Avis sur Shaun le mouton

"Shaun le mouton" ou l'art de la pâte à modeler au point de la transcender jusqu'à la rendre vivante, est un petit bijou drôle et, sans jeu de mot, tendre à la fois !
Quel génie d'arriver à ce monde si réaliste, si poétique qui évoque même quelques films d'animation de mon enfance, tout cela avec un travail de fourmi, de minutie dans les prises de vue qui ont dû se succéder à l'infini !
On sent à ce point la matière, les textures au point de se croire plongé dans une immense maquette pleine de couleurs et d'infinis détails très authentiques où le bricolage de tout et de rien fleure bon le génie de l'imagination.
Et quel humour inégalable !!!
Après les "Wallace et Gromit", "Chicken Run" et autres, le mouton Shaun n'a rien à envier à ses prédécesseurs et les studios Aardman, sous l'égide de Mark Burton et Richard Starzak, ont encore fait du sacré bon boulot assurément.
On est sans arrêt surpris des idées très drôles et de la manière de les traiter, dont le talent des réalisateurs semble sans limite !
Gags et rebondissements n'arrêtent jamais pour nous faire rire des situations loufoques au possible rencontrées par les moutons, le chien de ce fermier devenu amnésique !
Chacun arrive à avoir une véritable personnalité et surtout à s'adapter à ce qu'il va rencontrer au cours de cette histoire car il y a de quoi faire au pays du modelage, où même un sacré méchant psychopathe nous fait presque peur.
Entre la caravane, le restaurant, la salle d'opération, la fourrière et j'en passe, que d'événements inénarrables et incroyables...
Sans compter les moments où la BO impeccable donne un peps terrible, et ce petit concert improvisé et plein de charme pour simplement endormir le petit apeuré...
C'est tout simplement sidérant, épatant à tout niveau !
Bravo et vivement la prochaine réalisation !
On s'impatiente déjà...

Quel bon vent d’air frais amène ce petit mouton sorti tout droit des Studios Aardman (spécialisé dans l’animation image par image de personnages en pâte à modeler) ! Au sein du monde de l’animation pour la jeunesse, l’offre constante et pléthorique actuelle des films en images de synthèse étant telle, qu’en dépit de leur qualité générale la lassitude pointe le bout de son nez. Il y a l’effet de surprise en moins de « Chicken Run » et « Wallace et Gromit » certes, mais la technique est encore plus performante tout autant qu’esthétiquement jolie et l’humour est encore plus fin et présent.
Le film est totalement muet et fonctionne donc sur le gag visuel, les anthropomorphismes et les références. Et c’est gagnant à tous les coups. Se servant beaucoup des clichés véhiculés par tel animal ou telle situation les scénaristes s’en donnent à cœur joie et nous font pleurer de rire, parfois bien plus que dans une quelconque comédie avec de vrais comédiens. Les gags s’enchainent à cent à l’heure et le film a le mérite d’être court évitant ainsi les temps morts. Certains sont même à mourir de rire comme les emplois caricaturaux dans lesquels sont placés tous les animaux de la ferme tels que le canard brigand ou les trois petits cochons vicieux.
On ressort de là le sourire aux lèvres avec l’impression d’avoir vu quelque chose d’authentique et sortant des carcans en vigueur actuellement pour l’offre jeunesse. Un certain goût suranné et nostalgique nous vient même en tête lorsque, lors d’une poursuite, les aventures de Shaun le mouton et sa troupe ressemblent à celles des Looney Toones vus dans notre jeunesse. Un film d’animation quantitativement généreux et qualitativement irréprochable.

Amis des animaux, bonsoir. Vous pourriez trouver dans Shaun le mouton des Studios Aardman, réalisé et écrit par Mark Burton et Richard Starzack, votre nouvelle mascotte. Le dernier film des créateurs britanniques à l’origine de Chicken Run, Wallace et Gromit : le mystère du lapin-garou ou encore Souris City vous permettra de retrouver votre âme d’enfant, à partir du 1er avril, le temps d’une aventure hilarante et sans temps morts. Nous étions à l’avant-première ce dimanche 29 mars.

Shaun est un mouton paisible, mais il s’ennuie. Il convainc ses congénères de tromper le fermier pour prendre un peu de repos et s’offrir des vacances. Le plan de Shaun dérape et le fermier se retrouve dans la grande ville, seul et amnésique. Le troupeau de mouton et le chien de berger partent alors à l’aventure pour retrouver leur maître.

