Derniers Avis : Tomboy - Page 14

Un des meilleurs films français que j'ai pu voir. Bouleversant, de part sa réalisation simpliste mais efficace mais aussi par l'interprétation juste des acteurs. Les scènes de Laure et sa soeur sont les plus poignantes, car les plus émouvantes et les plus réalistes. Des scènes qui sont d'une incroyable justesse. Seul regret, j'ai trouvé le film pas assez long. La fin, nous laisse sur notre faim.

Quand est-ce qu'en France on aura un peu d'ambition ? Ce n'est franchement pas avec ce film d'1h 30 dont le sujet valait tout juste un petit court-métrage que la donne va changer. En plus il n'y a pas un brin de musique. Et oui... la récession touche aussi le cinéma.

Et voilà un O.V.N.I. ! Sidérant, on en reste scotché ! Un titre sans prétention, un sujet traité tellement de fois, et facilement, avec des clichés ennuyant, de plus avec des inconnu"e"s du grand public pour les rôles principaux. Et bien regardez ! Un jeu de très jeunes acteurs (trices) incroyables, d'un naturel accrocheur, en total liberté d'action. Le jeu est plus que juste car on voit notre Mickaël telle que Zoé nous le dévoile, assez troublant, assez incroyable. La petite Malonn l'accompagne à merveille avec une candeur superbe (et on excusera les quelques scènes un peu ... soufflées). Un thème, la crise d'identité, suggéré en silence, par mensonges et nous explose à la figure avec nos yeux d'adultes ! Qu'en est-il aux yeux de l'enfant, de Zoé ? Des questions sans réponses (surement) volontaires à la vue du film qui laisse des explications en suspend ... En tous les cas, un vrai bonheur qu'avec un bon sujet, peu de moyen mais beaucoup de talent, on nous implique autant dans un film. 4.5/5 (à cause de la durée ... trop courte). A voir absolument ! Bluffant !!!

C'est un film émouvant avec une belle justesse de réalisme. Les petits acteurs sont très biens et très attachants. Néanmoins j'ai trouvé que le film aurait pût être un peu plus développé. La fin m'a parue un peu bâclée.

Outre le thème de la recherche de l'identité chez cette petite fille, c'est la relation dans la fratrie et dans la famille en général qui m'a vraiment émue.
Les images sont très belles.

Discret, Sensible et Mystèrieux: enfermé dans la sphère de l'enfant, jusqu'à ce qu'il confronte celle de l'adulte et ses réprimandes; le spectateur assiste à cet itinéraire troublant, réalisé instinctivement tant dans le désir que dans la tromperie. Le ton résoluement optimiste n'empêche pas de négliger les critiques acerbes et les exaspétions qui découlent de la vérité dévoilée. Mais c'est ce sentiment d'issue, de nouveau départ à la fin du film qui semble nous rassuré, attaché à cette enfant complexe ...

Très bon film , l'actrice principale est vraiment prommeteuse , le film est certe un peu lent , il est tout de même très bien travaillé

Film agréable à regarder, qui fonctionne par ajouts successifs de scènes et de pièces d'un puzzle, jusqu’à la résolution finale qui est aussi simple que le sujet est ambiguë. C’est bien filmé, les jeunes acteurs sont très bien dirigés, on y croit sans peine. Je suis quand même resté sur ma faim, habitué aux coups de théâtres hollywoodiens sans doute. La cinéaste a choisit la solution du bain de sensation, nous plonger dans un univers pré ado, où tout est sujet au jeu, même et surtout le mensonge. Seule solution, regarder avec son âme d’enfant, et une indulgence toute adulte, car une fois le pot aux roses découvert, il ne se passe plus rien d’intéressant, que du prévisible, et on s’ennuie un peu. Le bruit des enfants qui jouent dans l’eau, ou au football, c’est beau, mais je suis un peu vieux pour me replonger dans « Le club des cinq » ou la comtesse de Ségur, monde dédramatisé, joli et divertissant. Il n’y a pas assez de matière pour un sujet aussi beau et riche, teinté de paradoxes, tous non exploités, non décryptés. Pourquoi se fait-elle passer pour un garçon ? Réellement ? On ne le sait pas, ou alors j’ai pas compris, dommage.

