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    Dans la maison
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    3,7
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    907 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2023
    Film remarquablement maîtrisé dans lequel François Ozon explore les arcanes de la création mais aussi s’amuse à nous charmer et nous intriguer en pastichant Woody Allen (dans les dialogues), les grands américains (le couple Scott Thomas-Luchini m’a rappelé Hepburn-Tracy), Pasolini (Luchini le dit d’ailleurs !), Hitchcock (dans le voyeurisme) et bien d’autres . Mais il sait nous faire rire aussi en pastichant le côté bêbête des sitcoms ! Bref, beaucoup de maestria, avec une mise en scène aérienne et une direction d’artistes parfaite — il faut dire que le casting est riche ! Avec en prime un jeune tout à fait remarquable de finesse et de présence, le jeune Ernst Umhauer, dont on devrait encore entendre parler. François Ozon réussit là une de ses meilleures comédies.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    223 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Dans le genre "métafiction littéraire", François Ozon avait déjà oeuvré, il y a quelques années, en réalisant Swimming Pool. Il y revient avec ce film, plus complexe et troublant.
    Dans la maison propose principalement deux portraits, celui de Claude, un adolescent pas comme les autres, et celui de M. Germain, un prof de français un peu aigri. Ce dernier va devenir le mentor de son élève, apprenti écrivain, sur lequel il "transfère" ses fantasmes d'écriture, lui l'écrivain raté, et un possible désir de relation filiale, lui qui n'a pas d'enfant. Chaque jour, Claude remet à son professeur une rédaction qu'ils corrigent ensemble. Un texte où l'ado raconte le quotidien d'une famille "normale", observée avec un mélange d'envie et d'ironie vaguement méprisante. Un texte où il raconte aussi la façon, manipulatrice et malsaine, avec laquelle il s'immisce dans cette famille.
    François Ozon développe alors son scénario sur deux niveaux, tout en interactions. D'un côté, la réalité, l'histoire vécue ; de l'autre, la fiction, la création littéraire. La première dimension est une sorte de variation moderne sur le thème de Théorème, de Pasolini (d'ailleurs cité dans le film). Où l'on suit l'action d'un "ange" pervers et destructeur, qui exploite ici les frustrations des autres personnages principaux (un copain de classe sans ami, une mère qui s'ennuie au foyer, un professeur qui n'a jamais réussi à écrire comme les écrivains qu'il admire...) pour essayer de combler les siennes (notamment un Oedipe sur le tard). Le jeune acteur Ernst Umhauer, par son physique et son attitude, rappelle un autre acteur, Stanislas Merhar, qui tenait un rôle également ambigu dans Nettoyage à sec, d'Anne Fontaine.
    La seconde dimension, la métafiction littéraire, fait vraiment le sel du film. En écrivant quotidiennement un récit bien tourné, conclu par un mystérieux "À suivre", Claude surprend son professeur (et par ricochet son épouse qui lit aussi ses copies), attise la curiosité, jusqu'à une forme d'addiction. C'est l'écrivain qui accroche ses lecteurs et les maintient sous sa coupe, en les fidélisant de manière feuilletonesque. En narrant ce qui se passe dans l'intimité d'une maison et en se prenant comme protagoniste central, Claude cultive par ailleurs le voyeurisme de ses lecteurs, qui est, d'une certaine façon, celui de tout lecteur... et de tout spectateur. Enfin, en manipulant les membres de la famille observée, ainsi que son professeur et sa femme, Claude se trouve dans la position de l'écrivain qui manipule ses personnages et ses lecteurs. Tout comme François Ozon manipule les personnages de son scénario, mais aussi ses acteurs et nous, ses spectateurs. Tout s'emboîte et fait sens, avec pour moteur principal, à tous les niveaux, en littérature comme en cinéma, le plaisir de raconter une histoire et celui d'en décortiquer le savoir-faire.
    Très bien écrit, intelligent, drôle et joliment tordu, Dans la maison est certainement le meilleur film d'Ozon depuis Sous le sable. Il faut également souligner la qualité de l'interprétation (Fabrice Luchini en tête, idéal dans son rôle d'amoureux des belles-lettres, mais dépassé par sa passion), du montage (avec ses ellipses et ses petits flash-back) et de la musique qui accompagne le rythme soutenu de la narration. On pouvait peut-être s'attendre à une fin plus marquante, mais celle-ci est tout à fait cohérente. Aboutissement d'un récit captivant, au genre hybride, qui oscille habilement entre comédie, drame, thriller à la Hitchcock ou à la De Palma, et même film noir, avec sa mécanique bien huilée, fatale et finalement amère.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    L'INCONNU DANS LA MAISON. Le spectateur est pris au piège entre les murs du voyeurisme et de la manipulation. Une mise en scène subtile mais qui manque de chaleur, d'espace et de liberté. A suivre...
    SuperMadara
    SuperMadara

