Avis sur Antigang

"Antigang" de Benjamin Rocher, sort la grosse artillerie et roule des mécaniques dans l'espoir de nous mettre dans l'ambiance, de réussir un coup d'éclat sans doute !
Waouh ! C'est vrai que ça déménage, mais dans le mauvais sens car dès les premiers instants on se croit dans une mauvaise série télévisée ou un téléfilm plutôt très médiocre par la façon de filmer, le jeu et la diction des comédiens, les décors et cet aspect creux et indéfinissable qui fait que tout sonne déjà faux...
C'est donc mal parti et ça se ne fait que se confirmer, au point où on s'enfonce très vite dans le pire du pire...
Et la liste est longue entre un scénario abracadabrant, des situations non crédibles et invraisemblables, des clichés à la tonne, des incohérences énormes et des raisonnements (car il y en a un peu parmi ces bastonnades démesurées) qui sont cousus de fil blanc !!! Et j'en passe !
Les comédiens, que ce soit Jean Reno, mal en point car plutôt fatigué ou ses équipiers, sont filmés sous tous les angles, dans toutes les positions, y compris dans leur démarche hyper chaloupée filmée en contre jour !!!
Le summum est atteint avec le jeune Alban Lenoir qui en dit et qui en fait tellement, qu'on se demande ce qu'il pourra bien réaliser dans la scène suivante.
Que d'effets appuyés, que d'excès en tous genre comme si tout cela était nécessaire et indispensable pour rendre le film intéressant...
On en rirait presque si ce n'est qu'au bout d'un certain temps l'agacement est plutôt de mise face à ces ficelles énormes et ce tape à l'œil exagéré...
Très très décevant dans la mesure où il était quand même évident de faire bien mieux avec un peu moins d'esbroufe !
Less is more...

Décrire le supplice que constitue la vision d'un film tel que Antigang relève du quasi exploit tant le spectacle pitoyable qu'il offre est au delà de ce que les mots peuvent retranscrire.

Affublé d'une distribution calamiteuse (la palme de la nullité revenant sans problème à Alban Lenoir dont le charisme de mollusque rend chacune de ses apparitions insupportables!!) rien d'original ne ressort de ce qui s'apparente à un vulgaire copié coller de tout ce qui a déjà été fait par le cinéma U.S. (Heat bien sûr mais aussi Point break et j'en passe et des meilleurs) ici passé à la moulinette Franchouillarde (pour ce qui est du flic qui culbute la femme du collègue ou les références de beauf en veux tu en voilà) chaque plan trahissant le manque évident de talent d'une équipe réduite à singer des clichés éculés au possible.

Entre des scènes de baston catastrophiques où chaque mouvement est surjoué pour bien montrer qu'ils ont été chorégraphiés par des vrais experts t'as vu (et vas y que je te fasse une clé de bras façon Ju Jitsu Brésilien en conclusion d'un enchainement même pas digne d'un Tekken) un groupe de flics de choc aussi crédible que Conchita Wurtz en femme fatale (super les mecs qui courent après des voyous sans avoir peur de se prendre la rafale de bastos qu'on leur tire dessus!) et un humour tellement naze qu'il m'a fallu une semaine de remise en forme dans un club à blagues Carambar pour surmonter le choc!

Et dire que ce sont des mecs comme Benjamin Rocher (lui où son acolyte Yannik Dahan soit disant "expert" en la matière) qu'on interroge pour essayer de comprendre pourquoi seul le cinéma de genre Français peine à décoller (en même temps, quand tu analyses le réseau de relations qui permet à ces imposteurs d'obtenir des financements, tu comprends vite le pourquoi du comment!) .

En gros, Antigang est un peu à l'image de la chanson du téléphone portable d'un des personnages (un sous Boys 2 Men effroyable) : une pâle imitation des grands qui ne trompe en réalité personne!

Un Jean Reno comme on aime. Film efficace melant action et humour.

Quel navet produire des choses pareils tout y est pathétique,il n'y a pas d'histoire les acteurs sont lamentable a surjouer complet l'humour est ridicule ce qui fait perdre toute credibilité
A trop vouloir Américanisé leurs film alors qu'ils en ont pas les moyens le casting et le budget sa rend le tout ridicule nanarland

