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    L'Homme qui rit
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Homme qui rit" et de son tournage !

    Troisième adaptation

    Le film est inspiré du roman philosophique éponyme de Victor Hugo publié en avril 1869. L’oeuvre en est à sa troisième adaptation cinématographique alors qu'à son époque, elle avait reçu un accueil mitigé, ce qui avait beaucoup affecté Hugo.

    Lieu de tournage

    L'Homme qui rit de Jean-Pierre Améris a été tourné dans la ville de Prague, dans les studios Barrandov. Ces lieux sont les principaux studios de cinéma tchèque, et font partie des plus grands en Europe.

    Il était une fois...

    Pour retranscrire le roman de Victor Hugo à l'écran, le réalisateur Jean-Pierre Améris ne voulait pas se contenter d'une simple illustration de l’œuvre. Il fallait, selon lui, avoir un parti pris. Le cinéaste a donc choisi de faire son film sur le thème du conte, sans qu'il n'y ait de frontières ni d'époque précise. Selon Améris, le film "parle du présent, de l’éternité de l’être humain qui est un être fragile, corrompu, bon et mauvais."

    Références

    Pour la création du film, Jean-Pierre Améris et son équipe ont puisé dans les univers de différentes œuvres picturales, romanesques et cinématographiques. Améris a en effet évoqué la peinture russe, anglaise et flamande ainsi que les romans d'Edgar Allan Poe. Le cinéaste a également déclaré s'être beaucoup inspiré des films de Federico Fellini et Andreï Tarkovski, mais aussi ceux de Tim Burton tels que Sweeney Todd, Sleepy Hollow ou encore Edward aux mains d'argent.

    "Why so serious ?"

    "L'homme qui rit" est un roman culte de Victor Hugo, qui a inspiré de nombreux auteurs et artistes, contemporains ou non. Selon le réalisateur Jean-Pierre Améris, "Les dessinateurs Jerry Robinson et Bob Kane reconnaissaient volontiers s’être inspirés de Gwynplaine pour le personnage du Joker, dans les comics Batman."

    Décors

    Le chef décorateur Franck Schwarz et son équipe ont travaillé sur les décors du film pendant huit semaines à Paris, avant de partir à Prague pour les studios Barrandov. En tout, il a fallu sept semaines à l'équipe pour fabriquer le premier décor, à savoir le champ de foire, établi sur les 2 000 mètres carrés du studio.

    Sourire !

    Des professionnels du maquillage et des effets spéciaux ont travaillé pendant plusieurs mois sur les moulages du visage de l'acteur Marc-André Grondin, alias Gwynplaine le défiguré. Une fois le masque réalisé, l'acteur passait trois heures par jour au maquillage. Grondin témoigne : "Je crois que c’était important pour Jean-Pierre de garder le personnage beau. Il ne voulait pas que les cicatrices soient hideuses, horribles. Sur le coup, je n’y pensais pas trop parce que les prothèses étaient tellement fines que je ne les sentais même pas."

    Musique maestro !

    La musique composée par Stéphane Moucha n'est pas seulement illustrative mais tient une place importante dans le film. Le réalisateur Jean-Pierre Améris déclare : "Au final, sur quatre-vingt-dix minutes de film, il y a cinquante cinq minutes de musique. C'est beaucoup", en ajoutant : "Je voulais que la musique participe de l’ambiance, du mystère, de l’émotion, du romantisme. Un peu comme dans un opéra."

    Thématique

    La beauté est l’élément fort du roman et à fortiori du film. Le réalisateur Jean-Pierre Améris déclare à ce sujet : "C’est l’aveugle qui voit la beauté. Selon Victor Hugo, ce n’est pas le regard objectif, c’est l’âme qui doit voir la vraie beauté. "

    Libre adaptation

    Les scénaristes ont pris certaines libertés dans l’adaptation de l’œuvre de Victor Hugo. Ils ont en effet éliminé toute la partie des digressions narratives, pour se concentrer uniquement sur le personnage de Gwynplaine.

    Portrait sur la différence

    Le cinéaste Jean-Pierre Améris déclare avoir toujours eu une préférence pour les personnages marginaux : "J’ai toujours fais des films sur la différence", déclare-t-il, en continuant : "C’est quelque chose qui m’a toujours touché, et je fais toujours des films sur les gens que l’on met de côté pour les placer au centre de l’écran. J’ai donc voulu faire le portrait de cet adolescent dans lequel un jeune d’aujourd’hui pourrait se retrouver."

    Entre le contemporain et l'historique

    Certains dialogues du film proviennent directement du roman, les autres ont été écrits dans le même style de son auteur : "Je ne voulais pas que ça sonne trop contemporain, mais il ne fallait pas non plus que ça fasse grands dialogues historiques (...) Souvent dans les films en costumes, les acteurs parlent très fort. Je n’ai jamais aimé ça. L’important dans ma direction d’acteur, c’était de les faire jouer comme s’ils jouaient un film contemporain", explique le réalisateur Jean-Pierre Améris.

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