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    Quelques heures de printemps
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    3,5
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    268 critiques spectateurs

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    laurencetruffe
    laurencetruffe

    9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Jeu d'acteurs formidable, certes, mais scénario trop simpliste, avec trop de clichés et trop de petites histoires imbriquées pas forcément utiles. Pas vraiment emballée même si on a largement le coeur serré...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 octobre 2012
    Ce film sort totalement de l'ordinaire, tout est long, le silence est lourd, on se retrouve alors plongés dans une intimité singulière, la vie telle qu'elle est vécue, telle qu'elle est perçue. La mère, le fils, le bon voisin, le chien.
    Dans un premier temps, j'ai pensé que ce film n'allait être emplit que de silence du début à la fin et que finalement, il ne servait à rien.
    Et puis arrive la fin, spoiler: cette vieille femme malade et ce fils avec qui elle n'arrive plus à parler. Dans cet univers de non-dits, la glace est finalement brisée dans une scène d'une intensité inexplicable, sans musique, sans artifice, rien excepté de la vérité pure, de la douleur qui blesse, et soudain des larmes surgissent de mes yeux.

    "Quelques heures de printemps" est d'une simplicité déconcertante. Mais c'est peut-être ça, la clé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    J'aime le cinéma de S Brizé où l'on se sent tout de suite immergé dans un monde qui nous est familier.
    J'ai adoré "Je ne suis pas là pour être aimé" et "Le bleu des villes" Une sorte de Ken Loach français.
    C'est un film courageux certes mais aussi militant. Il n'est pas à voir en soirée, mais l'après-midi de préférence !
    Les dialogues sont minimalistes. Le film aurait pu être muet que ça n'aurait pas changé grand-chose.
    Trois remarques personnelles à l'attention de S Brizé. J'ai trouvé :
    - Hélène Vincent "trop en forme" pour le rôle (Mme Le QUESNOY ne se porte pas si mal )
    - la musique occasionnelle trop lourdingue pour le propos. Quelques notes de E Satie auraient fait merveille.
    - une trop longue scène de rapport amoureux complètement hors sujet et injustifiée (demandée par le producteur ?)
    C'est d'autant plus dommage que dans "Je ne suis pas là pour être aimé", SB avait coupé au montage, une scène de grande importance: celle où l'on voyait Anne Consigny dans son activité d'orientation faire un parallèle avec son incertitude face à des choix d'avenir.
    Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain: sujet difficile à réaliser et les non-dits sont vraiment la spécialité de Stéphane Brizé. Ils les maîtrisent parfaitement et ses personnages, nous les côtoyons au quotidien.
    J'attends tous ces films avec impatience car je reste avant tout une admiratrice inconditionnelle.
    Film touchant à voir mais surtout pas un soir de déprime.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    A la caisse du cinéma, deux dames (tous les spectateurs avaient la carte vermeil) qui sortaient de la séance précédente s'enthousiasmaient pour le film qu'elles venaient de voir: "Quel beau film ! Quelle émotion ! Quelle leçon de vie ! Il ne faut pas attendre pour dire aux gens qu'on aime qu'on les aime ! On a perdu l'importance du toucher !" Forcé à les écouter puisque que pendant ce panégyrique la caissière ne pouvait me délivrer mon billet, je trompais mon attente en me préparant à la claque et en me demandant si j'avais bien mes mouchoirs, moi qui pleure chaque fois que je revois la mort de la mère dans "Bambi". Patatras ! Au bout d'une heure, rien, pas une larme, même pas un oeil humecté, juste un sentiment d'ennui et d'agacement. Mon coeur de pierre était-il en train de me jouer un tour ?
    Il faut dire que ça faisait une heure que je voyais Hélène Vincent préparer le café, éplucher des carottes, peler des pommes, repréparer le café, remplir les bocaux de compote, rerepréparer le café avec autant d'intensité que Jeanne Dielman faisant la vaisselle, que je subissais des dialogues du type : "Tu vois ça ? C'est ce que m'a apporté ta mère, ce sont des compotes de pommes... C'est une année à pommes" ou à propos des pièces de puzzle : "C'est de la neige, c'est pas du nuage... - C'est bien possible, moi dans les blancs, je me mélange", et que j'en arrivais à compter la durée des plans fixes : 27 secondes sur Alain faisant le tri sur un tapis roulant, 39 secondes sur Yvette rerepréparant le café... Le personnage principal semblait être Cali, le chien, objet du quart des conversations entre les deux protagonistes.
