Mon compte
    Elles
    Note moyenne
    2,1
    795 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Elles ?

    146 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    12 critiques
    3
    30 critiques
    2
    41 critiques
    1
    28 critiques
    0
    31 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2012
    Du cinéma féministe, de l'antimachisme boboïsant? Je ne vois pas trop l'intérêt de ce film, qui a l'air à moitié constitué de scènes de remplissage dans lesquelles il ne se passe pas grand chose. On y voit Juliette Binoche boire du vin, faire la cuisine, écouter de la musique classique dans son grand appartement, téléphoner, manger des pâtes, se masturber et se demander si finalement ces étudiantes qui louent leur corps sont à plaindre ou à envier. Le cul est triste comme dans un film de Catherine Breillat, et les motivations de ces filles restent basiques - le fric - alors qu'on aurait pu s'attendre à une exploration plus approfondie du désir féminin et de l'hypocrisie sociale. Agaçant et longuet.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2014
    « c’est comme les clopes, c’est difficile d’arrêter ! » Oeuvre ètonnamment dèrangeante où nous sommes en plein dèbat sur la prostitution estudiantine, "Elles" donne un regard inattendu de deux jeunes filles qui assument complètement ce qu'elle font! il n'y a pas de parti pris ici et le moins que l'on puisse dire c'est que la femme choisit sa soumission! Dans "Elles", Malgorzata Szumowska èvoque parfois le cinèma de Jean-Claude Brisseau, un fantasme petit-bourgeois gênant souvent improbable telle la scène des « Feuilles mortes » de Prèvert après l'acte! On est pourtant particulièrement surpris par la composition impressionnante de Anaïs Demoustier et Joanna Kulig qui n'hèsitent pas à se faire humilier devant la camèra d'une rèalisatrice qui les pousse bien au-delà d'elles-mêmes! Malgrè de très grande qualitès d'interprètation (Binoche n'est pas mal non plus en triste bourgeoise), les personnages restent en surface avec une structure narrative et une superposition d'histoires qui ont un mal de chien à tenir la route! il y a aussi cette fascination pour l'ondinisme qui prend beaucoup trop de place dans l'histoire et qui peut vraiment choquer un spectateur de + de 12 ans : cet homme qui paye une pauvre Joanna Kulig pour lui pisser dessus! Scène hard tristement marquante où le dègout est supèrieur au plaisir! Quand on pense qu'une vague de jeunes filles ont pris ce crèneau là, une certaine jeunesse qui, pour s'en sortir, vend son corps, ça fait rèflèchir! Malheureusement, c'est un phènomène très actuel qui n'appartient pas qu'à la France! A noter que le papa de Juliette Binoche joue dans ce film qui devait taper fort mais qui finalement n'atteint jamais son but! Tout comme la Symphonie n°7 de Beethoven qui nous prend jamais aux tripes même si c'est toujours un plaisir de l'entendre! Pour conclure, ce qui est regrettable dans "Elles", c'est que le sujet n'est jamais traitè et qu’en dèfinitive ce n'est pas très grave de se livrer à la prostitution estudiantine! A vous de voir...
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    165 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2016
    Un sujet à nouveau intéressant mais le film n'est malheureusement pas aussi accrocheur que je le pensais. Néanmoins, il n'y avait que Binoche pour le rendre de grande valeur.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2012
    C'est une chose que je ne fais que rarement, aller au cinéma sans savoir ce que je vais voir et choisir un film comme ça sur le tas, si je savais vaguement que le film n'avait pas eu de bonnes critiques et que ça parlait de prostitution et que c'était avec Juliette Binoche, je ne savais rien d'autre (bon c'est déjà pas mal). Bon sur la prostitution ça va être dur de faire mieux que l'Apollonide sorti l'an passé, mais bon pourquoi pas ? et dieu que c'est mauvais.
    Il faut conceptualiser la chose un petit moment, on a une femme qui a genre la cinquantaine (un peu moins) qui veut écrire un article sur des escorts girls. Oui pourquoi pas ? Mais on se tape tous les clichés malsain de ce genre de production où la journaliste vit mal son couple, ses gamins ne l'écoutent pas, son mari s'en fout d'elle, son travail est tout pour elle… Et bien sûr elle va trouver quelque chose chez les prostituées qui va la troubler (et accessoirement découvrir que les mecs aiment le sexe… quelle découverte). Je veux dire c'est d'une banalité, mais le pire dans tout ça c'est qu'on nous montre des scènes de la vie quotidienne avec elle, c'est juste inintéressant, parce que très peu crédibles, et si j'aime bien Binoche, mais ça joue mal, mais mal, une calamité, une catastrophe, on est à des années lumières de l'Apollonide. Alors je pourrai dire que c'est un croisement maladroit et inutile entre Polisse en l'Apollonide, mais sans l'intelligence en fait. Ce film est complètement dénué d'intelligence, on dirait un film de gamine sorti d'école du cinéma qui veut refaire tout ce qui a déjà fait, mais c'est scolaire, et bête… grands dieux.
