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    The Grand Budapest Hotel
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2014
    C’est fou comment certains auteurs savent nous refiler sans cesse la même chose tout en étant perpétuellement inventif et original... Parce que oui, c’est peu dire que ce « Grand Budapest Hotel » est un pur Wes Anderson tant il est dans la droite lignée de tout ce qu’il a pu être fait précédemment. Et le pire, c’est que moi d’habitude, ça me gonfle qu’on me resserve tout le temps la même chose. D’ailleurs, je le reconnais, j’étais loin d’être convaincu par le premier quart d’heure du film durant lequel je commençais à checker ma liste de wesandersonneries ambulantes : le plateau de tournage « maison de poupées » ; le personnage principal faux mais tellement sympathique ; la même galerie de personnages secondaires qu’on retrouve dans tooooous ses films ; les petites absurdités de ci de là ; le petit rythme cartoon que prend certaines scènes... Tout y est. Il n’y a pas un élément du film que je n’ai pas eu l’impression d’avoir déjà vu dans « la famille Tenenbaum », « Fantastic Mr. Fox », « Darjeeling Limited » ou un autre film de Wes Anderson. Et pourtant... Et pourtant voilà... Je trouve que chaque plan est magnifique, chaque scène a cette petite absurdité qui me fait sourire, chaque personnage reste au fond éminemment attachant... Certes la mécanique est connue, mais elle est ce coup-ci au service d’un univers nouveau, totalement fantasmé, composé d’un paquet d’images d’Epinal liées au début des années 1930 et à l’Europe centrale. Cet univers est si riche et l’enchaînement des différents trips est si dynamique que finalement cet univers – une fois de plus ! – m’a emporté. Alors certes, je ne le cache pas, si Wes Anderson n’est pas votre tasse de thé, il est évident que ce n’est pas ce « Grand Budapest Hotel » qui vous réconciliera avec lui. Mais bon, par contre, les aficionados devraient être ravis... En tout cas moi, j’en ai encore la banane...
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2014
    Un film de Wes Anderson c'est comme un cadeau de Noël : on connaît l'emballage (de superbes décors et une mise en scène très précise friande de travellings latéraux), on se doute un peu de ce qui nous attend (une très bonne bande-originale, une histoire racontée sur un ton doux-amer, la présence de Bill Murray) mais malgré tout la surprise reste totale à l'ouverture. Avec "The Grand Budapest Hotel", le cinéaste réalise son film le plus ambitieux et sans aucun doute le plus abouti à ce jour. Situé dans un contexte historique qui n'est pas dû au hasard (la montée du fascisme dans les pays de l'Est dans les années 30) et qui participe énormément au charme de l'ensemble, le film est une comédie irrésistible (parfois cartoonesque, parfois violente) où le concierge d'un hôtel et son lobby-boy se retrouvent entraînés dans une course-poursuite effrénée après avoir volé un tableau d'une immense valeur qui leur revenait selon les dernières volontés d'une vieille femme retrouvée assassinée. Entre les autorités et les tueurs à leurs trousses, les deux hommes vont devoir faire preuve de courage et de malice pour se sortir de tout ça, le concierge devant également prouver son innocence en passant. Solidement mis en scène dans de magnifiques décors dignes d'une maison de poupée et magnifié par la partition d'Alexandre Desplat, le film réunit un casting de rêve. Si Ralph Fiennes est en tête, absolument irrésistible, il est très bien épaulé par d'excellents acteurs qui s'en donnent à cœur joie pour incarner des personnages hauts en couleur. Que ce soit le débutant Tony Revolori, Willem Dafoe en tueur au look de vampire, Adrien Brody en méchant, Harvey Keitel en taulard plus sympa qu'il n'en a l'air, Jeff Goldblum en avocat ou encore Edward Norton en chef de la police tenace, chacun ajoute son petit grain de sel qui fait fonctionner à plein tube cette petite merveille qu'est le dernier bijou de Wes Anderson, un hôtel qui vaut d'y séjourner durant 1h40.
    lara cr28
    lara cr28

