Derniers Avis : Le Conte de la princesse Kaguya - Page 13

Le conte de la princesse Kaguya.
Cela fait bien longtemps qu'un film ne m'a pas autant touchée.

Deux heures 30 de pure bonheur visuelle, on les sens pas du tout.

Entre la qualité graphique, la musique qui est gérée par notre cher Joe Hisaishi, et une histoire terriblement touchante, on ne peut se permettre de passer à côté de ça.

Entre rires, joie, et moments tristes et dramatiques, Takahata nous dressent le dessein de sa vision du conte japonais.

Le portrait d'une femme se sentant trop enchainer par les valeurs et conditions de l'époque et tente malgré tout dans son infinie bonté nous offrir une façon altruiste de voir les choses qui sont sans précédent.

Je recommande vivement !

dans ce monde où tout va vite, prenons le temps de la contemplation.

C'est juste magnifique, du vrai dessin animé, plein d'émotion, de réflexion, comme toujours je dirais...

En voyant ce film, j'ai eu l''impression que ce n'etait pas le meme realisateur qui l'avait fait au début et à la fin...
Autant j'ai touvé la premiere partie superbe a tout point de vue (dessins/musique/intrigue), autant quand la princesse sors le spoiler: "la lune m'appelle - je suis pas une terrienne"
, le film part completement en cacahuette ... Sans parler de la scene finale qui etait d'un kitsch rarement vu jusqu'alors et de spoiler: la scene un peu malsaine ou on voit que le jeune avec qui elle jouait est pret a abandonner sa femme ET son fils pour suivre une fille qu'il n'a revu qu'une fois en 5 ans (lorsqu'il s'est fait battre a cause d'elle sans que cela n'ait eu l'air de le déranger...)


Malgré tout j'ai passé un superbe moment au début, en admirant le superbe coup de crayon de takahata !

Belle image, mais trop long à mon goût. C'est un conte, avec rythme (et longueurs) de conte... A réserver aux amateurs du genre, ou pour le plaisir des yeux...
Les enfants se lassent.

Après le «Le Tombeau des Lucioles» et «Mes voisins les Yamada», Isao Takahata réalise probablement un des dessins-animés les plus magnifiques et poétiques de cette année. Adapté d’un conte légendaire japonais du 10ème siècle, le réalisateur-scénariste livre une œuvre à la beauté envoutante. Le ton pastel, principal atout du film, donne à ce dernier un charme inouï entre onirisme et conte d’un autre temps. Une douceur émerge dès les premiers plans pour ne plus lâcher le spectateur.
Les détails des visages, qui ailleurs se voudraient grossier, donnent ici une humanité qu’on voit rarement dans les films d’animation. Ces derniers nous transportent au travers chaque personnage, de leurs émotions et ce à chaque plan.
La forme majestueuse du film n’efface pas du tout le fond, puisque qu’un équilibre délicat se créer naturellement nous offrant autant des notes profondément touchantes que d’humour.
«Le conte de la princesse Kaguya» se veut donc une œuvre autant minimaliste que mélancolique et profonde. Dans la pluralité des adjectifs pour parler du film tous s’unissent sur un point. Nous n’avons pas vu depuis très longtemps un film d’animation aussi marquant dans sa simplicité et singularité. Rare et brillant de talent.

Que dire?

+: Un hymne magnifique à la nature ou chaque estampe et chaque couleur s'intensifie au fil du récit, des traits qui ne retiennent que l'essentiel et un souffle lent mais régulier portant l'oeuvre jusqu'à la dernière petite chanson dans la tête quand le rideau est enfin tombé.

-: Le rythme est assez lent, sur la fin je me suis pris à regarder l'heure... la patte graphique moins élaboré que celle de Miyazaki est proche d'un storyboard, l'histoire un peu niant-niant.

Cependant, l'animation tout en douceur, la musique lancinante et l'histoire vous force à vous accrocher jusqu'au point final. C'est un peu l'histoire d'une rencontre entre 3 personnages: le public, la princesse et les Hommes avec cette morale sur la nature en oubli, la vie qui sonne comme un dernier hommage de la part de l'auteur, et, cette attente éternelle de ce moment parfait qui est déja passé.

