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    Coco
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Coco" et de son tournage !

    Coco, de la mer...de ?

    Le film a été rebaptisé "Viva" au Brésil ; en effet, le terme Coco étant trop proche du mot portugais cocô, signifiant "merde".

    De la diversité

    Impulsé par une idée de Lee Unkrich (Toy Story 3) et signé par ce dernier, Coco est également réalisé par Adrian Molina, qui a pu enrichir le projet de ses racines mexicaines. Un pas de plus vers la diversité des personnages et des équipes aux studios Disney-Pixar qui, à l’image de ce qui avait été fait l’an dernier pour Vaiana, ont mis un point d’honneur à engager de nombreux comédiens originaires du Mexique pour constituer le casting vocal de Coco.

    Si si la famille !

    Le thème universel de la famille trouvait un profond écho chez les créateurs du film. Adrian Molina, co-réalisateur et scénariste, confie : "Nous faisons tous partie d’une famille. Les rapports humains en son sein sont à la fois merveilleux et compliqués, mais ils contribuent à faire de nous ce que nous sommes. Cela nous a conduits à nous demander ce qui se passerait si nous avions la possibilité de rencontrer nos ancêtres. Que reconnaîtrions-nous chez eux que nous avons vu en nous-même ?"

    Lee Unkrich ajoute : "Nous espérons tous que l’on se souviendra de nous quand nous ne serons plus là. Que l’on comptera encore pour quelqu’un une fois que notre temps sur Terre sera écoulé. De même, nous sommes attachés au souvenir de ceux que nous avons aimés, de notre façon de vouloir les garder vivants dans nos cœurs. En partageant leurs histoires et en créant la nôtre, nous bâtissons le lien entre les générations, un lien qui transcende le quotidien."

    Similitudes ?

    L'histoire de Coco se rapproche de celle de La Légende de Manolo, long-métrage d'animation mis en scène par Jorge R. Gutierrez et produit par Guillermo del Toro.

    La musique dans la peau

    Coco rend hommage à tous les styles de musique mexicaine. La productrice Darla K. Anderson souligne le perfectionnisme des cinéastes, qui voulaient être sûrs que la musique du film serait authentique non seulement au plan sonore, mais aussi au plan visuel.

    "Nous avons pris pour modèle des images et des films montrant des musiciens en train d’interpréter de formidables morceaux. Ainsi, quand Miguel joue de la guitare, son doigté est tout ce qu’il y a de plus réaliste. Nous avons aussi engagé plusieurs musiciens mexicains talentueux qui ont mis tout leur cœur et leur âme dans les mélodies du film, et cela fait toute la différence !"

    Voix françaises

    Le rôle principal de Coco, celui de Miguel, a été confié à Andrea Santamaria. Tout comme son personnage dans le film, Andrea est âgé de 12 ans et a une passion dévorante pour la guitare et le chant. Quant à Hector, un charmant squelette un peu filou du monde des ancêtres, il est campé par Ary Abittan, qui fait ses premiers pas dans le monde du doublage d'animation. François-Xavier Demaison complète ce casting avec le rôle du Mariachi. Le comédien avait déjà donné de la voix pour Disney en prêtant son timbre au héros des Mondes de Ralph.

    Recherches approfondies

    Pour Coco, les cinéastes ont souhaité plonger le public dans la culture qui sert d’écrin à leur histoire. Ils ont donc mené des recherches approfondies dans plusieurs domaines, ont engagé des consultants et des experts, étudié les beaux-arts, les arts populaires, le cinéma, la musique, et sillonné le pays à la rencontre de ses traditions et de son peuple, des lieux et des modes de vie.

    Parmi les conseillers culturels qui ont apporté leur contribution figurent le dessinateur politique Lalo Alcaraz, le dramaturge Octavio Solis, et Marcela Davison Avilés, auteure reconnue dans le domaine des arts, productrice indépendante, conseil et porte-parole de la culture mexicaine. Ces consultants, tous issus de familles mexicaines, ont influé sur tous les aspects du film, des vêtements aux décors en passant par les couleurs et même les dialogues, encourageant à y mêler espagnol et anglais. Octavio Solis précise : "Cela reflète notre éducation. Nous avons grandi dans des foyers bilingues. Dans la cour de l’école, on parlait aussi bien en espagnol qu’en anglais."