Shaun le mouton signe le grand retour sur nos écrans, à la fois de l’humour anglais et de la patanimation. Sans esquisser l’ombre d’un dialogue parlé, le long-métrage d’animation réussit à transmettre tous l’éventail des sentiments sur les visages en pâte à modeler. Incroyable mais vrai, on s’attache à ce mouton et peut-être encore plus au benjamin de la famille, un agneau tout mignon. Et même aux cochons, un poil voyou, qui saccage la maison. Chaque plan est pensé comme une blague. Pas un seul n’est monté au hasard. Il y a, derrière chaque nouvelle image, un prétexte au rire. Les zygomatiques de l’auditoire sont soumis à rudes épreuves. Shaun le mouton est juste incroyable de ce point de vue. Comédie totale, tout converge à rendre les spectateurs hilares et les réalisateurs, également scénaristes, veillent à multiplier les degrés de lectures. Jusque dans le générique final, qu’il ne faut pas rater, puisqu’il met en lumière certaines boutades du film en en remettant une couche. Ainsi, Shaun le mouton vous fera tordre de rire de sept à soixante-dix-sept ans.

Shaun le mouton n’est pas que terriblement drôle, il est aussi émouvant et par moment réellement sarcastique. Il n’y a qu’à voir la scène où le fermier amnésique, devenu coiffeur de renom, est invité à poser pour une pub. Tout sourire, il est retouché sur Photoshop pour lui donne un air plus sérieux, autrement dit, plus triste. Un signe dramatique de notre temps, ou conscient que la morosité est la norme, on demande aux gens de ne pas sourire sur leur carte d’identité pour pouvoir les identifier correctement le plus clair du temps… De plus, fermier de son état, il crée une coupe mouton, signe que dans un monde de moutons, la mode la plus ridicule peut s’imposer. Et puis, il y a aussi cette grande ville impersonnelle. Et au cœur de celle-ci, le sanctuaire d’un monde bien attristant : la fourrière. L’agent de la fourrière, grand méchant du film, va subir échec sur échec face à l’inventivité de la troupe ovine. Et son antre, la salle des cages, être le lieu des moments les plus marrants du film, avec sa galerie de personnage tous plus originaux les uns que les autres. Remplis de marginaux, à l’image d’une prison, la fourrière n’est que le symbole de l’uniformisation des villes.

Pour petits et grands, qui y prendront tous un plaisir certain, Shaun le mouton révèle que l’animation en pâte à modeler n’est pas morte et peut offrir encore des trésors d’ingéniosité. Le travail minutieux des artisans d’Aardman donne à nouveau un petit chef d’œuvre de l’animation. Dans chaque petite minute, on peut sentir l’amour mis dans sa réalisation.

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Je viens de voir Shaun le mouton en avant première et j'ai complètement adoré cette aventure.
C'est tout bonnement génial, extra, très amusant, trop marrant et vraiment très divertissant.
A voir sans modération.

Passant du petit au grand écran avec un punch revigorant, Shaun the Sheep s'installe dans les salles obscures pour nous faire participer à une aventure simple, fun et décomplexée, où l'odyssée universelle de l'émancipation invoque le pouvoir authentique de la famille. Que l'on soit attaché ou non à la série originelle, nous accompagnons avec le même plaisir cette galerie attachante de bestioles et leur maître berger qui baignent dans l'ombre dorée du cinéma muet, ballet de mouvements et d'onomatopées à l'humour candide, absurde et ravageur. L'épopée urbaine nous régale de quelques références cinématographiques jouissives - le passage à la fourrière a tout de la scène culte - tout comme les coups de pattes sur le capitalisme et la médiatisation, un amas de fibres relativement fragiles qui forment la laine d'une petite mythologie aussi drôle que touchante. Malgré la simplicité de l'histoire et ses quelques clichés, Shaun the Sheep à de quoi plaire aux petits comme aux grands, la prouesse de la stop-motion animant une péripétie malicieuse et dynamique, qui aura de surcroît la force de faire voir les aventures de Shaun au petit format sous un autre œil.

