ténèbres et sur leurs chances de leur échapper.

    Une idée alléchante (quoique déjà abordée en littérature) mais traitée de manière trop classique.
    La trame reste simpliste, faussement originale et maintes fois déclinée : la rencontre d'une poignée de survivants terrés dans un refuge de fortune se serrant les coudes face à l'urgence de la situation (les ombres gourmandes n'attendent que ça pour fondre sur eux) et à un phénomène inexplicable et d'ampleur probablement mondiale.
    Cela commence par une scène d'ouverture assez convenue, se poursuit sur le réveil du "héros" et sa découverte d'une ville désertée à la manière d'un 28 jours plus tard (le punch en moins), s'autorise une ellipse de quelques heures pour embrayer sur un huis-clos dans un bar encerclé par l'obscurité affamée, avant de se terminer par la fuite désespérée des survivants et les sacrifices de rigueur qui en découlent.
    Certes l'originalité n'est pas de mise, les péripéties prévisibles et les personnages un rien stéréotypés (sauf qu'il y manque le bon gros connard insidieux dont le rôle est d'emmerder le monde), mais l'intrigue et la réalisation nous réservent tout de même quelques bons moments de tension. Les ombres se dotent d'une vie propre, murmurent et restent toujours à l'affût des vivants. L'apocalypse silencieuse est représentée par ces vêtements qui jonchent le sol, dernières preuves de l'existence des êtres et de leur disparition. Les armes à feux inefficaces sont rapidement laissées de côté pour privilégier toute source de lumière capable de repousser les ombres. Les personnages se retrouvent désemparés et hantés par le deuil impossible de leurs proches disparus sans qu'ils puissent savoir ce qu'il leur est advenu. Et puis il y a cette scène intrigante où un des protagonistes ne cessent de se répéter "J'existe" pour mieux s'en convaincre alors que les ténèbres se referment doucement sur lui, le condamnant à disparaître.

    Non, tout n'est pas à jeter dans L'Empire des ombres, loin s'en faut. Qui plus est l'histoire se passe à Détroit, défunte capitale de l'industrie automobile, aujourd'hui lourdement frappée par la crise économique, la pauvreté et le dépeuplement. Le choix de prendre cette ville pour cadre de l'intrigue n'a donc rien d'anodin et apporte même un sous-texte intéressant à l'ensemble.
    Le film bénéficie en outre des prestations de trois acteurs talentueux et trop rares, ainsi que par la réalisation efficace d'Anderson qui, comme à son habitude, refuse la facilité du trop plein d'effets spéciaux. Ses ombres rampent et gémissent, se coulent vers les vivants et les dévorent sans effets tape à l'oeil.

    Reste alors le point fâcheux, cette fin décevante et bien trop allusive. Pourquoi bâcler le film de cette façon ? Parce qu'il fallait bien le finir d'une manière ou d'une autre et que ne pouvant trouver d'explication valable aux ombres voraces et à cette fin du monde silencieuse, les auteurs se prennent les pieds dans le tapis et tombent dans le traditionnel piège narratif du développement impossible à résoudre. En résulte, cette conclusion inoffensive et frustrante qui renvoie un peu à celle, plus frustrante encore, de l'apocalyptique Prédictions d'Alex Proyas.
    A l'aune d'un tel dénouement, il sera tentant de reléguer l'intégralité du film au rang de simple navet. Ce qui serait injuste tant tout ce qui a précédé a su nous intriguer, titiller notre curiosité et nous faire croire à un véritable dénouement. Qui plus est, Anderson n'a rien d'un débutant et il sait traduire l'urgence et l'angoisse des personnages à l'image.