    Sillonner le Mexique

    Le réalisateur Lee Unkrich revient sur le travail de recherches autour de Coco : "Dès l’instant où nous avons décidé de raconter une histoire qui se déroule au Mexique, nous avons organisé notre premier voyage de recherches. Durant trois ans, nous avons exploré les musées, les marchés, les places, les ateliers, les églises, les haciendas et les cimetières à travers le Mexique. Des familles nous ont ouvert leurs portes et nous ont parlé de la nourriture qu’ils aimaient, de la musique qu’ils écoutaient, de leurs moyens de subsistance et de leurs traditions. Plus important encore, nous avons été témoins de l’importance que revêt pour eux la famille. C’est ce dernier point qui a réellement été l’étincelle donnant naissance à l’histoire. Nous voulions explorer les liens familiaux qui nous unissent aux générations qui nous ont précédés. L’histoire de Coco célèbre le passé tout en étant tournée vers l’avenir."

    Polémique ?

    Coco est basé sur "El dia de Los Muertos", le jour des morts, fête traditionnelle religieuse de la culture mexicaine. En ce sens, il a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, créant un mouvement dénonçant le marketing autour d'une fête sacrée. Un dessinateur de comics très critique envers Disney, Lalo Alcaraz, est même allé jusqu'à créer une affiche avec un Mickey géant squelette ("Muerto Mouse") piétinant le peuple. La tagline ? "It’s coming to trademark your cultura", que l'on peut traduire par "Il arrive pour faire de votre culture une marque." Ironie du sort, Alcaraz a ensuite été engagé par Disney-Pixar pour occuper le poste de consultant sur Coco.

    D'un monde à l'autre

    Coco se déroule au Mexique dans deux mondes bien distincts, des univers parallèles : le monde des vivants et le Monde des Ancêtres. Pour les représenter, les artistes des studios Pixar ont puisé leur inspiration dans leurs voyages de recherches. Le chef décorateur Harley Jessup précise : "Le Mexique est un rêve pour un dessinateur. Nous brûlions d’envie de mettre dans le film toute la richesse des couleurs et des textures que nous avons vues là-bas." La gageure consistait à créer dans leur intégralité deux univers différents.  Toute l’année, ces deux mondes vivent harmonieusement chacun de leur côté, mais une fois par an, pour une journée seulement, ils convergent comme par magie. Le réalisateur Lee Unkrich explique : "El Día de los Muertos est une sorte de gigantesque réunion de famille qui réunit les vivants et leurs ancêtres. Ce n’est pas un jour de deuil mais une fête. On se souvient des membres de sa famille et des êtres aimés qui nous ont quittés, et on fait tout pour les rapprocher de nous et leur montrer qu’on ne les a pas oubliés."

    Créer Santa Cecilia

    Le chef décorateur Harley Jessup revient sur son approche autour de la création de la ville de Santa Cecilia : "Santa Cecilia est inspirée de vrais villages mexicains. Pour le monde des vivants, nous avons opté pour une esthétique ancrée dans la réalité. L’atmosphère y est baignée de soleil et poussiéreuse, avec des touches de couleurs vives apportées par les décorations pour le Día de los Muertos. À Santa Cecilia, on trouve une place centrale où les habitants se rassemblent, la propriété des Rivera où l’arrière-arrière-grand-mère de Miguel a installé l’entreprise de cordonnerie familiale, et le cimetière local, très présent dans l’histoire."

    C’est à Santa Cecilia, baptisée en l’honneur de la patronne des musiciens, que vivent Miguel et tout le clan Rivera. Malgré sa petite taille, la ville jouit d’une formidable réputation. Harley Jessup et son équipe se sont transformés en architectes urbanistes : ils ont créé le plan du village de Santa Cecilia sur le modèle d’une petite ville rurale mexicaine typique. Le superviseur des décors Chris Bernardi relate : "Santa Cecilia est un bon exemple de la manière dont l’histoire a façonné l’esthétique du film. Il fallait que ce soit une petite ville parce que Miguel s’y sent un peu à l’étroit, et qu’il rêve de suivre les traces de son idole, partie conquérir le vaste monde."

    Incarner Miguel

    C’est Anthony Gonzalez qui prête sa voix à Miguel dans la version originale, et le jeune Andrea Santamaria dans la version française. La productrice Darla K. Anderson confie : "Anthony était fait pour ce rôle. Il joue de la musique mariachi depuis l’âge de 4 ans et comprend donc parfaitement l’amour que Miguel porte à la musique et son désir brûlant de se produire sur scène." Anthony Gonzalez déclare : "Miguel et moi avons beaucoup en commun. On a tous les deux 12 ans, on aime notre famille et on adore la musique. Je me sens proche de lui parce que nous sommes tous deux déterminés et persévérants, que nous partageons la même passion pour la musique et qu’on n’abandonne jamais." Adrian Molina, le co-réalisateur, remarque : "En définitive, tout le monde peut se sentir proche de cet adolescent. Qui n’a pas un rêve, qui s’accompagne inévitablement de la question : vais-je y arriver ? Miguel, lui, doit en plus affronter la pression familiale qui s’y oppose."