Vive la pâte à modeler, ce sera mon cri du cœur.....Cette petite famille de moutons est adorable, tout comme leurs aventures à London (je suppose d'après certains détails).....Le début du film commence avec un rythme soutenu et foule de détails, succession de plans comme une suite de diapositives pour montrer la vie à la ferme avec ses habitants.....Personnellement c'est la partie que j'ai préféré, car nous vivons dans une société tellement urbanisée que ce qui se passe en ville après est réellement sans surprise (la séance de coiffure, la visite à la fourrière, entre autres,)......d'ailleurs la force du film repose sur ces petits animaux dans de nombreux clins ou personnages secondaires (le chien, le coq, le loup , le poisson rouge et quelques autres)......Rythme efficace autant au niveau des dialogues que de l'animation visuelle, le film a fait rire beaucoup de petits bouts dans la salle.....C'est à la fois agréable pour l'imagination et pour les yeux, avec un scénario simple et attractif, c'est original au niveau formel (encore une fois vive la pâte à modeler), il faut donc avertir les enfants : il serait dommage de rater ce long métrage.......

Un film d’animation qui met en scène Shaun, un mouton malicieux vivant dans une ferme en compagnie de ses amis ovins. A l’image de ses précédentes créations, les courts et longs-métrages de "Wallace et Gromit" ou encore le film "Chicken Run", le studio britannique Aardman Animations nous présente ici un long et fastidieux mais non moins fin et splendide travail de réalisation technique : tous les personnages sont en plastiline et les scènes sont animées en stop motion. Outre son originalité formelle, le film offre un scénario simple et attractif, enchaînant gags et rebondissements. "Shaun le mouton" est réjouissant, loufoque et inventif !

Héros d'une série d’animation poilante, Shaun le mouton a le droit à son film, tout comme les mythiques Wallace et Gromit. En dehors du travail admirable réalisé sur l’animation, notamment la modélisation de la campagne et de la grande ville, mais aussi et surtout sur les personnages en pâte à modeler, ce divertissement familial se destine plutôt aux enfants. Rien de très évolué au niveau du scénario basique, voire bêta, utilisé mille fois au cinéma, et les quelques clins d’œil destinés aux adultes font parfois sourire mais ne cassent pas cinq pattes à un mouton. Reste le flegme britannique des deux auteurs qui transparait lors de quelques instants savoureux, mais rares.

Créé en 1972 par David Sproxton et Peter Lord, Aardman Animations est à la pâte à modeler ce que DreamWorks et Pixar sont à l'image de synthèse. Surtout connu à travers les personnages de Wallace et Gromit, héros de plusieurs courts et d'un long-métrage, le studio anglais est toutefois l'auteur de nombreux autres films (longs ou courts), parfois réalisés par Nick Park (autre personnalité clé dans l'histoire du studio), souvent en collaboration avec d'autres grands studios, tels que DW Animation, Sony Pictures, ou encore StudioCanal. Le personnage de Shaun le mouton apparaît, lui, pour la première fois en 1995, dans le court-métrage "Rasé de Près", aux côtés des déjà stars W&G. Avant que Nick Park ne décide en 2007 de lui consacrer une série. Nous voilà maintenant en 2015, et Shaun n'a plus rien à envier à ses deux anciens compères, lui-aussi peut désormais gambader sur grand écran ! Plein d'idées et de bonnes intentions, "Shaun le mouton" est une merveille d'animation ! Le film est aussi doux et chaleureux que la laine des héros. L'animation est splendide, les gags hilarants allient humour pour petits et grands, clins d'œil et bagout sont au rendez-vous... Une petite perle à découvrir sans plus tarder !

Je n'ai jamais résisté à un long-métrage d'Aardman Animations, je n'ai jamais résisté à un dessin animé de "Shaun le mouton", alors comment pouvais-je donc résister à un long-métrage avec Shaun le mouton ???
En fait, je n'avais aucune envie d'y résister. Shaun est trop trognon pour ça, Timmy est trop trognon, les autres moutons sont trop trognons aussi, bref l'univers de "Shaun" est trop trognon pour qu'on puisse y résister.
Pas la peine de s'étendre sur son animation en pâte à modeler, elle est géniale... Et si le scénario ne se montre pas particulièrement imprévisible, il trouve toujours le détail qui fait la différence. Et ce sont l'ensemble de ces détails qui font faire de "Shaun le Mouton : Le film" une oeuvre parfois émouvante, souvent drôle (la séquence dans le resto chic est vraiment à mourir de rire !!!), avec une pointe de poésie, et toujours bien imaginé.
On ajoutera un méchant bien méchant à travers un employé particulièrement sadique et retors de la fourrière qu'on adore détester ainsi quelques références (au "Silence des agneaux", aux "Beatles", à "Breaking Bad",... !!!) savoureuses.
On ne peut pousser qu'un bêlement de satisfaction, "bêêê....."