    Le pire est le plan séquence à la fin, mais dieu que c'est stupide, c'est d'une grossièreté, d'une subtilité à faire pâlir un Luc Besson auteurisé.
    Alors, je tiens à sauver une chose du film, mais vraiment une, c'est l'actrice qui joue Lola/charlotte, la Anaïs Demoustier. Cette fille est la seule actrice juste du film, et elle a un charme certain, je m'explique, lorsqu'elle est à l'écran il y a quelque chose qui se dégage d'elle, parce qu'elle semble naturelle, elle n'est pas refaite, c'est juste une fille qui n'est pas un canon, qui est mignonne sans qu'elle ne semble le savoir et ça lui confère un charme, sa beauté la rend émouvante. Mais bon c'est bien sûr saccagé par l'absence totale de finesse de la réalisatrice.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2012
    Comme toujours, Anaïs Demoustier est parfaite dans ce rôle très difficile d'étudiante se prostituant pour ne pas finir comme ses parents, dans la banalité d'un quotidien moyen qui la terrifie. Joanna Kulig, dans un rôle d'exilée, ne démérite pas non plus. « Elles » est un film provoquant, qui fait réfléchir sur notre place dans la société et les avis tranchés de nos contemporains. L'horrible personnage de Juliette Binoche, de bourgeoise ne pouvant s'empêcher de juger les autres du haut de son piédestal, met en scène le contraste entre ces destins.
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2012
    Rejoignant le cortège des très déçus, je confirme la nullité de ce film, qui promettait pourtant. On ne comprend pas où veut en venir la réalisatrice, on ne saisit pas son propos. Les pseudo métaphores (le frigo qui ne ferme pas, les coquilles, les petites blessures...) n'éveillent rien, tellement c'est lourd. Les seuls instants climactiques sont spoiler: Joanna Kulig qui se fait pisser dessus en pelotant ses gros nichons avant de chantonner Les Feuilles mortes sur un canapé avec un vieux mec à poil à la guitare; Juliette Binoche filmée en gros plan fixe qui se branle sur le sol de sa salle-de-bain; Anaïs Demoustier qui se fait enfoncer, sans qu'on n'en voit rien, une bouteille dans le fion par un vicelard idiot sur le coin d'un lavabo.
    C'est lent, long et creux. Au bout de 45 minutes, toujours rien, rien même de choquant! Platement, ELLES nous montre le portrait languissant d'une bourgeoise parisienne déjà mûre, riche, plutôt coincée, bloquée dans une vie bien réglée, peu épanouissante, qui fait un reportage interminable sur deux jeunes escort girls à la base étudiantes, ce qui la trouble quelque peu et lui fait lentement lâcher prise. Mais il ne faut pas s'attendre à un quelconque bouleversement! Les réactions du personnage principal sonnent faux (ou alors c'est que la bourgeoise est vraiment conne) et cela déteint sur la qualité de jeu de Binoche, qui paraît mauvaise. On voit cette Anne chez elle faire la cuisine, le ménage, songer, taper son reportage au bureau, aller aux chiottes, mais tout ça n'a pas d'intérêt. Anaïs Demoustier répond à la journaliste avec un masque de pudeur, preuve qu'Anne ne perçoit rien du réel: comment peut-elle alors le percevoir? La réalisatrice fait croire que ces deux jeunes femmes racontent tout, ce qui est faux. Ça ne tient pas debout. C'est en outre soutenu par une visée prétentieuse. Les images manquent d'audace comme de beauté, les dialogues restent chétifs, plats, le rythme évanescent. Quel gâchis, surtout pour Joanna Kulig, dont on perçoit un vrai talent. Bref, un ratage.
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2012
    Film intéressant, avec une très bonne approche du sujet. A voir !
    officiel76
    officiel76

    38 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2012
    c'est très superficiel, certaines scènes sont ridicules, le personnage de juliette binoche est assez artificiel. reste le côté intéressant du sexe décomplexé alors que tarifé...une réalité ou un mythe ? en tout cas, pour une fois il n'y a aucun pathos dans la manière dont le sujet de la prostitution est traité. les scènes de sexe sont en trop ou alors trop soft, en tout cas très hypocrites, c'est du porno soft version M6...donc inutile ou trop édulcoré. bref, un ennui nuancé sur pellicule. pas très intéressant.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 006 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2012
    Dans la forme c'est plutôt beau visuellement avec une mise en scène très stylisée mais dans le fond, hormis ce sentiment de n'avoir voulu faire que de la simple provocation, Elles se perd dans une confusion narrative malvenue.