Antigang s'inspire des blockbusters américain, avec des séquences d'action prenantes, et efficaces dans son ensemble spoiler: - celle dans Paris est mémorable et rappelle The Town de Ben Affleck -
également, la scène d'ouverture est explosive. Bon le scénario est largement inspiré de Heat mais on se laisse embarquer par ce récit qui fonctionne très bien. Serge Buren et son équipe de jeunes policiers aux méthodes peu orthodoxes, sont aux prises avec un groupe de braqueurs violents. N'hésitant pas à se servir d'armes de guerre et de bombes pour dévaliser bijouteries et banques. Face à de tels ennemis, les policiers devront user d'ingéniosité pour les arrêter avant qu'ils ne fassent plus de victimes. Son rythme est trépidant, tous comme ces comédiens, épatants en tout point. Jean Reno, avec sa barbe à la Noé est toujours aussi agréable et amusant dans un polar à l'américaine. Caterina Murino est honnête dans sa prestation mais sans plus. Mais celui qui se démarque le plus est Alban Lenoir, vraiment étonnant et très drôle avec sa batte de base-ball à la main. Car oui, l'humour fait mouche dans ce film ! Les répliques des protagonistes sont irrésistibles et certaines peuvent devenir cultes. Il y a même spoiler: un clin d’œil à la série Mentalist - le smiley rouge à la banque -
c'est assez réjouissant. Une bande son entraînante, débordant d'énergie. Donc, Antigang est un polar très satisfaisant qui donne envie de découvrir la suite de ces personnages. C'est une bonne surprise.

Un excellent polar réalisé par Benjamin Rocher. Sur une bande sonore de haute qualité et des effets spéciaux efficaces, ce scénario au rythme effréné nous propose, les scènes traditionnelles du genre : braquages, planques, poursuites mais surtout une belle série d’actions d’envergures à tiroir. Le jeu d’acteurs de Jean Reno et Alban Lenoir est remarquable.
Le pitch : A l’antigang, l’équipe de Serge Buren (Jean Reno) et son second, Le capitaine Cartier (Alban Lenoir), utilisent des méthodes de cowboys. spoiler: Becker Le nouveau patron du service, joué par Thierry Neuvic, va tenter d’y mettre de l’ordre.

On se demande comment peut on atteindre un tel niveau de nullité ? Dèjà très très mal avec Besson, Pires, Le terrier et compagnie, ce truc innommable nous emmène encore plus loin vers les abysses ! et pour le bien du genre humain, ce réalisateur ne devrait plus jamais toucher une caméra !! Quand aux comparaisons avec heat ? .. Mon dieu comment peut on ?

Je m'attendais à une daube, et bien finalement, c'est beaucoup mieux que Mission Impossible qui n'est finalement qu'un film d'action ultra Hollywoodien de plus et que l'on a déjà vu 50 fois. Ce Antigang est beaucoup plus personnel. Il y a des tas de petites touches interessentes qui cassent la monotonie du matériau d'origine. Le film n'est pas exempt de défauts, mais très franchement, on passe un plutôt bon moment. Petits regrets tout de même, la fin est très décevante, et Jean Reno n'est vraiment pas convaincant (et ça me fait mal de dire ça) On le sent sur le départ...

Le cinéma d'action et le cinéma français, ce n'est pas une grande histoire d'amour. Si Fred Cavayé a réussi à nous prouver qu'on peut hisser la qualité de ses scènes d'action à la hauteur des films américains, il en va souvent autrement avec le scénario, souvent simpliste. "Antigang" tâche d'inverser la donne et nous offre un scénario plutôt bien écrit, bien que reposant sur des stéréotypes et une certaine simplicité. Mais grâce à une construction dramatique qui n'hésite pas à s'attarder sur des petits détails, les personnages (tous incarnés par des gueules de cinéma, de Jean Reno à Alban Lenoir en passant par Thierry Neuvic) parviennent à exister en dehors des clichés et en ressortent forts et attachants. On se laissera donc prendre au jeu de ce film d'action à l'américaine dans lequel Benjamin Rocher semble s'éclater comme un fou à lorgner du côté de belles références (la fusillade à la BNF n'est pas sans faire penser à celle de "Heat") et à nous offrir un solide divertissement. Pas révolutionnaire mais plutôt efficace dans son genre.

Descendu par les critiques des médias francais j'ai voulu aller me faire ma propre idée...C'est plutot une bonne surprise...Un film francais d'action qui a le merite de bouger et captiver l'attention 1h30 (format court mais suffisant et parfait sans doute pour sa prochaine diffusion télévisuelle ;-)). Alors c'est sur ce n'est pas le polar de l'année. Le scenario est plutot leger mais franchement cela se regarde et c'est plutot pas mal pour un film d'action francais. J'ai eu du plaisir à retrouver Jean Reno, vieillissant mais qui colle plutot pas mal à son personnage..Plusieurs seconds roles sont aussi des bonnes surprises (Alban Lenoir, Caterina Murino, Thierry Neuvic). Une ou deux scenes d'actions sont assez memorable spoiler: (la fusillade dans Paris à la Heat)
. Bref ce film est ce qu'il est : un bon divertissement.