Après la folie de Chicken Run et le délire Wallace et Gromit, les créateurs décident d'adapter une nouvelle fois leurs personnages au cinéma, et ce coup ci, c'est Shaun le mouton qui y a droit, je n'ai jamais regardé la série mais aimant l'univers des films cités au dessus et l'aspect pâte à modeler, de plus la bande annonce était très tentante, je me suis laissé porter vers cette folle aventure.

Le même jour où je voulais aller voir le film, la chance ou le hasard a fait que les films Chicken Run et Wallace et Gromit repassaient à la tv, j'ai donc sauté sur l'occasion pour revoir ces deux là avant d'aller voir l'aventure du mouton. Et je me suis rendu compte que ce dernier est surement le meilleur des trois, pourquoi ? J'en sais rien en fait, y'a un aspect léger et moins sombres que dans les deux autres, y'a une véritable folie, une ambiance fraîche et une histoire attachante.
Shaun le mouton nous fait suivre l'histoire de Shaun, un mouton........................ un peu d'humour voyons, à la suite d'une sorte de blague faite à son propriétaire Shaun va malencontreusement lancer une pittoresque aventure, lui qui n'avait jamais quitté sa ferme va devoir rejoindre la ville pour y retrouver son maître, et comme si ce n'était déjà pas suffisant, ses amis moutons et le chien de berger le suivent dans cette ville hostile.
Le scénario est tout bête et pourtant il renferme une ambiance et une patte (pas à modeler ce coup ci^^) fun et prenante, l'originalité est présente tout du long, c'est drôle, attachant et tout simplement beau, la fin est d'ailleurs émouvante. Pour ce qui est de la technique, rien à redire, le style pâte à modeler est au top, pour ne pas dire mieux que jamais, c'est lumineux et colorés, l'univers est joliment crée, en gros il n'y a rien à reprocher sur la technique.
Le film est quasiment muet également, car à part la bande son très entraînante aucun des personnages ne parlent, il n'y a aucun dialogue durant le film, ce qui n'est absolument pas dérangeant et au contraire, cela apporte même un plus. Il renferme également de nombreuses références comme ce chat à la fourrière qui n'est pas sans rappeler un certain Hannibal Lecter.

En bref, c'est une jolie surprise, un bon moment passé en compagnie de cette bande de mouton dérangés et de ce chien jaune au bonnet bleu.

Shaun le mouton et sa famille vivent à la ferme avec Bitzer le chien, les cochons, le bœuf... Le planning de la ferme est chargé et pour s'amuser un peu, Shaun et ses amis font a Mossy, le fermier, une farce qui tourne mal : spoiler: ce dernier se retrouve amnésique dans sa caravane au beau milieu de la grande ville. L'équipe décide alors de partir à la recherche de Mossy.

Beaucoup de sensibilité et d'humour dans ce scénario. La bande son est suffisamment attrayante pour suppléer à l'absence de dialogues. Les décors, volontairement sobres et naïfs sont efficaces.
Une comédie d'animation bourrée d'ingéniosité et de poésie qui fait passer un bon moment (sans s'endormir).

Fan de la série "Shaun the Sheep" Je suis allé le voir il y a 1 mois en avant première aux "Matinées Magiques" avec mon fils de 4 ans.

Il est clair qu'avec la solide réputation des réalisateurs et la constante qualité de leurs œuvres, je ne me faisais pas de souci quant à l'intégrité de l'esprit de la franchise dans sa mutation vers le long-métrage. Cela se confirme très vite. Je pleurais de rire après seulement 5 minutes de film sans exagération.

Aussi ai-je hésité à lui attribuer 5 étoiles correspondant (sur le site) à chef-d’œuvre, mais après brève réflexion, il s'agit bien là d'un chef-d’œuvre humoristique, et muet s'il vous plait.

