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    La Terre outragée
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    100 critiques spectateurs

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    Olivier M.
    Olivier M.

    27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Après beaucoup de documentaires puissants ou révoltants, le sujet de Tchernobyl est traité sous l'angle de la fiction réaliste.

    Le réalisateur ne met par l'accent sur la catastrophe elle-même dont on ne voit quasiment rien, mais sur ses signes insidieux, et sur son impact sur la vie des gens. Le résultat est âpre et dur, bouleversant. Il montre la brutalité du cataclysme (ainsi l'infirmière qui annonce à la jeune mariée que son mari est désormais un réacteur nucléaire tellement il a été irradié) dans cette région à la vie paisible et un peu morne, ainsi que ses conséquences psychologiques autant que médicales: Anya (magnifique Olga Kourylenko) n'a pas été irradiée mortellement, mais elle est comme Valéry, brûlée à vie de l'intérieur.

    Les lieux du drame sont impressionnants, cadavres de monuments et de bâtiments semblables à de gigantesques squelettes, parcourus par des groupes à la limite du voyeurisme... des fantômes y vivent: paysans ignorants qui "ne voient ni ne sentent les radiation", réfugiés tadjiks qui "craignent plus les gens que les radiations"...
    Eric C.
    Eric C.

    202 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2014
    Film austere, assez lent, avec des images aux couleurs tres froides, un style tres film "pays de l'est".
    Une vision de l'apres Tchernobyl dans la zone contaminee sans veritable parti pris mais assez authentique et honnete. Il y a heureusement le personnage principal Anya, interprete par une actrice remarquable, Olga Kurylenko, loin des cliches top model/actrice. Olga Kurylenko est un veritable cameleon est apporte profondeur, sensibilite, verite et humanite a un personnage pas vraiment passionnant sur le papier.
    Biloba63
    Biloba63

    46 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Comme un film peut être beau quand il respire la simplicité et l'authenticité ! Prypiat, petite ville au cœur de la catastrophe, et ses habitants, oubliés, blessés, au destin tragique... Et à côté de ça... leur vie, leurs espoirs, leurs sentiments, leur amour de leurs terre.
    Plongée d'une authenticité à fleur de peau dans ces contrées si tristement connues. Cette simplicité qui transpire la richesse humaine est ressentie, on en a le cœur rempli, entre sourire et tristesse, au rythme de la catastrophe puis de la vie qui continue. Cette simplicité qui au final donne à l'œuvre une dimension humaine bouleversante.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2013
    On ne possède pas la nature mais on peut l'influencer fortement. Le 26 avril 1986, les gens de Pripiat chantent et dansent à l'occasion du mariage d'Anya et Piotr. La nostalgie et l'innocence baignent ces images contemplatives qui annoncent paradoxalement une sorte de danger : des animaux morts, une pluie menaçante ou un ciel inquiétant viennent appuyer cette angoisse. Le lendemain, la femme apprend que son mari est mort et les populations doivent être évacuées au plus vite. Nous sommes à quelques kilomètres de Tchernobyl et l'un des réacteurs vient d'exploser.

    Dix ans plus tard, nous retrouvons Anya devenue guide touristique dans la zone radioactive. Depuis l'incident, le temps pour elle s'est arrêtée. Hésitant en permanence entre son passé avec cette ville où elle a grandi et son premier amour qui a disparu, et un futur qui lui ouvre les bras mais qu'elle craint plus que tout, Anya n'arrive pas à se décider. Le récit adopte la même attitude en évoluant très lentement et ayant de nombreux passages répétitifs, avec des scènes de guide notamment trop longues.

    L'image est devenue terne, sans couleurs, avec le bruit de cette pluie qui n'arrête pas de tomber. Dans ce décor sans vie, un fils tente désespérément de chercher son père qu'il croit toujours vivant. Cette catastrophe n'a pas seulement provoqué des dégâts physiques. On voit la détresse de ces « rescapés » qui n'arrivent plus à avancer et à croire en une vie meilleure. Sous cette musique mélancolique assez agaçante, l'espoir se fait mince pour ces individus torturés.

    Enfin, on se rend compte qu'on parle très peu du déclenchement de la catastrophe, où beaucoup de non-dits sont présents. La population ukrainienne ne sait pas grand chose (image du paysan affirmant que la radioactivité ne se sent pas ni ne se voit) et l'Etat fait bien évidemment tout pour cacher ce désastre nucléaire. À cause de la folie des hommes, des milliers de vies ont été détruites à court ou long terme, et ce film leur rend hommage.
    Christian B.
    Christian B.

