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    Quai des Orfèvres
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    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    En flic retors Louis Jouvet est excellent. Dommage tout de même que le reste du film ne soit pas du même niveau, notamment le couple Blier/ Delair.
    jppmovie
    jppmovie

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Un très grand Clouzot, tourné en 1947. C'est une démonstration brillante de ce cinéaste :
    - Jouvet y trouve un de ses meilleurs rôles
    - Blier, Delair et Renant n'ont jamais été meilleurs
    - La photographie est sublime
    - Le scénario est très travaillé
    Une oeuvre admirable.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Tout accuse Martineau du meurtre du vieux et libidineux Brignon: sa jalousie à l'egard de sa femme -légère il est vrai- les menaces proférées à Brignon juste avant la mort brutale de celui-ci et surtout sa présence sur les lieux du crime.
    "Quai des orfèvres" est un drame criminel sombre, conforme à la vision sociale de son auteur et à la noirceur qu'il prête à l'âme humaine. A l'arrivée -tardive- de l'inspecteur de police Antoine, Clouzot semble d'ailleurs affirmer que nul n'est mieux placé qu'un policier pour assister au triste spectacle des turpitudes humaines. De fait, l'enquête que mène Antoine (Louis Jouvet), vieux de la vieille désabusé, stigmatise les mensonges autant que les rapports sociaux brutaux. Ainsi rencontre-t-on, dans cette intrigue policière dont la nature de l'énigme n'est pas l'argument le plus déterminant, des personnages qui dépasse le cadre strict du cinéma policier de l'époque: le vicieux Brignon (Dullin), Dora, la bonne "amie" de Madame Martineau et d'autres, parmi lesquels l'assassin présumé, le trop tendre Martineau (superbement interprété par Bernard Blier), fait figure de victime expiatoire d'une humanité sordide.
    Cependant , le film ne reflète pas complètement la noirceur que revendique Clouzot. En effet, l'ironie et les sentences malicieuses, et même la bienveillance, du bourru inspecteur Antoine -admirable Jouvet- introduisent de savoureuses scènes d'humour à froid.
    Albert
    Albert

    3 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2023
    aucun intérêt même si revoir cette vielle france avec bernard blier et ce langage soutenu font du bien.
    VERTIGO
    VERTIGO

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Quel film comme on n'en fait plus depuis 70 ans.
    Le grand Jouvet certainement le meilleur comédien et acteur français de tous les temps.
    Bernard Blier aussi et Suzy Delair.
    Clouzot aussi (il y a à l'époque une bonne dizaine de réalisateurs français du même niveau). On pense à Hitchcock.
    Aujourd'hui c'est zéro en France comme en Europe et aux USA.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    « ça va peut-être te paraître extraordinaire mais Maurice est ma flamme. Oh il n’a pas l’air de brûler mais il m’éclaire. »

    Après avoir réalisé deux des plus grands films noirs français de tous les temps (L’Assassin Habite au 21, 1942 et Le Corbeau, 1943), qui lui vaudront d’être suspect de collaboration dans l’immédiat après-guerre, Henri-Georges Clouzot, le maître inégalé du suspense à la française s’attaque une troisième fois à une adaptation du romancier belge Stanislas-André Steeman, après l’adaptation de Le Dernier des Six, réalisé par Georges Lacombe, 1941 et la réalisation de L’Assassin. Dans les rôles titres, on retrouve la pétillante Suzy Delair, alors compagne de Clouzot et, elle, assez justement blacklistée pour ses prises de position collaborationnistes durant la guerre, Louis Jouvet et Charles Dullin, deux des plus grands comédiens du théâtre populaire du XXème siècle, un encore tout jeune Bernard Blier, Simone Renant, hélas tombée dans l’oubli et celui qui deviendra l’un des seconds rôles les plus efficaces et les plus attachants des comédies noires (notamment via Georges Lautner et Michel Audiard), Robert Dalban, dans un petit rôle. Au rayon des surprises, on notera l’hommage à Bourvil en photo, vers la 24ème minute et à Charles Trenet à la 48ème.