Et partager ses fou-rires de bon cœur avec son fils à cet âge, cela n'a pas de prix...
En utilisant les clichés de la société actuelle pour les tourner en dérision sans en être néfastement influencé, il met tout-le-monde d’accord, ou pas, en tout-cas, fans ou pas, FONCEZ !

Ah ça ! Il n’y a pas à dire : il y a une marque de fabrique Aardman et elle ne déçoit jamais. C’est beau, c’est charmeur, c’est méticuleux, c’est malin… Ouais, ça c’est clair : avec Aardman, pas de mauvaises surprises. Mais bon… Pas de surprise vraiment non plus. Cela peut paraitre un peu cruel de dire cela, surtout qu’au final j’ai quand même passé un vrai bon moment face à ce film, mais je ne peux m’empêcher de trouver qu’il manquait quand même là dedans une vraie prise de risque. C’est toujours les mêmes personnages (le fermier = Wallace ; Bitzer = Gromit ; les moutons = les poulets de « Chicken Run », etc…) ; c’est aussi toujours plus ou moins les mêmes schémas ( spoiler: l’évasion de prison ; l’animal mécanique activé par le bestiaire de la ferme…
), si bien que, sans me gonfler non plus, j’avoue quand même que ce film ne m’a pas enflammé non plus. Et c’est dommage, car Aardman sait faire ça et je pense qu’avec un peu plus d’audace, ce « Shaun » aurait pu être ce que fut « Chicken Run » en son temps : un film capable de rester fidèle à un état d’esprit tout en fournissant un univers nouveau. Alors oui, je veux bien que ce « Shaun » soit un spin-off de « Wallace & Gromit » et que, par conséquent, ce soit normal qu’il y ait là un air de déjà-vu, mais bon, c’est quand même une belle occasion de gâchée. Car oui, même s’il manque d’audace, retenez quand même que, malgré le côté un peu rageant de la situation, ce « Shaun le mouton » reste en tout et pour tout un film de qualité. Parce oui, derrière son classicisme « aardmanien », il a su me séduire par sa volonté de coller à un cinéma universel parce que sans parole (à une époque où les films tous publics jacassent pour ne rien dire, ça fait du bien), tout comme il est parvenu à m’amuser de temps en temps par cet humour léger qui me plait tant… Alors après, bien sûr, vous l’aurez compris, si vous ne connaissez pas trop l’univers des studios Aardman, « Shaun » peut devenir une très belle découverte pour vous. Pour les autres par contre, il ne faut pas espérer de révolution, au mieux un moment agréable. Mais après tout, ce n’est pas si mal non ?

Bon c'est pas Wallace et Gromit et le lapin garou ou je sais plus quoi... mais c'est pas mal ! Je ne connaissais pas Shaun (bon j'ai dû voir le court métrage, mais j'ai pas de souvenirs) et j'ai failli ne pas le voir car le film passait qu'en VF... en fait la seule VF c'est la traduction des écriteaux du film... Le film étant intégralement en mouton langue originale non sous-titré. Top pour l'immersion...

Et franchement je me suis bien amusé, c'était vraiment sympa, parfois un peu long et convenu, mais dès que ça tombe dans la référence, dès qu'il y a de l'action ça fourmille d'idées géniales qui font rire toute la salle (composée uniquement d'adultes). C'est à ça qu'on reconnaît un bon film pour enfants, les adultes y vont sans gamin et arrivent à l'apprécier...

Certains gags sont vraiment facile, oh il se prend un truc sur la tête... mais parce que ça va super vite, qu'il se passe plein de trucs ça arrive à décrocher un sourire là un Cendrillon en fait des caisses (avec le peintre par exemple). C'est frais quoi...

Il y a un running gag qui m'a fait mourir de rire, c'est le chien qui fixe avec ses yeux rouges globuleux à la SPA... mais j'en pouvais plus... à chaque fois j'avais un petit sursaut... dieu qu'il est laid... d'ailleurs à ce propos il faut rester pour le générique rien qu'à cause de ça (petite révélation finale à son sujet).

Bref c'est sympa comme tout, pas aussi délirant que le Wallace et Gromit, mais c'est pas grave, j'en prends bien quand même ! Je souris de bon coeur, je me marre, c'est inventif...

Tout ce qu'il faut pour passer du bon temps en famille, ou pas...