    12 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un film qui méritait mieux , un peu tristounet , dommage , le film montre un peu trop je pense la réalité de ce qui c'est vraiment passé , un peu ennuyeux , mais pas complètement nul non plus , dommage aussi pour le sous titrage qui pour moi ne va pas dans le sens pour que le film plaise vraiment
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Film gris, glauque, triste et lent aussi. Certains s'ennuieront de ce constat sur la vie à Pripiat 10 ans après la catastrophe. Je trouve pourtant que ça reflète l'ambiance qui règne là bas de nos jours. La vie semble s'être arrêtée pour tous. C'est très fluide par contre, j'ai trouvé que la mise en scène était bien en phase avec ce récit. L'interprétation est aussi plutôt bonne, elle fait bien ressortir le malaise ambiant dans cette région sinistrée où les gens continuent à vivre comme si rien ne s'était passé. Intéressant, à voir
    Ti T
    Ti T

    7 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2013
    Sans tomber dans un sentimentalisme exagere, la terre outragee nous plonge avec brio dans un univers sordide et glauque. La vie a tchernobyl 10 ans apres c est des vies brisees et un tourisme malsain. A voir !
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    17 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2013
    Un beau film qui relate bien plus qu'une simple catastrophe nucléaire. Une réalisation fluide, quelques longueurs parfois mais au final une sensibilité qui prend le pas sur le reste!!
    annemasoeuranne
    annemasoeuranne

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    1er film sur une catastrophe nucléaire et plutot raté. Je m'attendais à une plaidoirie "anti nucléaire" mais ce film nous montre la réalité crue : des pauvres gens qui ne comprennent strictement rien à ce qui leur arrive et qui comme des moutons vont de le sens de l'histoire, aucun soulèvement, aucune réaction, aucune question. Et l'autre qui continue à manger ses pommes ... ils subissent et nous subissons également le néant de leur triste vie ennuyeuse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2012
    Un sujet à la base très intéressant , et je dois dire que la façon d'on Michale Boganim m'a plutôt convaincu , les acteurs sont magnifiques de crédibilité , c'est un film très fort , même si la première partie est beaucoup plus convaincante que la seconde , néanmoins le film manque très clairement de moyens pour être excellent.
    selenie
    selenie

    5 439 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Tourné sur les lieux même des faits, inspirés par de nombreux témoignages ce film est une chronique à partir de trois personnages au destin pas si différents. L'étonnante présence de la magnifique Olga Kurylenko (plus habituée à des blockbusters pas toujours de meilleur goût) prouve qu'elle a un certain talent et ajouté un charme presque nécessaire dans cette histoire qui, malgré la mélancolie, fait plus froid dans le dos que le film d'horreur "Chroniques de Tchenobyl" (2012) dont le titre serait interchangeable. La première partie évite toute démonstration de la catastrophe, lui préférant (et c'est salutaire) une approche plus insidieuse du mal, que ce soit dans les conséquences directes que dans les décisions gouvernementales. La seconde partie (10 ans après) montre la zone sinistrée d'une façon hyper réaliste par le biais de survivants qui semblent plus des fantômes résignés et meurtris. Sans pathos ni pitié le réalisateur a su investir un monde à part, une sorte de quatrième dimension à la "Silent Hill" où l'horreur est invisible, incolore et inodore. La BO offre une musique discrète avec en prime un "Voyage voyage" de Desireless qui semble presque sortit de nulle part, sorte de passage vers une liberté qu'ils ne se choisissent pas. Cependant le rythme lancinant, le peu d'action risque de rebuter une partie du public (ah la jeunesse...). Un très beau film, juste et terriblement froid malgré la chaleur sous-jacente des corps et des âmes.
    Dominique D
    Dominique D

