Derniers Avis : L'Homme qui rit - Page 20

Une adaptation au goût fantastique du chef d'oeuvre de Victor Hugo avec un G. Depardieu en grande forme. Ce qui était un roman complexe donne lieu ici à un conte, et c'est tout le charme de ce film, de raconter en 1h30 l'histoire de cet "Homme qui rit".

vu hier en avant premiere montrealaise dans le cadre du festival cinemania, ce film tres bien interprete(christa theret lumineuse, marc-andre grondin excellent et un depardieu au mieux de sa forme), me laisse perplexe, s il s agit bien d une nouvelle adaptation du roman philosophique de victor hugo, pourquoi tant de theatralite dans le traitement....
dans les seconds roles, je retiendrai la tres veneneuse emmanuelle seigner...
certes on ne s ennuie pas un seul instant pendant le film, mais quelle lourdeur parfois...Ameris a fait bien mieux....vu en avant première

« L’homme qui rit » est un film francais de Jean-Pierre Améris sortit le 26 Décembre 2012. Les acteurs principaux sont Marc-André Grondin dans le rôle de Gwynplaine, Gérard Depardieu dans le rôle du forain, Emmanuelle Seigner dans le rôle de la duchesse et Christa Theret dans le rôle de Déa. C’est un film dramatique et historique en couleurs.
Lors d’un hiver rude, un forain, Ursus, recueillit dans sa roulotte deux orphelins perdus dans le froid. Ces deux enfants étaient Gwynplaine, un jeune garçon scarifié aux coins de la bouche, ce qui donnait l’impression d’un rire et Déa une fillette devenue aveugle à cause du froid et de la neige qui avaient brulés ses yeux après que Gwynplaine l’ai retrouvé dans les bras de sa mère morte de froid lors de la tempête. En grandissant Gwynplaine, Déa et Ursus créèrent un spectacle qu’ils donnaient a travers les routes et qui se nommait « l’homme qui rit » grâce a Gwynplaine qui était la vedette de ce spectacle. Alors que leur spectacle a de plus en plus de succès, une duchesse tombe sous le charme de Gwynplaine qui lui vivait déjà une relation passionnée avec Déa. Alors que la duchesse manipule Gwynplaine la cours se moque de lui mais cela il va s’en apercevoir trop tard puisque petit à petit la richesse et la gloire vont peu à peu éloigner Gwynplaine des personnes qui l’aiment vraiment pour ce qu’il est.
Le jeux des acteurs et riche et les rôles leurs correspondaient parfaitement. Les décors sont généralement assez sombres et tristes ce qui nous plongent dans cette atmosphère dramatique. Le réalisateur a réussi son film puisqu’il nous captive pendant une heure et demie grâce a cette adaptation d’un roman de Victor Hugo ce qui ce constate facilement puisqu’il a déjà reçu un prix et six nominations. Je vous conseille donc personnellement d’aller voir ce film qui est très touchant et divertissant.

J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première et ce fut une très belle surprise. Les acteurs sont parfait, le ton est juste, l'ambiance reflète bien l'Angleterre de la fin du 17ème siècle.

J'ai eu la possibilité de voir le film hier en avant première et je ne regrette pas. L'œuvre de Victor Hugo compte 700 pages et faire un film 1h30 de qualité est une belle prouesse. Le film est certes d'époque mais il en évite tous les défauts. Au contraire, les décors sont impressionnants car ils m'ont fait voyager, tout simplement. Les dialogues sont tristement d'actualité et les phrases sur la misère d'Hugo résonne encore de nos jours malheureusement. L'univers et l'ambiance du film ressemblent beaucoup à celui de Tim Burton et le monde qui y est dépeint est vraiment fantastique. On s'attache véritablement à l'acteur principal qui est très touchant. Depardieu est juste incroyable de sincérité et littéralement habité par son rôle. Bref un régal !

L'homme qui rit est une fresque visuellement magnifique, au ton juste, adaptant avec brio l'univers de Victor Hugo. Jean-Pierre Améris nous offre un spectacle magnifique, où les acteurs sont généralement justes et crédible : Mention spéciale à Christa Théret, qui offre une très belle performance là où Emmanuelle Seigner, au contraire, déçoit par manque de profondeur.
L'homme qui rit est une réussite par sa musique et son image (enfin au cinéma français on voit une certaine originalité et un véritable ambiance) mais se révèle décevant car trop de lourdeurs, trop de temps mort. C'est un film purement artistique et littéraire, qui ne peut pas plaire à tout le monde.

Une adaptation tout à fait affligeante (il n'y a pas une seule prise de vue qui ne soit naturelle sans image de synthèse, tout y est artificiel, faux, laid et sans âme) qui mérite bien son label EuropaCorp. Seul Depardieu sauve un peu le film par quelques moments de bravoure. Grondin comme Théret sont exaspérants. Quant à la fin au fond de la mer elle arrive comme un cheveu sur la soupe (car si je ne me trompe, jamais au contraire de l'oeuvre d'Hugo ils ne sont sur un bateau avant cette scène).

Ce film était d'un original sans pareil pour un film français. Les couleurs, la musique, le cadre avaient tout de magique et la fin ne pouvait être plus triste..

Malgré une spectacle visuel riche et époustouflante, avec des décorations et des costumes très travaillées, le mise en scène de Jean-Pierre Améris reste figé et sans flamme tel le rire éternelle de son héros. L'histoire n'attache pas, l'impression que les acteurs d'Ursus n'arrivent pas quitter leur scène du moyen-age glacial et sans joie domine toute le long du film, en réduisant à néant les efforts de la Duchesse Josiane. C'est d'ailleurs la seule personnage "vivante" de l'histoire, mot que même Ursus, sensé incarner la liberté, la sagesse et vie dans ce récit à l'image de son grand auteur, semble oublier tellement son coté philosophe et théâtrale lui prennent dessus!
Ainsi l'histoire n'est plus vécu et est en résumé décevant, l'éclat si particulier avec laquelle son réalisateur avait marqué Les Emotifs anonymes ayant disparu pour laisser place à l'importance de la forme sur le fond.

Film étonnant de la part de Jean-Pierre Améris qui nous avait habitué à filmer l'intime. Il n'est visiblement pas aussi à l'aise avec le registre du conte auquel il a voulu se frotter ici.
En adaptant ce chef d'œuvre de Victor Hugo, il le vide de sa substance. À grands renforts de décors en carton-pâte et de musique grandiloquante, il veut donner des airs d'opéra à son film. Mais n'est pas Tim Burton qui veut. Mise en scène peu inspirée malgré quelques belles idées, personnages monolithiques et interprétation en roue libre, "L'homme qui rit" est une caricature dont la portée politique est totalement sous-exploitée.
Jean-Pierre Améris porte ce film en lui depuis 20 ans, dit-il. Sa persévérance l'honore mais le résultat nous navre.

J'ai adoré ce film. Il est si différent de ce qu'on voit habituellement, beau à regarder, bien joué, audacieux. Il y a sans doute des reproches à faire mais si on entre dans l'univers, on ne peut pas ne pas être émus, vraiment! Il va vite, il emmène, il est barroque. Depardieu génial, et Emmanuelle Seigner très troublante. Chez les jeunes, mention spéciale à Christa théret et sa voix rauque et sensible.
Quand on va au cinéma , on ne veut pas que tout soit parfait mais que la proposition soit belle et sincère! elle l'est!

Contrairement à se que j'ai pu lire dans certain article ce film est loin même très loin d'être le navet de l'année. Bien au contraire ce film est juste sublime.
Les acteurs sont tous excellent et en particulier Gérard Depardieu.
A voir absolument.