    Le souci de vérisme de Stéphane Brizé le conduit à étirer à l'infini les séquences, à mettre en scène le quotidien et le banal, à demander à ses acteurs de surjouer les silences, avec un effet finalement contraire : on ne croit pas à cet univers de nappes à carreaux et de casseroles à fleurs baigné par le son permanent de la télévision, ça pue la reconstitution naturaliste comme quand Olivier Adam ou Eric Holder tentent de nous raconter la vie des vrais gens. J'avais déjà eu cette impression de dilution et de fausseté quand j'avais vu "Mademoiselle Chambon" sur Canal, d'autant plus qu'à certains moments, j'ai retrouvé le jeu de Sandrine Kiberlain dans celui d'Hélène Vincent (Et en prime, je viens de découvrir en vérifiant l'orthographe de Kiberlain que "Mademoiselle Chambon" était adapté d'un roman d'Eric Holder !)
    Les tentatives pour mettre du relief dans cet encéphalogramme cinématographique plat ne fonctionnent pas plus, que ce soit la brouille entre Alain et Yvette, dramatisée à l'excès et pas réellement expliquée, ou l'histoire capilotractée entre Alain et Clémence. Seul le personnage du voisin pris entre la mère et le fils parvient à exister un peu. Et puis au bout d'une heure apparaît le véritable sujet du film, celui de la décision de la mère qui se sait condamnée à brève échéance d'aller en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. Stéphane Brizé raconte que c'est à la vision en 2005 d'un documentaire, "Le Choix de Jean" qu'il a eu l'idée du film. Stéphanie Malphettes et Stephan Villeneuve avaient tourné ce documentaire sur Jean Aebischer, 58 ans, atteint d'un cancer avec des métastases cérébrales et qui se faisait accompagner par l'association Exit jusqu'à ce qu'on appelle dans le film "le choix de l'aide à l'autodélivrance".
    Le mérite de Stéphane Brizé est d'avoir été visiblement très soucieux de restituer les protocoles de l'association Dignitas (qui s'appelle dans le film Volontas, mais qui reprend le slogan de Dignitas : Vivre dignement, mourir dignement), avec notamment l'étude préalable du dossier, la visite de l'équipe suisse où il est clairement affirmé que la personne a jusqu'au bout le choix de faire marche arrière, jusqu'à la délivrance de la boisson létale dans un petit chalet suisse, bien loin de "Soleil Vert". De même, le personnage de l'oncologue français qui suit Yvette, qui lui propose l'alternative des soins palliatifs et qui désapprouve tout en respectant, et à qui Yvette dit "Je comprends, votre métier c'est de soigner les gens, pas de les encourager à mourir" apporte un contrepoint qui peut aider le spectateur à se faire sa propre opinion. Quand l'enjeu est réel, quand les dialogues sonnent juste, alors les choix de mise en scène de Stéphane Brizé prennent enfin du sens, celui du plan séquence final notamment. L'émotion se dégage enfin de la simplicité du dialogue, de la vérité d'une situation pourtant aussi inhabituelle et de la force de ce que cela remue en chacun de nous. Et puis, grâce à cette dernière demi-heure, l'oeil humecté, me voilà rassuré sur mon coeur de pierre !
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Quelle ambiance...! Jeu d'acteurs parfait, troublant. La morale : profitons de la vie pour nous aimer.
    Anne B.
    Anne B.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Un film magnifiquement joué, à ne pas voir si on a un proche qui a des problème de santé... Très émouvant, et très dur sentimentalement.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Un superbe film sur la fin de vie assistée, qui on peut l'espérer, va contribuer à faire évoluer les mentalités. Belle analyse également des rapports humains, qui nous rappelle s'il y en avait besoin, à quel point nous pouvons tous atteindre un haut niveau de connerie.... Enfin, j'espère qu'hélène Vincent obtiendra un césar pour sa prestation, histoire de ne pas sombrer dans la ....... connerie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Film bouleversant , qui fait réfléchir à la sortie de la salle... N'hésitez pas à aller le voir !
    flechouille
    flechouille