    65 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Wes Anderson est parvenu à une maturité incontestable et nous offre ici un bijou dont le succès est assuré, dans cet hôtel qui cristallise tout ce que le cinéma a de fascinant : décors surannés, intrigue à tiroirs savamment orchestrée, retours en arrière, courses effrénées, revirement de situation, histoires d’amour… Ce film est une œuvre baroque et rappelle que l’écran est là pour nous faire entrevoir un autre monde. WA avait déjà dans Moonrise Kingdom imposé son style « décalé », avec The Grand Budapest Hotel, il l’assume pleinement et donne à l’irrésistible Ralph Fiennes un de ses meilleurs rôles.
    maximemaxf
    maximemaxf

    324 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Le 26 février 2014 est sorti dans nos salles françaises un film indépendant réalisé par un cinéaste texan du nom de Wes Anderson, et dont ce fut le premier film que je découvris de sa filmographie avant d’attaquer ensuite l’excellent "Moonrise Kingdom" et le très bon "Fantastic Mr. Fox" adaptant un de nos romans français (Cocorico mes amis).

    Dernièrement, lors de la cérémonie des Oscars de cette année, ce film a reçu 4 récompenses (à juste titre selon moi) pour la musique, les décors, le costumes et enfin le maquillage et les coiffures. Mais à mon sens, il aurait aussi bien mérité l’Oscar de meilleur film que Birdman ou la plupart des autres films nominés dans cette catégorie. La première fois et la seconde fois que j’ai vu ce film, j’avais pas les moyens nécessaires pour pleinement l’apprécier ou en faire une critique, mais en le revoyant en Blu-Ray récemment j’ai été heureux de pouvoir l’apprécier davantage, surtout en sachant que beaucoup de mes amis cinéphiles ont vraiment apprécié ce film, ce qui, en plus de me faire plaisir, m’encourage à en parler davantage ici.

    Au bout de trois films, on remarque que le metteur en scène est du genre à toujours soigner minutieusement ses cadres, ses travellings, ses déplacements de cadre en ligne droite horizontale ou verticale ou même sa manière de filmer longuement un personnage au centre d’un plan fixe ou lors d’une discussion en champ/contre-champ. Mais ici, Wes Anderson va vraiment plus loin en apportant vraiment un visuel aux couleurs chaudes d’un parfait raffinement et d’une richesse coloré qui a un charme très originale. C’est simple, tout d’abord, à chaque fois qu’on est à l’intérieur du Budapest Hôtel, Wes Anderson arrive toujours à trouver un plan, un cadre ou une bonne astuce de mise en scène pour raconter son histoire d’entre-deux guerre spoiler: et faire resplendir la noblesse de l'hôtel à son âge d'or
    . Tout est d’une esthétique soignée et d’une chaleur coloré et visuel qui arrive parfaitement à capter toute l’architecture et la majesté de l'hôtel.

    Les déplacements de caméra sont fluides, le jeu de plan fixe s’accorde très bien avec la narration de la voix-off, et la réalisation arrive même à jouer avec l’humour de ce film qui est ici plein de finesse et arrive à trouver un bon accord avec le comédie dramatique, que ça soit pour jouer sur les dialogues des personnages ou des éléments en arrière plan spoiler: comme le passage à tabac d’un conducteur par les prisonnier évadé de prison et précédemment compagnon de cellule de Gustave.
    Une petite idée toute bête qui me vient directement en tête, là, spoiler: c’est la scène du train après que Gustave et Mustafa aient volé le garçon à la pomme devant lequel Gustave se contemple, Mustafa se penche de son lit et il apparaît dans un tout petit miroir à gauche de l’écran en gardant une expression neutre en répondant positivement à son mentor quand ce dernier lui demande si il ressemble bien au élégant garçon du tableau.
    C’est tout bête et très décalé mais difficile de ne pas sourire quand on voit une si petite astuce recherchée. Une autre idée qui m’a aussi tapé dans l’œil, c’est le fait spoiler: de terminer le film sur la même musique du début pour retrouver l’ambiance aussi étrange que l’ouverture.
    De toute manière, du début à la fin, Anderson fait toujours une recherche approfondi en ce qui concerne le cadrage et la mise en scène et ça se sent énormément, sans compter qu’il joue aussi sur le format d’image spoiler: pour narrer le récit et les flash-back avec finesse.
    Y’a pas à dire, le travail qu’il a fourni est exceptionnel.