    72 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    Un thriller de manipulation prenant et qui, grâce a un formidable et admiratif Fabrice Luchini, devient un jeu de piste a la fin surprenante. Autour de la création et du parallèle entre fiction et réalité, le scénario raconte la relation ambigu entre un professeur épuisé et cynique et un de ses élèves, qui se met a écrire sur la vie d'un de ses camarades, une intrigue qui se divise en 2 actes distincts : la relation maitre/apprenti puis la rivalité du maitre dépassé face a la fougue de l'élève, un jeu dangereux mené avec brio et subtilité jusqu'a la conclusion, surprenante mais logique... Toujours dans ce registre comico-intello assez génial, Fabrice Luchini excelle en docteur Frankenstein dépassé par sa création, face au jeune Ernst Umhauer assez placide mais capable d'être terrifiant par moment, un duel des plus vifs et intrigant. Cinéaste réputé pour son esthétique propre et érotisé, Francois Ozon propose une sorte de voyage entre imaginaire et réalité, tout en gardant une touche d'ironie et de réalisme.
    Un thriller dramatique intrigant et qui manipule autant les personnages que le spectateur.
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    31 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Adapté d'une pièce de théâtre de Juan Mayorga, "Dans la maison" lorgne donc sur le "film" de formation mis en échec où les angles de vues et d'interprétations se mêlent tout du long pour s'achever dans un dernier plan aux multiples ouvertures. Tellement intéressant qu'on se dit que François Ozon aurait dû oser se libérer de la pièce pour s'ouvrir vers d'autres intentions. L'interprétation impeccable des acteurs procure au film une belle dose d'émotion dans ce film où la littérature est remise au goût du jour, vue comme un jeu, une possibilité de vivre et de s'exprimer, tout en sachant que cela comporte des dangers. François Ozon brouille les limites entre fiction et réalité et le spectateur navigue entre deux, jamais sûr de ce qui est réel ou de ce qui ne l'est pas. La frontière est ténue entre littérature et vérité, entre fiction et réalité. La seule chose de certaine, c'est ce talent de Fabrice Luchini à jouer des rôles originaux dans des films originaux. Une vraie réussite, à la française.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    François Ozon est un cinéaste conceptuel, veut toujours le prouver en mélangeant Pasolini et Hitchcock tout en adoptant le point de vue narratif de on-ne-sait-pas-qui, du prof ??? de l'élève ???...
    Il y a de quoi se lécher les babines avec ça... Mais entre le cinéaste inégal mais joyeusement risque-tout et poil à gratter de "Sitcom" et celui d'aujourd'hui ben... Disons qu'Ozon est tombé dans la bobo attitude prenant des poses auteuristes (dans le sens péjoratif du terme !!!), se moquant (de l'art contemporain, de la classe moyenne...!!!) mais sans avoir jamais le courage d'aller jusqu'au bout, adoptant une pose froide parce que ça fait bien maintenant d'adopter une pose froide au lieu d'insuffler de l'émotion...
    Bref beaucoup de prétention pour pas grand-chose... Mais allez pour terminer sur quelque chose de positif, dans ce pas grand-chose il y a quand même Luchini parfait en prof raté et qui se sait raté et quelques moments vraiment prenants ainsi qu'un concept intéressant mais dont la structure est nettement plus audacieuse que le contenu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Pour moi, c'est un chef d'oeuvre, un film à la Hitchcock, qui sort de l'ordinaire avec un Luccini en état de grâce et un ernst umhaueur très bon que je ne connaissais pas.

    Le film fait l’état d'une rédaction qui tourne entre réalité et fiction interprété d'une façon magistrale, on est à fond du début jusqu'à la fin. Je pense que ce genre de film soit on aime soit on aime pas, moi je l'ai dévoré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Très bon film Français où la réalisation et l'interprétation des acteurs sont impeccables. On en redemande... A voir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Ozon a osé mélanger hitchcock palma pasolini avec les pires défaut du cinéma francais ; clichés en rafale , intrigue prévisible , effets télephonés , dans un ennui mortel .
    La classe moyenne n'a pas de maison de ce style , les femmes de prof n'ont pas de galerie d'art comtemporain etc..
    evidemment le "beauf" avec moustache obligatoire , la maitresse de maison s'ennuie sur son canapé , le jeune homo est laid , et le pervers est beau ; le prof a des lunettes et une veste en velours
    Pauvres acteurs Lucchini toujours genial , scott thomas idem mais que penserons nous de ce genre de film dans 20ANS .
    Sponsorisé par TELERAMA un bon film pour vous degouter du cinema de la bobocratie
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Un bon film surréaliste mais curieux, original et bien joué. Rare les films français qui m'attirent, mais il en est un...
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Pas mal mais comme dans Swimming Pool ou Ricky, François Ozon se contente d'un bon point de départ et se délite hélas par la suite, ployant sous le poids des facilités... Ici le prétexte à la stylisation de personnages de la classe moyenne justifie qu'on en fasse des personnages bien trop caricaturaux pour nous faire vibrer. Dans l'esprit "création et mise en abime" je préfère encore Adaptation de Spike Jonze (malgré ses faiblesses). Dans la veine polar sur un jeune écrivain de talent dont le roman devient l'objet de toutes les convoitises, je préfère encore le DOA de 1987 avec le couple Quaid/Ryan. Chacun à sa façon tellement plus frais et modeste dans ses ambitions...
    guy m.
    guy m.

    4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Excellent film, prenant de bout en bout. Fiction et réalité , jouant l'une sur l'autre, construisent une histoire passionnante.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Ce genre de petit film français qui savent se révéler très intéressants Un contexte simple : le milieu scolaire, mais une histoire originale et passionnante. Le tout loin d'être cul-cul la praline et tombant même dans un sérieux délire malsain. Le tout n'est pas mal mais on peut finir par se perdre et il n'y a pas vraiment, ici, d’échappatoire claire. Donc, Attention !
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Bien aimé ce film qui étonne, charme, manie une ironie légère et cruelle, mêle réalité et fiction, avec sa petite dose de suspense et qui se veut aussi un film sur la création littéraire...Fabrice Lucchini n'en fait pas trop et reste parfait dans son rôle de Pygmalion bien aidé par le jeune Ernst Umbauer..les autres acteurs sont au diapason... bon moment de cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Luchini porte une partie du film à sa manière et c'est plutôt bon. Le début est prometteur. Pourtant plus ça avance, moins il est difficile de rester réceptif. Pas mauvais en soi mais manque de consistance, ça paraît surfait.
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