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    My Beautiful Boy
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    167 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 287 abonnés 3 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2019
    David Sheff (Steve Carell) travaille comme reporter free lance en Californie. Il a eu un fils, Nic (Timothée Chalamet), d'un premier mariage. Remarié à Karen (Maura Tierney), il a eu avec elle deux autres enfants qu'ils entourent de leur amour dans une maison cossue au nord de San Francisco.
    Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la famille Sheff si Nic ne sombrait dans la drogue, sans que l'amour de son père ne parvienne à l'en détourner.

    Soirée "Dossiers de l'écran". Sujet : "votre enfant se drogue". Dans les années quatre vingts, la célèbre émission produite par Armand Jammot, présentée par Alain Jérôme et Joseph Pasteur, aurait sans doute montré Moi Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée, puis ouvert un débat rassemblant Christiane Felscherinow, la jeune toxicomane auteure du livre à succès, un responsable public, un père - ou une mère de famille - qui, après la mort de son enfant aurait fondé "SOS Enfants drogués", etc.

    "Les Dossiers de l'écran" n'existent plus. Mais les films à thème ont la vie dure. Ils l'ont si bien qu'ils vont par paires. À deux semaines d'intervalle, le sujet de l'addiction a été traitée par deux films similaires : après "Ben is Back" sorti le 16 janvier, qui évoquait le combat d'une mère (Julia Roberts) voici "My Beautifu Boy" qui raconte celui d'un père.

    Steve Carell, qui s'est fait un nom dans le cinéma comique, assume son virage vers des rôles plus sérieux, un mois à peine la sortie de "Bienvenue à Marwen" - et de son cuisant échec au box office. Timothée Chalamet et ses boucles rebelles capitalisent sur le succès de "Call me by your name" (il semble de règle que les titres français des films de cet acteur franco-américain soient systématiquement en anglais). Rien à dire de l'interprétation impeccable et de l'un et de l'autre.

    Rien à dire non plus de la précision documentaire avec laquelle la spirale de l'addiction, ses rémissions passagères, ses rechutes toujours plus ravageuses, ses dénis, ses cures plus ou moins respectées, sont décrites. De l'avis des addictologues les plus réputés, tout y est. Surtout peut-être ce sentiment d'impuissance, de fatalité, qu'incarne à merveille Steve Carell : malgré tout l'amour dont Nic a été entouré, malgré tous les atouts qu'il a en main au seuil d'une vie prometteuse, malgré le confort dans lequel il a grandi, sa chute semble inéluctable.

    [Attention spoiler] C'est la fin du film qui m'a le moins convaincu. On escompte une mort tristement inéluctable. Tout l'annonce jusqu'à cette overdose, dans les toilettes sordides d'un bar de Haight-Ashbury, filmée sur les accents déchirants de la Symphonie n° 3 de Gorecki.
    Mais, comme si cette fin était trop tragique, trop désespérante, Nic en réchappe. Quelques cartons lourdement démonstratifs nous annoncent qu'il vit depuis huit ans sans rechute. Cette conclusion sonne faux - quand bien même elle est basée sur l'histoire vraie de Nic et de son père qui l'ont tous deux racontée dans des livres à succès.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2019
    Felix Van Groeningen réunit Timothée Chalamet et Steve Carell dans un duo père/fils des plus touchants dans My Beautiful Boy. Complémentaires et bourrés de talent, les deux acteurs offrent une nouvelle histoire sur la toxicomanie, fléau qui touche de plus en plus les américains, mais surtout sur la vie des proches durant cette descente aux enfers.
    margauxperso
    margauxperso

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Casting 5 étoiles pour une merveille de film sur un sujet hyper sensible, où comment un enfant peut sombrer dans ses travers malgré une famille unie pleine d’amour et un père exemplaire. Mention spéciale pour Steve Carrel qui illustre dans ce film une prestation d’une sensibilité éblouissante.
    shindu77
    shindu77