Evitant tout cliché, tout mauvais goût, pathos et voyeurisme, ce petit bijou d'intelligence offre une vision du problème identitaire chez l'enfant avec une rare justesse, tout en pudeur, et admirablement porté par un groupe d'enfants dirigé avec une maitrise digne des meilleurs films de Doillon. Un sans faute qui va droit au coeur...

Un film en huis-clos (les scènes ne représentent que des plans fermés, pièces de maisons ou petites clairières de forêts), plein de douceurs, de douceurs d'enfants tout naturellement.
Le film sort de l'ordinaire, de façon positive. On se sent touché par l'histoire que vit Laure/Michaël (brillamment interprété par la très jeune Zoé Héran) et ses choix (ressembler à un garçon, accepter l'amour de Lisa) qui se font naturellement.
Autre point positif pour ce film, il ne traîne pas en longueur, ce qui aurait pu lui être fatal !

Le film pose une question Quant une fille se sent garçon comment le vit elle?

L'histoire est intéressante, mais ne m'a pas captiver.

Plus un téléfilm qu'un film à mon avis qui malgré une bonne mise en scène n'arrive pas à émouvoir le public.

Les acteurs jouent juste mention spéciale à Zoé Héran et Malonn Lévana qui est vraiment adorable.

Tendre et à peine grave, authentique et aussi légère, justement encadrée par les parents Mathieu Demy et Sophie Cattani, cette histoire de petite fille qui se fait aléatoirement passer pour un garçon mérite bien l'appellation de meilleur téléfilm français sorti en salles cette année.

C'est frais, c'est le genre de film agréable et relaxant à voir.
Laure (Zoé Héran) est excellente et sa petite soeur (Malonn Lévana) carrément craquante.

Une belle histoire qui fait du bien. A voir et à revoir.

Une ambiance spéciale (toujours très calme, silencieux...) pour une histoire très belle avec des jeunes acteurs bourrés de talent! Je ne connaissais RIEN du film avant de le regarder, et je n'ai pas regretté de m'être laissée tenter!

Cce film avait fait une totale unanimité en sa faveur dans un des numéros du Cercle Cinéma (mon émission fétiche), sans une seule réserve émise, ce qui est assez exceptionnel pour cette émission. Refusant d'aller le voir en salles après quelques hésitations, en me disant au bout du compte, que ce film, assez modeste dans sa forme, passerait tout aussi bien le cap du petit écran, je me suis quand même empressé d'aller le louer dès qu'il était disponible dans mon Vidéo Club préféré.

Et , j'ai été assez partagé sur ce film. Il est vrai que le thème est trés original, et surtout, soulève plusieurs questions fort pertinentes: qu'est qui conditionne notre idendité sexuelle? L'inné ou l'acquis? Si on se sent garçon, alors que l'on nait fille, comme le vit-on, à l'âge des premières transformations corporelles ?

Et ce trouble naissant, Céline Sciamma le filme à merveille, en insistant sur les corps, celui de sa magnifique interprete, Zoé Héran, mais aussi celui des autres enfants de son âge, et notamment lors de parties de football parfaitement mises en scène, avec notamment un travail sur la lumière assez remarquable.

Je n'ai pas trouvé que le jeu des parents manquaient de naturel, et au contraire, j'ai particulièrement apprécié celui de Mathieu Demy, dans un beau contre emploi de père compréhensif mais dépassé par la situation. D'ailleurs, le fait que les parents ne condamnent jamais les attitudes de leur fille est une bien belle idée, loin des clichés.

En revanche, le bémol principal que j'opposerais à ce film est le fait- et c'est sans doute une des raisons qui fait qu'il ait été tant plébisicté, qu'il est, à mes yeux, plus un film de mise en scène que de scénario.

Certaines scènes s'étirent inutilement et, même si une petite fille de 10 ans ne peut évidemment pas exprimer tout ce qu'elle a sur le coeur, certains de ses silences et de ses non dits sonnent trop "cinéma d'auteur" pour toucher véritablement à la moëlle. Et l'intrigue, du coup, s'en trouve quelque peu ébranlée, en faisant quelque peu du surplace, notamment dans la dernière demi-heure.

Tomboy est, en l'état actuel des choses, un bel objet et un film trés intelligent, car jamais voyeuriste ni moralisateur, mais sa sècheresse d'ensemble empêche que l'on en ressorte avec la larmichette.
chronique en entier ce blog :
http://www.baz-art.org/archives/2011/11/07/22482968.html