    La bande-son aussi est particulière, composé par Alexandre Desplats qui signait ici une nouvelle collaboration avec Wes Anderson, sa troisième après les deux précédents films du même réalisateur et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on peut se vanter d’avoir un français aussi surprenant que lui en pleine progression quand on voit son travail musical sur ce film, notamment avec un orchestre folklorique russe et un instrument russe particulièrement utilisé dans ce film, le balalaïka. Là aussi on sent une impression de luxe et de raffinement à travers l’instrumentation lors des séquences au Budapest Hotel, mais il s’en dégage aussi une sensation d’amertume et pesante surtout quand il s’agit de souligner qu’on se situe à spoiler: une époque ou le mouvement nazi se répand de plus en plus et commence à se répandre à travers l’Europe dont les alentours de l’hôtel justement.
    C’est une réussite en termes de travail d’ambiance, et même si j’ai une très large préférence pour la BO de Zimmer sur un film dont vous vous doutez surement du nom, je ne peux pas renier la qualité de la musique de ce film ou démentir ma sympathie pour le travail de notre french man musical, très bon travail sur ce point également.

    Mais si ce film a tant fait parler de lui, c’est surtout pour son casting tout aussi luxueux que le reste, et là je vais pas faire des mains et des pieds pour dire que tout les acteurs sont simplement superbes : Ralph Fiennes est splendide en concierge d’hôtel aussi hilarant que classe dans sa manière de s’exprimer et mène tout le casting avec un talent hors-norme, y’a pas à dire, il sait y faire le Voldemort. Tony Revolori qui est peut connu se montrer aussi très convaincant à l’écran et la relation apprenti/mentor qu’il entretient avec ici, dans la peau de Mustafa avec Gustave est très appréciable et il forme un duo très hilarant. Pour le reste, tout les acteurs sont bons voire géniaux, Willem Defoe est toujours à l’aise en gros psychopathe dangereux, Adrien Brody est une grosse enflure qui joue avec classe et qu’on aime détester, Jeff Goldblum fait très bien son boulot également, Edward Norton qui signait une deuxième collaboration avec Wes Anderson était excellent aussi, Saoirse Ronan est très attachante en Agatha, Mathieu Almaric convaincant également, F. Murray Abrahm aussi spoiler: qui arrive même à se montrer touchant à un moment
    , même Bill Murray qui apparaît peu au final a un rôle sympa. Après, c’était peut être pas nécessaire d’engager Léa Seydoux qui est un peu juste là pour élargir le casting (elle fait correctement le travail mais on l’oublie vite), mais en général difficile de ne pas aimer un tel casting.

    Parlons maintenant, pour terminer : du scénario. En soi, c’est simple, "The Grand Budapest Hotel" est ce que j’ai envie d’appeler une sorte d’Indiana Jones moderne et décalé spoiler: sur fond de futur conflit de seconde guerre mondiale.
    La quête d’un bien de valeur inestimable, Gustave est une sorte d’Indiana chic, classe et concierge au lieu de professeur d’archéologie et il a toujours son acolyte qui l’accompagne et les personnages ont tous une forme et une personnalité.