    73 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2019
    Film qui ne laisse pas de marbre. Beaucoup d’émotion tout au long du film. Tristesse, émotion pression tout au long du film. La mise en scène est intéressante mais ce n’est rien comparé au jeu des différents acteurs, référence surtout aux deux acteurs principaux qui sont vraiment excellent dans le rôle respectif. Toutefois, le casting globale est aussi de qualité.
    Aulanius
    Aulanius

    175 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2019
    J'ai eu l'occasion de voir ce film en avant-première et je dois dire qu'il est assez bouleversant. On pouvait s'en douter vu le sujet et c'est quelque chose de tabou, encore de nos jours. Dans l'ensemble, les acteurs sont vraiment convaincants et arrivent à nous faire passer tout un lot d'émotions mais je reproche également le fait que c'est trop répétitif. Pendant deux heures, on a le droit à des copies de copies de copies et encore de copies de scènes. Je veux bien que l'on démontre à quel point il est important de se soucier des problèmes de drogue de son enfant mais je pense qu'en deux heures, il aurait été préférable d'aborder d'autres aspect de cet environnement. Gros point fort, la bande originale, très variée et super efficace. On peut y ajouter une très jolie photographie qui apporte un vrai plus à "My Beautiful Boy". J'ai aussi apprécié la relation que l'on suit au fil des années pour voir quel lien uni un père et son fils. Cependant, pour le reste comme je l'ai déjà dis plus haut, on fini par tourner en rond et on fini par s'ennuyer clairement. C'est aussi dommage que tout soit téléphoné et assez grossi pour certaines parties. Même pour quelqu'un comme moi qui n'a rien à voir avec tout, je peux quand même remarquer que parfois ce n'est pas réaliste. Et puis, je suis assez partagé sur le message, franchement des fois c'est limite. En fait, c'est un drame qui porte bien son nom mais j'ai été un peu déçu de la tournure qu'à prit le long métrage. Ça commence bien et ça s’essouffle. Pour résumer, correct sans être révolutionnaire. 11/20.
    Requiemovies
    Requiemovies

    186 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    A défaut de prendre un chemin purement cinématographique, Félix Van Groeningen réalisateur de The Broken Circle Breakdown, La Mertitude des Choses et plus récemment Belgica, tend vers un réalisme profond et s’empare de son sujet de façon dramatique et quasi pédagogique. Oui l’addiction n’est pas un choix mais une maladie. Le réalisateur prend cependant un risque dans le choix de sa mise en scène. Fait d’allers et retours des personnages, entre eux, comme de lieux, il pourrait paraître difficile de s’attacher aux personnages. Ce choix en fait finalement sa force, pour donner une note plus réaliste à son histoire et permettre au spectateur de s’attacher à cette relation filiale d’une force assez incroyable, du côté du père comme du fils. Force possible par la réunion de deux comédiens géniaux, Steve Carrel avant tout et Thimothée Chalamet une fois de plus sous la lumière méritée des projecteurs.
    Si My Beautiful Boy ne brille pas par son élégance quand bien même répétitive, on retrouve la justesse et l’émotion que Félix Van Groeningen avait su mettre dans le sombre et poignant The Broken Circle Breakdown ; sans en avoir la force, le film en garde la grâce et l’émotion presque réelle, palpable. Touchant. requiemovies.over-blog.com
    Pat Nicois
    Pat Nicois

