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    Tomboy
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    423 critiques spectateurs

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    Djo D
    Djo D

    58 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Deuxième film de Céline Sciamma, (pas vu naissance des pieuvres) Tomboy est un de ces petits films qui marque votre parcours de cinéphile car, sous une apparence anecdotique, le film est un vrai moment de cinéma qu'on aurait tort d'oublier.

    Laure (Zoé Héran), 10 ans, avec sa soeur (Malonn Lévana) et ses parents déménagent pendant l'été dans une nouvelle ville. Qui dit nouvelle ville, dit nouvel environnement, nouveaux amis, nouvelle école. Laure, véritable garçon manqué, va profiter de cette situation pour se livrer à un petit jeu pendant l'été : se faire passer pour un garçon auprès de ses nouveaux amis et notamment Lisa qui tombe amoureuse de lui (elle).

    Le film est un vaste champ de jeu pour Laure, qui, d'un léger sourire, parvient à emporter toute l'émotion à l'écran. Elle est bien aidée par sa soeur jouée par Malonn Lévana, surprenante de maîtrise professionnelle. Chacune de ses apparitions fait mouche. En cela, on peut saluer le travail sur les dialogues qui permettent au film d'être résolument réaliste.

    Céline Sciamma maîtrise sa réalisation, sobre et efficace, et se laisse aller à quelques plans plus osés, purement artistiques, qui laissent entrapercevoir le talent de la réalisatrice. Il est intéressant de noter avec quelle simplicité, quelle facilité sur un film d'une durée aussi courte, Sciamma nous pose des questions complexes : la découverte sexuelle, la tolérance, le regard des autres...

    Court, simple (mais pas simpliste) dans la forme, profond dans le fond, Tomboy est un petit bijou . Porté par un excellent casting (les rôles des parents sont peut-être les moins fouillés mais sans doute que l'enjeu du film ne se situe pas dans l'univers des adultes mais bien dans celui des enfants).

    Tomboy fait donc partie de ces films d'une rare sensibilité et qui convainc par la justesse de son interprétation et donc à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Voici donc le film maléfique que la Civitas à voulu boycotter... Faudrait qu'ils se détendent un peu. Ce film, simple et frais, nous offre une bonne heure d'innocence de l'enfance, rien de bien méchant. Si ce film n'a rien d’extraordinaire, il n'en reste pas moins agréable à regarder.
    Anne-Sophie C.
    Anne-Sophie C.

    8 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Excellent film, très touchant.
    Peu de mots, beaucoup d'expressions des jeunes acteurs
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    25 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Pour sa deuxième réalisation Céline Sciamma ne s'attaque pas au sujet le plus facile : un trouble de l'identité sexuel chez une jeune fille de 10 ans. Le film évite les clichés et traite ce sujet avec fraîcheur, simplicité, sans jamais tomber dans le mélodramatique, il y a même ce petit côté "suspense" ( jusqu'à quand la jeune Laure pourra t'elle cacher sa véritable identité) que la réalisatrice arrive à instaurer. La mise en scène est très simple mais efficace, la toute jeune Zoé Héran possède un talent indéniable (une actrice à suivre de près), bref, si cette réalisation comporte quelques approximations elle possède assez d'atouts pour s'y attarder l'espace d'une séance.
    angela B
    angela B

    23 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2014
    C'est bien amené seulement d'en vouloir trop mène à un humour qui fait grincer des dents et de la désillusion.
    j'ai aimé me laisser surprendre par ce film, l'interprétation très juste des enfants et d'en sentir tout ce qui est latent et se joue en ce temps précis d'avant la préadolescence.
    des renoncements sont nécessaires et fatalement, le chat sort du sac à un moment, c'est plein d'émotions et à voir et revoir!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Avis aux amateurs!
    Ayant été dénoncé honteusement par un descendant de la gestapo ne supportant visiblement pas que l'on puisse critiquer son film de propagande LGBT favori, je me vois contraint de reéditer ma critique du film Tomboy sur un autre compte, histoire de ne pas laisser aux censeurs le plaisir de faire taire leurs contradicteurs.
    Si vous étiez si sûr de votre bon droit, vous n'auriez pas besoin de museler les autres!
    Et puisqu'il n'est rien de plus facile que de constituer un nouveau compte allociné, sachez que je suis disposé à réitérer la démarche autant de fois que nécéssaire!