    Créer le Pont de Soucis

    Pour relier les deux mondes de Coco, les artistes souhaitaient un passage magique. Lors de leurs voyages au Mexique, ils avaient remarqué quelque chose de particulièrement spectaculaire. Le réalisateur Lee Unkrich raconte : "Nous avons participé au Dia de los Muertos à Mexico et avons vu des chemins tracés avec des pétales de soucis qui menaient de la rue aux ofrendas – ces autels sur lesquels trônent les photos des défunts, leurs mets préférés et des objets spéciaux. Nous avons appris qu’ils avaient pour but de guider les esprits vers leur famille."

    Cette expérience a fait si forte impression sur les cinéastes qu’ils ont choisi d’ériger un flamboyant pont en pétales de soucis orange afin de relier les deux mondes. Le chef décorateur Harley Jessup commente : "C’est magnifique, féérique. La forme renvoie en outre aux anciens aqueducs mexicains et le magnifique orange symbolise le lien à la famille." Danielle Feinberg, directrice de la photographie en charge de l’éclairage, a cependant montré au départ une certaine réticence : "C’est le genre de chose sur laquelle vous savez que vous allez vous arracher les cheveux, mais qui peut aussi se révéler géniale… à condition de s’en sortir. Les pétales se comportaient en fait comme des sources de lumière. Nous avons utilisé un nouveau genre d’éclairage, la lumière particulaire, constituée de très nombreux points. Notre équipe chargée des effets spéciaux nous a fourni de quoi déterminer automatiquement sur quels pétales un personnage marche quand il traverse le pont et contrôler l’émission de lumière en créant de petits points lumineux à leur contact."

    Le monde des ancêtres

    Pour Santa Cecilia, les cinéastes ont pu s’inspirer des villes vibrantes et colorées qu’ils ont visitées au Mexique, mais vers quoi se tourner pour créer le Monde des Ancêtres ? Le réalisateur Lee Unkrich déclare : "Je ne voulais pas d’un monde farfelu sans rime ni raison. Il devait y avoir au contraire une certaine logique. La première étant qu’il fallait que ce monde soit en perpétuelle expansion en raison du nombre de nouveaux habitants qui ne cessent d’arriver. Alors, quelle forme pouvait prendre un monde qui doit grandir en permanence ?"

    Sur ce plan, les créateurs se sont inspirés de l’histoire ancienne de la ville de Mexico. Elle a été bâtie à l’origine sur le site de la cité aztèque de Tenochtitlán, qui était jadis entourée d’eau. Même si aujourd’hui celle-ci a pratiquement disparu, les artistes ont trouvé passionnant le concept d’une cité émergeant littéralement de l’eau. Le réalisateur explique : "Cela se prêtait naturellement à cette idée de tours, exactement comme le corail grandit dans la mer – chaque étage représentant une phase différente de l’Histoire." Le chef décorateur Harley Jessup ajoute : "Les pyramides mésoaméricaines qui forment la base des tours sont surmontées de structures de style colonial espagnol, et ainsi de suite. Chaque niveau correspond à une époque distincte marquant l’arrivée de nouveaux occupants. Il y a même des grues de construction."

    Créer des squelettes

    Le Monde des Ancêtres abrite une communauté de disparus riche et vibrante, mais la nature même de ses habitants – des squelettes – n’a pas facilité le travail de l’équipe. Daniel Arriaga, directeur artistique en charge des personnages, explique : "Toute la difficulté a consisté à leur conférer de la personnalité bien qu’ils n’aient ni peau, ni muscles, ni même de nez ou de lèvres. Nous avons donc joué sur les formes et les couleurs. Nous avons sculpté et étudié l’anatomie du crâne sous tous les angles afin de déterminer où l’on pouvait apporter un peu d’originalité et de charme aux personnages."

    J.D. Northrup, superviseur de la technologie globale, est arrivé sur le projet très tôt dans le processus de production afin de traiter les problèmes potentiels liés au film. La création des squelettes en était un, et de taille. Il développe : "Les squelettes peuvent détacher leurs os et on exploite cette caractéristique de façon très amusante. Même leurs vertèbres se désolidarisent. Comme chaque morceau devait être indépendant, cela a entraîné un rigging d’une complexité jamais atteinte et un pipeline de la même veine."