    Ce que l’on peut mettre en relief dans l’oeuvre de Clouzot, c’est la mise en abyme de la caméra, voyeuse, que l’on retrouve ici et dans son dernière film, La Prisonnière (1968), de manière flagrante, mais également dans de tout petits détails d’autres de ses réalisations comme, par exemple, le décolleté suggestif de Véra Clouzot nettoyant le sol dans Le Salaire de la Peur (1953). Le corps de la femme ainsi érotisé par le regard, celui du ou de la photographe, ou par celui du spectateur, de la spectatrice, est sans conteste l’un des thèmes secondaires récurrents du maître, comme une sorte de recherche esthétique de la frontière de la transgression, thème aujourd’hui largement dépassé, mais aussi de la possession perverse (ici Charles Dullin en vieux libidineux, là Laurent Terzieff en amateur d’art inquiétant), thème autrement plus contemporain, d’autant que la jalousie est également un personnage présent dans presque toutes ses œuvres, comme l’ombre de la mort dans un triangle maléfique (Les Diaboliques, 1955), jusqu’à devenir le thème central de son film inachevé, L’Enfer (1964, dont le scénario fut repris par Claude Chabrol en 1994). En poussant encore un pont plus loin, on peut aussi évoquer, sujet sulfureux pour l’époque, l’homosexualité féminine, l’attirance ressentie par Dora/Simone Renant pour Jenny/Suzy Delair, et, plus tard, le lien mystérieux qui unit Véra Clouzot à Simone Signoret (Les Diaboliques) et la fascination d’Elizabeth Wiener pour Dany Carrel (Le Prisonnière). Enfin, il y a chez Clouzot l’espoir de revanche du prolétaire, Yves Montand dans Le Salaire, Bernard Fresson dans La Prisonnière, Suzy Delair.

    Si l’on excepte la diction nasillarde et suraiguë des interprètes de l’époque, on devra admettre que Clouzot est systématiquement en avance de quelques décennies sur son époque, par son audace narratrice (également dans ses dialogues, dignes de Simonin ou d’Audiard, parfois, jusque dans les traits anar) et visuelle (sa maîtrise des ombres et du relief qui préfigure Melville), hélas snobée par Truffaut qui voyait en Hitchcock un précurseur, sans comprendre qu’un autre génie du suspense et du mal oeuvrait à quelques encâblures de la Nouvelle Vague. L’histoire raconte que Truffaut s’en excusera plus tard.

