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    Bienvenue Parmi Nous
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    benoitG80
    benoitG80

    3 297 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2012
    "Bienvenue parmi nous" aborde un sujet peu rencontré au cinéma, celui de la résilience... C'est fait ici de manière assez adroite sans pathos, sans lourdeur d'aucune sorte et avec assez de fraicheur et de sincérité... On rentre donc facilement dans cette histoire d'autant plus que l'émotion est bien au rendez-vous ! Cette vision de deux êtres en difficulté et la façon dont cette rencontre va les transformer est assez touchante et juste pour ne pas rester insensible ! Patrick Chesnais est très crédible en tant qu'artiste peintre sur la mauvaise pente tandis que Jeanne Lambert en fait un peu trop... Dommage, car elle a justement ce côté très naturel qui colle parfaitement avec son personnage de fille perdue et mal aimée...
    Donc, peut-être pas un grand film mais assurément un beau film qui mérite bien une séance !
    conrad7893
    conrad7893

    251 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    film remplit d'émotion
    patrick chesnay parfait dans ce rôle d'homme déprimé et bougon
    un très bon duo avec la jeune actrice (mélange de marceau et d'adjiani)
    l'histoire d'un homme de 60 ans, en pleine déprime décide de quitter son foyer, sa femme, ses peintures .
    il va faire la rencontre improbable de marylou une jeune ado en pleine détresse familiale.
    gràce à elle il va retrouver le goût de la vie
    grâce à lui elle va s'ouvrir et oublier ses peines
    un très joli film
    shmifmuf
    shmifmuf

    152 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Jean Becker a un schéma bien a lui. Prendre un personnage aigri et désagréable voir suicidaire et le mettre en présence d'un être à la marge ou différent et laisser la magie (ou plutôt sa bêtise) agir.
    On a donc encore une fois droit à un parcours initiatique qui fait naître une amitié improbable.
    Ce réalisateur réussit dans ses films à me faire détester des acteurs que j'aime bien habituellement.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    101 abonnés 2 165 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    L'ETE MEURTRIER. Papa Beckeroutai. En voulant reprendre les thèmes de son dernier succès 2 jours à tuer mais malheureusement ses scènes sont téléphonées, mal jouées et trop facile Becker vieillit, et ce n'est pas en essayant de révéler Jeanne Lambert façon Adjani que ça change quelque chose.
    tixou0
    tixou0