    En plus, à travers cette loufoquerie et la bizarrerie de cet univers, il y a très souvent une belle sensation de plaisir et d’agréabilité qui en ressort. Car même dans la bizarrerie et l’aspect cartoon certaines choses sont cohérentes et appréciables, spoiler: la romance entre Mustafa et Agatha en premier lieu ou la maladresse de Mustafa s’accorde bien à l’étrangeté de ce petit univers et ou on apprécie voir ces deux personnages à la fois haut en couleur, mais aussi tragique dans le fond dans le cas de Mustafa, s’aimer sincèrement
    . En plus de cela, l’humour est très bien géré et il n’y a pas de problème de rythme à ce niveau là. En fait, il y a surtout 2 choses que j’apprécie particulièrement sur ce point : tout d’abord, Wes Anderson sait varier ses gags et jouer sur sa réalisation pour les rendre efficace, et deuxièmement, il développe un arrière plan sur son histoire spoiler: qui dénonce la montée du fascisme et du nazisme en Europe dans la partie de l’ouest durant l’entre deux-guerre à travers le parcours de Mustafa et les scènes du train qui sont très certainement une allusion aux troupes Hitlériennes.
    C’est très culotté, mais dans les faits c’est une allusion vraiment ingénieuse qui fait de cette comédie et de cet Indiana Jones bis une sorte de fausse comédie très astucieuse.

    Bon après, je vais pas crier à la perfection parce que des défauts, il y en a quelques uns dans l’histoire. Déjà, même en sachant que ce film est volontairement cartoon en terme d’humour et qu’il a une histoire solide, ça n’excuse pas certains petites trous scénaristiques spoiler: comme le passage à tabac d’un conducteur par les prisonnier évadé de prison et précédemment compagnon de cellule de Gustave. 0
    . Il y a aussi 2/3 sauts de péripéties qui sont un peu gênante, spoiler: comme le passage à tabac d’un conducteur par les prisonnier évadé de prison et précédemment compagnon de cellule de Gustave. 1


    Mais bon, ça reste quelques petites facilités pas bien gênante au final, comparé à tout le reste, "The Grand Budapest Hotel" est une vraie petite merveille et un exemple de bonne comédie qu’on devrait prendre en exemple : c’est réalisé avec inventivité, c’est interprété brillamment avec Fiennes/Dafoe/Brody/Revolori en tête de liste, c’est très bien composé au niveau de la musique et on ne s’ennuie pas au niveau de l’histoire, on éclate au moins une fois de rire devant ce dernier film en date d’un réalisateur qui va être à suivre dans les périodes à venir. Si vous ne l’avez pas encore vu, dépêchez vous de le voir, croyez moi vous passerez au pire un moment sympathique, au mieux vous vous amuserez beaucoup.
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Que dire si ce n'est que c'est génial? Encore plus Andersonien que les films d'Anderson précédents. Certes la portée du film n'est pas métaphysique, la forme l'emporte sur le fond mais qu'est-ce que l'on passe un bon moment ! Je vais dire des banalités mais c'est tellement bien filmé, photographié, joué, scénarisé, cadré et réalisé que l'on ne peut que crier au chef d’œuvre. Anderson nous a habitué à son style bien particulier, très cartoonesque, sa galerie de personnages exotiques, sa réalisation précise, mais là tout se passe comme s'il avait voulu en faire plus, beaucoup plus, et, miracle, ça passe !
    On ne compte plus les seconds rôles, tous tenus par des personnalités prestigieuses, dont chacun, même après 5 secondes à l'écran existe dans le film et a son utilité, apporte un petit quelque chose.
    Mais surtout, là où c'est génial, c'est dans le cadrage hyper précis que le film nous inflige pendant 1h30, jamais un plan 3/4, tout est magnifiquement filmé, les mouvements de caméra sont hyper fluides, tout est réglé au millimètre. Souvent un trop grand formalisme casse le fond mais là c'est juste de la pure mise en scène. En plus l'humour est très noir, voire trash, on sait jamais s'il faut rire ou pleurer ou être mal à l'aise, c'est toujours très fin. Le seul défaut viendrait peut-être des récits entrelacés, puisqu'on l'on se demande un peu où l'on est pendant les 10 premières minutes, et car la plupart des récits ne servent finalement pas à grand chose.
    Pour finir, et ne rien gâcher, le duo d'acteurs principaux est juste excellent.
    Mon meilleur moment de l'année en salle jusqu'à maintenant.
    Alice025
    Alice025