    Un film non exempt de défauts certes, tous imputables au scénario qui plus est, et qui ne suffisent pas à condamner le jeu des acteurs, la qualité de la réalisation et le film dans son intégralité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Le pire film que je n'ai jamais regardé ! L'idée était bonne, les effets spéciaux n'étaient vraiment pas mal également et c'est pour cette raison que j'ai d'autant plus été déçue. Dans les faits, le film n'a pas de but, il n'a pas de solution. La fin du monde ? Ok, on a compris, tous le monde disparaissait. La solution à tout ça ? Rien ! C'est-à-dire que les survivants se battaient pour survivre en vain. Le pire dans l'histoire c'est que l'on ne sait pas pourquoi tout cela arrivait. spoiler: On nous sortait le mot "CROATOAN" sans pour autant nous expliquer quel était la signification du mot, pourquoi ce mot apparaissait-il lorsque des personnes disparaissait mystérieusement sans aucune explication
    . Une punition ? Possible mais encore aurait-il fallu expliquer pourquoi les derniers survivants étaient plus punis en survivant que ceux qui ont directement disparus . spoiler: La solution de Chicago ? Tous le monde disparaissait, personne ne savait s'il y avait vraiment quelque chose à Chicago ! Et alors là, cerise sur le gâteau, une petite, seule, apparaît de nulle part. Sa lampe à elle marche hein, alors que celles des autres non, les batteries ne marchaient plus au bout de deux minute mais la sienne pouvaient tenir comme par hasard
    . Encore une fois je ne comprend pas. spoiler: Pourquoi et comment a-t-elle pu survivre ? Y-avait-il une raison à sa survie? Elle aussi faisait-elle partie de la punition ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'une enfant peut bien avoir fait de mal pour être punie de cette façon ? La petite fille était-elle la raison de tout cela ?
    Où sont les explications ?! spoiler: La raison pour laquelle d'une façon ou d'une autre le soleil se levait plus tard et se couchait en avance plus les jours passaient n'a jamais été expliqué non plus ! La fin est encore pire, les survivants se sont battus pour survivre en vain, seul la petite fille et le garçon ont survécus
    , pourquoi ? Alors là aussi il y a un trou, aucune explication. spoiler: Ils ont fait une remarque sur des habitants d'une île qui ont tous disparus du jour au lendemain de la même façon
    . Ok, mais alors là encore une fois explication ? J'essaye vraiment d'être compréhensive, de me dire "peut-être qu'il y avait une raison cachée et que je ne l'ai pas vue" mais rien ! Bref, ce film est une horreur et je ne conseille pas de le regarder. L'idée est bonne mais le reste laissera quiconque le regarde dans une frustration pas possible. Après tout, à quoi bon regarder un film où rien n'est compréhensible ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Un film tout à fait correct qui reprend pas mal de code du genre.
    spoiler: J'ai apprécié dans ce film le fait que peu de choses soient expliquées, à part une toute petite explication sous la forme d'un reportage TV en fond (peut-etre un accident nucléaire...)

    Le gosse tête à claque m'a un peu énervé mais sinon c'est plutôt bon.
    Estonius
    Estonius

    2 489 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2018
    Plus de lumière et ceux qui ne sont pas éclairés sont désintégrés. On a reproché au réalisateur de ne rien expliquer ! Bizarre car c'est pourtant clair : spoiler: Dieu le père voit que sa création n'a pas fonctionné alors il fait un reboot (c'est Paul qui le suggère dans le film). Les autres explications (genre physique) ne tiennent pas sinon comment expliquer que les animaux restent vivants ?
    Alors il est évident que vu rétrospectivement avec ce filtre-là, le scénario ne tient pas debout et que la fin mielleuse, ridicule et christique enfonce le film dans la nanardise spoiler: (l'idée du canasson, elle est venue sous acide ou quoi ?).
    Et quelque part c'est dommage parce que l'essentiel du film est assez prenant, avec des acteurs plutôt bien dirigés, des rebondissements, de la tension, tant qu'on ne sait pas ce qui se passe. On tombe donc de haut !
    Hello-Dy P.
    Hello-Dy P.