    3 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    Un film dérangeant pour tous parent consciencieux, il montre bien que quoi qu'on fasse, quelque-soit la profondeur de la relation avec son enfant, tout peut déraper définitivement à cause des drogues de synthèses. Les acteurs sont impeccable, ce qui rend le film encore plus dérangeant.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    J'ai vu un film... sur une plongée sans apnée, dans l'univers d'une drogue en vogue chez les jeunes aux États Unis.
    Récit et vision du père : les situations quotidiennes, les relations familiales... Malgré quelques respirations éphémères, l'ensemble est oppressant. Parfois moraliste, ce film traite d'un sujet de société dans sa dimension intime, personnelle et familiale. Tous les ingrédients d'un bon film, sujet délicat, des bons acteurs, une bande son de qualité... mais qui ne rend pas accroc.
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    C'est le genre de film tragique qu'il faut prendre le temps de digérer mais c'est aussi un hommage émouvant à l'amour paternel, du simple bonheur à l'ultime douleur. Sans être parfait et sans atteindre la profonde émotion d'Alabama Monroe, My Beautiful Boy est l'un des films les plus remarquables de ce début d'année, certainement le plus triste, qui ne fait que confirmer le talent de son réalisateur et son duo d'acteurs. Felix Van Groeningen sait définitivement aborder des sujets forts sur la dureté des relations familiales après la perte d'un être cher.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    La déstructuration du fil temporel de ce film est un axe qui convient parfaitement à cette histoire. Cela donne la sensation, au spectateur, de rentrer dans un esprit brouillon, déstructuré, proche de ce que peut ressentir Nic, mais aussi son père, tout aussi victime que lui, mais d'une autre façon, des effets de la drogue. Cette déstructuration nous montre deux points importants : les moments de bonheur, d'amour et de complicité absolue, ainsi que les instants de souffrances, de mal entendu, de compulsion. On vagabonde dans ce film comme on traverse les souvenirs de quelqu'un, qui se remémore sa vie sans la classer chronologiquement. Et finalement, cette narration aléatoire est aussi une métaphore des rechutes : on ne sait jamais si un moment heureux, ou douloureux va suivre, si la nuit sera austère, ou le jour heureux : le spectateur est prêt à retomber à tout moment. Il y a aussi des moments vraiment sublimes dans ce film : quand Nic est en plein doute, au sommet de San Francisco. C'est une scène qui traduit la liberté de l'instant, et l'emprisonnement dans ce qu'il est, sa condition et l'impossibilité de s'en sortir. La poursuite de la belle mère est aussi un instant de grâce, extrêmement réussi, où elle se révèle et montre des séquelles comme tous les autres membres de la famille. D'ailleurs, aucun d'eux n'est négligé; les demis frère et soeur de Nic ont une place importante, ils montrent eux aussi, du haut de leur jeune âge, tout l'amour pour leur frère, qui leur manque. Le film est criblé d'imprévu, il montre une vie qui ne sait pas bien où elle est menée. Les acteurs sont excellents, les décors bien exploités et aussi très présents. Le choix de la maison est réussi, elle est à la fois proche de la nature, d'espaces ouverts, mais ressemble à une grotte où s'enterrent les mal aises et la culpabilité. Par ailleurs, il y a aussi plusieurs jeux intéressants entre les premiers plans personnages et les décors au second qui révèlent des paroles ou des pensées des personnages. Quand David expérimente la drogue, le fond de veille de son écran, psychédélique, nous suffit à rentrer dans son état d'esprit. D'ailleurs, l'axe de My Beautiful Boy est de ne pas montrer la toxicomanie comme on a l'habitude de la voir au cinéma, en jeune avec une vie "normale", qui a reçu de l'attention et des liens indestructibles avec sa famille, et n a de la compassion pour Nic, aussi bien quand il s'en sort que quand il replonge. La fin du film m'interrogeait depuis le début : comment achever de raconter cette histoire vraie, cette vie de chute et de remontées. Elle termine, intelligemment, comme elle a commencé, avec une brèche ouverte, un destin variable avec un grand trou noir.
    aldanjah
    aldanjah

    54 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2019
    Le thème du film est assez sombre. Il est question de désespoir, le désespoir d'un père devant le comportement auto-destructeur de son fils, devenu accro aux drogues dures (méthamphétamine, héroïne, médicaments, etc..).

    Le réalisateur Felix van Groeningen a déjà à son palmarès plusieurs très bon films dramatiques
    * La Merditude des choses (2009) où il était question d'alcoolisme.
    * Alabama Monroe (2012) une histoire d'amour puis un deuil, vraiment émouvant.
    * Belgica (2016) dans le monde de la nuit, avec ses tentations en tout genre.