    1 514 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Il n'y a pas assez de mots pour décrire ce film tant il est original, loufoque, hilarant ou encore déjanté ! Le tempo du film est tellement rapide que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. On passe d'un personnage à un autre avec une rapidité affolante mais une parfaite cohérence. L'aventure de Mr Gustave et de son lobby-boy est autant inventive et drôle qu'appréciable.
    La manière de filmer m'a énormément plu : zoom rapide, plan à gauche furtif, puis à droite, plan panoramique, zoom de nouveau... On est comme aspiré dans ce film où les décors sont absolument fabuleux. On se croirait presque dans un dessin animé. Les couleurs sont également magnifiques, on passe de teints très roses pales aux couleurs rouges vives, avant de repasser vers un bleu clair voir cendré, puis aux tenues violettes pétantes... Du réel plaisir pour les yeux !
    Tous les acteurs et actrices de ce casting, autant nombreux soient-ils, sont parfaits. On a également un réel plaisir de voir défiler tous ces personnages, même si la plupart n'ont que des rôles assez brefs, c'est cela qui donne le charme au film. Adrien Brody vêtu de noir, cheveux en bataille, dans un rôle de méchant, Willem Dafoe en terrible et jouissif psychopathe, Jeff Goldblum (très étonnée et contente de le voir!) en avocat malchanceux, Edward Norton en flic, Tilda Swinton en vieille dame dont son rôle va définir le but de l'histoire, etc, etc... Tous ces acteurs sont fabuleux et ont chacun des manières d'être liées à l'histoire du film et aux plans (coup de tête à gauche furtif, puis à droite...)
    Ce film est extrêmement bien réalisé. De plus, comme je l'ai dit plus haut, il est loufoque et hilarant, on se marre souvent, autant par des phrases que par des scènes furtives mais dont on se souviendra ! spoiler: (La scène des trois coups de poing m'a beaucoup fait rire par exemple)