J'ai pas réussi à me. m'être dans le rythme du film qui est complètement désordonné, des scènes d'actions longues beaucoup d'attentes j'ai même baillé ! je m'attendais à un jean reno plus bourrin ! j'ai peut-être trop en tête l'excellent Wasabi !
mais très bonne surprise quand même au niveau des cascades, et des autres personnes de la brigades, des punchlines qui vont rester, de l'humour qui passe bien ! il lui manquait pas grand chose pour que ce soit parfait !

Attention cet avis contient des spoilers tel que : spoiler: oui oui, c'est la même jeep. Soit le méchant est monomaniaque, soit le réalisateur a économisé un peu de budget.
Enfin ! Enfin un film de flics français qui échappe à la sainte trinité : vestes en cuir, image bleue et personnages tourmentés. Enfin un polar qui n'arbore pas une mine renfrognée et ne se prend pas pour une tragédie. Ici point de code d'honneur ou de prise de tête mais des vannes bien senties, un soupçon de cruauté parfaitement dosé, le plaisir du cadre et la dinguerie d'Alban Lenoir...entre autre. Les choses se gâtent quand Benjamin Rocher se prend pour Michael Mann, dont le style froid ne convient pas à la décontraction affichée d'Antigang. Moralité : B plus, c'est vachement plus fun qu'A moins.

J'aurais imaginé/espéré un plus moins sérieux, un peu à l’instar de "Wasabi". Cependant, c'est plutôt un bon divertissement, avec des chorégraphies de combat plutôt bien faites, de musiques pas mal (j'ai bien apprécié qu'un personnage ai un petit thème pour lui, mais ai regretté qu'il n'en n'ai pas donné à d'autre, partant de la même idée). Le film est plutôt réalistes sur certains points, mais pas du tout sur bien d'autres, donc on a parfois l'impression qu'il ne sait pas sur quel pied danser. Sinon les acteurs sont tout à fait corrects et le film est plutôt bon dans son ensemble.

On pressent avec ce film que le cinéma français a véritablement des velléités de marcher sur les traces du cinéma américain. Ici c’est avec le genre action orienté braquages que l’on convole. Les moyens sont certes moindres mais l’emballage et l’aspect général n’ont aucunement à souffrir de la comparaison, bien au contraire, et on ne nage pas non plus dans les terres du plagiat. « Antigang » a son identité propre, bien française, mais porte le niveau du cinéma d’action tricolore à un niveau plus que correct et propre.
Le réalisateur Benjamin Rocher est à suivre car il a fait déjà fait de même avec le cinéma d’horreur il y a quelques années avec brio. En effet, son film de zombies « La Horde » situé dans une banlieue parisienne n’avait rien à envier au cinéma US en termes de gore, de tension et d’effets visuels. Malheureusement le film est passé inaperçu faute de curiosité pour le film de genre en France, de têtes d’affiches porteuses et surtout de distribution adaptée.
Le point noir du long-métrage est peut-être son scénario qui manque quelque peu d’ampleur et parait trop linéaire. En effet, peu de surprises dans cette course aux voleurs, les grandes lignes du script ayant été déjà vues dans un tas de films ou séries télévisées. Et la durée du film ne permet pas d’installer suffisamment les personnages réduits au rang de vignettes. Tout est cadré et bien fichu mais on aurait aimé plus. Une histoire plus complexe qui permette de s’attacher davantage aux personnages et d’être plus impliqué dans une histoire somme toute trop lambda.
Mais cela n’empêche pas « Antigang » d’être plutôt réussi grâce à une maîtrise de tons impeccable sachant infuser quelques rires dans une histoire vraiment sérieuse. En cela, Alban Lenoir confirme après « Un français » que c’est un acteur à suivre : il allie charisme, humour et semble pouvoir porter un film d’action à lui tout seul. Mais surtout, l’aspect technique est irréprochable et Rocher nous gratifie de scènes de fusillades particulièrement réussies et dont l’ampleur est en revanche ici tout à fait maîtrisée. En somme un film rythmé et impressionnant sur le terrain du polar mais qui laisse un peu trop nos méninges se reposer.

C'est l'histoire d'une brigade qui lutte contre la criminalité avec des méthodes peu académiques un peu dans le style "cow-boy modernes".
C'est vrai qu'ils cassent tout en intervention mais ils ont finalement des résultats !
La première partie du film déchire pas mal avec un Jean Reno égal à lui-même et un Alban Lenoir qui crève l'écran de sa présence.
Malheureusement, l'histoire est plutôt prévisible et le scénario assez plat rendant la deuxième moitié plus fade.
Il reste tout de même les quelques scènes d'action plutôt rythmées même si un peu "too much" par moment.
Divertissant mais pas passionnant.