    Tomboy donc...

    Mikael est un petit garçon apriori comme les vient tout juste d'emménager dans une nouvelle maison avec son Papa, sa Maman (qui attend un bébé) et sa petite il s'ennuie un peu, il décide d'aller jouer dehors où il fait la connaissance de Lisa et de sa bande de copains...Cette succession de banalité vole soudainement en éclat au bout du premier quart d'heure quand en sortant de son bain (Tintintin), Mikael dévoile ce que le titre du film suggérait pour toutes celles et ceux qui n'avaient pas encore compris ce qu'il était Mikael n'est pas MikaelIl est Céline Sciamma enfant!Et oui les amis, vous pensiez voir un film intelligent sur le droit à la différence, vous vous êtes lourdement gouré !! Céline Sciamma est une réalisatrice et scénariste française née le 12 novembre 1980 à Pontoise, dans le Val d’Oise. Elle grandit à Cergy-Pontoise auprès de son père, ingénieur informatique (comme dans le film) de sa mère, femme au foyer, (comme dans le film) et est la grande sœur d’une fratrie de trois enfants. (comme dans le film, quand même c'est fou les coïncidences non?Exit donc l'objectivité, ce Tomboy n'est rien d'autre que l'autobiographie inavouée d'une réalisatrice qui confond 7ème art et arme de propagande c'est bien beau de donner des leçons sur la différence à la terre entière sur la base de son petit nombril, mais faire passer son psychologisme pour de la réflexion de haute voltige c'est quand même un peu gonflé tout de même!D'autant plus que là encore, toute la construction narrative est structurée de façon à nier la contradiction argumentaire sous peine d'être automatiquement affublé des anathèmes habituels.C'est qu'il faut la comprendre la pauvre Céline!C'est pas de sa faute si elle voulait être un garçon avec un vrai zizi (pas un en patte à modeler!)Pas de sa faute si les petites filles sont tombées amoureuse d'elle pensant qu'elle était un petit problème en effet n'est pas que certaines petite filles (ou petits garçons) soient incertaines sur leurs identités sexuelles.A vrai dire les garçons manqués ce n'est pas ce qui vrai problème c'est quand ces petites filles se persuadent que le reste du monde est dans l'erreur, obligeant implicitement les autres à se remettre en cause uniquement pour pouvoir assouvir ce qui en vérité ne relève que de leur seule problé peu comme si un piéton obligeait les voitures à s'arrêter à son passage uniquement parce que lui est daltonien!Tomboy donc, ou quand une réalisatrice prend en otage moralement son public pour se conforter dans son orientation sexuelle (et dont la malhonnêteté intellectuelle prétend qu'il ne s'agit guère de militantisme...)Car si dans son film (une fois de plus) la fatalité semble de mise, la véritable arnaque se situe justement dans cette approche minimaliste d'une caméra placée à hauteur d'enfant,tour de passe passe rhétorique applaudit avec les mains et les pieds mais qui dissimule pourtant mal l'absence de hauteur de vue et la distanciation nécessaire d'une réalisatrice qui aurait justement dû avoir du recul sur ses propres souvenirs (de peur de se confronter à une réalité dérangeante sans doute) se dispensant au passage de toute forme d'analyse socio-é en prime toujours cette propension malsaine à utiliser des gamines (encore plus jeunes que les précédentes) dans des scènes de baiser lesbien parfaitement dispensable dont on finit là encore par se demander quelles autres "particularités" elles induisent... Je n'imagine même pas ce que cela aurait donné si Céline Sciamma avait eu un penchant pour les animaux
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mai 2014
    Dans l'ensemble, c'est pas trop mal. Le positif, l'histoire, qui traite d'un sujet dont on parle peu et qui s'en doute, doit arriver plus souvent que l'on ne le croit. Ce que j'ai beaucoup moins aimé, la réalisation. On a l'impression que le film s'est fait sur un coup de tête, pas vraiment préparé, et fait un peu à la va vite. C'est dommage, il y avait du potentiel pour en faire quelque chose de vraiment intéressant.
    Christina C.
    Christina C.