    bibialien
    bibialien

    22 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Quand la vie banale d’une femme bascule par procuration dans celle d’une prostituée
    J’ai bien aimé sauf l’interprétation de Juliette Binoche qui en fait des tonnes
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/elles.html

    Un film tellement pauvre qu'il laisse de marbre. La réalisatrice tenait là un beau sujet qui aurait pu se révéler fort si elle avait ajouté à son film ne serait-ce que l'ombre d'un point de vue autre que celui qu'elle véhicule par des horribles clichés... En voilà un exemple: Juliette Binoche, journaliste à "Elle", riche, bobo (bah oui elle est riche), qui travaille sur Mac (bah oui elle est bobo), qui mange bio, et est écolo (mais utilise des désodorisants bien polluants pour chiottes, logique) et dont le seul conflit intéressant sera celui qui l'oppose à la porte de son frigo... Voyez le niveau?
    Les filles prostituées sont elles aussi des caricatures : elles aiment coucher car elles peuvent s'acheter des super fringues et ainsi se faire plaisir (sexuellement). La réalisatrice à omis une chose : la prostitution ne serait-elle pas une nécessité pour celles qui la pratiquent? Or pour ces deux filles, on ne dirait pas (sauf peut-être pour la polonaise qui semble coucher car elle n'arrive pas à avoir de chambre étudiante... Quelle nécessite dis donc). On a juste envie de leur dire : tu couches avec tout le monde? Tu kiffes? Ne t'étonnes pas de te prendre une bouteille dans le cul alors! Bref, un film au récit creux dont les péripéties (quel grand mot pour ce scénario) sont intégralement prévisibles. La scène finale est d'un kitsch et d'un cynisme ridicule, qui révèle l'ombre d'un semblant de féminisme dégueulasse, qui fait plus de mal pour les femmes que de bien. Ennui quand tu nous tiens...
    blig
    blig

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2012
    Hyper-prétentieux (c'est pas pour rien que la réalisatrice nous passe Vivaldi et Beethoven) et hyper-démonstratif. L'affiche est trompeuse de surcroit. Binoche, comme à son habitude surjoue. C'est de la grosse merdre en fait.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2012
    Avec son affiche aguicheuse, présentant une Juliette Binoche très sexy (alors que cela correspond à un moment particulièrement dramatique du film et pas du tout érotique), cette coproduction européenne (franco-germano-polono-danoise) essaie de questionner le spectateur sur la femme, son intimité, son rapport au sexe, à l'argent, aux hommes. Vaste sujet où tout se trouve être imbriqué, mêlé mais aussi caché, tu, occulté.
    Pour les besoins d'un magazine féminin, Anne (Juliette Binoche) mène une enquête sur des étudiantes qui se prostituent, via internet, pour payer leurs études. Un peu bourgeoise, dépassée par ses deux enfants et délaissée par un mari obnubilé par son travail, elle va découvrir au travers des témoignages qu'elle récolte, une vision de la femme et du sexe qui va la secouer durablement.
    Le film mélange habilement la journée de cette pigiste à ELLE qui doit organiser un dîner, régler quelques conflits avec ses enfants et finir son article et les témoignages crus et sans tabou de deux étudiantes. Les récits des deux jeunes filles sont illustrés par de nombreuses scènes de rapports sexuels avec des messieurs plus très jeunes, filmées joliment (trop?) et dont elles disent retirer un certain plaisir et un bénéfice financier non négligeable.
    En tant que spectateur, je me suis senti bousculé par l'image de ces jeunes femmes qui pourraient être mes filles car rendu quasiment complice par cette caméra un peu voyeuse. Les hommes ne sont guère épargnés, tantôt tendres, enfantins mais aussi veules ou impuissants ou vicieux, voire carrément violents. Le scénario ne prend partie pour personne, nous laissant dans l'obligation de nous faire notre opinion, aussi inconfortable qu'elle puisse être. C'est l'un des atouts de ce film qui arrive à ne pas tomber dans les images toutes faites que ce type de sujet attire souvent.
    Un autre des points forts du film, est son casting impeccable avec notamment Anaïs Demoustier absolument confondante de rouerie et de candeur, qui arrive à parler sans gêne du plaisir que lui procure ses rapports sexuels tarifés mais dont les yeux, au même moment, disent exactement le contraire. En face d'elle, Juliette Binoche est, elle aussi, éblouissante. Filmée serrée, on lit sur son visage l'étonnement, l'incompréhension puis le désarroi. On sent que derrière la caméra, il y a une réalisatrice qui vient du documentaire mais qui ici se révèle une remarquable directrice d'actrices. ( A noter, pour l'anecdote, une possible fascination pour l'ondinisme : toutes les comédiennes sont filmées en train d'uriner voire de se faire uriner dessus...)
