Mon compte
    The Grand Budapest Hotel
    Note moyenne
    4,2
    30404 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Grand Budapest Hotel ?

    1 295 critiques spectateurs

    5
    271 critiques
    4
    546 critiques
    3
    289 critiques
    2
    110 critiques
    1
    47 critiques
    0
    32 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Kivodulh
    Kivodulh

    33 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Étonnant. Drôle. Atypique. Entraînant. Parfaitement interprété et realisé. Jamais vu. Voilà un film dont il serait fou de se passer !
    Velma21
    Velma21

    25 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Dans le monde merveilleux de Wes Anderson, les rêveurs ont tous les droits. Enfant solitaire, renard rusé, amoureux de la mer… ils entendent mener leur quête jusqu’au bout, peu importe les difficultés qu’ils rencontrent. Ce monde n’existe pas vraiment bien sûr, mais il est tellement exotique que tout le monde veut y habiter. Avec The Grand Budapest Hotel, le cinéaste franchit une étape supplémentaire dans l’imaginaire en situant son action dans un pays fictif. Un choix créatif et politique à la fois, puisque ce subterfuge lui permet de critiquer la montée des mouvements nationalistes dans les années 30.

    Comme avec Moonrise Kingdom qui se déroulait dans les années 60, l’esthétique délicieusement surannée de Wes Anderson prend encore plus de sens quand elle sert une intrigue historique. Depuis toujours entre ses plans quasi symétriques, ses couleurs pures et éclatantes et ses personnages folkloriques, le réalisateur tente de capter une sorte de réalité aujourd’hui révolue. Et c’est d’ailleurs pour cela que chacun de ses longs métrages est empreint d’un parfum de nostalgie. The Grand Budapest Hotel n’échappe pas à cette règle, mais la beauté formelle est rattrapée cette fois-ci par le sens de l’aventure de son auteur.

    Il plane comme un soupçon de Tintin dans cette histoire de groom immigré qui hérite d’un grand hôtel. L’intrépide journaliste prend ici les traits d’un jeune Lobby Boy (la découverte Tony Revolori) et le capitaine Haddock se transforme en maître d’hôtel chevronné (Ralph Fiennes, Skyfall). Sauf que ce dernier a troqué ses bouteilles de rhum contre un penchant pour les vieilles dames. Dans cette version la Castafiore/Tilda Swinton (Snowpiercer, Only Lovers Left Alive) n’a donc pas trop de mal à arriver à ses fins. Les oeuvres de Stefan Zweig (à qui le film est dédié) et celles d’Agatha Christie complètent les influences du réalisateur.

    Le reste n’est que pure fantaisie. Gags burlesques, décors dessinés, personnages tout droit sortis d’une bande dessinée… le cinéaste s’amuse comme un petit fou avec la bêtise humaine. Il peut compter en plus sur un casting hétéroclite composé de fidèles (Owen Wilson, Bill Murray, Willem Dafoe, Edward Norton, Adrian Brody, Harvey Keitel, Mathieu Amalric…) et de petits nouveaux (Saoirse Ronan, Jude Law, Léa Seydoux). Tous ont épousé cet univers de doux-dingue avec talent. Une réussite sur toute la ligne pour Monsieur Anderson.