    621 abonnés 1 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Patrick Chesnais rejoint ici d’autres grands comédiens : Adjani, Depardieu, Villeret, Serrault, Gamblin, Dussolier, Balasko, Lhermitte, Auteuil, Darroussin, Dupontel, Gisèle Casadesus… Tous ont assuré (et certains plusieurs fois) des rôles principaux dans les réalisations de Jean Becker (en se limitant à la période 1983 et après), et l’on s’épuiserait à « lister » les interprètes des « seconds rôles », tous talentueux, et souvent très connus (Galabru, Cluzet, Magimel, Suzanne Flon…. Miou-Miou et Jacques Weber). Jean Becker est d’abord un metteur en scène d’acteurs, qu’il aime et qui le lui rendent bien (pour le plus grand plaisir des spectateurs). Il porte ici à l’écran un roman (comme toujours, sauf pour « Elisa ») - un livre homonyme d’Eric Holder (écrivain déjà adapté au cinéma, par exemple en 2009 : « Mademoiselle Chambon », le 4ème « long » de Stéphane Brizé) et en (co)assure comme souvent l’adaptation (et même le dialogue) - avec les romanciers François d’Epenoux (dont c’était l’œuvre qui était adaptée avec « Deux jours à tuer », alors par Eric Assous et Jérôme Beaujour) et Marie-Sabine Roger, l’auteur du livre « La Tête en friche » !). Le cinéaste s’est trouvé en connivence avec l’univers de Holder, dont son fils lui conseillait la découverte avec « Bienvenue parmi nous », l’écrivain s’attachant avec délicatesse et poésie aux histoires modestes, aux sentiments « ordinaires » qui ont aussi sa faveur (même si voulant réaliser une histoire « optimiste et lumineuse », il a dû pour ce faire réorienter la trame scénaristique vers un exposé minutieux, au jour le jour, de l’évolution vers plus de légèreté des deux personnages principaux, au départ l’un comme l’autre très « chargés », très « noirs » : un suicidaire et une ado abandonnée à elle-même). Dans « Bienvenue parmi nous » selon Jean Becker, on ne peut aussi s’empêcher de noter au passage des familiarités avec ses films précédents : encore un peintre (comme le « Dupinceau » de « Dialogue avec mon jardinier »), mal dans sa peau (voir « Deux Jours à tuer »), en position de « Pygmalion » (comme « Margeritte » - et oui, avec deux « t », elle y tenait – ouvrant un « Germain » illettré à la magie de la lecture dans « La Tête en friche »), avec une « Galatée » ado déboussolée (comme « Elisa »). On peut même tenter un parallèle avec les pêcheurs des « Enfants du Marais » (« Taillandier » est pêcheur, transite par le Marais..) sans oublier le moment où Marylou (un titre de chanson comme « Elisa ») regarde à la télévision « L’Eté meurtrier » (un douloureux passage où « Elle » tente de communiquer avec sa mère battue et ne peut que l’étreindre) – prémonitoire du drame qui va bientôt concerner la jeune fille…… La « pauvre » et le « riche ». La jeune fille et le vieux monsieur. Opposés (ou complémentaires ?). Où d’aucuns auraient espéré une amourette coquine façon « Galettes de Pont-Aven » entre le vieux portraitiste et la lolita, c’est d’amour filial qu’il est ici question : Marylou n’a pas de père (seulement des « beaux-pères », dont le dernier en date bat sa mère et essaie de l’abuser), et Taillandier des grands enfants (et deux petites-filles encore enfants). Pas de « Femme et le Pantin », mais une chaste version plutôt du « Pygmalion » de Shaw (et où l’artiste a finalement autant à gagner que son modèle). Des leçons d’évidence, un peu oubliées aujourd’hui (voire méprisées) : transmettre est un devoir et un plaisir, comme être enseigné de l’expérience des aînés à l’autre bout - les générations différentes, même éloignées en termes d’années, ont grand agrément à tirer les unes des autres. Les 2 ici s’enrichissent mutuellement : l’ado se construit affectivement (et intellectuellement aussi), quand l’artiste sclérosé (dont le travail antérieur : peindre toujours la même femme, avec ou sans chapeau, accoudée face à la mer, avait atteint son terme depuis longtemps) renaît à son contact vivifiant en retrouvant envie et inspiration. Chacun fait un pas vers l’autre, déjà