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Que dire...Presque pas de dialogue, parents inexistants et laissent les gossent dehors tous seuls... Homo pas homo person je l en fiche, mais montrer un enfant comme ca... ca me gene, j ai plus l impression qu il a un mal etre a cause du manque de relation a cause de ses parents. Je trouve l histoire moche, spoiler: la mere qui s enerve a la fin pour une mauvaise raison et force l enfant a mettre une robe la
    , ca rime a rien
    Mon avis: film sans dialogue quasiment, sans fond, ne vaut pas grand chose a part essayer de normaliser les homos aux enfants. Moi je pense que ce film ne doit justement pas leur etre destiné
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Laure a 10 ans, au physique androgyne. Elle vient de déménager dans une nouvelle ville. Un été, Lisa pense qu’elle est un garçon et Laure sera donc Michael.

    Bouleversante cette petite ! Avec son physique pouvant être petite fille ou petit garçon, elle joue un rôle pendant tout un été. Se créant un personnage du nom de Michael, elle fait tout pour charmer Lisa.

    Bien sûr, son secret ne peut pas durer. Les adultes vont le remarquer. spoiler: Sa mère la re-présente habillé en petite fille devant Lisa
    . Scène d’humiliation ou pour reposer les règles…

    Toute fille, qui a été un peu garçon manqué peut se reconnaître en Laure. Elle est plus proche de son père qui lui apprend à conduire par exemple ; elle joue plus avec les garçons (au foot).

    Ce film casse les cases féminin/masculin, c’est plus complexe que ça. A l’âge où se forme l’identité, Laure se sent plus garçon, elle tente de rendre son corps le plus possible masculin.
    Critik D
    Critik D

    143 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Magnifique, sincère et émouvant ! Ce sont les trois mots que je retiendrai pour ce film. La réalisation est super, on a le sentiment de vivre un été de notre enfance où les copains se retrouvent chaque jours pour de nouvelles aventures. Comme si ce qui était porté à l'écran n'était qu'une transmission d'une réalité, peut être notre propre réalité. Ce film me faisait fortement écho, et je pense comme beaucoup d'entre nous, ancien garçon manqué j'aurais tout donné pour pouvoir faire "pipi debout". Ce film arrive d'ailleurs à nous faire totalement oublier que Michael est en réalité une fille, et la voir en robe nous fait l'effet d'un déguisement qui ne l'avantage guère. Le scénario est bien construit même si on se demande où tout cela va nous mener. J'ai trouvé la réaction de la mère très violente, non adapté, jusqu'à ce qu'elle explique son geste, son attitude à Laure (et à ce moment on se rend compte qu'on est vraiment dans la peau et la position de cette jeune fille tout au long du film). On rit, on est ému, on s'indigne, on se questionne sur toutes les situations que Laure met en place pour finalement être Michael. Le casting est très bon. Zoé Héran est super dans le rôle double de Laure et Michael, arrivant jusqu'au bout à nous faire croire qu'elle est un garçon, on dit même "il" en parlant d'elle durant le film ou après. Beaucoup d'émotion dans son regard. Ma petite chouchoute Malonn Lévana, que j'adore, elle est tellement choupi et ici nous montre que malgré son jeune âge, elle a vraiment tout d'une grande devant la caméra. Vraiment une belle surprise ce film, très parlant et accessible. Je le recommande vivement, un film simple comme des jeux d'enfants, de l'amitié, de la compréhension, de la peur... Tout est réunit pour nous le rendre réel et à la limite d'un documentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Eternellement au coeur de la polémique, à cause de son sujet sur la frontière des sexes, TOMBOY déferle la chronique et déchaine les critiques à chacune de ses diffusions .Considéré comme tendancieux, TOMBOY est pourtant un film simple traité sans gravité et sans voyeurisme.