    La fin sur le blog :
    http://sansconnivence.blogspot.com/2012/02/elles-de-malgorzata-szumowska.html
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 159 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2012
    Malgorzata Szumowska dresse un drame sociétal à la fois cru et réaliste sur la prostitution estudiantine par le biais d’une journaliste qui décide d’écrire sur ce sujet et qui part à la rencontre de deux étudiantes qui contre toute attente, gèrent la situation avec une aisance déconcertante. Si l’appât du gain est facile, elles ne le font pas pour cela mais tout simplement pour subvenir à leurs besoins. Au fil des échanges qu’elles entretiennent avec la journaliste, le spectateur découvre la dureté de leur situation, aussi bien le plaisir que la douleur ressentit. Dans la lignée de Slovenian Girl (2011), mais en beaucoup plus cru (Malgorzata Szumowska est sans tabou et n’hésite pas à suggérer ou dévoiler certaines scènes plus ou moins gênantes). Au final, Elles (2012) convainc grâce à des actrices crédibles (Juliette Binoche, Anaïs Demoustier & Joanna Kulig) et ce, malgré une mise en scène trop "rentre dedans", qui en dévoile trop pour choquer ou mettre dans l’embarras.
    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2012
    Un très grand film, une œuvre choc aussi bien par la forme que sur le fonds. Un film rare , une vraie perle, et qu'il est bien triste de voir éreinter pour des raisons stupides. Allez le voir, courrez -y . On est encore en première semaine d’exploitation. . Tout d'abord un sujet abordé avec tact, sans jugement, tout en finesse, presque cliniquement, les explications des filles sont claires, justes, elles se prostituent parce qu'elles en ont besoin. Elles y trouvent parfois du plaisir et parfois c'est très risqué, voir dangereux. Ce n'est pas du tout une apologie, ni une condamnation. La JF française le fait pour s'extraire de sa classe sociale, elle sait qu'elle ment, mais c'est pour l'instant, un moindre mal, une sorte de tremplin social. . La polonaise le fait pour ne pas retourner dans son pays et sa misère, pour avoir accès à une vie meilleure, quand à la journaliste, elle fait son enquête et elle est perturbée par ce qu'elle entend Cela déstabilise son confort petit bourgeois . Elle ne fait pas ces "trucs " là avec son mari, parce que c'est une mère de famille rangée bien dans son couple, avec les problèmes normaux des familles du monde moderne, un peu Bobo. Et la J. Binoche est absolument sublime, un de ses plus grand rôle depuis « Les amants… » « Ou « l’insoutenable.. ». Elle est fragile, son visage filmé en gros plan est celui d’une Madone, bousculée, à la rechercher d’elle même. La mise en scène est superbe, des beaux plans séquences, des plans fixes à couper au cordeau.Beaucoup de style. Les scènes de sexe sont filmées au millimètre : cadrant juste ce qu’il faut, Hard mais pas sensuel, très clinique, parfois avec du plaisir, parfois de la douleur. La perversité est là, sans jugement, la fille accepte, jusqu’à un certain point. La scène de masturbation est superbe, pour une fois c’est une femme qui essaie d’avoir un petit moment de plaisir dans ses toilettes, C’est un féminisme pur, oui la femme a aussi le droit de se jouir à l’écran, et le revendiquer, en frontal. Sans que cela soit du « Emmanuelle », car il faut faire vite ; et le cacher avant l’arrivée du mari, et des enfants. Les scènes de pause pipi, des JF sont dans le même registre. Oui les femmes font pipi aussi, c’est un moment de pause dans ces vies si trépidantes. On voit à tout bout de champ des hommes faire pipi debout dans les films, pourquoi des femmes n’auraient pas aussi le même droit de le faire assises et relaxées. C’est beau, c’est féminin, c’est délicat, et même la bande son et son petit bruit de fontaine est mignon.
    Le plan de la danse entre Binoche et la JF Polonaise est de toute beauté, il y a la tentation, tout pourrait basculer, elle boit de la Vodka, elle est un peu saoule , elles dansent ensembles , elles se serrent , les bouches se rapprochent et s'ouvrent , puis on passe en image floutée, elles se serrent , la musique accélére , on devine....on ne saura pas si tout aurait pu basculer , dériver, probablement pas , mais il y a le fantasme de ce qu’elle auraient pu faire ensemble.
    La scène finale est aussi sublime, à couper le souffle : plan fixe sur la table de salle à manger, petit déjeuner, la famille se retrouve, silence, et puis il faut ouvrir un pot de confiture neuf. Binoche n’y arrive pas, elle passe le pot à son mari. Il a du mal, puis il y arrive , elles sourit , Voilà c’est peut-être cela le bonheur, s’entre aider, se soutenir, éviter les peines et continuer à vivre ensemble. Un incroyable résumé de la vie.
    5 étoiles de coeur pour booster le classement , mais vaut un vrai 4 étoiles dans l’histoire du cinéma
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top