    The Grand Budapest Hotel est comme dirait son nom, un grand film.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Waouh !!! Le dernier Wes Anderson est sublime, chef d’œuvre de poésie (comme toujours), d'humour, de romantisme et d'aventure rocambolesque le tout dans un univers artistique aussi somptueux que soigné, mélangeant l'animation, l'absurde et le style. Wes Anderson est sans doute l'auteur contemporain le plus doué, le plus original et le plus créatif. Un génie arrivé à maturation qui risque de nous émerveiller encore pour un bon bout de temps. Que dire de cette histoire, de cette narration et de cette palette de personnages fantastiques campés par des acteurs exceptionnels à l'écran comme sur le papier. Car oui, rien qu'à lire l'affiche ça en jette pas mal !!! Comme quoi le talent du réalisateur est reconnu par ses pairs. Vraiment du pur bonheur avec toujours cette touche de mélancolie propre à son auteur et cette relation père/fils. Mon film de l'année élu avec 9 mois d'avance!
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Du grand cinéma ! Du vrai, du divertissant, du profond, du surprenant ! On trouve tout dans "Grand Budapest Hôtel ", du rire, des larmes, de l'action, des stars, de l'invention, du génie.
    Pas la peine de raconter l'histoire, elle est de celle qui vont à cent à l'heure, qui vous attrape dès le premier plan et ne vous lâche plus jusqu'au générique. Et autant se laisser surprendre en n'en connaissant pas grand chose.
    Entrer dans l'univers de Wes Anderson ne doit pas vous intimider. C'est évidemment un auteur, un grand maintenant. Oubliez l'ennui que vous avez peut être éprouvé devant "La vie aquatique " ou "A bord du Darjeeling Limited ", il n'existera plus désormais. Tous vos sens seront en éveil et ce, dès la première image. Chacun des plans de ce film est un régal pour l'oeil et pour l'esprit, avec toujours un cadrage surprenant ou des couleurs pétantes ou des personnages avec une posture un rien décalée ou un détail incongru, un peu bizarre, baroque ou rigolo. Cela peut évoquer Méliès avec ses décors peints ou en carton-pâte, mais aussi un jeu vidéo relooké univers enfantin des années 30 ( époque de l'histoire). On peut penser que c'est indigeste, mais c'est juste épatant de création et d'inventivité. Cette explosion esthétique magnifie une histoire tout aussi délirante qui ne ménage ni rebondissements, ni suspens, ni humour, ni émotion. Et, pour les plus intellos des spectateurs, les chercheurs de références, elles sont multiples sans être pesantes mais l'univers de Stéphan Sweig reste bien présent, Wes Anderson ayant puisé dans plusieurs de ses ouvrages pour bâtir son scénario.
    Cerise sur le gâteau, le casting du film est, lui aussi, au diapason. Ralph Fiennes est parfait en concierge méticuleux qui rend fou les vieilles dames riches. Il est entouré de toute une pléiade de stars que l'on prend plaisir à découvrir au fur et à mesure de leurs apparitions. Ok, je n'ai pas reconnu Tilda Swinton en très vieille dame, mais son apparition reste quand même, comme toujours, d'un grand esthétisme. J'ai hélas reconnu Mathieu Amalric (peu convaincant en anglais) et soupiré en découvrant en servante, l'omniprésente et toujours aussi agaçante Léa Seydoux
    Un peu plus sur le blog.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Il y a un certain snobisme à décrier Wes Anderson aujourd'hui, après l'avoir adulé hier ( " ll s'auto-parodie", " Il se répète ", " Marre de ses décors kitsch", " Et ses rouges criards et ses verts pétants, il sait filmer que ça ?", etc et plus encore ). Le spectateur fidèle qui ne va, lui, voir les films de son idole QUE pour les reproches ci-dessus ne sera pas déçu puisque tout y est ( Anderson est peut-être le seul réalisateur dont il vaut mieux voir les films en VF - ou 2 fois si on tient à la VO - si on ne possède pas bien son anglais ). Le casting de fou en plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2014
    Un film juste g�nial. Que ce soit grace a la performance des acteurs qui est sans vague, a l'histoire qui est juste passionante sans etre redondante, repetitve ou bien qui tendrait a etrelongue de temps en temps. Non on peut dire que notre cher Wes a fait un travail d'orferve sur ce petit bijoux. Les effets speciaux sont comment dire ... speciaux, on a vrai un jeu dessus. La bande qui accompagne le tout est tres bien rythm�e et entrainant. Sans oublier le grand casting digne du Grand Budaptest, meme pour des interventions de quelques minutes c'est petit clin d'oeil sont justes rafraichissant. A VOIR ET A REVOIR DES LA FIN DU FILM
    louis-de-bourvil
    louis-de-bourvil

