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    Americano
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Americano" et de son tournage !

    Un premier film réussi, sophistiqué et plein de références

    Pour le plan séquence dans la boite de strip-tease

    Pour l'ambiance du film, qui mêle road-movie, drame personnel et thriller sexy

    Pour Salma Hayek, plus sexy que jamais !

    Pour Mathieu Demy, toujours juste et sensible

    Pour André Wilms, discret et méconnaissable

    Pour Jean-Pierre Mocky, pour son rôle de papa un peu râleur et bon buveur

    Pas la première !

    Mathieu Demy avait déjà porté la casquette de réalisateur il y a plus de dix ans avec un premier court métrage, Le Plafond (2000). La mise en scène, en plus du jeu, l'intéresse depuis très longtemps : "Ce sont deux métiers très proches, comme deux moitiés du cerveau. Etre comédien, c’est faire partie de la vision du metteur en scène, essayer de comprendre de l’intérieur ce qu’il veut."

    Formation

    Le comédien-réalisateur, fils du cinéaste Jacques Demy et de la documentariste Agnès Varda, a été éduqué dans le milieu du cinéma. Ses parents lui ont transmis leur amour des images et des plateaux de tournage. Il s'est également inspiré du travail des réalisateurs avec qui il a tourné, comme Antoine Desrosières avec le film Banqueroute, Céline Sciamma avec Tomboy, ou encore Emmanuelle Bercot et André Téchiné.

    Une musique héritée et arrangée

    La musique d'Americano est la même que celle que l'on entend dans Documenteur, composée par Georges Delerue en 1981. A partir de cette musique, Mathieu Demy a ensuite demandé à Grégoire Hetzel d’écrire des arrangements de cordes pour étoffer les thèmes et les marier aux séquences d’aujourd’hui.

    Un comédien naturel...

    A l'inverse de Salma Hayek, Mathieu Demy a interprété son rôle sans se poser de questions, mais en s'appuyant sur les situations et sur ses partenaires : "Je n’ai pas une méthode d’acteur, je pense qu’il y a une façon de faire pour chaque film", déclare-t-il. L'acteur possède en effet une disposition naturelle à être un peu "à côté de la plaque", ce qui apporte un décalage avec la gravité de sa situation.

    Ecrire pour elle sans y croire...

    Mathieu Demy a écrit le personnage de "Lola" en pensant à Salma Hayek mais sans trop y croire : "Elle incarne un "ailleurs" qui était très important pour le rôle, pour que le film décolle. Cette rencontre improbable a été passionnante", nous dit-il. Ayant une formation "Actors studio", Salma Hayek pose l’ambiguïté entre chaque personnage en lien avec son rôle.

    Conditions difficiles

    Avant le tournage, le réalisateur avait réalisé une sorte de teaser (avec des images de repérage) pour tenter de trouver des financements. Les moyens étant assez limités, le film s’est fait dans des conditions inconfortables : "Quand la venue de Salma Hayek s’est précisée, on a compris que ce n’était pas la meilleure solution pour elle de tourner au Mexique, où elle est constamment sollicitée", explique Mathieu Demy. La majeure partie du tournage a donc eu lieu en France. Arnaud Roth, le chef-décorateur, a su donner une couleur réaliste, mais aussi un imaginaire de cinéma à Americano.

    Salma Hayek : chanteuse

    C’est Salma Hayek elle-même qui chante "Going to a town", de Rufus Wainwright, que l'on entend pendant le film. La chanson n'est pas sous-titrée mais on peut comprendre le refrain : "ça donne une autre épaisseur au personnage : une femme qui a rêvé d’aller aux Etats-Unis, mais qui y a renoncé", précise le réalisateur.

    Repérages !

    Quelques séquences du film ont été tournées au Mexique. Mathieu Demy a également tourné quelques images pendant les repérages : la scène du cimetière a été enregistrée dès 2008.

    Cinéma d'héritage ?

    "Lola", personnage interprété par Salma Hayek, est également le titre d'un film de Jacques Demy, réalisé en 1961 : "Moi j’ai hérité des films de mon père, ils font partie de moi. Les références au cinéma de mes parents sont volontaires", assure-t-il, sans oublier de préciser qu'Americano n'est pas une addition des films de ses parents. Il trouve son propre ton en glissant vers le cinéma de genre et le film intimiste d’aventure.

    Réalité-Fiction

    Pendant le tournage, Mathieu Demy a retrouvé la maison de son enfance. Lisa Blok, productrice exécutive à Los Angeles, était sa baby-sitter à l’époque, et également régisseuse sur le film d'Agnès Varda, Documenteur : "Je tenais à la vérité des lieux, à ce principe qui mêle réalité et fiction : chez Martin, c’est chez moi, chez son père, c’est chez Jean-Pierre Mocky", confie-t-il.

    Un film en 16mm

    Americano a été tourné en pellicule super 16 scope anamorphique. Mathieu Demy a choisi ce format, très peu utilisé, avec le chef-opérateur George Lechaptois parce qu'il voulait que les extraits de Documenteur et les images d'Americano se répondent, avec trente ans d’écart : "Ce sera peut-être l’un des derniers films tournés en 16mm. Les souvenirs de Martin sont enfermés dans le cadre de Documenteur. Quand le personnage s’en est libéré, le cadre explose, (...) et retrouve le format scope de mon film", affirme Mathieu Demy.

    Les films de l'Autre

    La société de production Les films de l'Autre, créée par Mathieu Demy en 1999, avait pour but de développer ses premiers courts-métrages. Americano est son premier long-métrage.

    Obsessions refoulées ?

    Mathieu Demy voulait raconter l’histoire d’un homme égaré dans une ville étrangère, qui vient de perdre sa mère, ce qui déclenche un voyage particulier et des questionnements. Parallèlement à ça, le réalisateur avait une obsession pour Documenteur (1981), réalisé par sa mère Agnès Varda, dans lequel il jouait enfant : "C’est un film important pour moi parce qu’il se mélange à mes souvenirs d’enfance (...). J’avais le sentiment que ce film avait pour moi quelque chose d’inachevé", déclare le réalisateur. Des extraits de Documenteur sont d'ailleurs insérés dans Americano.

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