    16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Le concept est bien mais le film est trop lent. Pas d'explication, on doit se faire des hypothèses. Pas de "happy end".
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    314 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Bien que très évasif, l’enjeu de ce film est porteur d’espoir quant à la condition humaine sur Terre. « Si je suis, alors j’existe ». Ce magnifique exercice de style jouant avec nos angoisses nocturnes, la dimension lugubre que prennent les objets dans les ténèbres, nous plonge au cœur d’une quête acharnée pour la survie. Les lumières s’éteignent une à une, les enveloppes charnelles s’évaporent, ne laissant que des âmes errantes dans les rues. Un petit groupe de survivants luttant désespérément pour un salut hasardeux, cernés par la noirceur ébène d’une nuit sans fin, tentent par de maigres lueurs de faire reculer les ombres qui persistent à vouloir les arracher au monde des vivants. Une issue laissant libre court à la suggestion et à l’imaginaire de chacun : fin du monde/renouveau, vie/mort, paradis/enfer. En vérité, on ne sait pas trop, car beaucoup de mystères restent en suspend. De l’action au fil du rasoir, intrigante au possible dès les premières secondes, et modelée d’un esthétisme remarquable. L'Empire des Ombres est tellement riche de grandes qualités cinématographiques, tout en élégance et sobriété: que ce soit sa réalisation au grand souci du détail, son scénario plus qu’original, son casting de premier choix, ou encore son atmosphère pesante, ce bain d’angoisse insoutenable où l’imagination du spectateur influe à 50% sur le rendu final. Il en ressort un film d’épouvante glacial et hors du commun, aussi efficace qu’on peut attendre d’un bon survival. Une excellente surprise à découvrir sans hésitation, dans le noir de préférence. Un conseil : pensez à toujours vérifier les piles de votre lampe torche. Le danger est peu être omniprésent, allez savoir... 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2016
    Une coupure de courrant dans toute la ville, les batteries de voitures à plat, tout êtres humains se retrouvant dans le noir se fait dévorer par les ombres, seul ceux qui se promenaient avec une lampe de poche ont survécus.
    Le soleil disparait de plus en plus , le noir envahit la terre , pourquoi? Aucune idée , ici le film ne donnera aucune réponses ce qui peu être frustrant.
    Le peu de survivant se retrouvent dans un bar qui fonctionne grâce à un générateur qui ne va pas tarder à faiblir, les pils des lampes se déchargent, l'obsurité gagne de plus en plus de terrain , la lumière se fait de plus en plus rare , il faut gagner du temps , pour aller où et combattre quoi ?
    Un bon film avec une idée assez original avec le mal qui est si dangereux que l'issue semble inespérée , trop de questions sans réponses pour que je sois pleinement satisfait dommage !!!
    RedArrow
    RedArrow

    1 529 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Un beau jour, 99,99% de la population s'évapore, pouf, comme ça, en ne laissant que des petits tas de vêtements derrière elle.
    Suite à ça, le Soleil tombe en panne et les jours se transforment en nuit éternelle. Les rares survivants, un brin paniqués (on peut les comprendre), se retrouvent dans un bar, seul endroit encore alimenté en électricité pour échapper à des espèces d'ombres-âmes couineuses en CGI foireux qui ont un méchant souci avec la lumière. Et voilà, c'est à peu près tout.

    Sur le papier, ça devait être vraiment sympa ce "Vanishing on 7th Street", le problème c'est qu'en portant ce scénario d'Anthony Jaswinski à l'écran, Brad Anderson ("Session 9", "The Machinist",...) a sans doute signé son plus mauvais film.

    Parce qu'à part répéter les attaques "ombresques" (au bout de la 56ème, difficile de ne pas bailler) et nous exposer les atermoiements intérieurs de la vie passée de ses personnages (tous inintéressants, un sans-faute !), il ne se passe pas grand chose dans cet "Empire des Ombres".
    Ah si, à un moment, John Leguizamo en espèce de génie raté déboule et nous balance tout un tas de théories pour expliquer l'étrange phénomène.

    Comme le film ne privilégie explicitement aucune hypothèse, on optera :
    1) pour la piste religieuse : en gros, le Purgatoire, tous les personnages sont en quête de rédemption, trois d'entre eux portent des noms d'apôtres (dont celui d'Hayden Christensen, Luke, attention, gros clin d'œil haha), celui de Thandie Newton, une mère à la recherche de son bébé, s'appelle Rosemary (haha bis) et, enfin, la dernière partie située - forcément - dans une église avec tout plein de plans dégoulinant de sculptures christiques.
    2) pour la piste scientifique : une expérience aux résonances actuelles en vue de la création d'un néo-Big Bang qui aurait mal tourné et répandu de l'antimatière partout sur Terre.
    3) pour la piste du gros n'importe quoi général avec la mise en avant de cette colonie anglaise de Roanake mystérieusement disparue en 1590 sans laisser de traces si ce n'est le mot "CROATOAN" gravé sur un poteau.

    Bref, un beau gâchis où la promesse d'un climax angoissant bien présent dans les premières minutes et quelques jolies séquences ne parviennent pas à dissimuler un sentiment de totale vacuité.
    Kawaii Circus
    Kawaii Circus