    3 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    drame extra ordinaire et remarquablement joué par les deux comédiens que sont Hélène Vincent et Vincent Lindon le sujet de vivre dignement sa fin est certes au coeur du scénario mais les rapports entre fils et mère sont aussi d'une violence étonnante. L'amour ne s'exprime pas toujours par des mots sucrés mais combien est compliqué d'exprimer ses sentiments sans perdre sa fierté. film très fort
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Fiml puissant dans les rapports humains ! Bouleversant ! on ne peux que ressortir des salles et s'interroger sur nos rapports à la vie mais aussi aux rapports aux autres et surtout, surtout arrêter les non-dit, parler, échanger, dire je t'aime......à ceux que vous aimez....... Vincent Lindon et Hélène Vincent sont EXTRAORDINAIRES !
    Il y a eut beaucoup de très beaux films cette année mais celui est vraiment d'une rare Puissance.....
    Bravo au Réalisateur, aux acteurs, ce film mériterait un prix d'excellence !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    magnifique, un film boulversant d'authenticité, des acteurs merveilleux
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    film tres beau,tres touchant, je n'est pas pu m'empecher de verser des larmes à la fin.tres beau film.tres bons comédiens !! bravo !!
    Agl-Paris
    Agl-Paris

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2012
    Film difficile par le thème et cet amour / relation entre la mère et le fils qui n'arrive pas à s'exprimer. A voir. Les acteurs sont tous très bons.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    La sortie de Quelques heures de printemps au mois de septembre aura suscité bien des échos. Certains me conseillaient vivement de le voir tandis que les autres déclaraient un « Je ne m’y risquerai pas » clair et net. Récoltant davantage d’avis positifs, moi, je m’y suis risqué. Sans surprise, on retrouve un Vincent Lindon quasiment muet – bien que moins inflexible que d’habitude –, ce dernier étant abonné aux rôles de cinquantenaires désabusés. À ses côtés, on découvre Hélène Vincent, guère plus loquace, dans la peau d’une mère mourante et esseulée. Il y a deux fils narratifs perceptibles lors du visionnage de Quelques heures de printemps. Dans l’un, on découvre cet aspect quasi-documentaire où cette femme, confrontée à la maladie, refuse qu’on lui administre des soins palliatifs, préférant faire face à un suicide assisté. Dans l’autre, Alain ne supporte pas les manières de sa vieillissante génitrice, tandis que cette dernière peine à rappeler qui est la digne propriétaire de la maison dans laquelle il s’est récemment installé. La fusion de ces deux axes en vient alors à créer un paradoxe : tandis que le ton pleinement tragique et dégoulinant de pathos s’impose dès les premiers instants, l’impossible cohabitation entre les deux êtres se détériore davantage et enfonce le couteau dans la plaie. De fait, le parti pris de soigner le mal par le mal donne lieu à un crescendo émotionnel. Dans cette ascension mouvementée, on se souviendra plus particulièrement d’une scène, où les deux protagonistes laissent éclater leurs faiblesses dans une engueulade riche en émotions. En dehors de cela, hélas, on peut peiner à voir ce qu’il y a de bien transcendant et, parfois, on se demande même si tout cela ne serait pas vain. Néanmoins, le long-métrage se regarde bien et les bons éléments du film rendent ce dernier assez fort sans pousser dans l’indigestion. En conclusion, Quelques heures de printemps est un beau long-métrage qui aurait tout de même pu être mieux sans ce côté tire-larme assez désolant. Mention spéciale à la fameuse scène mémorable où Vincent Lindon sort exceptionnellement de son mutisme habituel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    un bon film qui fait réfléchir sur le suicide assisté et le sens donné à la vie en prenant la décision de l'abréger
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