L'univers très poétique et onirique de ce conte est parfois déroutant mais le début du film fait preuve de beaucoup de virtuosité dans les scènes enfantines d'une grande fraîcheur. La nature et la montagne sont bien représentées et sont très belles.
Une fois en ville , les choses se gâtent un peu, il y a moins d'action et parfois ce sont des plans fixes non animés. Les prétendants pimentent le récit qui devient de plus étrange jusqu'à une fin improbable. Par contre la scène de fuite dans la montagne est très étonnante

Surprenant par la qualité de retranscription des émotions, un film expressif, fondé sur une histoire simple et touchante.

Des images magnifiques et une histoire entrainante dans le Japon des traditions et des princesses

"Le conte de la princesse Kaguya" a été réalisé par Isao Takahata, qui a fait le très beau, mais aussi très triste "Le tombeau de lucioles".

Ce film...est l'un des meilleurs films d'animation que j'ai vu de ma vie. Il parle de la recherche du bonheur, en reprenant un très vieux conte japonnais qu'on appelle "Le conte du coupeur de bambou".
Ce n'est pas un film à voir juste "Parce qu'il a l'air d'avoir de beaux graphismes", ça va BEAUCOUP plus loin que ça.

Après la fin du film, je suis ressortis de cette séance complètement abasourdi. Les émotions que ressentent ces différents personnages (et surtout la princesse) m'ont profondément ému : joie, tristesse, rire, colère... A l'heure où j'écris ces lignes, j'ai encore les tripes remuées . S'ajoute à cela des dessins et une musique qui s'accordent parfaitement à l'histoire. On ne ressort pas de la salle complètement déprimé contrairement au "Tombeau des lucioles", bien au contraire.

Même si dans ce film, les us et coutumes du Japon traditionnel sont omniprésents, ce film aborde des sujets qui concernent toutes les autres cultures humaines, comme "Qu'est-ce qu'être un bon père ou une bonne mère", "les valeurs présentes dans les différentes classes sociales", etc...

Croyez-moi, ce film est une valeur sure. Vous pouvez y allé sans hésiter.

Ouah ! Qu’est-ce que c’est beau ! Ah moi qui me plaignais il n’y a pas si longtemps de la standardisation des dessins-animés japonais à la sauce Ghibli, je reviens totalement sur ce que j’ai dit quand je tombe sur ce genre de joyau. Ne serait-ce que pour la créativité visuelle moi je m’y retrouve déjà amplement. Cela ne se limite pas juste au raffinement de ce crayonné si délicat (se serait-on inspiré « d’Ernest et Célestine » ?) car chaque moment de ce film relève de la réinvention permanente. Rien que ça, c’est juste sublime. Mais il faut qu’en plus, derrière tout ça, il y ait le poète Isao Takahata. L’histoire est à la fois légère, créative et parvient à dégager un beau mélange de poésie joyeuse et de douce mélancolie. J’apprécie d’autant plus que tout cela se fasse au travers d’un conte qui mêle habilement récit traditionnel et propos moderne. Et il faut qu’en plus de tout ça, l’ensemble s’amalgame parfaitement, notamment grâce à une musique totalement à propos. Non, franchement, je n’ai rien à redire : c’est face à ce genre d’osmose qu’on se rend compte qui sont les véritables artistes.

J'ai une seule critique : c'est un peu long, la dernière demi-heure se passant avec des gamins qui courent entre les fauteuils de la salle de cinéma. Dans quelques années les mêmes auront assez de bouteille pour apprécier ce film qui vaut avant tout pour son esthétique à couper le souffle, mélange d'aquarelles délicates et de traits à la craie grasse. Il plaira à tous les amoureux des jolies choses, quel que soit le domaine.

Un film vraiment beau à même titre que les style graphique la musique et l'histoire, une pure merveille autant pour les petits que les grands.
Si vous ne l'avez pas vu je vous le conseille et j'espère que vous l'aimerez autant que je l'aime.

Attention ce film est un chef-d'œuvre
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À voir absolument