pour se comprendre (les codes et le langage sont différents), et puis pour apprendre (l’effet « courte échelle »). Chesnais/Lambert : un couple « père/fille » qui fonctionne (Chesnais joue avec jubilation sur ses trois registres de fond habituels : taciturne, bougon mais aussi léger, et la débutante a des faux airs d’Adjani au même âge, en plus poupin et sans yeux bleus). On ne saurait par ailleurs trop louer le soin apporté aux seconds rôles (le sculpteur confident Max/Weber et l’épouse/Miou-Miou) et même aux rôles de complément (boucher, armurier, réceptionniste, serveur etc.) « croqués » avec pertinence. Après Jacques, le réalisateur d’«Antoine et Antoinette » (récompensé en 1947 à Cannes, par l’équivalent de la Palme d’Or - le « Grand Prix du festival International du Film »), de « Casque d’Or », « Touchez pas au grisbi », « Le Trou », disparu prématurément à l’âge de 53 ans alors qu’il montait ce dernier, ses fils Jean (qui a aujourd’hui 79 ans) et Etienne, directeur de la photographie (qui aura collaboré avec son frère sur « L’Eté meurtrier » et « Elisa »). Louis, le fils de Jean, également acteur et réalisateur (« Les Papas du Dimanche »), est surtout producteur (et celui des films de son père depuis « Effroyables Jardins », en 2003). Le sang des Becker coule aussi dans les veines d’Aurélie et Thibault Vaneck, les « Ninon » et « Nathan » de « Plus Belle la Vie », via une de leurs grand-mères, Sophie, fille de Jacques et sœur de Jean et Etienne, veuve de Pierre Vaneck (lequel joua notamment dans le « Deux Jours à tuer » réalisé par son beau-frère en 2008 – son dernier rôle). On peut même rappeler que Françoise Fabian fut la deuxième épouse de Jacques Becker (et sa veuve, en 1960) – elle a le même âge que son ancien beau-fils. Une belle famille du cinéma français ! « Bienvenue parmi nous » est le 9ème film de la « deuxième période » de Jean Becker, débutée avec « L’Eté meurtrier » (à ce jour son plus beau succès) en 1983, qui rompait avec 17 ans d’inactivité – il avait réalisé 4 premiers films de 1961 à 1966 (2 polars et 2 comédies, avec Belmondo en vedette dans 3 sur 4 d’ailleurs) et la série à succès « Les Saintes Chéries » pour la télévision en 1965. Comme son père Jacques, Jean Becker, c’est la vérité, la simplicité et la clarté, la pudeur et l’élégance. Ni racolage, ni vulgarité. Volontiers « rural » et nostalgique. Un réalisateur « classique ». Le « boboland » déteste déjà « Bienvenue parmi nous » : « pépère », « désuet », « bien-pensant » etc. (pensez un peu : même pas un ou deux vrais « cassos » à se mettre sous la dent - Marylou, qui habite en HLM défraîchie, qu’on regrette de ne pas visiter, paraît elle bien proprette - pas le moindre handicapé ou alcoolique ou drogué à l’horizon..). Gageons que ce « Bienvenue parmi nous » saura quand même trouver son public, même « poussiéreux », celui pour qui se voir conter dans les règles une histoire et en éprouver de l’émotion semble être l’essentiel. Aucun des films de Jean Becker n’a fait depuis 1983 moins de 1 million d’entrées (les meilleurs scores étant pour « Elisa », « Les Enfants du Marais » et « Un Crime au Paradis », tous trois au-dessus des 2 millions, sans oublier les 5 millions dépassés de « L’Eté meurtrier »). Comme son père (dont il a été l’assistant sur plusieurs films, dont « Le Trou », avant d’être celui de Duvivier et Verneuil) le réalisateur met un point d’honneur à être un auteur complet, qui écrit (ou au moins contrôle) son scénario et ses dialogues, ainsi que son montage (il travaille toujours à cet égard depuis 1983 avec Jacques Witta, « césarisé » deux fois, et d’abord pour «L’Eté meurtrier »). Direction d’acteurs très fine : s’il ne joue pas sur l’improvisation, il part à la quête du moindre « tressaillement d’âme » chez ses acteurs, pour rendre au maximum justice aux caractères élaborés sur le papier - à la recherche de l’appropriation des personnages, bien plus qu’à leur simple interprétation. Mise en scène au cordeau. De la « belle ouvrage ». Quelques qualités, semble-t-il….
    Hastur64
    Hastur64