    Lire d'autres critiques sur Lost in Universes.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    Un vieux romancier (Zero Moutapha) nous livre les secrets de son bestseller qui est en fait très inspirée de sa propre vie. On se retrouve en plongée successives dans différentes tranches de vie de son passé à diverses époques dans le curieux pays de Zubrowka dans l’entre deux guerre. Ce fameux romancier était un garçon d’étage au très select « Grand Budapest Hôtel ». Son tuteur, Gustave H., est l’homme aux clés d’or très zélé du célèbre palace qui le prend sous son aile en vue d’en faire son successeur. Ce dernier n’hésite pas à honorer les mamys du palace pour les conserver comme clientes ; ce personnage de concierge hi class gérontophile est central et d’un régal absolu. Lâche et chevaleresque, abrupt mais romantique. Il incarne aussi le maintien de l’art de vivre à l’ancienne : une vraie balise pour La Belle Epoque menacée par le fascisme naissant. Rien que le nom de son parfum nous amuse : « L’air de panache » (en français dans le texte). Zero Moutapha, le liftier, le définit par cette délicieuse phrase : « il entretenait l’illusion avec une grâce merveilleuse ». Mais voilà qu’une de ses octogénaires qu’il culbute régulièrement, richissime, le couche sur son testament et lui lègue une grande partie de sa fortune… Que l’aventure commence ; au milieu du bruit de botte dans un pays où la « Section Zig Zag » prend le pouvoir. Traité les SS par le burlesque rappelle beaucoup « Le dictateur » de Chaplin et « La vie est belle » de Benigni.
    Wes Anderson pour ce 8ème long métrage marque encore plus de son empreinte très particulière le cinéma mondial ; il est même reparti du Festival de Berlin avec le Prix du Jury. Son film est construit comme un gigantesque jeu de l’oie avec des prisons, des chausse trappes, des évasions, des pièges,… le tout agrémenté d’une galerie de personnages haut en couleur que l’on prend plaisir à voir apparaitre et disparaitre tout au long de l’histoire, mais toujours avec beaucoup de lisibilité et de fluidité. Derrière cette galerie de personnalités improbables se loge un casting de très haut vol : une octogénaire énamourée (Tilda Swinton) ; un maître d’hôtel français insondable (Mathieu Amalric) ; un tueur à gage effrayant (Willem Dafoe) ; le fameux concierge octophile (Ralph Fiennes) ; une servante ingénue (Léa Seydoux) ; mais aussi Bill Murray, Jeff Glodblum ;… Chez Wes Anderson, un monde complexe s’ouvre à nous, entièrement conçu par un féru de détails pléthoriques ; et cette palette de personnage en est qu’une partie. En fond, Wes Anderson se régale avec des décors magiques croulant sous une multitude de détails et d’inventions vintage ; on est à la limite de la surcharge visuelle. On se croirait presque dans la maison d’Hansel et Gretel, le palace ressemble à un gros gâteau que l’on a envie de dévorer. L’imagination débordante d’Anderson de ses précédents films prend ici un tour grandiose voire granguignolesque ; une profusion rarement vue au cinéma. Les personnages… c’est fait… Le décor… aussi… alors parlons du rythme. Caméra en mouvement dans des travellings hyper léchés, son cadrage si particulier truffé de personnages, du mouvement dans le cadre, sa profondeur de champ, l’utilisation d’un format d’image en adéquation avec l’époque (alternance 4/3, 16/9,…) : la direction artistique du film est exceptionnelle. Un univers créé de toute pièce. Cette mise en scène avec une richesse visuelle hors pair offre un rythme de train fou ; l’œil ne parvient que difficilement à capter toute la richesse de cette œuvre. Certains comparent ce film à Tintin ou Blake et Mortimer voir Spirou (pour Zero le liftier) ; certaines scènes comme l’évasion sont certes très cartoonesques et l’esthétique repose sur la ligne claire. C’est aussi du Jeunet et Caro converti aux acidulés, tant il invente un monde baroque prétexte à des aventures rocambolesques et endiablées, et à des rebondissements absurdes et jubilatoires. De toute cette énergie émane une drôlerie sacrément communicative. Au-delà du plaisir visuel et scénaristique, la bande sonore menée par le grand Alexandre Desplat toujours très proche des images est virtuose.
    Cette fable où règne le crépuscule d’un monde perdu est burlesque et drôle à souhait. On pourrait juste reprocher à Anderson d’en faire trop et de charger un peu trop la mule visuelle. Mais le dépaysement est tellement total et garanti que seuls les grincheux noteront le trop plein de bonnes intentions.
    Marianne : « Un festival d'acteurs, un merveilleux capharnaüm narratif puissamment maîtrisé, un carrousel d'images emballantes et emballées, un pur plaisir de cinéma, haletant et raffiné »
    A voir impérativement au cinéma… et plutôt en VF pour les non bilingues car le film est bavard et le temps passé à lire les ST est perdu pour apprécier tout le soin apporter à l’image.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Tout simplement génial, tout est vraiment parfait dans ce film, les acteurs, la musique, l'humour, le rythme, l'ambiance... Vraiment rien à redire. Courez vite voir ce chef d'oeuvre, vous ne serez pas déçu !
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Formidable et gonflé. Un bonheur de cinéma, et un casting dément. Une gifle visuelle… impeccable.
    Kinops
    Kinops