    Tout en étant daté, ce Quais des Orfèvres, film à tiroirs, beaucoup plus dense que ne le laisse penser l’intrigue prétexte (encore un McGuffin?), bien moins sombre aussi, n’a rien perdu de sa superbe, c’est un chef d’oeuvre intemporel, un classique parmi les classiques du cinéma mondial.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    Clouzot n’est pas tendre avec le dénouement de son histoire, en faisant dire à l’un des policiers « On pensait que ce serait une belle histoire, mais c’est comme d’habitude, ça finit en pipi de chat » ! C’est que dans ce film, l’important n’est pas dans le dénouement, et qu’ici le chemin a beaucoup plus d’intérêt que l’endroit où l’on va. Ce chemin, précisément, est admirable, frisant la perfection. Les différents milieux, celui du music-hall ou celui de la police sont formidablement décrits, tout comme les personnages qui les peuplent (celui d’Antoine prenant le pas sur les autres avec l’incroyable charisme de Louis Jouvet). La photo en noir et blanc est magnifique, et la narration exemplaire ; les rebondissements et découvertes apparaissent à un rythme parfait, et certaines séquences sont d’anthologie (la pipe allumée avec le morceau de papier compromettant). Au sein de l’enquête proprement dite s’ouvrent de belles parenthèses emplies d’humanité, qui font poindre une vraie émotion. Peut-être que l’élément qui contribue le plus à l’esprit et à l’excellence du film, ce sont les dialogues, à la fois très incisifs et ponctués d’allusions, de sous-entendus, de tendresse pudique dissimulée sous des propos bourrus. Tout le film est un véritable régal, qui donne une superbe image de ce que fût le défunt Grand Cinéma Français. Dans le genre, un chef d’œuvre.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Jenny (Suzy Delair) et Maurice (Bernard Blier) s’aiment à en mourir. Seulement, Maurice est un homme jaloux, violent et gêné à l’idée de voir son amante faire carrière dans le show biz. Très élégante, elle attire de riches hommes d’affaires comme ce Georges Brignon que l’on retrouve assassiné. Très clairement, Quai des Orfèvres voit son intrigue prendre son temps et s’installer définitivement lors du déclenchement de l’enquête menée par l’inspecteur Antoine joué par le grand Louis Jouvet qui crève l’écran au passage. Clouzot réussi à répartir les scènes à tous les protagonistes de l’affaire, nous permettant d’avoir un œil attentif sur leurs attitudes. Remarquons que le mensonge et la jalousie sont omniprésent durant toute l’affaire. De manière fort intéressante, des sujets sensibles à cette époque sont mis à l’écran par Clouzot, comme l’adoption d’enfants de couleurs ou encore l’homosexualité féminine, illustrée par le personnage de la photographe Dora Monnier ( Simone Renant). Des sujets qui sont restés intacts encore aujourd’hui car ils divisent. La maîtrise scénaristique et l’intrigue policière sont la marque de fabrique de Clouzot qui avec Quai des Orfèvres nous propose un mélodrame d’après guerre de qualité.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2021
    Je poursuis ma découverte de Clouzot (un rapport avec l'inspecteur Clouseau de la Panthère rose ?) et je tombe une fois de plus sur un chef d'œuvre.
    Comment je le sais ? Je regarde ce film en 2021 pour la première fois, 74 ans donc après sa sortie, et je suis subjugué par le scénario et le jeu d'acteur, y compris par les seconds rôles. Bon d'accord, il aura fallu attendre la moitié du film pour que la comédie du début ne glisse lentement vers le drame. L'intrigue n'est que prétexte pour nous parler de la France de l'après guerre au travers de portraits inoubliables, humain trop humains auraient dit certains. Je suis saisi par la modernité des personnages, Simone Renant en particulier (elle a un air de Lauren Bacall dans le Port de l'angoisse, incroyable que sa carrière se soit arrêtée brusquement après ce film). Humanité glaçante en cette période de fête de Noêl mais humanité quand même (et que dire de son fils dans le film dont la spontanéité fugace n'aura pas d'égal avant le petit Michel Tarrazon de L'enfance nue de Pialat).
    En bref grosse émotion devant cet OVNI intemporel, après le Corbeau et avant Manon et le Salaire de la peur, autres chef d'œuvre qui marquent l'âge d'or du cinéma de Clouzot (moins convaincu par les films suivants mais je n'ai pas encore tout vu …)
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2021
    Un bon polar en même temps film social et documentaire sur le monde du music-hall. Mise en scène et dialogues soignés avec de très bonnes scènes (la reconnaissance des visages, la déposition de Blier suite aux investigations de Jouvet). Un film riche et humain. Une superbe direction d’acteurs. Un chef-d’œuvre.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2021
    Quai des Orfèvres est un bon film policier d'Henri-Georges Clouzot.
    Le film est porté par de très bons acteurs : Louis Jouvet (excellent), Bernard Blier, Suzy Delair.
    L'intrigue policière est bien avec de nombreux rebondissants et un dénouement de plus en plus complexe. Le film marche par une panoplie de personnages aux personnalités parfaitement adéquates pour ce registre cinématographique : le mari jaloux, l'épouse usant de ses charmes, l'enquêteur froid et déterminé, le témoin trouble ….
    Bon film.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2021
    Des acteurs brillants, un réalisateur l'étant tout autant, un scénario pour lequel je ne cache pas ma sympathie mais pour lequel je ne donnerais pas mes plus grandes faveurs.
    Cool donc, un classique je suis bien content de l'avoir vue. Je n'ai pas trouvé grand chose à dire d'autre que c'est un film qui a beaucoup de choses à dire. Qu'il ne passe pas par quatre chemins.