    185 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Le dernier film de Jean Becker est une merveille de délicatesse et de pudeur. Tiré du roman d’Eric Holder il propose un drame où deux êtres en souffrance se prennent en charge l’un l’autre et trouvent dans cette alliance de circonstance la force de continuer vers un avenir jusque là sombre pour l’une, inenvisageable pour l’autre. La réunion de circonstance et les péripéties qui la parsèment et qui fondent l’intrigue du film ne paraissent jamais forcées ou artificielles, les évènements se déroulent avec un naturel bluffant qui fait adhérer le spectateur sans réserve aux aventures de ce duo. Mais ce qui assure la grande réussite de ce long-métrage et la grande crédibilité des personnages c’est l’interprétation des deux principaux acteurs qui l’un avec l’expérience du vieux routier et l’autre avec la fraîcheur de la jeune pousse offrent un tandem d’individus perdus dans un monde qui soit ne les désire plus, soit les pousse dans la solitude. Patrick Chesnais portraitiste avec beaucoup de sobriété ce vieux peintre lassé de sa vie rangée et aux yeux de tous accomplie, mais qui ne le comble plus au point de le pousser dans des mesures extrêmes. Jeanne Lambert pour sa première expérience au cinéma fait montre d’un instinct d’actrice qui la hausse au niveau des Sophie Marceau et Charlotte Gainsbourg dans leurs premiers rôles. Ces deux êtres, au final, se dévoilent peu, mais expriment l’un pour l’autre un attachement tout en non-dit qui permet un film de ne jamais tomber dans un sentimentalisme lacrymal au profit d’émotions voilées de pudeur. Un des meilleurs drames du cinéma français de l’année 2012, à ne surtout pas manquer si vous ne l’aviez pas encore vu.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 038 abonnés 4 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Film très critiqué par la presse française, Bienvenue parmi nous est un Becker assez faible en effet. Disons que c’est une sorte d’expérience ratée, avec de bonnes intentions, mais un traitement pas à la hauteur.
    Sur la forme le film n’est pas vilain. Mise en scène décente de Becker, ambiance naturelle assez appréciable avec une photographie raffinée, bande son discrète mais pas vilaine et avec quelques passages plus punchie. Bienvenue parmi nous est un film élégant, très classicisant certes, mais qui conserve une certaine fraicheur, celle du bord de mer à n’en pas douter !
    Plutôt joli donc, le film de Becker souffre surtout d’une histoire très fade. On peine réellement à croire au personnage de Chesnais, et toute la première partie du film m’a été peu digeste je dois dire ! C’est cliché, c’est lénifiant, c’est caricatural, il vaut mieux éviter les vingt premières minutes environ, c’est assez difficile. Après, on s’attend à ce que ça décolle, mais en fait non ! La rencontre avec le personnage de Jeanne Lambert ne ressemble réellement à rien, et le film va ensuite enquiller des scènes disparates frôlant parfois l’invraisemblance. Ce qui est dommage c’est que certaines de ces scènes sont plutôt belles, avec des dialogues parfois drôles, parfois graves, mais Becker est incapable dans ce film de lier toutes ces scènes de façon intelligente. Ce sont des morceaux décontextualisés dont l’objectif à l’évidence est de faire évoluer les personnages respectivement, mais qui arrivent comme un cheveu sur la soupe et peuvent déboucher juste après sur une autre histoire déconnectée de la précédente. C’est presque un film à chapitre, et à la limite le film aurait dû mieux assumer ce style, ce qui aurait pu justifier d’une narration plus saccadée.
    Le casting propose essentiellement un duo entre Chesnais et Lambert. Une actrice quasi-débutante, et un vieux routier du cinéma français ! Une rencontre étrange donc, et qui ne fonctionne qu’à moitié. Jeanne Lambert est charmante certes, et son jeu est parfois efficace, mais son manque de maturité est frappant, et certaines de ses réactions sentent franchement le forcé et le surjoué. On le voit aux expressions de son visage, on l’entend dans l’intonation de sa voix, manifestement elle a encore un jeu très théâtral, ce qui n’est pas surprenant vu qu’elle débutait ici, mais ce qui nuit forcément à une des quêtes évidentes du film : le naturel. Chesnais pour sa part est très pénible dans la première partie, surjouant lui aussi son personnage, mais il trouve bien ses marques par la suite, et on sent là un acteur d’expérience qui s’en tire bien. Il reste loin de son meilleur niveau cependant.
    Bienvenue parmi nous est au final un film frustrant, car on aurait pu tenir un road-movie drôle et grave à la fois, et on hérite d’une comédie dramatique faiblarde où l’écriture vacillante et un jeu d’acteur inégal finissent par faire des trous significatifs ! Pas indécent, et il y a de beaux moments, mais il manque à l’évidence quelque chose pour transporter cette histoire !
    Jean-Luc Malandain
    Jean-Luc Malandain