    28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    C' est bon ça !
    C'est clair... (attention ! y'a une blague là) le film est très bon.
    Passons le refrain: "les décors, les costumes et les FX, ils sont supers"... Tous les films, aujourd'hui, n'ont plus à rougir de ces trois créneaux. De nos jours, les deux seuls points valant la peine de s'attarder sur un film sont le scénario et l'interprétation. Pour celui-ci, et afin de contrer certains avis, j' ajouterai qu'un film qui donne l'apparence de nous laisser sans réponse n'est pas nécessairement un navet... Pour info et sans dévoiler le déroulé du film, si vous aimez le genre "Oouuuh, qui qu'est dans le noir !?" avec un peu de réflexion derrière, admirez ce très beau film et visionnez également (entre autres): "la secte sans nom", "les autres" ou le superbe "l'orphelinat"...
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    233 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Une bonne surprise. Cette petite série B bénéficie d'une atmosphère étrange et d'un scénario qui pousse à la curiosité, même si l'on a pas la réponse à toutes les questions. Les moments de frisson sont assez rares, mais je conseillerais plus ce film pour l'ambiance générale, montrant une grande ville désertée, ou presque. Et ce dans le noir absolu (ou presque). Pas marquant, mais à voir.
    Yellau
    Yellau

    6 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    J'imagine que sur le papier, le projet de film devait paraître génial. Une tête d'affiche, une idée originale, des personnages qui qui racontent leur vie, du mystère... Tous les ingrédients pour faire un bon film d'angoisse ! Seulement voilà, faire un bon film ne se résume à mixer des ingrédients dans un shaker. Du coup, le résultat est décevant.

    Commençons par la tête d'affiche. Quand on voit l'acteur Hayden Christensen, on pense de suite à Anakin Skywalker dans Star Wars. C'est le genre de rôle qui vous colle à la peau. Pour continuer à exister en tant qu'acteur, cet acteur doit rechercher des rôles qui diffèrent de ce personnage. Or, dans ce film, son personnage est partagé entre le bien et le mal, sans qu'on comprenne vraiment pourquoi. Du coup, le rapprochement avec Anakin est inévitable, ce qui nuit tant au personnage qu'à l'acteur. J'imagine très bien qu'après ce film, l'acteur passe du côté obscur de la gloire.

    Ensuite, l'idée. Certes elle est excellente. Mais le début du film l'amène d'une façon si maladroite que le bénéfice de l'originalité est complètement perdu. Le phénomène surnaturel est amené trop simplement et la succession de portraits de personnages laisse le spectateur déconcerté et sur sa faim. Dans la suite du film, des flashbacks interviennent. Mais non seulement ils n'enlèvent pas l'impression d'un film décousu, mais en plus leur insertion paraît totalement artificielle.

    Les personnages discutent... Oui, mais justement, les dialogues inintéressants pèsent sur le milieu du film qui traîne en longueur. Pourtant, ce dernier est relativement court (1h31, génériques compris). Les personnages sont insipides parce que mal amenés et ils n'éveillent aucune empathie. De plus, il faut reconnaître que les autres acteurs n'ont pas un charisme extraordinaire.

    Enfin, il y a du mystère... Oui, mais est-ce vraiment un avantage, étant donné que le film n'apporte aucune réponse ? Après 1h31 de visionnage, on en sait autant qu'après les cinq premières minutes !!!

    Du coup, si on enlève la structure du film, il ne reste... rien. Le film est totalement vide.

    Malgré tout, l'originalité du film et l'espoir qu'il va se passer quelque chose font qu'on regarde le film d'un bout à l'autre. Par ailleurs, la présence de Hayden Christensen relève un peu le niveau.
    Simon1310
    Simon1310

    126 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    L'empire des ombres est un épisode de la quatrième dimension en plus long mais avec peu d'explications sur ce qui s'est passé, à savoir les ténèbres en envahi la terre et tous ceux qui n'est pas à coté d'une source de lumière ont disparu, laissant juste leurs vêtements. Le pitch de départ est intéressant, et aurait pu faire un excellent film, s'il n'avait la mauvaise idée de faire du surplace et de nous offrir aucune explication aux phénomène. Néanmoins le film compense par une ambiance anxiogène avec ces ténèbres tapis dans l'ombre près à surgir au moindre vacillement de lumière derrière lesquels les personnages se protègent en vain. Le film offre un vision pessimiste de l'avenir et du sort des personnages, ce qui est assez rare dans ce genre film, ou une fin en forme de happy end est surtout la règle. Il aurait mieux valu que l'empire des ombres soit le pilote d'une série, qui aurait permis des explications ou un téléfilms en plusieurs partie comme les langoliers, mais en l’état c'est un assez bon divertissant à partir du moment ou l'on se prend pas la tête du film en matière d'explication.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 décembre 2014
    Perdu 100 mm de ma vie .... film sans fin sans explication ni meme un debut d explication nul 0/5
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Un film de genre plus que moyen , c'est vraiment dommage car il bénéficiait pourtant d'un scénario
    plutôt original .
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