    Honnêtement je préfère bien d'autres film à celui ci qui est un peu petit dans le fond comparé à d'autres ou Bernard Blier brille bien plus. Là c'est du divertissement un peu quotidien encore une fois. Je ne prétends pas que c'est décevant non plus. Simplement que c'était moderne pour son époque, seulement maintenant il y a bien d'autres choses.
    Tout de même c'est un bon film je n'irai pas lui retirer ça.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    Assez atypique, Quai des Orfèvres s'éloigne des classiques films noirs français et s'inspire plutôt du cinéma noir américain. Un climat poisseux et oppressant où le Paris du juste après guerre est parfaitement reconstitué, une histoire aux personnages ambivalents et très bien écrits, où leur tendresse se mêle parfois à la dureté. Une histoire d'amour qui passe par tout ses états. Finalement c'est une histoire passionnante où l'étrange atmosphère prédomine sur la résolution de l'énigme. Clouzot, dans son meilleur film, est moins intéressé par le côté policier que par le rapport trouble entre tous ces personnages fragiles au coeur tendre. Tout du grand film passionné. La mise en scène est remarquable, sertie de très beaux mouvements de caméra, aux plans soignés et à la musique originale et pétrie de tension. Clouzot, qui a pris bien des distances avec le roman de Steeman, s'intéresse bien plus aux rapports ambigüs entre les deux femmes, l'allusion saphique est manifeste, de même que la sexualité où des allusions sont fréquentes. La première heure du film frôle le chef d'oeuvre, le rythme est alors tendu et la photographie brillante. La partie policière n'en reste pas moins bien rendu en partie de par la façon dont le cinéaste gère les plans où se trouvent de nombreux personnages, parfois mutiques et mystérieux. Le film noir de référence est bien Quai des Orfèvres. La sexualité est bien là, de même que la tendresse qui finit par tout emporter. Suzy Delair, sexy et qui frôle la vulgarité sans réellement l'être, Simone Renant belle et à double jeu, sont remarquables. Quant à Louis Jouvet, dont la voix est pénible, recèle dans son jeu toute la fébrilité et la faiblesse d'un homme fatigué et lassé. Mais son rapport au fils a quelque chose de merveilleux. Un grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    L'affiche de ce film est purement magnifique, elle est le condensé graphique de tous les sujets du film. Une réussite comme il n'en existe guère aujourd'hui.
    Henri Georges Clouzot revient au cinéma avec ce film après avoir été mis au banc de la profession à la libération suite au très contesté « Le corbeau ». Avec ce film, il conclura sa trilogie de polars criminels et sociaux débuté par « Le corbeau » et poursuivi par l’excellent « L’assassin habite au 21 ». Lors de sa projection au festival de Venise, il trouvera son cinéma trop bavard, trop dialogué et prendra un virage duquel naitront d’autres chefs d’œuvre : « Les diaboliques », « Le salaire de la peur », « L’enfer »,… Tous ces films qui font de Clouzot un des metteurs en scène majeur du cinéma français.
    Dans ce film tiré d’un roman noir, Clouzot exploite le triangle amoureux criminel ; une des affiches du film le symbolise à merveille. Un homme dévoré par sa jalousie, sa femme séduisante ambitieuse jouant de ses atours avec les autres hommes même si elle aime son homme ; et une amie des deux secrètement amoureuse de l’homme mais bien décidé à ne pas perturber leur amour, un modèle d’abnégation qui l’amènera à se mettre en danger pour eux. Un triangle amoureux un peu original et loin des vaudevilles classiques de l’époque : mari, femme, amant. Le fond criminel du scénario se révèle par contre un prétexte à un traitement des rapports sociaux tout d’abord entre ce trio qui s’aime, a du mal à se le dire et se ment pour se protéger ; mais aussi avec tous les personnages secondaires creusés dont l’inspecteur mais nous reviendront sur ce dernier plus tard. Ce fond proche du cinéma noir américain offre une intrigue peu limpide, les articulations coincent aux entournures, et la résolution est évacuée. Sur ce plan, le film est bien décevant, « L’assassin habite au 21 » est plus percutant ; il ne s’agit pas donc du meilleur polar de Clouzot selon moi. Heureusement que l’arrivée tardive de Louis Jouvet (le fameux inspecteur) fait basculer le film dans une autre dimension et sort le film du plan-plan ronronnant. Bizarre et intriguant, petit à petit il cannibalise le film par son omniprésence autoritaire. On finit par avoir l’impression que la police est partout et est au courant de tout, une sorte de Big Brother d’une ère hors data. Enfin le traitement graphique jouant avec les lumières et les ombres apporte beaucoup au climat tendu du film. Humaniste mais souffrant de carences scénaristiques qui n’en font pas le meilleur Clouzot première période.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    S'intéressant davantage aux ressentis des personnages et à leurs déboires psychologiques face au meurtre dans lequel ils sont impliqués qu'à l'enquête policière elle-même, Clouzot nous livre un récit sur un couple entre lyrisme et sarcasmes sans que les personnages ne nous intéressent tout à fait. Justes dans leurs interprétations, les comédiens restent menés par le captivant Louis Jouvet qui confère humanité et professionnalisme à un homme aux caractéristiques cinématographiquement originales pour l'époque. La truculence de certains dialogues ainsi que la dynamique de la mise en scène rythmée par de savoureux moments musicaux renforce la réussite de cet hybride générique. Très plaisant.
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