    32 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Ni l'âge ni le road-movie ne réussissent à Becker. Même un Chesnais ne sauve qu'à grand peine du naufrage cette navrante enfilade de lieux communs, de clichés "plus-cliché-tu-meurs". C'est aux ressources encore opérantes de son talent de vieux routier -pourtant une nouvelle fois bien sous-exploité- que l'on doit quelques instants de grâce et d'émotion. A aucun moment cependant nous n'avons l'impression qu'il croie lui-même à ce ènième rôle de bougon au grand cœur. Il serait plus que temps que le cinéma donne à Patrick Chesnais un rôle qui le mérite. Ce ne sera pas Becker qui l'aura fait.
    En guise de bonus, Jean Becker nous arrache un sourire apitoyé lorsqu'il dévoile sa fixette non réglée sur Adjani. Du coup, comme on n'est pas mieux servi que par soi-même, il s'auto-référencie par le biais d'un clin d'oeil assez grossier. Le hic, c'est que la jeune Jeanne Lambert, si elle est presque aussi jolie que la jeune Isabelle, a l'air presque aussi nunuche que la, jeune Marceau.
    Du gros ennui.
    Alain D.
    Alain D.

    477 abonnés 3 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Un drame poignant, magnifiquement mis en image par Jean Becker, un cinéaste qui sait raconter une histoire. Sur un scénario parfaitement adapté, il nous offre des scènes intenses, avec beaucoup de réalisme, un grand souci du détail et même quelques bribes d'humour.
    Cerises sur ce gâteau, la prestation d'acteur d'un très bon Patrick Chesnais, bien secondé par la justesse et la fraicheur de Melle Jeanne Lambert.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    106 abonnés 2 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    Au début on peut craindre une énième comédie bourgeoise avec la maison de campagne, la petite famille qui vit son psychodrame dans le luxe autour du salon de jardin.
    Et puis non il n'en est rien, Patrick Chesnais prend le large et c'est un tout autre scénario qui nous attend. Un magnifique duo entre Jeanne Lambert actrice débutante belle et fraîche et Patrick Chesnais acteur accompli en vieux grognon bien sympathique.
    Une photo magnifique lors des scènes tournées sur la plage.
    Une mention spéciale à Xavier Gallais dans le rôle du serveur.
    Un trés beau film signé Jean Becker.
    natlin 06
    natlin 06

    21 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2012
    un tres beau film de jean becker, encore, chesnais juste tres bon, belle performance de jeanne lambert pour une premiere, une belle histoire
    Akamaru
    Akamaru

    2 748 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    Si Jean Becker a toujours été le pape des chroniques champêtres et humanistes délicieusement surannées ,il faut avouer que la qualité de son cinéma est en baisse constante et inquiétante depuis des années. "Bienvenue parmi nous" est donc une nouvelle histoires de deux âmes blessées,qui n'ont strictement rien à faire ensemble,mais que la détresse rapproche. Patrick Chesnais peut bougonner à l'envie,c'est son rôle qui veut ça. Jeanne Lambert,guère dirigée,peut décliner le cliché de l'ado rebelle et naïve à toutes les sauces. Bien sûr,de la tendresse émerge entre leurs deux personnages,et si on était dans un téléfilm estival,ça suffirait amplement. Mais justement,nous sommes au cinéma,et Becker a tendance à l'oublier. Mise en scène purement fonctionnelle,utilisation tire-larmes de la musique,morale épaisse sur les vertus de la réconciliation familiale. Tout est bien qui finit bien,comme si une telle situation était encore possible en 2012...
    Jean-Pierre D
    Jean-Pierre D

    11 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Excellente surprise ! Le sujet n'étant pas des plus réjouissants, on pouvait s'attendre à un minimum d'ennui, eh bien il n'en est rien !
    Nelly M.
    Nelly M.

    78 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2012
    Il arrive que certaines d'affiche offrent l'occasion de rentabiliser un passeport de fête du cinéma... D'abord s'habituer à la facture téléfilm, ces assommants fonds sonores qui polluent. Se faire aussi à la petite nouvelle dont le frais visage débarque en gros plans alors qu'elle passe beaucoup mieux de plain-pied tant elle est expressive (Jeanne Lambert). Boucher et serveur de restaurant ressuscitent les caricatures d'après-guerre, à croire que ce populisme-là a de beaux jours en perspective, il fait rire jaune bien qu'on finisse par adhérer... Le fusil est crucial dans cette mini-thérapie où passe et repasse Miou-Miou et où Jacques Wéber promène sa bonhomie, tous deux aptes à attendre leur homme. Il a comme on dit un peu vite "tour pour être heureux" ce Taillandier qui peste contre lui-même. Son escapade lui offre certes des profils féminins tout neufs, autre chose que d'éternelles chapeautées vues de dos... A part les lourdeurs de forme tout au long du récit, reconnaissons que Patrick Chesnais vaut le déplacement.
    nestor13
    nestor13

    52 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Un peu comme Christine avait apporté de l'inspiration à Claude Lantier (le frêre du révolutionnaire) dans "L'oeuvre", l'innocente et pouponne Jeanne Lambert redonne ici le goût de vivre à l'artiste désabusé Patrick Chesnais. Nous ne sommes pourtant pas dans du Zola mais dans un très joli film de Jean Becker, dans la droite lignée de toutes ses précédentes livraisons d'ailleurs. "Bienvenue parmi nous" reprend ainsi ses thèmes de prédilection que sont l'amitié, l'art (Daniel Auteuil maniait déjà le pinceau dans "Dialogue avec mon jardinier") ou la rencontre entre les générations (on se souvient encore du beau duo Gérard Depardieu/Gisèle Casadesus dans "La tête en friche"). En résumé l'innocence, le joie de vivre et les tendres sentiments. Cela peut paraître béat, superficiel et certaines situations un peu caricaturales. Qu'importe, l'optimisme est toujours bon à prendre, sous quelque forme qu'il soit. Jean Becker : quelques grammes de douceur dans un monde de brutes.
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