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Un éclairage sur cette époque et de belles interprétations.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    26 Avril 1986 à Pripiat. Cette dernière est une localité voisine de Tchernobyl. Une belle journée de printemps. La nature renaît de ce long hiver. Anya et Piotr célèbrent leur mariage dans la tradition slave. Valery est à la pêche avec son père. Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée dans les bois grouillant de vie. La vie est belle, mais l’image nous montre toujours en arrière plan la menace : la centrale nucléaire. Tout ce bonheur va durer encore 5 jours, malgré un enchaînement d’éléments troublants : la pluie noire, les animaux décèdent, les conjoints partis éteindre un incendie qui ne reviennent pas. La population ne sera évacuée que 5 jours après l’accident nucléaire.
    Nous sommes placés du côté de ceux qui connaissent l’histoire. On est très vite scandalisé par l’absence de réaction des autorités et le mutisme.
    Mais le réalisateur ne tombe jamais dans l’écueil du documentaire ou du film catastrophe. Il concentre son attention sur l’intime. Quel impact la rupture violente avec ses racines et des êtres chers est gérée par tous ces individus que l’on nous montre dans leur heureuse vie passée ? La difficulté de vivre après le drame est incarnée surtout par Anya. Partagée entre 2 hommes : un français qui lui propose de la suivre et un Ukrainien de son village. Même si c’est un peu maladroit et cliché (un point faible du film), plus qu’un choix d’homme c’est un choix de vie qu’elle doit faire. Tournée la page, tous y sont confronté.
    La réalisatrice a obtenu les autorisations pour tourner sur place et le film est d’autant plus fort. Elle nous montre aussi un Pripiat coloré, joyeux, ponctué d’événements et de moments de vie heureux ante catastrophe : uin paradis perdu. La pluie commence à tomber : l’incident a eu lieu, la population ne le sait pas. On revient 10 ans après ; elle nous montre un Pripiat froid te glacial : c’est l’hiver, fini les belles couleurs printanière tout n’est que blanc et gris, comme l’âme des gens.
    Apre, ce film est un beau film sur les trajets de vie, les gens contaminés par la solitude, la nostalgie d’un monde disparu.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Ce film montre de façon intimiste la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et le traumatisme vécu au travers d'une poignée de personnages. Ce qui se passe au moment de l'accident est particulièrement intéressant et poignant même si on ne voit le voit jamais de près. La partie la plus contemporaine (dix ans après) montre bien les conséquences psychologiques mais est beaucoup moins prenante. Le propos est trop dilué faute de se concentrer sur le personnage principal.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    À peu près 26 ans après la catastrophe de Tchernobyl (et une année seulement après celle de Fukushima) sortait La Terre outragée, long-métrage aux multiples nationalités faisant partie de ces nombreux films à la faible promotion qui sont susceptibles de passer entre les mailles du filet. Fort heureusement, la VOD fait désormais quelques miracles en dépit d’un support des plus limités, et permet ainsi des séances de rattrapage peu excessives. Bien que le message fût déjà sous-entendu un peu plus haut, La Terre outragée est une agréable surprise. S’ouvrant sur une terre paisible où les gens rient de bon cœur, on sent néanmoins le drame planer – à la manière d’un Jeff Nichols – avec une voix off instantanément pleine de nostalgie. Evidemment, le fait de savoir l’existence même de la catastrophe fait de celle-ci une fatalité peu surprenante (a-t-on déjà songé que le Titanic pourrait ne pas couler au cinéma ?). Dans cette première partie où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » où couve pourtant une atmosphère sombre et apocalyptique – préalablement ressentie par les différents animaux du coin – les personnages sont présentés dans leur quotidien, ou lors de moments-clé de leur existence (un mariage). Tout est là pour inscrire le long-métrage dans cette veine extrêmement mélancolique, qui tendra plus tard à rendre ce film si tristement beau. Tristement beau car, devant La Terre outragée, le paradoxe plane sur l’ensemble de l’œuvre. Il y a tout d’abord Anya – interprétée par la très jolie Olga Kurylenko – qui ne peut se résoudre à quitter ce fameux lieu du drame, qui semble si intimement lié au funeste destin de la demoiselle. Il y a cette chaine invisible qui empêche Anya de partir pour la France et la contraint à enchainer les amants. À l’image de ce personnage intriguant (« On me demande souvent pourquoi je suis restée »), le film tout entier véhicule ce paradoxe. C’est d’ailleurs ce qui rend les images de la ville radioactive si tristement superbes, par ses décors fascinants et pourtant Ô combien lugubre à tout jamais. La Terre outragée, c’est aussi une œuvre très esthétique, qui parvient à créer de véritables étincelles lorsque le style visuel du long-métrage s’associe à une mise en scène particulièrement soignée. Tout du moins lors de la première partie, étant donné que l’ellipse survenant en milieu de film crée malheureusement une trop grande rupture, chamboulant alors le rythme pour laisser place à un film plutôt plat voire un peu longuet. Bien entendu, cela n’enlève en rien les innombrables qualités qui composaient la première moitié du long-métrage, bien que cette platitude finale ne permette pas à La Terre outragée de s’inscrire parmi les grands films de notre année 2012. Au demeurant, on se souviendra d’une œuvre touchante, marquante, très belle, ainsi que la magnifique musique composée par Leszek Możdżer. En conclusion, La Terre outragée surprend par sa tragique beauté, et n’est pas sans laisser derrière lui quelques questionnements à portée philosophique au sujet du nucléaire, de la vie, de la mort, du destin…
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