    17 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2014
    The Grand Budapest Hotel : Petit bijou dont seul Wes Anderson a le secret, ce grand film n'a pour seul objectif que de nous raconter une histoire, celle d'un lobby boy dans un hôtel, qui va suivre l'illustre concierge dans des péripéties assez folles à propos d'un héritage. On serait presque devant un bon thriller si on met de côté la réalisation décalée, la brochette d'acteurs tous aussi loufoques qu'excellents, la musique joviale et ce rythme très dynamique et entraînant. Et tout l'intérêt du film se trouve là, dans cette succession de scènes tous aussi barges et décalées les unes que les autres. Très colorée et vivante, l'ambiance visuelle et sonore est incroyable, assez imaginaire. Ralph Fiennes est parfait dans son rôle de concierge raffiné et intelligent, évoluant parmi une peloté d'acteurs d'exceptions dont il serait trop long d'en citer chaque nom. On prend beaucoup de plaisir et d'amusement à suivre cette histoire somme toute classique mais si bien racontée et mis en scène que le tout est réellement parfais. La fin est pour le moins surprenante et m'a un peu fait penser à la fin de "L'écume des Jours" en terme d'ambiance générale. Wes Anderson a réussi une fois de plus à nous raconter une histoire avec tout le talent qu'on lui reconnait et c'est ce qui rend ce film si appréciable et indispensable. Une pure merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Film vraiment génial. J'en ai vu aucun de similaire. Mon seul regret est d'avoir regardé la bande annonce avant, meme si tous les meilleurs gags étaient loin d'etre dedans
    TOS
    TOS