    Ernesto de la Cruz

    Star de la scène et de l’écran, Ernesto de la Cruz est adoré pour sa voix de velours, son physique séduisant, son charisme irrésistible et les paroles inoubliables de ses chansons. Il joue d’une guitare emblématique, incrustée de nacre et dont la tête est en forme de crâne. Il est l’auteur de plus d’une vingtaine de chansons, de six albums et sept longs métrages qui retracent son illustre carrière. La plus connue de ses chansons est « Remember Me ».  Pour rendre plausible l’adoration que porte Miguel à Ernesto, les cinéastes ont réalisé qu’il leur faudrait bâtir toute une carrière à ce personnage fictif.

    Adrian Molina a fait équipe avec l’auteure-compositrice Germaine Franco pour écrire certaines chansons de son répertoire. Il déclare : "La musique est très importante pour Miguel, et elle ancre le personnage d’Ernesto. Nous voulions donc écrire des chansons qui installent le genre d’interprète qu’il était et expliquent sa popularité." Daniel Arriaga, directeur artistique des personnages, explique : "La création du personnage d’Ernesto puise ses racines chez plusieurs célébrités mexicaines. La première a été un très célèbre chanteur et acteur des années 30 et 40. Nous nous sommes aussi inspirés d’un comédien de l’âge d’or du cinéma mexicain et, pour une référence plus moderne, nous nous sommes tournés vers Vicente Fernández, qui continue à récolter des Grammy Awards. Ils nous ont donné des idées en termes de costumes, de chevelure, de moustache, d’assurance, de physique ou de posture."

    Michael Giacchino à la baguette

    Enregistrée avec un orchestre de 83 musiciens, la musique originale de Coco a été composée par Michael Giacchino, à qui l’on doit la musique oscarisée de Là-haut. Le compositeur explique qu’il choisit les projets auxquels il collabore en fonction de la réaction initiale que l’histoire provoque en lui : "Je dois ressentir un sentiment que je puisse transcrire par la suite sous forme de musique. Coco a fait naître en moi toute une mosaïque d’émotions. Le film m’a fait penser à mes parents et à ceux de ma famille qui vivent là-bas en Italie. Ce film parlera à tout le monde."

    Michael Giacchino a découvert très jeune le monde de la musique en écoutant des disques dans la cave familiale : "J’avais 9 ans quand je suis tombé sur un album de musique mexicaine. Je n’arrêtais pas de l’écouter ! J’aimais les mélodies et le côté lyrique, poétique. L’écouter faisait naître en moi beaucoup d’émotions."  Même s’il a étudié par la suite la musique mexicaine dans le cadre de sa formation, le compositeur confie que travailler sur Coco lui a ouvert les portes de tout un monde à explorer : "Nous voulions que la musique du film donne l’impression de jaillir directement de son univers. Cela signifiait qu’il fallait utiliser des instruments typiquement mexicains et aspirer au maximum d’authenticité dans tous les domaines."

    De La Reine des neiges à Coco

    Pour donner vie à la passion de Miguel, l’équipe de Coco a sollicité les talents de célèbres auteurs-compositeurs, parmi lesquels le duo formé par Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez, récompensé aux Oscars pour leur travail sur La Reine des neiges. Ils ont ainsi écrit la chanson thème « Remember Me », le titre phare de l’immense vedette Ernesto de la Cruz qui revient à plusieurs reprises dans le film.  Kristen Anderson-Lopez déclare : "C’est l’appel de quelqu’un qui espère ne pas être oublié par la personne qui l’a aimé. Mais les paroles peuvent être interprétées de bien des manières différentes selon le tempo et la tonalité de la musique".   

    Les chanteurs couronnés aux Grammy Awards Miguel et Natalia Lafourcade ont enregistré la version de « Remember Me » qui accompagne le générique de fin. Celui-ci commente : "C’est une chanson spéciale parce qu’elle parle de la famille et dit qu’il faut se souvenir de ses origines. Il faut rendre grâce à l’amour de ceux qui nous ont précédés et aux sacrifices qu’ils ont faits pour que nous puissions devenir ce que nous sommes. C’est un message assez fort pour toucher tous ceux qui l’entendront, et nous apportons encore plus de profondeur et d’âme à cette chanson avec cette version."

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