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2014
    Absolument sublime ! Wes Anderson est définitivement le génie que tout le monde vante, une merveille d'inventivité et les décors, quels décors !
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Ayant adoré "Moonrise Kingdom" le seul film de Wes Anderson que j'ai vu, ce fameux "The Grand Budapest Hotel" me tentait énormément et encore plus après avoir visionné la bande annonce donc j'avais forcement de plus en plus envie de voir cet ovni, et bien voilà aujourd'hui c'est chose faite et c'est bien ce à quoi je m'attendais.
    On suit tout le long les mésaventures de M. Gustave brillamment interprété par Ralph Fiennes et Zero alias Tony Revolori que je ne connaissais pas et qui se révèle fort bon, tout du long de leurs délirantes histoires ils croiseront les chemins de bons nombres de personnages tous aussi louche et fun les uns que les autres comme Adrien Brody (moustachu), Willem Dafoe (effrayant), Jeff Goldblum (euh bah avocat^^), Harvey Keitel (chauve et rempli de tatouage), Mathieu Amalric (stressé), Bill Murray (simplement classe), Edward Norton (flic), Saoirse Ronan (avec une drôle de tache de vin), Tilda Swinton (84 ans), Léa Seydoux, Owen Wilson, Bob Balaban, Fisher Stevens et à d'autres époques dans le film car il en contient quatre mais on en suit principalement une on retrouve F. Murray Abraham, Jude Law, Jason Schwartzman ou encore Tom Wilkinson.
    Autant dire que ce casting est incontestablement TITANESQUE.
    Niveau scénario c'est gros, surréaliste, fun, déjanté, drôle, hyper bien foutu, pas ennuyant une seconde, les personnages sont juste tous géniaux, les décors sont bluffants, si beaux, si colorés, si inventifs, si originaux, le maquillage lui non plus n'est pas sans reste surtout pour Tilda Swinton, pratiquement méconnaissable, la bande son est superbe, aucun défauts, la réalisation est réglée au millimètre près, toujours fabuleusement impeccable et encore une fois hyper inventive et la mise en scène est.........hum hum comment dire...............prodigieuse !

    Un véritable petit bijou signé par un homme très talentueux et qui ne manque pas d'imagination.
    Audrey L
    Audrey L

    549 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Le Wes Anderson que je préfère, pour son ambiance complètement perchée et pourtant si poétique, ses messages de tolérance très discrets et pourtant si drôles spoiler: (lorsque Monsieur Gustave est prêt à se battre pour son Lobby Boy étranger fraîchement arrivé
    ), et surtout pour son humour cynique délicieux qui ponctue chaque scène de The Grand Budapest Hotel. Le traitement de l'image tout particulièrement est d'une beauté impressionnante, oscillant souvent sur une palette de rose et violet mêlée à un style rétro. Et n'oublions pas cette somptueuse maquette de l'hôtel... Les invités ne manquent pas et s'amusent beaucoup dans leurs rôles respectifs (comme toujours chez Wes Anderson) : Bill Murray, Jeff Goldblum, Jude Law, et j'en passe ! Ce qui aura fait que ce film est mon favori dans la filmographie d'Anderson, c'est son personnage principal : Monsieur Gustave. Interprété comme jamais par un Ralph Fiennes à la limite de la perfection dans chaque séquence (chaque mouvement est calculé avec une finesse incroyable : regardez seulement Monsieur Gustave se pencher, manquer de tomber, pour débuter sa marche rapide !). Époustouflant de finesse, il s'agit pour ma part du meilleur rôle de Ralph Fiennes (mais La Liste de Schindler se tient...), surtout qu'il s'accorde à merveilles avec son binôme Zero ! L'un éternel "folle parfumée à l'Air de Panache" et l'autre "petit émigré nerveux qui veut se faire une place à tout prix", soit un duo drôle, touchant, et toujours décalé. Les situations s'enchaînent dans un rythme soutenu et nous offrent quelques moments mémorables : ne serait-ce que la course en traîneaux ! Complètement décalé, visuellement magnifique, bourré de bon goût, de finesse et de talent jusque dans son duo principal tout simplement délicieux et cocasse, The Grand Budapest Hotel a été un véritable coup de cœur.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    20 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Ne nécessite pas de critique, hormis : "Courez le voir en V.O" car ceci est un Film.
    bolt
    bolt

    93 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2014
    The Grand Budapest Hotel est une comédie burlesque absolument exquise. Un film surprenant, que l'on déguste et savoure à chaque instant. L'humour y est tantôt subtile, tantôt vraiment trash. A voir !
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