    5 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Drôle, fin, intelligent, émouvant... une pure merveille ! Sans compter la myriade d'acteurs qui se bousculent au portillon. Au sommet, Ralph Fiennes brille de mille feux. Le meilleur film de Wes Anderson.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    De par sa prédilection pour les plans symétriques et richement composés, le cinéma de Wes Anderson semblait se diriger peu à peu vers le format 1,33:1, qu'il adopte finalement ici de façon très judicieuse. Les images sont ainsi d'une beauté à couper le souffle, regorgeant d'accessoires et de détails savoureux, aptes à faire du Grand Budapest une vraie maison de poupée. De plus, le casting est l'occasion de redécouvrir un grand nombre d'acteurs célèbres et talentueux lors d'apparitions certes souvent courtes mais marquantes. Il faut dire qu'Anderson sait faire jouer son réseau et surtout trouver le rôle le plus juste à chacun de ses habitués. Ainsi, Goldblum, Dafoe, Brody, Amalric, Keitel et d'autres encore s'accordent très facilement avec les caractères de leurs personnages, dessinant une galerie atypique mais toujours jouissive. Quant à Ralph Fiennes et Tony Revolori, il déploient un jeu frais et empathique, permettant une identification facile.
    En revanche, on constate quelques caractéristiques inhabituels chez le cinéaste : le rythme est bien plus soutenu que dans ses films précédents, la mélancolie moins ancrée au premier abord et la mort semble omniprésente. L'intensité des scènes d'action et leur caractère rocambolesque font penser aux albums de Tintin (voire de Spirou ?), avec leurs rebondissements ludiques s'inscrivant dans une aventure picaresque. De plus, l'humour pince-sans-rire, de même l'esthétique, rappelle "La Panthère rose" de Blake Edwards, mais peut-on vraiment le désigner ainsi quand on constate que c'est souvent à gorge déployée que le rire se manifeste ici ? L'enchaînement des scènes amène aussi une délectable fébrilité dans le jeu des acteurs ainsi que la nécessité de donner un grand nombre d'informations, que ce soit sur l'intrigue ou l'histoire de ce pays imaginaire, en peu de temps. En effet, Anderson a su créer toute une culture, une identité forte qu'on associe sans mal à Zubrowka, contrée tout à fait crédible. La superbe musique d'Alexandre Desplat, tout en balalaïkas, ajoute d'ailleurs à cette savoureuse ambiance Mitteleuropa.
    En ce qui concerne le thème de la mort, il a souvent été abordé par le réalisateur, mais jamais de cette façon : on ne parle pas ici de mort naturelle mais de meurtres, ce qui donne lieu à des scènes assez sombres dans les bas-fonds de la ville, avec un Willem Dafoe terrifiant. Bien que ces séquences criminelles peignent la mort sous un jour burlesque, souvent assez drôle car, se déroulant en général hors champ, le spectateur ne constate que les conséquences, un corps livide étalé sur le parquet, une tête séparée de son buste et figée dans une expression ahurie, des doigts découpés ou encore un cadavre de chat dans une poche plastique. Pourtant, la liste de plus en plus longue de ces décès reste en mémoire et constitue un arrière-plan dramatique qui accentue le goût doux-amer de l'aventure. C'est en cela que l'absence apparente de mélancolie est démentie. Certes, on trouve beaucoup moins de ces moments tristes et gracieux omniprésents dans les œuvres antérieures du cinéaste et, bien que je n'aie pas encore vu tous ses films, c'est la première fois que je ne pleure pas devant, mais l'arrière-goût est pourtant bien embué de larmes. Il est vrai que, après le lent et nostalgique "Moonrise Kingdom", "The Grand Budapest Hotel" semble bien plus enjoué, mais un nuage voile cette bonne humeur : le fait que le film soit raconté en flashback amène une grande amertume. Le début est d'ailleurs très révélateur : une jeune étudiante lit le livre d'un écrivain mort, auteur qui nous raconte lui-même sa rencontre passée avec un Zero adulte qui va lui narrer ses aventures avec M. Gustave. Ce quadruple récit sous forme de poupées russes insiste sur le fait que toute l'histoire est située dans le passé. La déchéance de l'hôtel est même explicitement montrée, ainsi que la solitude générale des personnages des années après l'histoire principale. Au cours de celle-ci, c'est la romance avec Agatha qui comporte le plus grand déclencheur émotionnel (cf. la magnifique scène du manège), et le fait que Moustafa adulte fasse sans cesse référence à la peine qu'il éprouve en pensant à elle augmente l'appréhension et la promesse d'un deuil à venir. La guerre aussi, toujours en arrière-plan, rappelle sans cesse la cruauté du monde et l'impossibilité pour les personnages de vivre en permanence heureux. Comme à son habitude, c'est en peignant des portraits de personnages irréalistes que Wes Anderson parvient à reproduire les véritables sentiments humains avec la plus grande fidélité