    Pour ce film, on reste dans le registre du drame, de l'émotion bouleversante. Mais Felix est sorti de sa zone de confort. Il a traversé l'Atlantique, et s'est dôté de belles têtes d'affiche pour ses premiers rôles.

    *** attention la suite contient des **spoilers** ***

    spoiler: Steve Carell interprête le père. Il est loin des rôles comiques qui l'ont fait connaitre, mais joue très bien un père empathique, tendre, qui alterne entre désespoir et rage de ne pas pouvoir changer son fils. C'est lui le personnage principal du film, et son fils incarné par Timothée Chalamet apparait comme une énigme, un être qui est pris dans une spirale hors de tout contrôle. Remontent à la surface les souvenirs de l'enfance de son fils, des séquences de nostalgie qui permettent au spectateur de mieux comprendre la construction psychologique de son fils. Des parents séparés, un père placé sur un piedestal, travaillant pour Rolling Stones Magazine, initiant son fils à Nirvana (Est-ce sérieux de faire écouter Territorial Pissings à son fils de 7 ans ?) ou à de la littérature alternative (Attention aux auteurs torturés). Egalement un échange dans lequel le père admet avec un sourire en coin avoir testé certaines drogues dans son enfance, ce que son fils prend non seulement pour un feu vert, mais la drogue devient une terre d'aventure dans laquelle il a l'opportunité de transcender, de dépasser son père, si parfait. Contrairement aux films de référence sur la consommation d'héroine comme "Requiem for a Dream", "Trainspotting" ou "Basketball Diaries", le film n'est pas centré sur le consommateur. Notre jeune junkie s'exprime peu, sauf lorsqu'il prend la parole durant une cure de désintoxication, et qu'il décrit un grand trou noir à l'intérieur de lui, un grand vide qu'il essaye vainement de combler en prenant toutes les substances à sa portée. La famille, elle ne sait pas comment réagir face à la lutte contre l'addiction de leur fils. Dans un premier temps, ils l'aident moralement et financièrement, mais au fil du temps, le fils s'éloigne et ils ont de moins en moins d'espoir de sauver leur fils, et réalisent qu'il s'agit de faire le deuil de l'enfant qu'ils ont connu. Face aux problème de la consomation de drogue dure, ce film a un impact, car il sensibilise le public. Il n'attenue en rien le pouvoir attractif de la drogue pour les adolescents qui découvrent leur corps, leurs sensations, leurs émotions, mais il est important de communiquer autour les risques de tomber dans une spirale addictive, et des souffrances que ça entraine. Bravo Felix pour ce film émouvant et réaliste. critique publiée sur https://critique-ouverte.blogspot.com
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    151 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    Thème triste admirablement traduit et détaillé par d'autres films, ce film ne surprend guère par sa réalisation ou ses acteurs ! On survole plutôt des idées intéressantes. Il y a une trop grande énergie à développer le lien père - fils, et on néglige toutes les autres relations. Le film est en dents de scie, entre moment de gaieté puis enchainer descente en enfer. Steve Carell sonne juste mais il demeure difficile de ne pas oublier ses autres rôles
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    La présence de Timothée Chalamet à l’écran et dans la salle avant la projection n’a pas sauvé le film de son principal défaut : cette obstination, chez les deux scénaristes, à raconter un film dans le désordre, au point qu’il est impossible de savoir quel épisode précède ou suit tel autre épisode. Ce parti-pris très snob prive le film – et les spectateurs – d’en comprendre la succession, et donc le déroulement logique du récit, et d’autant plus que tout ce qui arrive aux deux personnages principaux, le père et le fils, a déjà été vu cent fois dans d’autres films, et que rien de neuf ne vient apporter un peu d’originalité à cette histoire, elle-même tirée de deux livres écrits justement par les deux protagonistes (encore un de ces redoutables films “adaptés d’une histoire vraie�...).

