l'histoire tourne autour d'un trafique d'hormones mais elle ce focalise aussi sur l'aspect psychologique du personnage qui ses faits broyé les couilles quand il été petit (ont a mal pour lui) et vie mal la situation même 20ans après...l'acteur et très convaincant et froid mais le rythme et l'histoire ne mon pas convaincu Bof...
Un film remarquable. De la première image - écran noir! voix off - à la dernière, l'emprise du film sur le spectateur est totale. L'âpreté, la noirceur, la douleur ne laissent aucune place, ici, à la légèreté, l'optimisme ou la gaieté mais elles façonnent le drame d'une exceptionnelle manière. L'image restitue parfaitement cette atmosphère; en particulier, les paysages du Nord et les "gueules" des comédiens sont magnifiques. Une tragédie qui a pour décor les régions rurales belges où se mèlent des destinées à la dérive, la cruauté humaine, des escroqueries mais aussi un polar crépusculaire. A voir.
Un film viril ! Un bon film dans l'ensemble. Quelques points du scénario apportent une certaine lourdeur en voulant opposer de manière caricaturale les deux héros. Mais de belles séquences ou le côté animal de l'Homme est parfaitement rendu et l'originalité du scénario font oublier les quelques faiblesses du film.
J'ai mal. Je n'ai pas ce que je devrais avoir. Je ne suis pas ce que je devrais être. Personne ne sait ce que ça fait. Y a personne à ma place, personne n'est dans ma peau. C'est quoi ma peau ? Je suis en cage, et j'ai mal. Ça tient à rien la vie, je sais même pas ce que c'est. Je sais survivre, je ne sais pas vivre. Je suis ceux que je tue, je suis ceux que je gonfle. Je suis un produit, un produit qui a mal.
Entre thriller nerveux et drame, Michael R. Roskam signe une première œuvre remarquable. Un sujet fort et original sur fond d'industrie bovine et de mafia flamande. Ce thriller s'éparpille entre ses deux sujets : un trafic d'hormones et le désir d'amour d'un homme shooté à la testostérone et éleveur de bovins. Bullhead est donc un thriller nerveux, brutal & étonnant. Relativement maitrisée, ce mélange de genre arrive à être cohérent et séduisant. La violence y est bien présente, elle est à la fois passionnelle et meurtrière. Première qui pourtant, comme la plupart des premières œuvres n’est pas exempt de maladresses. Parfois quelques égarements viennent noircir le tableau. Le parallèle entre le personnage principal et les bêtes n’est malheureusement pas assez exploité mais quand il le fait, c’est fort. Ce polar avance à son rythme, entre scènes suspendues et violence intense. Un petit mélange de genre entre polar & drame. Un mariage entre drame et pointes d’humour qui sont réellement bienvenues notamment avec la présence des deux garagistes.
Ce thriller flamand sert de toile de fond au portrait d'un homme rustre et frustré sexuellement dont le cinéaste trouve en Matthias Schoenaerts, une créature tragique, monstrueuse et délicat, avec son corps sculpté et rempli d’anabolisant. C’est ce qui fait la force du film, cette représentation du personnage.
Une belle révélation de notre voisin belge et un jeune cinéaste à suivre sans contestation.
Ma critique sur : http://make-your-own-movies.over-blog.com/
Le scénario, c'est presque du 5 étoiles. L'interprétation du personnage de Jacky aussi. Un bon drame policier belge/flamand, servi par de très bon acteurs, et une impression de puissance, de cataclysme durant le film.
incompréhensible l'engouement général pour ce film qui frôle, par moment, le burlesque. Et puis une scène centrale très, voir trop dure qui empêche de se concentrer sur la suite... A signaler : la très bonne interprétation de Jeroen Perceval.
Finalement ce n'est pas l'aspect thriller qui forme le coeur du film, d'autant que c'est là que se concentrent ces principales faiblesses. Là où "Bullhead" est brillant et innove, c'est dans la description de son "héros", écorché et terriblement instable suite à un traumatisme terrible dans l'enfance, se retranchant dans une course en avant qui ne peut que mal finir. L'acteur qui l'incarne, Matthias Schoenaerts, dont on devrait reparler, est juste phénoménal... "Bullhead" est donc avant tout un grand film dramatique, aux personnages très fouillés, et à la chute très forte. La surprise, ce sont les touches comiques qui viennent ponctuer l'oeuvre. Un ton belge inattendu...
Attention GRANDE réalisation avec deux nouvelles révélations pour le grand public : le réalisateur Michael Roskam et l'acteur principal Matthias Schoenaerts. Ce film est probablement un chef d'oeuvre et mérite pleinement sa nomination aux Oscars pour le prix du meilleur film étranger. Ambiance lourde, prenante, oppressante mais un voyage important dans le monde de la psychologie dont on ne peut que ressortir en ayant appris quelque chose. Bien que la violence soit parfaitement bien gérée, le film n'est pas un long voyage tranquille.
voilà le cinéma Flamand ça change c'est original mais très trop compliqué j'ai eu du mal à rentrer dedans,je ne m'étais pas trompé de salle s'était plus la curiosité ( d'ailleur la salle archi-comble étais minuscule ras le bol de ces petites salles quand les films marchent ) bon je suis mitigée , j'ai pas aimé ni détesté mais ce film était bien trop long par rapport à l'histoire
Jacky travaille dans le bœuf, ressemble à un bœuf, se shoote comme un bœuf. Autour de lui, divers mafieux à la petite semaine combinent des coups sous l’œil méfiant de la police. Et, nous l'apprend un bizarre flashback de milieu de film, ça fait des générations que ça dure ; Jacky n'était encore qu'une petite grenouille. Donnie Brasco dans la cambrousse flamande, ça sort du lopin. Et c'est pas très joyeux. Les rares incursions humoristiques sont assurées par un duo de guignols wallons, merci pour la francophonie. L'intrigue est fouillée, on ne comprend pas tout, mais on se laisse guider facilement par l'atmosphère brumeuse et orageuse. Œil-de-bœuf est un sorcier.