possible. Les voix off enchâssées, procédé littéraire, forment ainsi un puissant vecteur, un lien entre les époques, entre des modes de vie différents (la lenteur de 1968 en opposition avec la fébrilité de 1932), entre des personnages éloignés par le temps mais se répondant tout de même. Le dispositif, avec ses changements de formats d'image, ses moments de bravoure (l'évasion, la course-poursuite), ses dialogues vifs ou encore sa symétrie, est au service de la création de l'émotion. C'est finalement avec une grande mélancolie que le long-métrage se termine, quand on se rend compte que, de l'étudiante qui tente de se rapprocher de son écrivain fétiche via ses écrits à cet auteur qui regrette ses jeunes années, de Zero adulte se remémorant sa carrière de groom à M. Gustave cherchant à recréer une époque disparue dans son microcosme hôtelier, tous les personnages vivent dans le passé, incapables qu'ils sont de s'adapter au présent. Alors certes, je n'ai pas pleuré pendant le film, mais les larmes ont bien fini par couler une heure après...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Film d'une grande originalité, chaque personnage est complètement unique et barré!
    A voir!
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    Peut-on parler de génie? Ou bien OVNI dans le monde cinématographique? Moonrise Kingdom n'était qu'un faux semblant, un avant goût, un amuse bouche (Mendl's). Wes Anderson (avec la complicité de Roman Coppola) nous sortent un scripte on ne peut plus dantesque. Mais ceci n'ai que très faible à côté de la réalisation. Septième art dans toute sa splendeur. Le 4/3, les travelling "éclair" pour centrer les personnages. Un décor subtilement délicieux, un casting melting-pot qui réunit la bonne part du gratin des acteurs hype du moment. Pour les défauts, on repassera plus tard. *TOP 1 FILM 2014*
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Alors au début au fille lit un livre, on est plongé dans sa lecture où un homme va nous raconter une histoire qui se passe dans le Grand Budapest Hotel, et dans cette histoire un homme raconte à une histoire qui a eu lieu dans cette hotel. Ce qui fait beaucoup d'histoire les unes dans les autres ... Cette comédie classique de par sa forme, coupé en 5 actes, remplie entièrement ce que l'on attend d'elle. Wes Anderson a une façon de filmer qui est à la fois très symétrique, très mécanique, et en même temps la réalisation nous fait penser à celle d'un dessin-animé. On pourrait enlever les dialogues et ne laisser que la musique et les images que ça suffirait pour nous distraire. Et tout ça sans oublier la performance de tous les acteurs qui est parfaite, tous les rôles sont interpréter avec justesse et précision. C'est donc un film à voir absolument, sûrement le meilleur, pour l'instant, de l'année 2014.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Wes Anderson nous livre ici un film très particulier, qui ne plaira sans doute pas à tous... Ce n'est pas une comédie classique, ni un thriller classique, ni même un film d'aventure, mais plutôt un mélange de tous ces genres et cela fonctionne très bien! L'histoire est intéressante, rythmée et cache bien plus de choses sur le monde des années 30 qu'il n'y paraît! La réalisation est quasi-parfaite avec des mouvements de cameras très léchés, fidèle au style du réalisateur, et très propre. Le montage est toujours juste... La beauté de la réalisation est supportée par la beauté de l'image, l'esthétique du film est belle, les couleurs passant du très clair au sombre selon les situations (il y a même un passage en noir et blanc, parfaitement intégré à histoire). Il n'y a pas d'effets spéciaux mirobolants et cela aurait été inutile, d' ailleurs, le côté un peu rétro de certains effets est totalement assumé et colle parfaitement au film et son ambiance!

    Aussi, le jeu d'acteur est excellent, Ralph Fiennes, Jude Law, Saoirse Ronan, Bill Murray, Willam Defoe et j'en passe! Le casting est tout simplement impressionnant, il y a surtout le jeune Lobby-Boy qui est très prometteur!
    Les dialogues font mouches (grâce aussi à la mise en scène et les acteurs) et la bande son est très belle!

    Je conseille vivement ce film à tous les amateurs de vrai cinéma, celui qui ressemble plus à un art que les dizaines de blockbusters qu'on nous propose!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Haut en couleurs, on s'croirait dans une pâtisserie...Mélange BD de Tintin et Blake/Mortimer...Quelle brochette, que du top...
    Eslenya
    Eslenya

    8 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Excellent, truculent, étonnant, prenant, on ne voit pas le temps passer. A mi-chemin entre le conte, la fiction et l'histoire, un film surprenant qui change des habitudes et vous transporte pendant 1h40 dans un autre monde. A ne manquer sous aucun pretexte !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top