    La caméra de Celine Sciamma s’infiltre dans la vie de Laure/Michael sans pourtant autant être oppressante. Elle film toute l’innocence de ces enfants prépubères. Le film ne s’embarque pas dans le drame hystérique. Les parents sont un peu perdus mais ne reprochent rien à leur fille.

    L’héroine du film, Zoe Heran est incroyable car malgrè son jeune age, elle vient captiver l’écran par son innocence. Et, elle arrive même à duper le spectateur sous traits androgyne qui laisse planer le doute sur son sexe : fille ou garçon, on a du mal à le savoir. Mais qu’importe, Zoe Heran occupe l’écran de façon subliminale avec ses airs naifs et purs.

    Pour finir, TOMBOY est un film tendre, sur l’innocence (et la cruauté) de l’enfance, et la construction de l’identité à la frontière des genres avant les tempêtes hormonales de l’adolescence.
    Backpacker
    Backpacker

    54 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Le sujet avait déjà été abordé dans "Ma vie en rose" avec Michèle Laroque il y a quelques années. Reste que "Tomboy" est une oeuvre audacieuse et magnifique qui aurait toutefois mérité d'un peu moins de contemplation mais de plus de rythme. La petite Zoé Héran, qui, physiquement, ressemble incroyablement à la journaliste Caroline Fourest, est merveilleuse de réalisme. Un film essentiel de par sa thématique plus que jamais d'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Les débats et conflits récents n'ont pas lieu d'être. Tomboy ne présente aucune polémique, aucun jugement. Tout réside dans la simple compréhension, dans l'amour de l'autre, faisant ainsi basculer tendrement la souffrance personnelle vers une histoire de famille, la petite sœur, complètement genrée et emplie de divers stéréotypes ressent la souffrance de sa sœur, et la grandeur du film repose bien dans cette compréhension inavouée et incompréhensible, dans l'amour pur ou désintéressé de la famille, déchirée entre les règles pour partie extérieures de la société, et sa vérité intérieure.
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Interessante cette histoire d'une fille qui va droit dans le mur, mais qui fait semblant que tout va bien, qui veut bien esperer que ce qu'elle fait est normal, elle est de plus en plus déchirée entre son vœux et la froide réalité...avant le clash
    J'ai bien aimé ce film...j'aurais peut-être pu mieux le noté...mais bon le film est simple, sans prétention, réaliste, cette histoire pourrait se passer un peu n'importe ou dans l'anonymat des cités...
    Le jeux des gamins est une réussite...quand je parlais de simplicité je pensais surtout à leur interprétation si naturelle...je pense qu'ils ne jouaient qu'à moitié... ils étaient simplement eux-mêmes...
    Je suis quand même assez bluffé par la jeune actrice principale...quelque chose me dit qu'on la reverra plus tard avec sa démarche androgyne et ses yeux d'azur...et ça c'est de bonne augure
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Réalisé avec peu de moyens et dans un décors modeste (un coin extérieur et un appartement), la simplicité qui s'en dégage se ressent mais l'histoire n'en est pas moins limitée. C'est l'histoire d'un garçon manqué, Laure, qui se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux copains; S'en suit une succession de scènes d'amusement, de quotidien enfantin, avec au bout du compte, la réponse à la question du passage obligé de la vérité. C'est très simple, c'est chou et c'est touchant. Pour certains il s'agit d'une heure où il ne se passe rien, pour moi c'est une heure trente (donc déjà ce n'est pas trop long) sympathiques donc loin d'être inaccessibles. Ce n'est pas nécessairement le genre de film qu'il faut voir, mais un coup d'oeil ne fera pas de mal.
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