    À noter que le dénouement est boiteux : après que le père, ayant pris conscience que son fils drogué est incorrigible, en a conclu “On ne peut pas sauver les gens� spoiler: et a refusé de le secourir financièrement une fois de plus,
    une scène suggère fortement que ledit fils a tenté de se suicider. spoiler: Or, sans aucune explication, la dernière montre qu’il a survécu et que son père a fait volte-face.
    Tous ces errements font qu’assez vite, le film ennuie et déçoit, et, s’il faut le voir, c’est uniquement pour les deux acteurs.

    Le même phénomène ne date pas d’hier, il existait déjà en 1963, lorsque Jacques Demy avait réalisé“ La baie des anges�, dans lequel Jeanne Moreau, devenue une intoxiquée des jeux de casino, allait de rechute en rechute.
    Shawn777
    Shawn777

    461 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Ce film réalisé par Felix Van Groeningen que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première grâce à Allocine est très bon ! Le scénario est adapté des deux "autobiographies", "Beautiful Boy: A Father's Journey Through His Son's Addiction" de David Sheff et "Tweak: Growing Up on Methamphetamines" de Nic Sheff et ne les ayant pas lues, je ne peux pas dire si le film en est fidèle ou non . Enfin en tout cas, c'est l'histoire d'un père qui fait tout pour sortir son fils de la drogue et plus précisément des méthamphétamines qui en est la pire. Il y a aujourd'hui beaucoup de films sur la drogue mais c'est vrai que c'est pour l'instant le seul (que j'ai vu en tout cas) qui s'attarde autant sur la relation père/fils que sur le problème de la drogue en lui-même. Ce qui est une très bonne chose, surtout que l'histoire est adaptée d'une histoire vraie, car cela nous fait encore plus prendre conscience des méfaits de la drogue. Bon c'est un peu cliché ce que je viens de dire et je ne m'attendais d'ailleurs pas forcément à aimer le film mais en sortant de la salle, c'est vraiment ce qu'on a en tête ! Pas aussi marquant que "Requiem for a Dream" et pas aussi fun que "Trainspotting", non ici l'esprit se rapproche plus de celui de "The Basketball Diaries" mais avec donc en plus la relation père/fils qui est très développée. Le scénario est très bon et très bien écrit, je m'attendais à une fin qui a finalement été différente, ce qui est une bonne chose car elle n'est donc pas prévisible et la trame réserve son lot de surprises. Alors d'ailleurs, en parlant de trame, je pense qu'il faut vraiment bien rentrer dans le film pour pouvoir l'apprécier car elle n'est pas du tout linéaire. C'est à dire que nous avons constamment des flashbacks, ce qui est un peu déroutant au début car on peut être un peu perdu si on n'est pas habitué à ce genre de choses. Malgré tout, cela reste une bonne chose car cela évite d'avoir quelque chose de trop linéaire et de trop barbant et de cette manière, l'histoire montre bien l'évolution des personnages. Le film est triste mais je m'attendais à quelque chose de plus larmoyant, plus à l'américaine qui insiste bien sur le côté mélo-dramatique de l'histoire afin de faire pleurer dans les chaumières. Bon il y a évidemment ce genre de scènes mais elles se font assez rares face à celles qui sont très bien gérées à ce niveau-là et qui n'insistent pas trop dessus. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Steve Carell et Timothée Chalamet qui sont très bons. "My Beautiful Boy" est donc une très bonne surprise !
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 799 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    cette chronique familiale retrace l'histoire vraie de N. Sheff , sa terrible addiction aux drogues dont l'issue heureuse paraît presque impossible. tous les aspects psychologiques sont évoqués, du mal être aux cures, du désarroi de l'entourage etc. avec un "doux désespoir" d'impuissance. un drame réaliste, poignant (produit par B. Pitt), avec des scènes qui parfois s'éternisent et aussi une très belle relation père-fils portée par S. Carell et T. Chalamet.
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